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Miracle de la multiplication
des pains et des poissons
Le Miracle de la Multiplication des Pains et des Poissons
En ce dernier Dimanche de Juillet la liturgie nous fait lire ou entendre le récit du « Miracle de la Multiplication des cinq pains et des deux poissons ». Jésus a accompli de nombreux Miracles mais toujours dans la Conformité avec les Lois de la Création. Qu’en est-il du « Miracle de la Multiplication des cinq pains et des deux poissons »?
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Les Miracles, de façon générale
Le miracle est un fait devant lequel l’être humain s’émerveille [« Wunder » = « Merveille », « Miracle »] et s’étonne. En langue allemande le verbe « wundern », incluant le nom « Wunder » [« miracle »], signifie: {s’}étonner.
Selon Wikipédia:
« Un miracle est un fait extraordinaire, dépourvu d’explication scientifique, qui est alors vu comme surnaturel et attribué à une Puissance divine. Il est accompli soit directement, soit par l’intermédiaire d’un serviteur de cette Divinité.
Il s’agit là d’une notion religieuse non reconnue par la science, pour laquelle le concept de phénomène inexplicable (généralement associé aux miracles) n’existe pas. La science ne connaît que des phénomènes inexpliqués, c’est-à-dire non encore élucidés en l’état actuel du savoir.
Les historiens qui se situent du côté de la science réfutent le concept de «surnaturel» pour expliquer quelque événement que ce soit. Leur approche est celle que définit Ernest Renan: «C’est au nom d’une constante expérience que nous bannissons le miracle de l’Histoire.».
Par là même, la lecture historico-critique des textes religieux, en particulier de la Bible, diffère fondamentalement de l’interprétation apologétique des mêmes textes, qui recherche une preuve de sa propre foi tout en acceptant la notion de miracle. Mieux encore, pour l’exégète comme pour l’historien, mais aussi pour le théologien, le miracle est avant tout porteur d’une signification. Si le miracle n’a pas de sens, il ne peut être considéré comme tel. Le miracle, dans le Judaïsme comme dans le Christianisme, est un Message que Dieu adresse à l’homme. L’exégèse se donne pour tâche de déchiffrer ce Message. » (Source).
Ceci est la conception courante. Elle est, toutefois, inexacte, car un miracle peut tout à fait exister et aussi avoir une explication pouvant éventuellement être qualifiée de « scientifique ». En réalité la séparation entre la religion – plus précisément la spiritualité – et la science n’a pas de raison d’être. Le Spirituel comme le Terrestre, tout appartient au Savoir de la Création, lequel se doit d’être unitaire.
Science et Savoir
La vraie science a – dans le but de mieux en percevoir la Valeur et de mieux le mettre à profit – comme objet de mieux connaître le Cadeau de Dieu qu’est la Création. Cela ne peut pas se faire par une volonté intellectuelle d’investigation orgueilleuse et conquérante, mais uniquement par une ouverture humble et réceptive. En allemand le mot « Wissenschaft » [« science »] – – dérive tout naturellement du mot « Wissen » [« Savoir »].
Il ne s’agit donc pas de deux réalités différentes mais bien d’une seule réalité, sur deux plans, comme les deux faces d’une même pièce de monnaie, qui ne doivent pas s’opposer mais bien se compléter. Le vrai Savoir tend la main à la vraie science, comme la vraie science tend la main au vrai Savoir.
Croire dans les vrais Miracles c’est bien, mais, en réalité, la Foi doit devenir Conviction, et la Conviction ne peut elle-même être basée que sur la compréhension, laquelle, à son tour, ne peut reposer que sur la Connaissance des Lois de la Création.
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Trop souvent, ce qui est qualifié de « scientifique », en réalité, n’est que limité à la matière grossière la plus lourde, alors que le vrai Savoir doit aussi pouvoir englober l’invisible. A ce sujet l’écrivain anglais George Bernard Shaw a déclaré: « Je ne vois pas pourquoi ceux qui croient aux électrons [qui ne se voient pas] se considèrent comme moins crédules que ceux qui croient aux Anges [qui ne se voient pas, non plus]! ».
