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La mer des tentations

La mer des tentations

La mer des tentations

Une mer de tentations submerge le monde, et l’humanité nage à l’envi dans les eaux saumâtres et pestilentielles des plaisirs à saisir dans un engouement qui frise la folie. Chacun s’y ébat avec délectation, avec jalousie à l’égard de ceux qui jouissent beaucoup plus des objets multiformes du plaisir: argent, sexe, dominations, pouvoirs, luxe et luxure.
La tentation par le biais de la publicité, son âme damnée, avec sa flèche ténébreuse qui incite-excite sans cesse le réseau social de la consommation. La tentation électrise tout, galvanise tout. Dans les entreprises, elle se diffuse comme un poison dans l’eau, son nom: la croissance, avec ses objectifs pour une quête matérialiste constante du “toujours plus”, avec ses outils combatifs: objectifs commerciaux, manipulations, promesses, mensonges, séductions, images télévisuelles numérisées.
Dans le quotidien des gens, elle crée une tension constante pour le désirable que possède l’autre, ajuste les comportements des uns pour ressembler aux images colportées par d’autres. Elle est abrutissement, car la tentation est la reine du nivellement par le bas.
Asseyons-nous, un instant, à la terrasse d’un café pour y voir défiler la foule. Elle se déplace comme un seul homme, conditionnée par son téléphone et son style vestimentaire américanisé, ghettoïsé. La tentation est au centre des échanges et des discussions, il y a toujours quelqu’un à jalouser ou à déblatérer, quelque chose de quelconque à désirer ou à moquer.
La tentation enlise les âmes humaines dans le mouroir des illusions matérielles où se construit désormais la grande motivation existentielle. Elle domine aussi l’éducation, en servant à nourrir le corps enseignant: «Étudiez, il n’y a que de cette façon que vous réussirez dans la vie!».

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Le péché fondamental – La superficialité

Le péché fondamental – La superficialité

Le péché fondamental – La superficialité

C’est peut-être un point de vue en partie subjectif, mais dans la panoplie de tous les manquements possibles il est vraisemblable que – bien que, à proprement parler, la superficialité ne soit – encore que – ni un vice ni même un péché – la superficialité constitue une sorte de « péché fondamental ». Et la nature de ce péché fondamental c’est de constamment s’abstenir d’aller au fond des choses. Ce faisant, c’est ainsi que la plus grande partie des êtres humains passent à côté de la raison fondamentale pour laquelle ils existent et sont sur Terre.
En fait, la racine profonde de la superficialité n’est autre que la paresse d’esprit, dont elle est l’une des principales manifestations. Oui, la paresse d’esprit, qui, elle, est bien l’un des sept péchés capitaux. Dans les Enseignements dispensés par l’École de L’Art de Vivre revient souvent la référence aux ravages causés par l’hyperdomination de l’intellect.
Mais il est très important de se rendre conscient du fait que l’intellect – aussi puissant puisse-t-il se montrer – ne peut jamais dominer un esprit vivant! Aussi même s’il y a lieu de déplorer la domination de l’intellect, encore bien davantage y a-t-il lieu de déplorer la paresse de l’esprit, car jamais l’intellect n’est capable de contraindre un esprit fort et conscient de lui-même! Jamais il n’aurait pu prendre le sceptre si l’esprit humain ne s’était pas montré d’une incroyable paresse! De là vient aussi la superficialité!
Une manière de rester à la surface des choses sans jamais aller jusqu’au fond, c’est, par exemple, de refuser l’échange volontaire. Si quelqu’un propose l’échange volontaire à quelqu’un d’autre qui préfère la superficialité, il suffit à ce dernier – pour demeurer dans son état de superficiel – de ne pas répondre, de faire comme s’il n’avait rien vu, lu ou entendu, et ainsi l’échange s’arrête avant même d’avoir commencé! C’est tellement facile!
Une autre manière de rester à la surface des choses c’est de se complaire dans le syndrome du spectateur. Celui qui préfère être un spectateur de la vie des autres plutôt que d’être un acteur de sa propre vie. Qui préfère être confortablement installé sur les gradins plutôt que de descendre dans l’arène prendre part au combat. Êtres humains, soyez des acteurs de votre vie et non des spectateurs!

