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Le culte de Marie
est-il justifié?
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Le culte de Marie
Beaucoup de Chrétiens papistes vouent un culte à Marie de Nazareth, la mère terrestre de Jésus. Vis à vis des Lois et de la Volonté Divine (exprimée par ces Lois) ce culte est-il spirituellement justifié?
Pour ce qui est de la définition, dans Wikipédia il est possible de lire:
« Le culte de Marie ou culte marial ou la dévotion mariale est la vénération que les catholiques et les orthodoxes portent à Marie, mère de Jésus. Dans les traditions catholique et orthodoxe, ce culte est appelé «hyperdulie» selon la définition qu’en a donnée le concile de Trente au XVIe siècle. Le protestantisme, pour sa part, respecte Marie pour son exemplarité, mais ne lui voue pas de culte particulier. » (Source)
« Il semble que Marie n’a fait l’objet d’aucune dévotion particulière dans les débuts du christianisme. Le culte marial se développe à partir des IIIe siècle en Orient et Ve siècle en Occident, particulièrement chez les ecclésiastiques, sans encore toucher le peuple préférant vénérer les reliques de saints locaux. » (…) (Source)
« Les Églises issues de la Réforme protestante ont, quant à elles abandonné le culte marial dès le XVIe siècle, en même temps que le culte des saints. » (Source)
Il est clair que ni dans les Évangiles ni dans Le Livre de Jésus l’on ne trouve de Paroles de Jésus incitant au – ou même seulement justifiant – le culte de Marie de Nazareth, Sa mère terrestre. Si Jésus avait voulu qu’un tel culte soit rendu à Sa mère terrestre, Il n’aurait pas manqué de le faire savoir.
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Qui sont la mère et les frères de Jésus?
Au lieu de cela, alors que – dans l’Évangile de Luc -: « On lui dit: Ta mère et Tes frères sont dehors, et ils désirent Te voir », Il répond: « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » (Luc VIII, 20-21). Bien sûr, il est possible d’interpréter cette parole de différentes manières, mais elle pourrait aussi, tout simplement, vouloir dire que Sa mère et Ses frères ne font pas automatiquement partie de « ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique ».
La « Mère de Dieu », vraiment?
Cette appellation a, dès le départ, fait l’objet d’une polémique. La polémique naît avec le patriarche de Constantinople Nestorius, en 428. Alors que de nombreux Chrétiens et théologiens avaient déjà adopté cette appellation, il refusa, quant à lui – et, sur ce point, avec raison! – d’appeler la Vierge Marie «Mère de Dieu», puisque, selon lui, Marie ne pouvait qu’être mère de l’homme Jésus.
Pour justifier son point de vue, il insiste sur la co-existence de deux natures distinctes – humaine et divine – chez le Christ et estime que Marie devait être appelée «Christotokos», c’est-à-dire «Mère du Christ». «Mère du Christ», c’est tout à fait justifié, alors pourquoi pas? En face de lui, Cyrille d’Alexandrie défend l’unité des deux natures du Christ et la croyance commune des Chrétiens dans Sa Divinité.
D’un point de vue historique, c’est l’empereur Théodose II qui, en 431, met fin à la querelle. Il convoque, à Éphèse, le IIIe concile œcuménique, réunissant les évêques de toutes les provinces. Il fut débattu si Jésus était à la fois de nature humaine et divine et si, dans ce cas, Marie devait être appelée «Mère de Dieu». Le concile d’Éphèse a finalement confirmé le titre de «Theotokos» (mot d’origine grecque qui signifie «qui a enfanté Dieu» [sic!]) permettant de reconnaître officiellement la «maternité divine» de Marie. Le Christ est à la fois homme et Dieu, union qui est fondée sur le «Mystère de l’Incarnation», Mystère de Dieu qui a pris chair. C’est ainsi que, de façon malencontreuse, le concile d’Éphèse ouvrit la voie à un véritable culte marial dans l’Église.
Du point de vue des Lois de la Création tout est beaucoup plus simple que ne le pensent les théologiens. Certes Jésus est Divin. Lorsqu’il S’est incarné en tant que Jésus de Nazareth c’est Noyau Divin Inentéallique Qui S’est incarné dans le corps terrestre hérité de Marie et de Son père terrestre. Naturellement, le corps terrestre de Jésus – comme tout autre corps terrestre – n’était pas lui-même un être humain indépendant mais un corps humain, donc une simple enveloppe terrestre gros-matérielle.