Un Miracle en tant qu’ « acte surnaturel » contraire aux Lois de la Création selon la croyance de beaucoup d’êtres humains, cela n’existe tout simplement pas! Car dans la Création tout est naturel, rien n’est surnaturel! Dans l’Activité Divine réside, en premier lieu, une Perfection absolue. Et la Perfection conditionne la plus rigoureuse Logique, l’absolue Cohérence, sous tout rapport. Pour avoir lieu, un Miracle doit, par conséquent, uniquement se dérouler dans une Cohérence Logique, tout à fait explicable.
Ce qui est miraculeux, ce n’est pas tant l’acte lui-même que son extra-ordinaire vitesse d’exécution, due à la mise en œuvre d’une Force supérieure ou hyper-concentrée. Cela reste, certes, un Miracle mais pas dans le sens d’un acte contraire aux Lois de la Création, ce qui, de toutes façons, est impossible!
Le « Miracle de la Multiplication des Pains et des Poissons » et la Conformité aux Lois
Alors est-il conforme aux Lois de multiplier, au sens strict, les pains et les poissons, de sorte que, par exemple, cinq pains se transforment en cinq mille pains et que – encore plus fort! – deux poissons se transforment en cinq mille poissons?
La réponse à cette question, ainsi posée, est clairement: Non.
Alors, que s’est-il passé? Pourquoi – et, qui plus est, à deux reprises -, un tel récit figure-t-il dans chacun des quatre Évangiles?
Évangile selon Matthieu – 1er Récit
«Quand Il sortit de la barque, Il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et Il guérit les malades. Le soir étant venu, les Disciples s’approchèrent de Lui et dirent: Ce lieu est désert, et l’heure est déjà avancée; renvoie la foule, afin qu’elle aille dans les villages, pour s’acheter des vivres. Jésus leur répondit: « Ils n’ont pas besoin de s’en aller; donnez-leur vous-mêmes à manger. ». Mais ils Lui dirent: « Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons. ». Et Il dit: « Apportez-les-moi. ». Il fit asseoir la foule sur l’herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le Ciel, Il rendit Grâce. Puis, Il rompit les pains et les donna aux Disciples, qui les distribuèrent à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans {compter} les femmes et les enfants.» (Matthieu XIV, 14-21).
Évangile selon Matthieu – 2ème Récit
«Jésus, ayant appelé à Lui Ses Disciples, dit: « Je suis ému de compassion envers la foule, car voici trois jours déjà qu’ils demeurent auprès de moi, et ils n’ont rien à manger; et je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur qu’ils ne défaillent en chemin. ». Et Ses Disciples Lui disent: « D’où aurions-nous dans le désert assez de pains pour rassasier une si grande foule? ». Et Jésus leur dit: « Combien avez-vous de pains? » Et ils dirent: « sept, et quelques petits poissons ». Et Il commanda aux foules de s’asseoir sur la terre. Et ayant pris les sept pains et les poissons, il rendit Grâce et les rompit et les donna à Ses Disciples, et les Disciples à la foule. Et ils mangèrent tous et furent rassasiés; et ils ramassèrent, des morceaux qui étaient de reste, sept corbeilles pleines. Or ceux qui avaient mangé étaient quatre mille hommes, outre les femmes et les enfants.» (Matthieu XV, 32-38).
Évangile selon Marc – 1er Récit
«Renvoie-les, afin qu’ils aillent dans les campagnes et dans les villages des environs, pour s’acheter de quoi manger. Jésus leur répondit: « Donnez-leur vous-mêmes à manger. ». Mais ils Lui dirent: « Irions-nous acheter des pains pour deux cents deniers, et leur donnerions-nous à manger? ». Et Il leur dit: « Combien avez-vous de pains? Allez voir. ». Ils s’en assurèrent, et répondirent: « Cinq, et deux poissons. ». Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le Ciel, Il rendit Grâce. Puis, Il rompit les pains, et les donna aux Disciples, afin qu’ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons.Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.» (Marc VI, 34-44).
