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La bataille des consciences
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Dans l’être humain une « bataille des consciences« fait rage. En principe, la conscience est une. Mais, dans la réalité, c’est rarement le cas. De haut en bas – comme nous l’avons déjà vu -, il y a trois consciences principales:
- La conscience spirituelle.
- La conscience intellectuelle.
- La conscience sentimentale, aussi appelée: « conscience émotionnelle ». Il faut, toutefois, préciser ici qu’il s’agit là des émotions au sens inférieur et non des véritables émotions (é-motion = mouvement de l’esprit), qui sont, en fait, des mouvements de l’âme.
A ces trois consciences de base l’on pourrait aussi ajouter une quatrième conscience: la conscience instinctuelle, liée au corps gros-matériel et à ses instincts. Cette conscience instinctuelle est proche de la conscience animale.
Dans le monde « moderne » actuelle la conscience de l’ « être humain moyen » est une fausse conscience pouvant être qualifiée de sentimentale. Cela veut simplement dire que c’est le sentiment qui domine dans la conscience courante de l’être humain, généralement appelée conscience diurne.
Là encore le problème est toujours le même: L’être humain en proie à une conscience inférieure – qu’elle soit sentimentale ou intellectuelle – a son esprit endormi, de sorte qu’une conscience spirituelle ne peut pas émerger en lui. Lorsque l’esprit règne en l’être humain, tout naturellement la conscience est ou devient spirituelle. Si l’intellect domine en lui – ce qui est très courant -, sa conscience est fondamentalement intellectuelle. Ce qui devient encore plus courant, c’est la prédominance de la conscience sentimentale.
Dans la conscience intellectuelle – l’intellect justifiant de nombreuses choses injustifiables – et dans la conscience sentimentale – le sentiment fléchissant souvent par rapport à la rigueur de la Vérité – la conscience réelle – laquelle ne peut être que spirituelle – est endormie ou anesthésiée. Mais, parfois, il peut se produire une insurrection de la conscience, donc de la conscience spirituelle!
C’est précisément ce qui se passe pour la jeune femme représentée ci-dessous. C’est une femme manifestement en état de péché, qui entretient une relation coupable avec un amant. Mais voilà, elle vit une expérience spirituelle, qui, enfin, réveille sa conscience. La légende de la peinture précise: « Une jeune femme en état de péché, suite à une révélation spirituelle, se lève soudainement, cherchant à échapper aux bras de son amant. ».
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Dans chaque conscience humaine pouvant encore se réveiller le combat peut faire rage. Les consciences où il n’y a plus de combat sont déjà tellement engourdies qu’elles ne se réveilleront plus si ce n’est pour constater leur déchéance. Le Salut n’appartient qu’à la conscience spirituelle; toutes les autres sont fausses et condamnées à disparaître.
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