Ecole de l'art de vivre

Abonnez-vous à notre infolettre

Fil Telegram

Réseaux Sociaux

Articles récents

  1. Très belle Vidéo d'images accompagnant l'ouvrage" Un regard dans un autre Monde et la défaillance de l'humanité". Puissent-elles réveiller le…

  2. Merci pour l'article. Faire la différence entre les sentiments et l'amour de l'âme n'est pas chose aisée. Deux notions qui…

  3. "L'ESPRIT DE FAMILLE" L'esprit de famille, dès qu'il respecte la liberté de chacun tout en s'imprégnant d'une certaine noblesse, ne…

  4. Oui, très enrichissant, et parfois vouloir aider sur la base de sentiments sans élan intuitif peut parfois déboucher sur une…

.

Le détachement

.

« Cette Clarté qui a nom: Détachement. »
Lanza del Vasto

« N’en fais pas une affaire personnelle. »
(Accord Toltèque)

.

Pour voir clair et devenir lucide, il faut être dans ce que l’on appelle en allemand « Selbstlosigkeit » [littéralement: « {fait d’}être sans soi-même »], traduisible en français par « désintéressement », « altruisme » ou encore mieux: « abnégation ».

Autrement dit, il faut être sorti de l’égocentrisme, c’est-à-dire le fait d’être centré sur soi. Il ne faut donc pas se prendre pour la mouche du coche. C’est servir au lieu de se servir. C’est vivre le Commandement « Aime Ton prochain comme Toi-même. ».

Le détachement. C’est tellement simple.

Le dévouement

Une fois que l’on est détaché, l’on peut réellement se dévouer. En étant certain de ne pas mettre son « moi » – tellement « haïssable » – au centre de son action.

Se dévouer c’est se donner à une tâche ou au service d’êtres humains. C’est faire preuve de bon vouloir, lequel ne doit pas être confondu avec le vouloir-être-bon. Pas de réel dévouement sans détachement.

.

Dévouement de Monseigneur de Belsunce, durant la peste à Marseille - Nicolas Andre Monsiau

Dévouement de Monseigneur de Belsunce, durant la peste à Marseille – Nicolas Andre Monsiau

1 Commentaire

  1. Jean OLIVER

    « Le Détachement »

    La différence entre le vouloir-être-bon et un réel bon vouloir.

    Le vouloir-être-bon n’est pas détaché de l’égocentrisme, dans toute action subsiste le désir de paraître.

    Alors que dans un réel bon vouloir l’être humain pense avant tout à se dévouer pour un but quelconque, l’ego reste alors en arrière.

    Dans ce texte ressort clairement l’action de l’intellect et celle de l’esprit.