Évangile selon Marc – 2ème Récit
«En ces jours-là, une foule nombreuse s’étant de nouveau réunie et n’ayant pas de quoi manger, Jésus appela les Disciples, et leur dit: « Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu’ils sont près de moi, et ils n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin; car quelques-uns d’entre eux sont venus de loin. ». Ses Disciples Lui répondirent: « Comment pourrait-on les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert? ». Jésus leur demanda: « Combien avez-vous de pains ? ». « Sept », répondirent-ils. Alors Il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu Grâce, Il les rompit, et les donna à Ses Disciples pour les distribuer; et ils les distribuèrent à la foule. Ils avaient encore quelques petits poissons, et Jésus, ayant rendu Grâce, les fit aussi distribuer. Ils mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. Ils étaient environ quatre mille. Ensuite Jésus les renvoya.» (Marc VIII, 1-9).
Évangile selon Luc
«Comme le jour commençait à baisser, les douze s’approchèrent, et lui dirent: « Renvoie la foule, afin qu’elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs, pour se loger et pour trouver des vivres; car nous sommes ici dans un lieu désert. ». Jésus leur dit: « Donnez-leur vous-mêmes à manger. ». Mais ils répondirent: « Nous n’avons que cinq pains et deux poissons, à moins que nous n’allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple. ». Or, il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à Ses Disciples: Faites-les asseoir par rangées de cinquante. Ils firent ainsi, ils les firent tous asseoir. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le Ciel, il les bénit. Puis, il les rompit, et les donna aux Disciples, afin qu’ils les distribuassent à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.» (Luc IX, 12-17).
Évangile selon Jean
«Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à Lui, Jésus dit à Philippe: « Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger? ». Il disait cela pour l’éprouver, car Il savait ce qu’Il allait faire. Philippe lui répondit: Les pains que l’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu. L’un de Ses Disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens? Jésus prit les pains, rendit Grâce, et les distribua à ceux qui étaient assis; Il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés, Il dit à Ses Disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé.» (Jean VI, 5-14 ).
–N.B.: Les traductions ci-dessus sont celles de la Bible de Louis Segond. –
Ultérieurement, Jésus fait rétrospectivement référence à la Multiplication des Pains venant de se produire:
Matthieu XVI, 5-12. – « En se rendant sur l’autre rive, les Disciples avaient oublié d’emporter des pains.
Jésus leur dit: «Attention! Méfiez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens.».
Ils discutaient entre eux en disant: «C’est parce que nous n’avons pas pris de pains.».
Mais Jésus s’en rendit compte et leur dit:
«Hommes de peu de Foi, pourquoi discutez-vous entre vous sur ce manque de pains? Gens de peu de Foi, pourquoi faire en vous-mêmes cette réflexion que vous n’avez pas de pains? Vous ne comprenez pas encore? Vous ne vous rappelez pas les cinq pains pour les cinq mille hommes, et le nombre de paniers que vous en avez retirés? Ni les sept pains pour les quatre mille hommes, et le nombre de corbeilles que vous en avez retirées? Comment ne comprenez-vous pas que ma Parole ne visait pas des pains? Méfiez-vous, dis-je, du levain des Pharisiens et des Sadducéens!».
Alors ils comprirent qu’Il ne leur avait pas dit de se méfier du levain pour le pain, mais de l’enseignement des Pharisiens et des Sadducéens. ».
– Traduction d’après la Bible AELF. –
Et, dans Jean VI, 26-27, Il déclare:
«Jésus leur répondit: « En vérité, en vérité, Je vous le dis, vous Me cherchez, non parce que vous avez vu des Miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste{ra} pour la Vie éternelle, et que le Fils de l’Homme vous donnera; car c’est Lui que le Père, que Dieu a marqué de Son Sceau. ».».
L’on pourrait donc, de prime abord, avoir l’impression qu’avec le rappel de l’épisode de la distribution des pains et des poissons à cinq mille hommes, plus les femmes et les enfants, Jésus confirme la réalité du Miracle. Toutefois, Il dit: « Comment ne comprenez-vous pas que ma Parole ne visait pas des pains? » et, à deux reprises: «Méfiez-vous du levain des Pharisiens et des Sadducéens!».