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Le déclin du Courage

Le déclin du Courage

Le déclin du Courage

Alexandre Soljenytsine: Un regard lucide et courageux

Lorsqu’une grande Conscience s’exprime…

« Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne ou Soljénitsyne (en russe: Александр Исаевич Солженицын: Aleksandr Isaevič Solženicyn), né le 28 novembre 1918 (11 décembre dans le calendrier grégorien) à Kislovodsk et mort le 3 août 2008 à Moscou, est un écrivain russe et un des plus célèbres dissidents du régime soviétique durant les années 1970 et 1980.
Né dans le nord du Caucase, il fait de brillantes études de mathématiques et de littérature. Il adhère alors à l’idéologie du régime communiste. Mobilisé en 1941 lorsque commence la guerre contre l’Allemagne, il suit à sa demande une formation d’officier d’artillerie à partir de 1942. Au front, il fait preuve d’une conduite exemplaire qui lui vaut d’être décoré. Il est cependant arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline dans une correspondance personnelle et est condamné pour «activité contre-révolutionnaire» à huit ans de détention dans un camp de travail pénitentiaire. Libéré en 1953, il est placé en relégation dans un village du Kazakhstan et ne pourra rentrer en Russie qu’en 1959, réhabilité par la Cour suprême.
À la faveur de la déstalinisation et de l’adoucissement du régime sous Nikita Khrouchtchev, il publie un premier roman en 1962, Une journée d’Ivan Denissovitch, première œuvre littéraire témoignant de l’existence de camps en URSS, qui fait l’effet d’une bombe. Alors que le régime se durcit sous la direction de Brejnev et que la police saisit certains de ses manuscrits, il parvient à publier quelques ouvrages en samizdat (Le Pavillon des cancéreux) ou à l’étranger (Le Premier Cercle). Ils lui valent une renommée mondiale, jusqu’à obtenir le prix Nobel de littérature en 1970.
En 1973, il donne l’ordre de publier à Paris L’Archipel du Goulag. Cette chronique minutieuse du système de répression politique en Union soviétique, nourrie de nombreux témoignages de rescapés des camps, connaît un retentissement mondial. Elle est considérée comme l’un des ouvrages majeurs du XXe siècle sur le système concentrationnaire.
Arrêté en 1974, il est expulsé d’Union soviétique et déchu de sa citoyenneté. D’abord réfugié en Europe de l’Ouest, il s’installe ensuite aux États-Unis, dans le Vermont, où il passe vingt années d’exil, au cours desquelles il écrit sa monumentale Roue rouge. Réhabilité par Mikhaïl Gorbatchev, il rentre en 1994 à Moscou, où il termine sa vie.
Figure de proue de la dissidence soviétique, il s’en démarque cependant par une vive critique du matérialisme occidental, exprimée notamment dans son « Discours de Harvard » sur le déclin du Courage (1978). »

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Des Commandements encourageants?

Des Commandements encourageants?

Des Commandements encourageants?

Considérons ce passage du livre « Les Affinités électives » de Goethe. Il s’agit du discours d’un certain Mittler, qui a l’air de savoir mieux que le Créateur quels Commandements devrait ou non contenir le Décalogue.
Voici le passage exposant ce qu’il dit:
« Mittler, qui venait d’arriver au château, se promena d’abord à grands pas dans le salon, puis la conversation tomba sur l’un de ses sujets favoris. Selon lui, il n’y avait “rien de plus barbare et de plus contraire à l’éducation des enfants, et même à celle des peuples, que de leur imposer des Lois qui commandent ou défendent certaines actions” [sic!].
– “L’homme est naturellement actif, dit-il, et, pour le faire bien agir, il suffit de le bien diriger. Quant à moi, j’aime mieux supporter un défaut jusqu’à ce qu’il se soit converti en qualité, que de le faire disparaître pour ne rien mettre de bon à sa place. Nous aimons tous à faire ce qui est bien et juste, pourvu que l’on nous en fournisse l’occasion; alors nous le faisons, uniquement pour avoir quelque chose à faire, et sans y attacher plus d’importance qu’aux sottises et aux absurdités dont nous ne nous rendons coupables que pour échapper à l’ennui et à l’oisiveté.”
“Quel avantage, par exemple,” continua-t-il, “les enfants peuvent-ils tirer des Dix Commandements de Dieu qu’on leur enseigne au catéchisme? Passe encore pour le Quatrième Commandement: « Honore Ton père et Ta mère. ».”
“Que l’enfant se pénètre bien de ce Commandement pendant la leçon, il trouvera, le long du jour, le moyen de le mettre en pratique; mais le Cinquième, à quoi bon: « Tu ne dois pas tuer »: comme si c’était une chose toute simple et très récréative que de s’entre-tuer. Un homme adulte s’abandonne à la colère, à la haine, à d’autres funestes passions, et peut, égaré par elles et par la force des circonstances, aller jusqu’à tuer son semblable; mais n’est-ce pas une atroce folie que de défendre à de pauvres enfants le meurtre et l’assassinat?”

