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Les animaux

Les animaux

Les deux Genres fondamentaux de la Création

Dans la Création il y a deux Genres fondamentaux: Le Genre Spirituel, doté du libre vouloir et le Genre Entéallique qui ne le possède pas. « Entéallique » veut dire « Qui a reçu un être » ou – plus précisément – un « étant » (participe présent du verbe être), qui est donc une créature, un être créé (par opposition à l’ÊTRE Absolu Inentéallique et Incréé, dont l’Existence ne dépend que de Lui-même). Ce mot est de la même famille que le mot « entité » et dérive aussi, comme lui, du participe présent « ens, entis » du verbe « être » en latin [« esse »]. Les êtres de la Nature ou entéaux sont, à l’évidence, des êtres entéalliques. Les animaux aussi.
Les animaux ont-ils une âme?
La réponse à cette question est clairement oui. Le mot « animal » lui-même l’indique, puisqu’il dérive du latin « anima », qui veut justement dire « âme ». Donc, en tant que leur noyau animateur, les animaux ont une âme, mais ils n’ont pas d’esprit. Telle est leur différence fondamentale avec les êtres humains, qui, eux, en tant que Noyau animateur ont un esprit doté du libre vouloir. Cela pose aussi la question de savoir si les êtres humains ont aussi une âme. En tant que principe indépendant de l’esprit la réponse est non, mais si l’on définit l’âme comme un Noyau spirituel enveloppé de plusieurs enveloppes mais dépourvu de corps terrestre, la réponse est oui.
Les principales caractéristiques des animaux
Des créatures entéalliques
Les animaux sont entéalliques et non spirituels. Pour illustrer ce fait, voici une « histoire drôle » (cela dépend pour qui!): Un missionnaire circule à pied dans la jungle lorsqu’il rencontre … un lion! Effrayé, le missionnaire s’agenouille et supplie son Dieu: « Seigneur, je T’en prie, inspira à ce lion une pensée chrétienne! ». Le lion s’agenouille à son tour et dit: « Seigneur, je T’en prie, daigne bénir la nourriture que je vais prendre! ».
Les animaux n’ont aucune morale!
De ce fait, les animaux se tiennent en dehors de toute Morale et en dehors de toutes notions de Bien ou de mal. Inutile donc de « faire la morale » à votre animal ou d’essayer de culpabiliser votre chien ou votre chat, par exemple en le traitant de « voleur ». Il ne comprendra pas ce que vous lui reprochez, il comprendra juste que vous êtes mécontent(e), et s’il tient compte de votre colère, ce n’est pas en raison de la supposée laideur morale de son comportement, mais uniquement parce qu’il ressent votre genre plus fort. En dehors de la pression humaine sur lui, il n’obéit qu’à ses instincts et ne peut jamais contracter de karma.

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Foi et Miracle

Foi et Miracle

Foi et Miracle

Par August Manz

– Extraits –

Dans presque toutes les religions, le Miracle joue un rôle important et significatif. Il est même souvent capital pour dans la persuasion des adhérents de l’exactitude de leur enseignement. L’on entend ainsi, par miracle, un évènement dont la raison naturelle est au premier abord inexplicable. Qui semble, oui, directement contredire les Lois de la Nature! Un évènement que les hommes attribuent, de ce fait, à des forces surnaturelles, et, pour ceux qui croient en Dieu, à l’Action directe même de la Force Divine. Les êtres humains considèrent le miracle comme quelque chose qui se produit en dehors des Lois naturelles, qui s’oppose même à toutes les Lois naturelles.
Même dans les religions chrétiennes, l’on s’accroche à cette croyance aux prodiges. Les Miracles de Jésus y sont enseignés comme étant des évènements surnaturels, en dehors des Lois de la Nature. Ainsi l’église catholique se cramponne fermement à l’idée que des miracles se produisent encore aujourd’hui: par l’action des saints, dans les lieux de pèlerinage, dans l’Eucharistie de la messe.
Dans cette confusion des concepts, les Révélations (…), illuminant les ténèbres inextricables, tel un éclair, ont apporté la simple et claire Explication: Il n’existe pas de miracles qui s’opposent aux Lois de la Nature, ils ne peuvent absolument pas exister. Pour les êtres humains, un miracle est une chose qui n’est possible qu’à leur Dieu. Il manifeste ainsi Sa Grâce particulière et utilise Sa Toute-Puissance.
Ces pauvres êtres humains s’imaginent, à tort, la Toute-Puissance Divine comme étant la possibilité d’accomplir des actes arbitraires, et ils considèrent les miracles comme précisément des actes arbitraires. Ils ne réfléchissent pas, combien – ce faisant – ils rapetissent ainsi {la Notion de} Dieu, car, en réalité, s’ils pouvaient exister, ce genre de miracles seraient tout sauf divins. Dans les Œuvres Divines reposent avant tout la Perfection absolue, sans erreur et sans lacune. La Perfection exige une stricte Logique, une rigoureuse suite de conséquences logique à tous égards.

