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Le corps terrestre
de la Vierge Marie s’est-il
élevé avec elle dans le Ciel?
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L’Assomption existe-t-elle?
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Le 15 Août de chaque année, l’église catholique fête l’ « Assomption » de la Vierge Marie dans le Ciel. Le mot « Assomption » a ici sensiblement le sens de « Ascension » mais appliqué à Marie, au lieu que ce soit à Jésus.
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Dans le cadre du « culte des saints » cela fait partie du culte rendu à Marie, considérée comme la « Mère de Dieu ». L’église orthodoxe promeut une croyance similaire appelée « Dormition ». Parfois, le mot « Dormition » ne désigne que la croyance dans une mort béatifique.
Cette conception d’un corps terrestre pouvant s’élever dans les Cieux est également présente dans la croyance en la résurrection charnelle de Jésus de même que, de façon générale, dans la croyance en la résurrection de la chair, croyances faisant l’objet de dogmes et également présentes dans l’église catholique.
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La croyance dans l’Assomption de la Vierge est fondée non sur la Bible mais seulement sur des écrits apocryphes tardifs, comme celui du Pseudo-Jean, intitulé « Sur la mort de Marie » (remontant au IVème siècle, voire au Vème siècle).
Selon la tradition, la Vierge, alors été âgée de cinquante-neuf ans, serait décédée onze ans après la crucifixion de Jésus. Son enveloppe charnelle aurait alors été enterrée non loin du lieu où Jésus aurait vécu son agonie, donc juste à côté du Jardin de Gethsémani, à l’Est de Jérusalem.
Son tombeau vide est toujours visible dans le lieu appelé Sépulcre de la Vierge Marie. D’autres affirment, cependant, que la Vierge serait décédée dans un lieu correspondant à l’emplacement de l’Abbaye de la Dormition, également à Jérusalem.
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Toutefois, aucune de ces deux versions ne s’accorde naturellement pas avec celle – découlant des visions de la voyante et stigmatisée Catherine Emmerich – selon laquelle Marie aurait accompagné l’Apôtre Jean à Éphèse et y serait demeurée jusqu’à la fin de sa vie terrestre.
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À la suite des visions d’Anna Katharina, la sépulture et la maison alors habitée par la Vierge Marie auraient été redécouvertes, en 1881, par l’abbé Julien Gouyet, sur une colline près d’Éphèse. De nos jours, l’on y visite toujours la supposée « Maison de la Vierge ».
Dans son ouvrage « La vie de Marie », à ce sujet le poète allemand Clemens Brentano écrit:
«Marie vécut environ trois ans à Sion [NDLR: Jérusalem], trois ans à Béthanie et neuf ans à Éphèse. Cependant, la Sainte Vierge ne demeurait pas à Éphèse même; sa maison était située à trois lieues et demie de là, sur une montagne qu’on voyait à gauche en venant de Jérusalem, et qui s’abaissait en pente douce vers la ville. […] Derrière la maison de Marie, la seule qui fût en pierre, la montagne n’offrait, jusqu’au sommet, qu’une masse de rochers d’où l’on apercevait, par-delà les allées d’arbres, la ville d’Éphèse et la mer avec ses îles nombreuses ».
Bien que, de nos jours, beaucoup d’auteurs considèrent cette histoire de « Maison de la Vierge » à Éphèse comme une simple légende, dans cette maison, devenue une chapelle, une commémoration a lieu chaque année, justement le 15 Août, lors de la fête de l’Assomption.
Est-il possible de s’élever, dans l’Au-delà avec un corps gros-matériel?
Est-il possible de s’élever, dans l’Au-delà avec un corps gros-matériel? En regard de la Conformité aux Lois – en particulier en considération de Loi de la Pesanteur Spirituelle -, la réponse à cette question est non.
Une exception serait-elle possible pour la Vierge Marie? En regard de la Conformité aux Lois la réponse à cette question est non. Même Jésus – Qui disait « Je ne suis pas venu pour abolir la Loi mais pour l’accomplir » S’est en tout confirmé aux Lois de Son Père: Sa Naissance, Sa Vie, Sa mort sur la croix, tout en témoigne.
Même Ses Miracles ont été accomplis dans la plus totale Conformité aux Lois. Qu’il s’agisse de Jésus, de Marie ou de qui que ce soit d’autre s’incarnant dans un corps gros-matériel, tout ce qui vient dans la matière grossière doit se conformer aux Lois en vigueur dans la matière grossière. Il n’y a jamais d’exception.
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Et, selon la Loi, tout corps gros-matériel abandonné par son âme – même si certains, comme, par exemple, celui de Jean de la Croix celui de Bernadette de Lourdes, celui du Padre Pio ou celui de Charbel Makhlouf, peuvent parfois longuement se conserver et donc faire preuve d’incorruptibilité – doit, un jour, subir le sort réservé à la matière grossière – laquelle n’est pas éternelle -: la décomposition.
Même si figurant dans le « Credo » catholique, la « résurrection de la chair » – de quelque chair dont il s’agisse, y compris celle de Marie – est une chimère.
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« Le corps terrestre de la Vierge Marie s’est-il élevé avec elle dans le Ciel? »
On ne peut que répondre par un non catégorique si l’on a quelque peu connaissance des lois en vigueur dans la création.
Le fait même de croire à l’existence de l’âme contredit une telle possibilité pour un corps terrestre de pouvoir sortir du plan terrestre.
Si l’âme, pour vivre ses expériences sur terre, a eu besoin du corps terrestre, c’est qu’elle n’a, en dehors du plan terrestre, pas besoin, puisqu’elle peut vivre sans lui hors de ce plan.