Le péché héréditaire.
«Toute théorie est grise, mais l’Arbre de la Vie est vert et florissant.»
– Johann Wolfgang von Goethe –
Qu’est-ce que le péché héréditaire?
Le péché héréditaire, c’est le péché dit originel. Ceci n’est pas qualifié de «mystère» par l’église, et pourtant il y a là une immense énigme qui n’a pu enfin être clairement résolue qu’à notre époque. C’est la solution de cette énigme que nous voudrions en ce chapitre faire connaître à ceux de nos lecteurs qui ne se satisfont pas de l’enseignement de l’église à ce sujet.
Rappel de la doctrine traditionnelle
Adam et Eve, nos premiers parents, ont péché peu après que Dieu les ait créés «bons et intelligents» et, qui plus est, «saints et heureux». Avant le péché, ils ne connaissaient pas la douleur, ils ne devaient jamais mourir et le péché ne les attirait pas. Ils avaient deux vies: la «naturelle» et la «surnaturelle». L’obéissance à Dieu leur garantissait sainteté et bonheur.
Mais Adam et Eve ne sont pas restés soumis à Dieu, mais trompés par le «démon», ils désobéirent. Par cette désobéissance, Adam et Eve perdirent la vie «surnaturelle» qui devait les conduire au Ciel: ils furent condamnés à la souffrance et à la mort et ils se sentirent désormais attirés par le péché.
La catastrophe dans cette histoire, c’est que le péché commis par Adam et Eve se serait transmis à tous leurs descendants «qui naissent tous privés de la Grâce et sont soumis aux mêmes misères qu’eux». Toutefois, il y aurait une exception à cet état de chose, c’est le cas de Marie de Nazareth «conçue sans péché» parce qu’elle était la mère du Fils de Dieu. Cette croyance a donné lieu à une fête particulière, celle de l’«Immaculée Conception» célébrée le 8 Décembre de chaque année.
Commentaire de cette doctrine:
Le point de départ de la notion de péché originel, c’est le récit de la chute narré dans le chapitre III de la Genèse. Il est donc certain qu’il s’est bien passé quelque chose de grave dans les premiers temps de la vie humaine dans le monde de matière physique, lorsque les premiers germes d’esprits humains s’y sont incarnés au début de l’évolution dans les corps physiques. Usant et abusant de son libre vouloir, l’esprit humain a manifestement suivi une direction différente de celle qui était prévue par son Créateur.
Tout croyant dans la Bible peut facilement concevoir qu’aux premiers jours de la vie, sur la première planète où s’incarnèrent nos lointains ancêtres, l’existence devait être plutôt idyllique. Nous acquiesçons donc aux qualificatifs de «bons et heureux» concernant Adam et ève, car pour faire le mot «bonheur» il faut le mot «bon» et le mot «heureux», n’est-ce-pas? Le mot «Saint», quant à lui, devrait être réservé au Créateur. Il n’y a qu’accolé à Son Saint Nom qu’il sonne parfaitement juste.
Notions Justes
Éloge de l’Intuition
Éloge de l’Intuition
Lorsque quelqu’un se sait pas si ce qu’il a ressenti est ou non de l’Intuition, c’est parce que cela n’en est pas ! Rien n’est, en effet, plus fort que l’Intuition. L’Intuition produit un Ressenti d’évidence absolu qui ne peut être confondu avec rien d’autre, de sorte qu’il n’y a aucune place pour le doute!
C’est que, en effet, l’Intuition est la voix de l’esprit, et que l’esprit est le Noyau vivant éternel de l’être humain. L’on peut donc aussi l’appeler la conscience ou encore la voix intérieure. Ce sont différentes appellations qui, toutes, se réfèrent à l’Intuition.
En allemand, l’Intuition se dit généralement «Empfindung». Si l’on consulte les dictionnaires, la traduction ne sera généralement pas «intuition» mais plutôt «sensation», «sensibilité», voire même «sentiment» (en fait, en ce cas, une traduction catastrophique!). C’est «sensibilité» qui correspond le mieux – ou le moins mal – à ce que nous appelons ici l’Intuition. Car il s’agit bien, en effet, de ressentir, mais pas d’une manière sentimentale (sentiment) ni d’une manière corporelle («sensation»).
La mort, aujourd’hui
La mort, aujourd’hui
Ce que sait chacun être humain sans exception, dès qu’il est conscient de sa vie, c’est qu’un jour il devra mourir! Chacun est convaincu de cela. C’est l’un des rares faits au sujet desquels il n’y a aucune discussion, aucun doute. Tout le monde le sait: Tout ce qui naît, meurt!