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Miracle de la multiplication des pains et des poissons

Miracle de la multiplication des pains et des poissons

Miracle de la multiplication des pains et des poissons

En ce dernier Dimanche de Juillet la liturgie nous fait lire ou entendre le récit du « Miracle de la Multiplication des cinq pains et des deux poissons ». Jésus a accompli de nombreux Miracles mais toujours dans la Conformité avec les Lois de la Création. Qu’en est-il du « Miracle de la Multiplication des cinq pains et des deux poissons »?
La Multiplication des Pains sur le rivage du Lac de Tibériade – Eugene Damblans
Les Miracles, de façon générale
Le miracle est un fait devant lequel l’être humain s’émerveille [« Wunder » = « Merveille », « Miracle »] et s’étonne. En langue allemande le verbe « wundern », incluant le nom « Wunder » [« miracle »], signifie: {s’}étonner.
Selon Wikipédia:
« Un miracle est un fait extraordinaire, dépourvu d’explication scientifique, qui est alors vu comme surnaturel et attribué à une Puissance divine. Il est accompli soit directement, soit par l’intermédiaire d’un serviteur de cette Divinité.
Il s’agit là d’une notion religieuse non reconnue par la science, pour laquelle le concept de phénomène inexplicable (généralement associé aux miracles) n’existe pas. La science ne connaît que des phénomènes inexpliqués, c’est-à-dire non encore élucidés en l’état actuel du savoir.
Les historiens qui se situent du côté de la science réfutent le concept de «surnaturel» pour expliquer quelque événement que ce soit. Leur approche est celle que définit Ernest Renan: «C’est au nom d’une constante expérience que nous bannissons le miracle de l’Histoire.».
Par là même, la lecture historico-critique des textes religieux, en particulier de la Bible, diffère fondamentalement de l’interprétation apologétique des mêmes textes, qui recherche une preuve de sa propre foi tout en acceptant la notion de miracle. Mieux encore, pour l’exégète comme pour l’historien, mais aussi pour le théologien, le miracle est avant tout porteur d’une signification. Si le miracle n’a pas de sens, il ne peut être considéré comme tel. Le miracle, dans le Judaïsme comme dans le Christianisme, est un Message que Dieu adresse à l’homme. L’exégèse se donne pour tâche de déchiffrer ce Message. »
Ceci est la conception courante. Elle est, toutefois, inexacte, car un miracle peut tout à fait exister et aussi avoir une explication pouvant éventuellement être qualifiée de « scientifique ». En réalité la séparation entre la religion – plus précisément la spiritualité – et la science n’a pas de raison d’être. Le Spirituel comme le Terrestre, tout appartient au Savoir de la Création, lequel se doit d’être unitaire.
Science et Savoir
La vraie science a – dans le but de mieux en percevoir la Valeur et de mieux le mettre à profit – comme objet de mieux connaître le Cadeau de Dieu qu’est la Création. Cela ne peut pas se faire par une volonté intellectuelle d’investigation orgueilleuse et conquérante, mais uniquement par une ouverture humble et réceptive. En allemand le mot « Wissenschaft » [« science »] –  – dérive tout naturellement du mot « Wissen » [« Savoir »].
Il ne s’agit donc pas de deux réalités différentes mais bien d’une seule réalité, sur deux plans, comme les deux faces d’une même pièce de monnaie, qui ne doivent pas s’opposer mais bien se compléter. Le vrai Savoir tend la main à la vraie science, comme la vraie science tend la main au vrai Savoir.
Croire dans les vrais Miracles c’est bien, mais, en réalité, la Foi doit devenir Conviction, et la Conviction ne peut elle-même être basée que sur la compréhension,  laquelle, à son tour, ne peut reposer que sur la Connaissance des Lois de la Création.
Trop souvent, ce qui est qualifié de « scientifique », en réalité, n’est que limité à la matière grossière la plus lourde, alors que le vrai Savoir doit aussi pouvoir englober l’invisible. A ce sujet l’écrivain anglais George Bernard Shaw a déclaré: « Je ne vois pas pourquoi ceux qui croient aux électrons [qui ne se voient pas] se considèrent comme moins crédules que ceux qui croient aux Anges [qui ne se voient pas, non plus]! ».
Un Miracle en tant qu’ « acte surnaturel » contraire aux Lois de la Création selon la croyance de beaucoup d’êtres humains, cela n’existe tout simplement pas! Car dans la Création tout est naturel, rien n’est surnaturel! Dans l’Activité Divine réside, en premier lieu, une Perfection absolue. Et la Perfection conditionne la plus rigoureuse Logique, l’absolue Cohérence, sous tout rapport. Pour avoir lieu, un Miracle doit, par conséquent, uniquement se dérouler dans une Cohérence Logique, tout à fait explicable.