Il n’y a donc pas deux Natures distinctes ou unies de Jésus, mais Une Seule. Son Être était – et est toujours – Divin et ce Noyau Divin était incarné dans un corps humain. Mais un corps n’est qu’une enveloppe, pas un être. De ce point de vue, il n’y a pas « homme Jésus » indépendant. Un Être Divin incarné dans un corps humain! Avec cette simple conscience cesse toutes les querelles théologiques pour lesquelles l’hérésie n’est pas que d’un seul côté mais de plusieurs.
En particulier, l’appellation « Mère de Dieu » au sujet de Marie est particulièrement aberrante. Si Dieu avait une « mère », Il ne serait pas Dieu! Car il est bien évident que DIEU Éternel depuis toujours n’a pas de mère (ni de père!), parce que c’est LUI Qui est à l’Origine de tout ce qui existe – qu’il s’agisse d’êtres ou de choses – et qu’il n’y avait donc personne avant Lui!
Selon le dogme de l’église catholique, à sa mort, Marie aurait bénéficié d’un traitement de faveur. Son corps terrestre, tout comme celui de Jésus lors de l’Ascension, aurait, avec son âme, directement été élevé dans le Paradis, sans devoir attendre la présumée « résurrection de la chair ». Ce serait cela le dogme de l’Assomption, fêtée le 15 Août, dans le calendrier liturgique.
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La «Dormition» et l’«Assomption»
Au sujet du décès de Marie, les Orthodoxes parlent de Dormition et non de mort, tandis que les Catholiques évoquent son Assomption dans le Ciel. L’Assomption est donc le dogme catholique selon lequel, au terme de sa vie terrestre, Marie a été «enlevée corps et âme» au Ciel.
C’est le ce point de foi est finalement défini sous forme de dogme par la constitution apostolique Munificentissimus Deus du pape Pie XII, sous le sceau de l’infaillibilité pontificale. Mais si la chair ne ressuscite pas et que Jésus Lui-même est ressuscité fin-matériellement et non gros-matériellement, il est évident que le dogme de l’Assomption ne correspond à rien de réel mais constitue seulement une marque de dévotion et de vénération de l’église vis-à-vis de la personne de Marie.
Les Orthodoxes emploient le terme de Dormition depuis le Ve siècle. Ce dogme signifie que la Vierge, morte sans souffrir, est vivante dans un état de paix spirituelle. Ils critiquent le terme « Assomption », qui entretient l’ambiguïté en laissant croire que la Vierge a été enlevée au Ciel de son vivant terrestre.
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La Virginité de Marie
La Virginité, réelle ou supposée de Marie, joue un grand rôle dans le culte qui lui est rendu. Il n’y a aucun doute sur le fait que Marie était physiquement vierge avant la Conception de Jésus (Remarque: Pour pouvoir voir cette page, il est nécessaire d’être enregistré et connecté). Sur la possibilité ou pas qu’une femme soit – sans même parler de la conception – gros-matériellement encore vierge après être devenue mère, le simple bon sens devrait amplement suffire.
L’Immaculée Conception
La Conception Immaculée, attribuée à tort à Marie par l’Église concerne, en fait, Jésus [NLDR: Pour pouvoir lire cette page privée, il est nécessaire d’être enregistré et connecté.] uniquement. Autrement dit, c’est la Conception de Jésus qui, selon les Lois de la Création, en vue d’une Incarnation Divine, pour pouvoir survenir, devait être absolument Immaculée, car une Conception en vue d’une Incarnation Divine ne peut se produire que dans le cadre de l’Amour le plus pur. Le pur Amour existant entre le père et la mère terrestres de Jésus, lors de Sa Conception, a rendu possible l’Incarnation du Fils de Dieu, qui, autrement, n’aurait pu s’effectuer.
Les Apparitions de la Vierge
De fort nombreuses Apparitions d’une Dame lumineuse sont connues depuis des siècles, dans de nombreux pays, en général là où vivent des Chrétiens. Certaines sont authentiques et sont, en fait, des Images spirituelles radiantes de la Reine Originelle, montrées par des Guides Spirituels. Dans certaines Apparitions les voyants voient la Reine seule, dans d’autres ils la voient avec un Enfant dans les bras.
