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Bon vouloir ou vouloir-être-bon?
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Lorsque l’on parle de Bon vouloir il s’agit du vouloir de l’esprit. L’Enseignement chrétien, par exemple, s’adresse aux hommes et aux femmes de bonne volonté.
L’expression « hommes de bonne volonté » – dans le sens de « êtres humains de bonne volonté » – provient, à l’origine, de l’Évangile selon Luc, chapitre 2, verset 14: «[…] Et Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté» (Luc, II-14). Dans la Vulgate en latin: «Pax hominibus bonæ voluntatis», soit: «Paix aux hommes de bonne volonté».
Mais si l’on parle de vouloir-être-bon, il s’agit du vouloir de l’intellect ou – plus précisément – du vouloir de l’être humain entravé par l’intellect terrestre et/ou influencé par le sentiment. C’est très différent.
Le bon vouloir est donc le vrai bon vouloir, tandis que le vouloir-être-bon est juste un vouloir d’apparence, une caricature du réel bon vouloir. Il est, en effet, facile de comprendre que vouloir être bon c’est, en réalité, vouloir avoir l’air d’être bon.
A un tel vouloir fait manifestement défaut la sincérité. En fait, c’est une autre formulation du pharisianisme, illustré, par exemple, par le Discours de Jésus au sujet de l’obole de la veuve.
Grâce au Rachat symbolique, le vrai bon vouloir peut protéger des plus forts reflux karmiques en affaiblissant fortement le karma, ce que le vouloir-être-bon ne peut absolument pas faire.
La force du bon vouloir entoure l’être humain d’un cercle de protection capable de décomposer le mal qui l’assiège, ou, tout au moins, l’affaiblit grandement, tout comme, dans une certaine mesure, la couche atmosphérique protège aussi le Globe terrestre de certaines radiations possiblement dommageables en provenance du cosmos.
Avec le bon vouloir – qui se manifeste par la pureté des pensées – arrive la fin de l’expiation mettant fin au karma. Dès que le bon vouloir remplace le mauvais vouloir un terme est posé dans la chaîne des expiations, autrement inévitables. C’est une affaire entre les Lois de Dieu et lui. Personne d’autre ne peut expier ses fautes à sa place.
Il lui suffit – ce que lui seul peut faire – de le décider. Dès que la décision est prise, il cesse de nourrir le mal et alimente de nouveaux fils qui le tirent vers le haut, au lieu que ce soit vers le bas. C’est là un Trésor qui n’a pas de prix. Il brise ainsi lui-même ses chaînes d’esclave, que lui-même s’était forgées. Il suffit, au lieu du mal, de vouloir le Bien!
Dans le combat contre le mal le bon vouloir finit toujours par l’emporter, tant il est vrai que le mauvais vouloir – du fait de l’alourdissement de ses enveloppes – oppresse l’esprit vers le bas, tandis que, au contraire, le bon vouloir les allège et pousse l’esprit vers les Hauteurs de Lumière.
Le bon vouloir se manifeste principalement dans la mise en pratique de ces deux Commandements: «Tu aimeras le Seigneur, Ton Dieu, de tout Ton cœur, de toute Ton âme, et de toute Ta pensée.» (Matthieu XXII, 37) (Marc XII, 30) et «Tu aimeras Ton prochain comme Toi-même.» (Matthieu XXII, 39) (Luc, X, 27).
Beaucoup s’imaginent, de nos jours, que s’ils respectent les lois humaines ils suivent le bon Chemin et que cela est suffisant. Mais cela n’est ps du tout le cas! Ce qui est conforme au droit terrestre n’est pas toujours – et de loin! – simultanément conforme au Bien du Point de Vue de la Lumière!
A notre époque, cela ne suffit plus, pour les êtres humains, d’avoir simplement voulu ce qui est terrestrement et socialement considéré comme étant juste! Au tout début de son évolution sur Terre cela pouvait alors peut-être encore suffire, mais plus maintenant!
En la présente fin de cycle, il est exigé de lui bien davantage! Il ne doit pas, de façon moutonnière, seulement faire «comme tout le monde» en s’imaginant que cela doit être bien. Il doit, au contraire, en toute conscience, savoir pourquoi il agit tel qu’il agit. Autrement, il risque la perdition comme les autres!
Le vrai bon vouloir et sa caricature le vouloir-être-bon doivent donc toujours être clairement distingués, en soi et autour de soi. Aux autres il est possible de faire illusion, même à soi-même il est possible de faire illusion, mais vis-à-vis de Dieu et des Lois de la Création c’est impossible!
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« Bon Vouloir ou vouloir-être-bon!? »
Ce texte différencie clairement la différence entre les deux attitudes.
Le vouloir-être-bon entretient, s’accroche à une apparence qui, tôt ou tard, sera démasquée par les événements de la Vie
par lesquels les Lois agissent.
Il en est tout différent de l’authentique Bon Vouloir, qui ne peut dissimuler quoi que ce soit, puisqu’il agit dans la Lumière de la Vérité.
« Bon vouloir ou vouloir-être-bon? »
Le vouloir-être-bon est ce qui est reconnu comme étant bien et voulu dans les relations humaines à l’heure actuelle ici sur Terre.
Le bon vouloir, par contre, est rejeté, dans la plupart des cas, comme étant impitoyable, sans cœur et inapproprié.
Le vouloir de l’esprit est aujourd’hui ignoré et repoussé par le monde intellectuel et sentimental.
Le bon vouloir, expression de l’esprit vivant, n’est que rarement reconnu et accepté par les êtres humains de la Terre d’aujourd’hui.
Et pourtant lui seul peut libérer l’esprit humain gisant dans ces profondeurs où il est en esclavage.