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Le péché fondamental – La superficialité

Le péché fondamental – La superficialité

Le péché fondamental – La superficialité

C’est peut-être un point de vue en partie subjectif, mais dans la panoplie de tous les manquements possibles il est vraisemblable que – bien que, à proprement parler, la superficialité ne soit – encore que – ni un vice ni même un péché – la superficialité constitue une sorte de « péché fondamental ». Et la nature de ce péché fondamental c’est de constamment s’abstenir d’aller au fond des choses. Ce faisant, c’est ainsi que la plus grande partie des êtres humains passent à côté de la raison fondamentale pour laquelle ils existent et sont sur Terre.
En fait, la racine profonde de la superficialité n’est autre que la paresse d’esprit, dont elle est l’une des principales manifestations. Oui, la paresse d’esprit, qui, elle, est bien l’un des sept péchés capitaux. Dans les Enseignements dispensés par l’École de L’Art de Vivre revient souvent la référence aux ravages causés par l’hyperdomination de l’intellect.
Mais il est très important de se rendre conscient du fait que l’intellect – aussi puissant puisse-t-il se montrer – ne peut jamais dominer un esprit vivant! Aussi même s’il y a lieu de déplorer la domination de l’intellect, encore bien davantage y a-t-il lieu de déplorer la paresse de l’esprit, car jamais l’intellect n’est capable de contraindre un esprit fort et conscient de lui-même! Jamais il n’aurait pu prendre le sceptre si l’esprit humain ne s’était pas montré d’une incroyable paresse! De là vient aussi la superficialité!
Une manière de rester à la surface des choses sans jamais aller jusqu’au fond, c’est, par exemple, de refuser l’échange volontaire. Si quelqu’un propose l’échange volontaire à quelqu’un d’autre qui préfère la superficialité, il suffit à ce dernier – pour demeurer dans son état de superficiel – de ne pas répondre, de faire comme s’il n’avait rien vu, lu ou entendu, et ainsi l’échange s’arrête avant même d’avoir commencé! C’est tellement facile!
Une autre manière de rester à la surface des choses c’est de se complaire dans le syndrome du spectateur. Celui qui préfère être un spectateur de la vie des autres plutôt que d’être un acteur de sa propre vie. Qui préfère être confortablement installé sur les gradins plutôt que de descendre dans l’arène prendre part au combat. Êtres humains, soyez des acteurs de votre vie et non des spectateurs!

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Le syndrome du spectateur

Le syndrome du spectateur

Le syndrome du spectateur

Soyez des Acteurs et non seulement des spectateurs!

Le « syndrome du spectateur », c’est quoi? C’est la maladie de l’âme de celui ou celle qui reste, là, indifférent(e), les bras ballants, à regarder en simple spectateur, sans rien dire ni rien faire.

Par exemple, un visiteur vient sur un site Internet, prend connaissance d’une page, y trouve peut-être de l’intérêt, voire davantage, par exemple une nourriture pour son intériorité. Peut-être même y revient-il plusieurs fois, ou même régulièrement…?

Mais, à chaque fois, il repart – totalement ignorant de la Loi du Donner et du Recevoir – sans jamais laisser quelque trace que ce soit, pas le moindre commentaire, aucune prise de contact, rien.