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Les Affinités électives

Les Affinités électives

Les Affinités électives

Die Wahlverwandschaften

« Les Affinités électives » c’est l’élégante traduction française du titre d’un célèbre roman de Johann Wolfgang von Goethe: « Die Wahlverwandschaften », littéralement « Les apparentements choisis ».

Selon le personnage du roman « Le Capitaine » (Othon): « L’homme prête sa sagesse et ses folies, sa volonté et ses caprices aux animaux, aux plantes, aux éléments, aux dieux. »  (« Le Capitaine », dans « Les Affinités électives » de Goethe).

D’après Goethe, ce roman est la seule œuvre majeure qu’il ait écrite «après avoir exposé une idée globale». En conséquence, « Die Wahlverwandtschaften » [« Les Affinités électives »] est très dense quant à sa conception et sa construction est très soignée. Thomas Mann le célèbrait comme «une merveille de réussite et de pureté de la composition, de richesse des relations, d’enchaînement, d’unité».

Le thème du roman

Voici le sujet de l’histoire:

« Aux environs de Weimar, Édouard et Charlotte, un couple d’aristocrates unis après un premier mariage, invitent un ami d’enfance d’Édouard, Othon, nommé le « Capitaine », puis, malgré le pressentiment funeste de Charlotte, Otilie, la nièce de Charlotte, belle et orpheline, les rejoint. La description d’une expérience scientifique, celle des «Affinités électives», au chapitre IV de la première partie, permet déjà de présager la suite de la narration dans laquelle l’attachement de plus en plus exclusif d’Édouard pour Odile [Otilie] aura des conséquences funestes. » (Source).

Les Affinités électives

Ce qui nous intéresse ici, ce n’est – bien que cela ne manque pas non plus d’intérêt -,  fondamentalement pas l’aspect dramatique et psychologique de l’histoire, mais le principe même des Affinités électives, en tant qu’illustration de la deuxième Loi fondamentale de la Création, la Loi de l’Attraction du Genre Semblable.
Sur le plan conceptuel, la notion de base précise sur laquelle repose la formulation de la Loi est, en allemand, « Gleichart »: « Genre Semblable ». La notion d' »Affinité » est plus vague et plus approximative. Ce sont les genres semblables qui s’attirent. La notion d’affinité, notamment valable dans la chimie naturelle, évoque davantage des points communs susceptibles de constituer des points d’accroche. Cela concerne surtout ce que l’on peut qualifier d’affinités « périphériques ». En effet, lorsqu’il n’existe que des affinités périphériques, il n’y a pas forcément d’attraction fondamentale, qui, elle, ne concerne que le Noyau de l’être, son esprit.
Ces affinités périphériques, plutôt que de concerner le Noyau de l’être et donc le genre spirituel de l’être humain, sont principalement des affinités de situation, des affinités de destin ou de karma similaires, des affinités de tempérament, etc., qui ne concernent que les enveloppes de l’être et non son Noyau. La Loi d’Attraction du Genre Semblable proprement dite agit fondamentalement sur les Noyaux spirituels des êtres humains et secondairement sur leurs corps fin-matériels.
Une expérience scientifique avec des êtres humains comme « cobayes »
Le chapitre quatre présente, à l’occasion d’un échange entre les personnages, une véritable théorie scientifique sur les rapports d’attirance et de répulsion entre les éléments chimiques, qui, par métaphore, permettent de comprendre aussi les relations humaines. En effet, juste après avoir souligné que deux couples d’éléments AB et CD mis en présence se désunissent pour former entre eux une union nouvelle, AC et BD, Charlotte annonce l’arrivée d’Odile: Deux couples (en réalité, les deux personnes supplémentaires ne sont pas un couple) vont donc être mis en présence et l’expérience « scientifique » va pouvoir commencer…