Dans notre société, l’on a favorisé l’oubli de la mort, plutôt que de la considérer comme le point culminant de la vie et un nouveau départ dans le domaine de la conscience. La littérature, l’art, et, de nos jours, le cinéma lui ont, le plus souvent, donné un caractère tragique. Comment s’étonner que la masse des individus en fasse{nt} autant? La mort apparaît comme un fléau qui nous frappe tous, que nous le voulions ou pas. Nous la déplorons en tant que fin de la vie, comme un vide qui nous appelle capricieusement à un moment inattendu. Les êtres humains évoquent cette fin abyssale sur le ton du regret en l’associant généralement à des angoisses, des souffrances et des larmes. Rien ne les rend plus mal à l’aise que de penser à la disparition de leurs parents, de leur épouse ou d’un ami très proche, ou même encore de leurs enfants.
Ce très profond fossé social concernant la mort l’a, en fait, coupée du sens même de la vie. Car c’est la Vie elle-même qui nous éduque à elle-même et nous l’avons oublié. La conséquence de cette attitude est que nous nions ainsi une part importante de la réalité de la vie et que nous négligeons la relation vitale qui existe entre la vie et la mort, celle-ci n’étant considérée que comme l’instant, le moment même de la fin de la vie.
L’on ne nous parle que très rarement de cette réalité des derniers moments de la vie et encore moins de l’importance et des conséquences de ceux-ci. La plupart des gens n’apprennent jamais à mourir et il ne leur est jamais donné l’occasion de se préparer à ce départ. Mais comment s’en étonner puisque l’on ne leur a pas appris non plus à vivre? Or la carence devant la mort n’est pas autre chose que la carence devant la vie! Sociétés « modernes et progressistes », mais qu’apprend-on dans vos écoles de plus important que l’art et la science de vivre et de mourir?
La « guimauve » de Noël
La « guimauve » de Noël.
Chaque année, c’est le même cinéma, et cela commence toujours plus tôt! Dès le 15 octobre la période de Noël commence, avec chaque jour, ou plusieurs « films de Noël ». Certes, le mot « Noël » on l’entend à tour des bras, dans ces films de Noël, qui exaltent à fond la « magie de Noël » et même l' »esprit de Noël ». Mais c’est quoi, Noël, jamais, pas un seul de ces innombrables « films de Noël » ne vous le dit jamais. Le nom de Jésus n’est jamais prononcé, pas une seule fois! Noël est exalté en permanence, mais il ne faut surtout pas dire que Noël veut dire « Nativité », commémoration de la Naissance du Sauveur!
Oui, pourquoi se réjouir à Noël? Y en a-t-il un seul qui le sait? Pour éviter même d’avoir à prononcer le mot de « Noël », beaucoup vous souhaitent de « joyeuses Fêtes », au pluriel. Comme ça, l’on ne sait même plus de quoi il s’agit. La haute Notion attachée au mot de Noël est ainsi diluée en rien, et l’immense superficialité générale s’en accommode parfaitement.
Des biens pour mon Bien
Des biens pour mon Bien
J’aimerais devenir quelqu’un de très très bien,
Alors, je vais donner aux pauvres tous mes biens,
Ainsi je vais être libre pour la vraie vie,
Et serai affranchi de toutes les envies.
Dans ma robe de bure et mon sac de justice,
J’irai sur les routes et aussi dans la lice,
Afin de défendre la veuve et l’orphelin;
J’aurai fière allure dans ma robe de lin.
La Joie de Vivre – Le programme du Changement – Par André Fischer
La Joie de Vivre
LE PROGRAMME DU CHANGEMENT
1. LA JOIE DE GRANDIR
Le changement devant faire retrouver à l’homme LA JOIE DE VIVRE, son programme comporte une série d’actions à entreprendre par chacun, afin de rouvrir en lui les sources de joie, taries par la civilisation matérialiste, mais à raviver maintenant par l’écoute et l’effort intérieur, ce qui revient à faire revivre ce qui est l’essentiel de l’homme, son intuitivité, sa spiritualité profonde.
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Le désir et la volonté naturelle de grandir nous sont illustrés par la croissance de l’enfant et les crises de l’adolescence. L’homme recherche sa plénitude et chaque pas fait en ce sens est ressenti comme un don, un bonheur.
Or, le changement de civilisation doit se faire précisément dans le sens du développement des nobles potentialités intérieures de l’homme. Ce n’est en effet que par son humanisme authentique que l’homme peut et doit apporter des valeurs nouvelles au monde.
Le commerce est-il équitable sur Terre?
Le commerce est-il équitable sur Terre?
Les échanges de services, d’idées, de marchandises et bien d’autres choses entre les Terriens sont régies par des règles qui leur facilitent la tâche.
Ces règles respectent-elles les Lois naturelles de la Compensation?
Compensation qui maintient l’équilibre en toute chose.
Tous les humains qui font le commerce devraient, en ces temps de fin de cycle, se soucier du respect de cette grande Loi cosmique.