Il ne prend pas part à un échange, n’apporte pas son concours à la recherche d’une vérité difficile à établir, comme cela se passe sur cette page…

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Réincarnation et absence de souvenirs

Réincarnation et absence de souvenirs

Réincarnation et absence de souvenirs

André FISCHER

Le mot «réincarnation» suscite des réactions très diverses. Rarement c’est l’indifférence, le plus souvent l’approbation, qui s’accompagne étrangement d’une certaine Joie.
Mais, la plupart du temps, le mot suscite le rejet! Si l’on demande la raison, l’on entend presque toujours la même objection: «S’il y avait une réincarnation, l’on devrait tout de même pouvoir se souvenir des vies antérieures!».
Absolument illogique cette objection ne l’est pas forcément. A titre de comparaison: nous considérons comme vrais des événements passés de notre vie actuelle, par exemple des voyages, des rencontres ou des incidents, précisément parce que nous pouvons nous en souvenir. Si, en revanche, nous ne les retrouvons pas dans notre mémoire, nous avons aussitôt un certain doute quant à leur authenticité.
Mais, dans le cas de la réincarnation, la situation est différente, car le {fait de} ne pas se souvenir des phases antérieures de l’existence n’est pas la preuve d’une vie terrestre unique de notre moi, mais a une raison sérieuse et profonde. Pour la comprendre, nous devons d’abord chercher à saisir clairement le sens de la vie terrestre.
Ce n’est qu’alors que la lumière sera faite sur le {fait de} ne pas se souvenir. Un «fait»? Pas tout à fait! Il existe, en effet, de nombreux cas de personnes qui se souviennent de leurs vies antérieures, et souvent de manière très précise. Mais il faut reconnaître qu’il s’agit d’un petit nombre d’exceptions… même si un seul cas de rappel – si l’on veut être rigoureux – suffit à prouver la possibilité de vies antérieures.
Pour être tout à fait honnête, ne devons-nous pas admettre que presque tout le monde a déjà perçu en lui une sorte de reconnaissance de ce qu’il a déjà vécu? La plupart du temps, ces faibles «faux souvenirs» sont rejetés sans autre forme de procès ou classés dans le domaine de l’insignifiant en tant qu’états de conscience insignifiants.
Est-ce bien normal? Ou bien le processus, aussi imprécis soit-il, ne devrait-il pas être pris plus au sérieux? Maintenant, si nous essayons de comprendre un peu plus clairement le sens de la vie terrestre, nous pourrons également mieux répondre à cette question.
(…) Une vie terrestre s’effectue par l’incarnation d’une âme dans un corps humain {gros-}matériel. L’origine du corps est bien connue. Mais d’où vient l’âme? D’où vient son noyau, l’esprit humain vivant?

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Le déclin du Courage

Le déclin du Courage

Le déclin du Courage

Alexandre Soljenytsine: Un regard lucide et courageux

Lorsqu’une grande Conscience s’exprime…

« Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne ou Soljénitsyne (en russe: Александр Исаевич Солженицын: Aleksandr Isaevič Solženicyn), né le 28 novembre 1918 (11 décembre dans le calendrier grégorien) à Kislovodsk et mort le 3 août 2008 à Moscou, est un écrivain russe et un des plus célèbres dissidents du régime soviétique durant les années 1970 et 1980.
Né dans le nord du Caucase, il fait de brillantes études de mathématiques et de littérature. Il adhère alors à l’idéologie du régime communiste. Mobilisé en 1941 lorsque commence la guerre contre l’Allemagne, il suit à sa demande une formation d’officier d’artillerie à partir de 1942. Au front, il fait preuve d’une conduite exemplaire qui lui vaut d’être décoré. Il est cependant arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline dans une correspondance personnelle et est condamné pour «activité contre-révolutionnaire» à huit ans de détention dans un camp de travail pénitentiaire. Libéré en 1953, il est placé en relégation dans un village du Kazakhstan et ne pourra rentrer en Russie qu’en 1959, réhabilité par la Cour suprême.
À la faveur de la déstalinisation et de l’adoucissement du régime sous Nikita Khrouchtchev, il publie un premier roman en 1962, Une journée d’Ivan Denissovitch, première œuvre littéraire témoignant de l’existence de camps en URSS, qui fait l’effet d’une bombe. Alors que le régime se durcit sous la direction de Brejnev et que la police saisit certains de ses manuscrits, il parvient à publier quelques ouvrages en samizdat (Le Pavillon des cancéreux) ou à l’étranger (Le Premier Cercle). Ils lui valent une renommée mondiale, jusqu’à obtenir le prix Nobel de littérature en 1970.
En 1973, il donne l’ordre de publier à Paris L’Archipel du Goulag. Cette chronique minutieuse du système de répression politique en Union soviétique, nourrie de nombreux témoignages de rescapés des camps, connaît un retentissement mondial. Elle est considérée comme l’un des ouvrages majeurs du XXe siècle sur le système concentrationnaire.
Arrêté en 1974, il est expulsé d’Union soviétique et déchu de sa citoyenneté. D’abord réfugié en Europe de l’Ouest, il s’installe ensuite aux États-Unis, dans le Vermont, où il passe vingt années d’exil, au cours desquelles il écrit sa monumentale Roue rouge. Réhabilité par Mikhaïl Gorbatchev, il rentre en 1994 à Moscou, où il termine sa vie.
Figure de proue de la dissidence soviétique, il s’en démarque cependant par une vive critique du matérialisme occidental, exprimée notamment dans son « Discours de Harvard » sur le déclin du Courage (1978). »