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De la sotte vanité

De la sotte vanité

De la sotte vanité

Extrait des « Caractères » de Jean de La Bruyère

Tout le laid en ce monde est ancré dans la vanité, qui se montre de tellement de manières différentes.

La vanité fait partie des sept péchés capitaux. L’irrésistible besoin de paraître extérieurement a engendré cette «caricature d’être humain» aujourd’hui prédominante! L’être-d’apparence, qui ne mérite plus d’être appelé «être humain», parce que, dans sa vanité, il a, pour l’amour de l’apparence, enseveli toute possibilité en vue de l’indispensable Ascension de l’esprit.

« La sotte vanité semble être une passion inquiète de se faire valoir par les plus petites choses, ou de chercher dans les sujets les plus frivoles du nom et de la distinction. Ainsi un homme vain, s’il se trouve à un repas, affecte toujours de s’asseoir proche de celui qui l’a convié. Il consacre à Apollon la chevelure d’un fils qui lui vient de naître; et dès qu’il est parvenu à l’âge de puberté, il le conduit lui-même à Delphes, lui coupe les cheveux, et les dépose dans le temple comme un monument d’un vœu solennel qu’il a accompli.
Il aime à se faire suivre par un More. S’il fait un payement, il affecte que ce soit dans une monnaie toute neuve, et qui ne vienne que d’être frappée. Après qu’il a immolé un bœuf devant quelque autel, il se fait réserver la peau du front de cet animal, il l’orne de rubans et de fleurs, et l’attache à l’endroit de sa maison le plus exposé à la vue de ceux qui passent, afin que personne du peuple n’ignore qu’il a sacrifié un bœuf.

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Le Huitième Commandement

Le Huitième Commandement

Le Huitième Commandement

Énonce exact du Commandement
Quel est l’énoncé exact du Huitième Commandement? Beaucoup répondront: « Tu ne dois pas mentir » ou – autrement formulé -: « Tu ne mentiras pas ». Là réside notamment l’influence de l’église. Certes, que l’on ne doive pas mentir, beaucoup seront d’accord avec cela, et nous aussi! Mais si l’on se réfère à la Bible (sans parle de la possible confusion du huitième Commandement avec le neuvième, du fait de la différence de numérotation), l’énoncé précis du Huitième Commandement est quelque peu différent. Il dit: « Tu ne dois pas faire de faux témoignage contre Ton prochain. » (Exode XX, 16).
Alors, bien sûr, faire un faux témoignage c’est mentir, mais « Tu ne dois pas mentir. » c’est plus vaste que « Tu ne dois pas faire de faux témoignage contre Ton prochain. ». Car il y a, bien sûr, beaucoup d’autres manières de mentir que de faire un faux témoignage. Alors, cela pose la question: Est-ce que seul le faux témoignage serait prohibé par le Commandement Divin mais pas les autres formes de mensonge?
Déjà, au sujet du mensonge, que dit la Bible?

La Bible et le mensonge

« Celui qui marche dans l’intégrité, pratique la Justice et dit ce qu’il pense vraiment. Il ne calomnie pas avec sa langue, il ne fait pas de mal à son semblable, et il ne jette pas le déshonneur sur son prochain. »
– Psaume XV : 2-3 –

« Alors préserve Ta langue du mal et Tes lèvres des paroles trompeuses. »
– Psaume XXXIV : 14 –

« Il dit encore: «C’est ce qui sort de l’homme qui le rend impur. En effet, c’est de l’intérieur, c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l’immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l’homme impur.». »
– Marc VII: 20-23 –

« Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dépouillés du vieil homme et de ses pratiques, pour revêtir l’Homme Nouveau qui se renouvelle pour parvenir à la vraie Connaissance, conformément à l’Image de Celui Qui l’a créé. »
Colossiens III : 9-10 –

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Le suivisme

Le suivisme

Le suivisme

Le suivisme

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Cet article pourrait aussi s’appeler « Les moutons de Panurge » ou « Paresse d’esprit », car tout cela c’est la même chose.