Toutes les inégalités et exploitations de tout genre que s’infligent les hommes de la Terre ont bien des racines dans le non respect de cette Loi universelle.
Le commerce devrait permettre aux parties concernées dans ces échanges de tirer profit équitablement, sans que qui que ce soit ne soit lésé.
La Descente de la Force
La Descente de la Force
C’était vers le début du premier Millénaire de notre Ère… Des hommes s’étaient réunis. Ils étaient Douze.
Il y avait: Jean, Jacques, Pierre, André, Philippe, Thomas, Matthieu, Nathanaël, Barnabé, Démétrios, Nicomède et Lazare.
Ils avaient l’habitude de se réunir tous les jours, tantôt à un endroit, tantôt à un autre. Pourtant, ils craignaient que leurs réunions soient troublées par des importuns. C’est pourquoi, par des signes secrets, ils convenaient du lieu où ils voulaient se retrouver le jour suivant et ils se le disaient discrètement l’un à l’autre.
Un jour qu’ils étaient ainsi réunis, une violente Tempête éclata.
Pourtant, bizarrement, c’était sans que l’on ait vu, au préalable, le moindre signe de mauvais temps. étonnés, tous levèrent les yeux. Le Ciel était clair, il semblait même d’un éclat particulier.
Ce n’était cependant pas la tempête qui faisait rage, l’on croyait plutôt entendre de puissantes vagues déferler sur la rive.
L’anxiété gagna le cœur des habitants de la Cité éternelle. Qu’allait-il en résulter? Bien des gens quittaient leur maison pour se diriger vers un But déterminé. Ils se trouvèrent soudain en face des Douze; une Clarté lumineuse semblait émaner de leurs personnes.
– Regardez, s’écria une femme, bouleversée, des Langues de Feu brillent sur leurs têtes.
La peur de la mort – Par Roselis von Sass
La peur de la mort
La mort, y penses-Tu?
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Roselis von Sass, auteur brésilienne d’un genre très particulier, elle-même aujourd’hui décédée [1], à sa saisissante manière, dans l’article ci-dessous, s’exprime sur la peur de la mort:
La majeure partie de l’humanité souffre, aujourd’hui, d’une inexplicable angoisse devant la mort. C’est exactement la même chose, qu’il s’agisse de croyants ou d’incroyants. à ce sujet, ils sont tous à l’unisson. Même ceux qui possèdent déjà un haut Savoir ne sont pas libres de cette angoisse. Si cela était possible, la plupart écarteraient d’eux-mêmes, de façon générale, chaque pensée relative à une mort terrestre durant le temps de leur vie. Cependant, les avertissements selon lesquels, sur Terre, tout est éphémère ne frappent que trop souvent. Une partie des êtres humains craint le fait de mourir proprement dit. Une autre craint d’être enfermé(e) dans un cercueil, profondément sous terre. Qui peut savoir si, bien que mort, l’on ne ressent pas encore quelque chose? Cependant, la très grande majorité a peur de ce qui arrive ensuite. Devant l’incertain «après», personne n’a encore pu donner de renseignements à ce sujet.
Pourtant:
La mort proprement dite d’un être humain est toujours indolore.
Qu’est-ce que la Fidélité?
Qu’est-ce que la Fidélité?
Le Concept de Fidélité est souvent mal compris.
De nombreux êtres humains considèrent, en effet, souvent la Fidélité comme une vertu en soi ou alors comme un simple trait de caractère, voire de tempérament. En est-il bien ainsi?
Soyons plus concrets: Un homme quitte une femme ou une femme un homme, et beaucoup crieront automatiquement à l’infidélité. En est-il toujours ainsi?
Certes, la Fidélité est bien une Vertu, mais elle n’est pas une Vertu isolée. Elle est, en effet, inséparable de l’Amour.
Il y a, bien sûr, la Fidélité à l’autre, mais il y a aussi la Fidélité à soi, la Fidélité à son Idéal, la Fidélité à {son} Dieu.
Parmi les nombreuses protections dont bénéficie l'être humain il y a la pudeur que celle-ci soit corporelle où animique, elle…
Un grand merci pour votre témoignage ci-dessus, qui porte l'empreinte du vécu! C'est l'occasion de nuancer le propos tenu dans…
Bonjour. Je me permets d'écrire ce commentaire, car je suis surpris de lire que "les enfants, comme les animaux, sont…
"Capacité de pressentiment" Cette capacité de pressentir a été donné à chaque esprit humain, afin qu'il ne s'éloigne pas des…
"Le Don des larmes" Il y a les êtres humains qui pleurent sur eux-mêmes, ce peut être une manifestation de…
"Est-il spirituellement juste de s'en tenir uniquement à la providence......." Absolument pas; L'être humain doit orienter sa Vie selon les…
La soumission à la vie est la seule attitude qui insère l'être humain dans ce courant d'amour qui inonde l'univers…
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