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Des Commandements encourageants?

Des Commandements encourageants?

Des Commandements encourageants?

Considérons ce passage du livre « Les Affinités électives » de Goethe. Il s’agit du discours d’un certain Mittler, qui a l’air de savoir mieux que le Créateur quels Commandements devrait ou non contenir le Décalogue.
Voici le passage exposant ce qu’il dit:
« Mittler, qui venait d’arriver au château, se promena d’abord à grands pas dans le salon, puis la conversation tomba sur l’un de ses sujets favoris. Selon lui, il n’y avait “rien de plus barbare et de plus contraire à l’éducation des enfants, et même à celle des peuples, que de leur imposer des Lois qui commandent ou défendent certaines actions” [sic!].
– “L’homme est naturellement actif, dit-il, et, pour le faire bien agir, il suffit de le bien diriger. Quant à moi, j’aime mieux supporter un défaut jusqu’à ce qu’il se soit converti en qualité, que de le faire disparaître pour ne rien mettre de bon à sa place. Nous aimons tous à faire ce qui est bien et juste, pourvu que l’on nous en fournisse l’occasion; alors nous le faisons, uniquement pour avoir quelque chose à faire, et sans y attacher plus d’importance qu’aux sottises et aux absurdités dont nous ne nous rendons coupables que pour échapper à l’ennui et à l’oisiveté.”
“Quel avantage, par exemple,” continua-t-il, “les enfants peuvent-ils tirer des Dix Commandements de Dieu qu’on leur enseigne au catéchisme? Passe encore pour le Quatrième Commandement: « Honore Ton père et Ta mère. ».”
“Que l’enfant se pénètre bien de ce Commandement pendant la leçon, il trouvera, le long du jour, le moyen de le mettre en pratique; mais le Cinquième, à quoi bon: « Tu ne dois pas tuer »: comme si c’était une chose toute simple et très récréative que de s’entre-tuer. Un homme adulte s’abandonne à la colère, à la haine, à d’autres funestes passions, et peut, égaré par elles et par la force des circonstances, aller jusqu’à tuer son semblable; mais n’est-ce pas une atroce folie que de défendre à de pauvres enfants le meurtre et l’assassinat?”

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Les Affinités électives

Les Affinités électives

Les Affinités électives

Die Wahlverwandschaften

« Les Affinités électives » c’est l’élégante traduction française du titre d’un célèbre roman de Johann Wolfgang von Goethe: « Die Wahlverwandschaften », littéralement « Les apparentements choisis ».

Selon le personnage du roman « Le Capitaine » (Othon): « L’homme prête sa sagesse et ses folies, sa volonté et ses caprices aux animaux, aux plantes, aux éléments, aux dieux. »  (« Le Capitaine », dans « Les Affinités électives » de Goethe).

D’après Goethe, ce roman est la seule œuvre majeure qu’il ait écrite «après avoir exposé une idée globale». En conséquence, « Die Wahlverwandtschaften » [« Les Affinités électives »] est très dense quant à sa conception et sa construction est très soignée. Thomas Mann le célèbrait comme «une merveille de réussite et de pureté de la composition, de richesse des relations, d’enchaînement, d’unité».

Le thème du roman

Voici le sujet de l’histoire:

« Aux environs de Weimar, Édouard et Charlotte, un couple d’aristocrates unis après un premier mariage, invitent un ami d’enfance d’Édouard, Othon, nommé le « Capitaine », puis, malgré le pressentiment funeste de Charlotte, Otilie, la nièce de Charlotte, belle et orpheline, les rejoint. La description d’une expérience scientifique, celle des «Affinités électives», au chapitre IV de la première partie, permet déjà de présager la suite de la narration dans laquelle l’attachement de plus en plus exclusif d’Édouard pour Odile [Otilie] aura des conséquences funestes. » (Source).