Suivre un « gourou » ou une « église », c’est rassurant. Beaucoup de croyants – c’est très frappant à constater! – accordent plus d’importance à l’appartenance à leur église, groupement, ordre, association, mouvement, etc., qu’à l’Enseignement dont ceux-ci se réclament.

C’est même le cas lorsque l’Enseignement en question enseigne, en premier lieu, l’indépendance d’esprit et la nécessité absolue de la Conviction personnelle… C’est peut-être pourquoi il est possible de dire: Les Adhérents d »une Cause sont souvent plus préjudiciables à la Cause dont ils se réclament que ses adversaires eux-mêmes.

C’est souvent ce qui explique le comportement de beaucoup d’êtres humains face à l’erreur, une erreur qui rassure – même lorsqu’il s’agit d’un mensonge – est plus prisée qu’une vérité qui dérange…

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La Terre entière est-elle menacée par le syndrome de Nauru?

La Terre entière est-elle menacée par le syndrome de Nauru?

La Terre entière est-elle menacée par le syndrome de Nauru?

Nauru, le pays qui s’est mangé lui-même

 Devise: «God’s Will first!» –  [«La Volonté de Dieu d’abord!»]

La Volonté de Dieu, d’abord!, vraiment?
Nauru a-t-elle mis en pratique sa magnifique devise? En considération de son histoire récente l’on peut sérieusement en douter… Car ce n’était sûrement pas la Volonté de Dieu ce qui lui est arrivé…! Mais, étant donné que l’humanité de la Terre ne semble avoir retiré aucune leçon de l’histoire de Nauru, de même que celle de l’Île de Pâques, il est à craindre que ce qui est arrivé à Nauru arrive aussi bientôt à la Terre entière…
En effet, la cupidité mène inévitablement à l’effondrement. L’histoire de Nauru l’illustre amplement. La cupidité des Nauruans les a plongés dans la catastrophe. Leur pays s’est effondré. Il n’y a pas si longtemps, Nauru, une île perdue au milieu du Pacifique, possédait un niveau de vie parmi les plus hauts du monde, trois fois le revenu par habitant des citoyens des États-Unis. A présent c’est l’un des pays les plus pauvres sur toute la Terre. Voici l’histoire abrégée de Nauru, surnommé « le pays qui s’est mangé lui-même »…
Histoire récente et courte de l’île de Nauru
Nauru, aussi appelée « République de Nauru » est une petite île de l’Océanie situé en Micronésie, et dont la population est estimée à une dizaine de milliers d’habitants. C’est l’un des plus petits États du monde et, à partir de 1968, la plus petite république du monde, parfois aussi qualifié de «pays qui s’est mangé lui-même» à cause de l’exploitation de son gisement de phosphate qui, à son heure de gloire, couvrait environ 70 % de l’île.
La majorité de la population vit sur une bande côtière entourant un plateau central. C’est sur ce plateau qu’ont été découverts de massifs gisements de phosphate. Leur exploitation débute en 1906, au bénéfice des colons allemands. En 1914, c’est au tour de l’Australie de s’enrichir avec le phosphate de Nauru, en prenant le contrôle de l’île jusqu’en 1968. Cette année-là Nauru obtient enfin son indépendance, et devient la plus petite république sur la Terre.
Une ère de prospérité économique exceptionnelle mais de courte durée
Poursuivant l’exportation de son phosphate, le pays s’enrichit très rapidement. En 1974, il possède le second PIB par habitant au monde, trois fois plus élevé que celui des États-Unis. Cette année-là, le pays génère 225 millions de dollars australiens. Le petit pays se dote d’une compagnie aérienne, multiplie les avantages sociaux pour ses habitants, investit massivement à l’étranger… Mais lorsque les gisements de phosphate se tarissent au début des années 1990, l’économie du pays commence à s’écrouler…

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