Certes, le mot « levain » rappelle le pain, mais le levain est aussi ce qui fait gonfler le pain. Nous apprenons ensuite que les Apôtres comprirent qu’avec ce « levain » il s’agit en fait de l’enseignement – manifestement faux – des Pharisiens et des Sadducéens. Et si ce mauvais levain avait décidé, avec de fausses rumeurs, de faire gonfler 5 pains en 5000 et 7 pains en 4000?
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Vers l’explication…
S’ils ne sont pas compatibles avec les Lois de la Création, d’où viennent donc ces récits de multiplication des pains et et des poissons? Comme toujours en pareils cas, à l’époque de Jésus, parmi les êtres humains, ont surgi des rumeurs qui non seulement étaient des déformations des Paroles effectivement prononcées par Jésus mais, encore en plus, développèrent autour de Sa Personne des histoires complètement exagérées et dénuées de réels fondements.
Jésus Lui-même était souvent horrifié lorsqu’Il arrivait, pour la première fois, quelque part, précédé de telles rumeurs, à désespérer de l’humanité. A ces rumeurs appartient aussi le récit au sujet de la nourriture des cinq mille êtres humains avec cinq pains et deux poissons, qui ne correspond pas aux faits réels. Certes, il y avait bien cinq mille êtres humains à L’écouter, mais c’est, en ce cas, avec la Parole de Dieu qu’Il les nourrit, Parole qui, pour l’esprit, est Nourriture et Boisson, mais pas avec des aliments gros-matériels terrestres.
A l’Époque terrestre de Jésus, en partie par imagination et exagération (mythomanie), en partie par mauvais vouloir, des rumeurs furent donc inventées et répandues. Lorsque, ensuite, l’humanité eut cru à ces récits trompeurs et s’attendaient, bien sûr en vain, à ce qu’Il reproduise ces faits merveilleux aussi chez eux, ce qui bien évidemment, était totalement exclu, déjà rien que par le fait que de tels faits ne concordent pas avec les Lois de la Création, alors les êtres humains devaient s’imaginer que c’était uniquement parce qu’Il refusait de les satisfaire! C’est ainsi que fut adroitement semé le poison de la rancœur. Malheureusement, ces fausses rumeurs furent aussi retenues pour plus tard figurer dans les compte-rendus et arrivèrent ainsi à s’immiscer dans les traditions, c’est-à-dire, en particulier, déjà, dans les Évangiles.
Symbolique
Il est, toutefois, évident – lorsqu’on les lit attentivement – que les récits évangéliques ont une portée symbolique. Il s’agit, à l’évidence, d’une préfiguration de la Cène.
De plus, « tout le monde » sait que le mot « Ichthus ou Ichtys (du grec ancien ἰχθύς / ichthús, «poisson») [« Poisson »] est l’un des symboles majeurs qu’utilisaient les premiers Chrétiens en signe de reconnaissance. Il représente le Sauveur durant les débuts de l’Église primitive. ».
« En grec, le mot ἸΧΘΥΣ / ichthus est formé des lettres initiales des mots «Ἰησοῦς Χριστὸς Θεοῦ Υἱός, Σωτήρ / Iēsoûs Khristòs Theoû Uios Sōtḗr», soit «Jésus-Christ, Fils de Dieu, [notre] Sauveur». Désormais, il reste un Symbole stylisé en forme de Poisson formé de deux arcs de cercle, ainsi qu’un acronyme. » (Source.)
En outre, d’un point de vue astrologique, l’Ère Chrétienne, depuis 2000 ans, correspond sensiblement à l’Ère des Poissons.