Les Affinités électives

Ce qui nous intéresse ici, ce n’est – bien que cela ne manque pas non plus d’intérêt -,  fondamentalement pas l’aspect dramatique et psychologique de l’histoire, mais le principe même des Affinités électives, en tant qu’illustration de la deuxième Loi fondamentale de la Création, la Loi de l’Attraction du Genre Semblable.
Sur le plan conceptuel, la notion de base précise sur laquelle repose la formulation de la Loi est, en allemand, « Gleichart »: « Genre Semblable ». La notion d' »Affinité » est plus vague et plus approximative. Ce sont les genres semblables qui s’attirent. La notion d’affinité, notamment valable dans la chimie naturelle, évoque davantage des points communs susceptibles de constituer des points d’accroche. Cela concerne surtout ce que l’on peut qualifier d’affinités « périphériques ». En effet, lorsqu’il n’existe que des affinités périphériques, il n’y a pas forcément d’attraction fondamentale, qui, elle, ne concerne que le Noyau de l’être, son esprit.
Ces affinités périphériques, plutôt que de concerner le Noyau de l’être et donc le genre spirituel de l’être humain, sont principalement des affinités de situation, des affinités de destin ou de karma similaires, des affinités de tempérament, etc., qui ne concernent que les enveloppes de l’être et non son Noyau. La Loi d’Attraction du Genre Semblable proprement dite agit fondamentalement sur les Noyaux spirituels des êtres humains et secondairement sur leurs corps fin-matériels.
Une expérience scientifique avec des êtres humains comme « cobayes »
Le chapitre quatre présente, à l’occasion d’un échange entre les personnages, une véritable théorie scientifique sur les rapports d’attirance et de répulsion entre les éléments chimiques, qui, par métaphore, permettent de comprendre aussi les relations humaines. En effet, juste après avoir souligné que deux couples d’éléments AB et CD mis en présence se désunissent pour former entre eux une union nouvelle, AC et BD, Charlotte annonce l’arrivée d’Odile: Deux couples (en réalité, les deux personnes supplémentaires ne sont pas un couple) vont donc être mis en présence et l’expérience « scientifique » va pouvoir commencer…

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L’expérience spirituelle

L’expérience spirituelle

L’expérience spirituelle

Qui a déjà vécu une expérience spirituelle dans sa vie? Une expérience authentiquement spirituelle? Une expérience spirituelle n’a rien à voir avec une expérience sentimentale. C’est d’un ordre complètement différent. Une expérience spirituelle est précisément un affranchissement du mental et du senti-mental. Il s’agit d’accéder à la conscience supra-mentale dont parlait, par exemple, Srî Aurobindo.
Toutefois, le concept de « supra-mental » correspond à une tentative d’affranchissement du mental en partant du bas, ce qui permet d’en discerner les limites. En réalité, il s’agit moins de s’affranchir du mental que de réveiller l’esprit en soi. Une fois que l’esprit est en éveil, le mental – c’est-à-dire l’intellect – reprend tout naturellement sa place: la plus basse, et l’esprit tout naturellement la sienne: la plus haute!
La conscience de celui qui vit une expérience spirituelle est une conscience intuitive, affranchie de l’emprise terrestre. L’emprise terrestre est celle vécue par un esprit incarné dans un corps gros-matériel avec un cerveau lui aussi gros-matériel.
Au cours d’une telle expérience l’esprit peut directement accéder au véritable Savoir, le Savoir de l’esprit, le Savoir spirituel. Dans cette conscience supérieure, l’être humain ne sait pas pourquoi ni comment il sait, mais il sait qu’il sait. Et c’est bien la seule chose qui compte. A côté d’une telle conscience toutes les « preuves » requises par – et destinées à – l’intellect paraissent bien puériles. Quel besoin de « preuves » lorsque l’on sait?
Si un être humain devient spirituel, alors il peut – aussi extra-ordinaire que cela puisse paraître (et ça l’est!) –  parvenir à tout savoir! En effet, un être humain spirituel est un être humain qui vit dans un état d’Intuition permanent. Et rien n’est plus fort que l’Intuition. Il n’y a qu’elle qui permet de ressentir ce qui apparaît comme l’évidence naturelle de la Vérité.

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