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Le Devoir d’Examiner

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Un grand écrivain classique français (Blaise Pascal) a dit, avec justesse que l’être humain se doit d’être, face à l’expérience de la vie, comme une « cire vierge ». Il entendait par là qu’il doit être capable d’accueillir le Neuf sans prévention, afin de pouvoir réellement l’expérimenter en lui-même.

Une telle attitude ne signifie pas aveuglément tout « gober » sans faire preuve de discernement; elle signifie, sans faire de barrière avec le mental, tout accueillir en soi, exactement comme le fait un enfant, avec naturel et spontanéité, de sorte à pouvoir l’expérimenter à l’intérieur.

La justesse d’une assertion ne peut, en effet, pas être reconnue avec l’intellect (le mental) mais seulement avec l’intériorité de l’être, avec la voix intérieure, l’intuition, qui est le mode d’expression de l’esprit dans l’être humain.

Si, à cause de la présomption, dans l’illusion de déjà savoir, l’intellect – ou le mental – fait, d’emblée, barrage ou obstacle à la pénétration d’une idée nouvelle à l’intérieur de l’être, alors cette idée nouvelle est aussitôt écartée ou repoussée, avant même que l’esprit – c’est-à-dire l’être réel – ait eu la possibilité de faire l’expérience de cette assertion.

Or sachant que seul l’esprit – telle une ardente Flamme – est capable de reconnaître la Vérité, que se passe-t-il si l’intellect fait écran et empêche les in-formations de pénétrer à l’intérieur?

En dépit de cette nécessité d’ouverture la reconnaissance de la Vérité n’en est pas moins extrêmement rapide, car l’Intuition soupèse à la vitesse de l’éclair. C’est, au contraire, les pénibles et laborieuses approches intellectuelles qui sont grandement compliquées et dévoreuses de temps.

Supposons qu’il s’agisse de reconnaître la valeur d’un plat, ou même simplement d’un mets nouveau. Si, à cause d’un préjugé, l’être humain refuse, d’emblée, de simplement goûter le fruit ou le plat nouveau qui lui est présenté, alors il se prive lui-même, souvent pour longtemps, non seulement de la possibilité d’expérimenter des saveurs nouvelles mais peut-être aussi de pouvoir bénéficier d’un produit de la Nature ou d’une préparation pouvant s’avérer très bénéfique à sa santé.
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Goûter un aliment ne signifie pas encore l’avaler, cela signifie accepter de le mettre dans sa bouche, afin de déjà en expérimenter la saveur. Il se peut qu’à l’issue de cette première expérience le goûteur décide de re-cracher la nourriture qu’il ressent ne pas lui convenir, mais au moins prend-il cette décision suite à une expérience vécue – et donc à une vérificationpersonnelle et non à la suite d’un préjugé ou d’une attitude de fermeture a priori.

Il n’est pas dit par là que tout doit être expérimenté à fond sans aucun discernement. Si, par exemple, un mets est visiblement avarié (moisi, pourri) et qu’il répand une odeur pestilentielle, il n’est, heureusement, pas nécessaire, en plus de ces premières expériences visuelle et olfactive (ce qui, en cas d’expérience négative, est – comparé à goûter – peu polluant), de faire une expérience gustative pour savoir très vite que cette nourriture est mauvaise et ne peut-être que préjudiciable.

De même, il n’est pas nécessaire d’aller voir un spectacle ou un film  présentant avec complaisance des mœurs dépravées pour vérifier qu’il s’agit là d’un ouvrage ténébreux; le plus souvent, le titre, l’affiche, la présentation, suffisent déjà largement  pour comprendre – et surtout ressentir – immédiatement de quoi il retourne. La raison pour cela est que les ténèbres (l’ombre, l’obscurité) sont contraintes de se manifester selon un genre qui n’appartient qu’à elles.

L’Intuition, avec la certitude de l’Evidence naturelle, permet déjà de reconnaître le genre détourné de la Lumière de l’ouvrage et, tel un salutaire « instinct de survie », incite clairement à se détourner de ce qui ne peut, en définitive, apporter que décadence, souffrance et déchéance.

Peser avec l’Intuition tout ce que l’on voit et tout ce que l’on entend voilà le premier devoir de l’être humain. Cela s’appelle examiner, faire l’expérience de ce qui se présente à soi, soit pour l’accepter soit, tout au contraire, pour le refuser. C’est l’exercice de la responsabilité, c’est s’affranchir du comportement de troupeau pour soi-même reconnaître ce qui est!

Et c’est ainsi que, parmi tout le reste, l’être humain  qui y aspire arrive enfin, un jour, à rencontrer, sur son chemin, ce qui est infiniment Précieux et est capable d’illuminer sa vie à jamais!

 

Instruction - Fille

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