L’explication dans Le Livre de Jésus, L’Amour de Dieu
Récit du Miracle de la Multiplication des pains et des poissons dans « Le Livre de Jésus »
« Et lorsque Jésus arrivait dans une ville nouvelle, où Son Nom était déjà connu les êtres humains affluaient et racontaient, pleins d’enthousiasme, qu’ils avaient dès à présent compris Son Enseignement et faites leur Ses Paroles transmises par ceux qui les avaient entendues. Horrifié, Jésus écoutait Ses Interlocuteurs, qui se croyaient tellement avisés. Il fut surpris de voir ce que l’on avait fait de Son Enseignement et regrettait amèrement de n’avoir aucune possibilité d’empêcher cela. Ils parlaient de Ses Miracles en y ajoutant les plus ridicules mensonges. Jésus avait parlé aux êtres humains en Paraboles et ils en faisaient des événements qu’il devait Lui-même avoir vécus.
Un jour, Jésus avait raconté que des milliers d’êtres humains s’étaient rassasiés des miettes laissées après un Festin. Les êtres humains qui entendirent cette Parabole la prirent à la lettre. Ils croyaient l’incroyable; ils étaient convaincus que Jésus, dans le désert, avait même nourri cinq mille personnes de miettes tombées à terre. Ce fait soulevait partout l’émerveillement, car il leur fallait entendre de pareilles choses, afin de pouvoir croire. Et Jésus dut faire un Effort pour les convaincre que ce Miracle n’en était pas un, car: Le Flux de Lumière qui traverse la Création est si grand que les êtres humains n’en accueillent qu’une partie et laisse tomber à terre bien des Choses, sans les considérer. Et ce qu’ils éparpillent comme des miettes suffirait à rassasier des milliers, voire des millions d’êtres humains.
« Vous avez confondu ce qui vous touche de près, votre nourriture terrestre, avec la nourriture spirituelle. Et pourtant, le pain qui fait vivre votre corps dépend également de ce que vous méprisez. Si le Courant de la Force Issue de la Lumière, qui pénètre toute la Création, se tarissait, un jour, vous dépéririez ainsi que l’Univers. Vous n’auriez plus de Nourriture, ni de Vie. Pensez-y lorsque vous accueillez Mes Paroles. Ne cherchez pas à Les expliquer à votre façon, mais accueillez-Les selon les Explications que Je vous donne. »
« Je viens de la Lumière et J’ai envoyé un Flot de Rayonnements à travers toutes les Sphères. Je retournerai à la Lumière, lorsque surviendra le Renouvellement de la Force. Chaque année, Dieu fait jaillir Sa Lumière dans la Création et c’est alors que Je peux retourner vers LUI. Les Ondes de Lumière Me ramèneront au Royaume de Mon Père. Et si l’on prenait Mon corps terrestre avant l’Heure du Déversement de la Force, Il Me faudrait attendre jusqu’à ce que je puisse M’unir au Divin Rayon de Lumière et que Dieu S’ouvre à Moi. ».
Jésus Se tut. Qu’avait-Il donc voulu dire aux êtres humains par là? Il leur avait fait entrevoir une Loi à laquelle Il était soumis, Lui qui était Divin et que le Divin Seul pouvait comprendre.
Il jeta un regard scrutateur autour de Lui… Incompréhension totale, même chez les Disciples. Se rappelleraient-ils au moins ces Paroles lorsqu’Il serait retourné auprès du Père? Jésus savait que le jour de Son Rappel n’était plus éloigné. Il désirait à présent quitter cette Terre, puisqu’Il avait {déjà} dit tout ce que les êtres humains devaient savoir. ».
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« Le miracle de la multiplication des pains et des poissons »
Comme bien souvent, les paroles de Jésus concernant ce soi disant
miracle furent uniquement interprétées sur le plan terrestre, alors qu’il leur
transmettait une abondante nourriture spirituelle dont « es « miettes
auraient suffi à combler l’esprit de milliers d’être humains ».
Jésus était consterné quand il apprenait en arrivant dans une ville
nouvelle comment son enseignement était mal interprété par des hommes
qui parlaient de miracles en y ajoutant les plus ridicules mensonges!
Mais d’où vient cette tendance qu’ont certains êtres humains à tomber dans l’exagération?
Gardons-nous bien de tomber dans ce travers!