Un esprit humain « normal » ou « ordinaire » ne peut absolument pas lui-même voir la Reine Originelle, face à Face; selon les Lois Originelles de la Création – en particulier la Loi de la Pesanteur Spirituelle et la Loi d’Attraction du Genre Semblable -, la différence des genres rend la chose totalement impossible. Toutefois, ces Images spirituelles sont tellement vivantes que les voyants – souvent des enfants – ne réalisent pas qu’en réalité il s’agit seulement d’Images et non de la Reine Elle-même.
De nombreuses supposées « Apparitions » sont toutefois inauthentiques. Cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas réelles et n’existent pas, car dans la Création tout est réel, tout existe réellement, sinon cela ne pourrait pas être perçu. C’est juste le plan de réalité qui est très différent. Dans le cas des apparitions inauthentiques, certes les voyants voient aussi, souvent, une « belle Dame », mais celle-ci n’existe que sur le plan de la matière grossière fine, là où se façonnent les formes-pensées des êtres humains.
Autrement dit, ce que voient en de tels cas – fort nombreux – les voyants concernés – souvent exaltés et mystiques – ce n’est pas des Images radiantes de la vraie Réalité -, donc des Images de la Reine Originelle Elle-même -, mais de simples images nées … de leur propre imagination! Ces images sont, en de tels cas, en effet, entièrement conformes à leurs propres croyances, de sorte que d’autres êtres humains ne partageant pas leurs croyances ne voient jamais d’images semblables.
Ces images nées de l’imagination inférieure – sans aucune Liaison directe avec la Force Vivante – ne se forment – même si c’est en dehors de la matière grossière lourde (celle dans laquelle nous vivons, lorsque nous sommes incarnés) – que sur des plans matériels périssables et ne continuent à exister que pour autant qu’elles soient toujours alimentées par les pensées de genre semblable émanant d’autres « croyants », donc d’autres co-religionnaires (généralement des catholiques).
Démêler les Apparitions authentiques – expressions de la Réalité Spirituelle la plus élevée – des inauthentiques – simples expressions des imaginations humaines en fonction de leurs croyances du moment – n’est pas toujours chose aisée, car il arrive aussi, bien souvent, que de l’Authentique au départ soit rapidement pollué par de l’inauthentique intervenant ultérieurement. C’est un très vaste sujet, qui ne peut être développé davantage dans ce court article. Celui ou celle désirant approfondir la question, se reportera utilement à l’ouvrage « Les Apparitions de la Vierge dans la Lumière de la Vérité ».
La juste attitude vis-à-vis de Marie
Le point de vue des Orthodoxes est donc le plus proche – ou le moins éloigné – de la Vérité. Marie de Nazareth, en acceptant d’être la mère terrestre du Sauveur, mérite, certes, respect et considération, mais cela n’a rien à voir avec la vénération et même l’idolâtrie – contraire au Premier Commandement! – dont elle est l’objet depuis des siècles, du fait des faux dogmes de l’église catholique. Jamais Jésus n’a Lui-même demandé que l’on vénère – et voue un culte à – Sa mère terrestre!
La Reine du Ciel
Certes, de nombreux êtres humains ressentent confusément en eux-mêmes qu’il doit certainement exister une Reine du Ciel – ou une Mère Originelle – (certains anciens cultes, dans l’histoire de l’humanité, semblent l’avoir antérieurement vénérée) et ce ressenti pas très clair en a probablement conduit un certain nombre à faussement considérer que c’est Marie de Nazareth qui devait être la Reine du Ciel, alors qu’en fait – pour autant que l’on puisse savoir – la Reine du Ciel ne s’est jamais incarnée sur la Terre!
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Heureusement, Marie de Nazareth a pu être protégée, par grâce,
de toutes les conséquences de cette fausse adoration, rendant difficile
son cheminement ultérieur.
Le culte de Marie est-il justifié?
Rien que le mot « culte », dans cette phrase, devrait rebuter tout être humain écoutant quelque peu sa voix intérieure.
Surtout ceux qui se disent chrétiens.
Un culte ne peut être adressé qu’au Créateur, sinon, pour le Chrétien, on tombe sous le coup du Premier Commandement.
Seul le Créateur, l’Éternel notre Dieu, Seul Lui mérite un culte, car Il est tout pour nous et pour tout ce qui existe.