Langue de plomb et langue de bois
« Le mensonge est l’arme de Lucifer. »
– Roselis von Sass –
La langue de bois
La « langue de bois », à peu près « tout le monde » sait ce que c’est. C’est lorsque un orateur cherche à masquer sa véritable disposition intérieure ou sa véritable pensée par des paroles embrouillantes dépourvues de sincérité. Beaucoup d’orateurs dans ce qu’il est convenu d’appeler la « classe politique » sont coutumiers d’un tel langage dépourvu de vérité.
Le mot « bois » se rapproche ici de celui utilisé dans l’expression « jambe de bois »; dans les deux cas il s’agit nécessairement de bois mort. Car il n’est pas possible de fabriquer une jambe ou même une langue de bois avec un bois sans l’avoir auparavant sectionné, ce qui a pour inévitable effet de le tuer. Une jambe de bois {mort} peut certes aider à marcher (toutefois, en claudiquant!) une personne ayant perdu sa vraie jambe en chair et en os, mais elle ne pourra jamais réellement remplacer celle-ci, justement parce qu’elle est faite de bois mort. Sa relation avec le corps ne peut être que mécanique, mais jamais biologique ou physiologique (elle n’est parcourue ni par des artères et des veines ni par des nerfs, etc.).
Pareillement, une « langue de bois » est nécessairement une langue morte. Tout ce qu’elle peut dire porte en soi la marque de la mort, c’est nécessairement mécanique et automatique, comme la langue artificielle d’un robot, totalement dépourvue de sensibilité, de chaleur humaine et d’émotions, en un mot de vie!
Les exemples de langue de bois ne manquent pas partout autour de nous, de sorte qu’il n’est pas nécessaire de donner des références particulières à ce sujet.
La « novlangue »
Proche de la « langue de bois », Il existe aussi un autre concept défini par l’écrivain Georges Orwell dans son célèbre roman « 1984 », c’est le concept de « novlangue » (en principe, curieusement, un nom masculin, comme tous les noms de langues: le français, l’anglais, l’allemand, etc.) perçue comme une arme idéologique. Telle est en tous cas la traduction française la plus courante et la plus connue du concept anglais utilisé par l’auteur soit « newspeak », plus littéralement traduisible par « néoparler », ou « nouveau parler » ou « nouvelle façon de parler ».
A titre d’exemple, sur cette page l’on peut lire: « Quelques enragées, sans doute officiers de police de la pensée, militent pour la reconnaissance du «féminicide», d »autres se déclarent «transhumanistes», des intellectuels de seconde zone (au premier plan sur les «télécrans») ne sont capables de se sentir exister que par la construction bancale et poussive de concepts aussi creux qu »apparemment savants ».
L’on peut voir que les « enragé(e)s » dont il est ici question (cet article remonte à quelques années) ont, entre temps, pour ce qui est du « féminicide », réussi à imposer leur jargon, maintenant unanimement repris par les grands médias, lorsqu’il s’agit d’un crime pour lequel la victime est une femme. Devra-t-on aussi inventer « papicide » si la victime est un pape ou « prolétairicide » s’il s’agit d’un(e) ouvrier(e)?
Mais dans la novlangue, même si l’on ajoute aussi des mots jusqu’ici inexistants, l’on a surtout soin de diminuer le nombre de mots du langage disponibles. Sur cette page l’on trouve un extrait du roman définissant le/la novlangue:
«Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée? Ã la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée, car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées. Le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts. Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. Il n’y a plus, dès maintenant, c »est certain, d’excuse ou de raison au crime par la pensée. C’est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. Vers 2050, plus tôt probablement, toute connaissance de l’ancienne langue aura disparu. Toute la littérature du passé aura été détruite. Chaucer, Shakespeare, Milton, Byron n »existeront plus qu’en versions novlangue. Ils ne seront pas changés simplement en quelque chose de différent, ils seront changés en quelque chose qui sera le contraire de ce qu’ils étaient jusque-là . Même la littérature du Parti changera. Même les slogans changeront. Comment pourrait-il y avoir une devise comme «La liberté c’est l’esclavage» alors que le concept même de la liberté aura été aboli? […] En fait, il n’y aura pas de pensée telle que nous la comprenons maintenant. Orthodoxie signifie non-pensant, qui n’a pas besoin de pensée, l’orthodoxie, c’est l’inconscience.»
Comme on le voit, tout un « programme »!
Et voici, de façon re-formulée, une définition de la novlangue.
Selon Wikipédia:
« Le principe est que plus l’on diminue le nombre de mots d’une langue, plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir, plus on réduit les finesses du langage, moins les gens sont capables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l’affect. La mauvaise maîtrise de la langue rend ainsi les gens stupides et dépendants. Ils deviennent des sujets aisément manipulables par les médias de masse tels que la télévision, la radio, les journaux, les magazines, etc.
C’est donc une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’état, l’objectif ultime étant d’aller jusqu’à empêcher l’idée même de cette critique.
Hors du contexte du roman, le mot novlangue est passé dans l’usage, pour désigner péjorativement un langage ou un vocabulaire destiné à déformer une réalité, ou certaines formes de jargon. Si le mot est au masculin dans la traduction française du roman par Amélie Audiberti, il est souvent employé au féminin (la novlangue, calquée sur la langue) dans le langage courant. ».
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue.
Voici, à titre d’exemple, un très instructif petit cours de novlangue. Pour ceux à qui cela ne suffit pas il existe même un dictionnaire de novlangue. En voici un, plus succinct, téléchargeable en ligne.
Dangers de l’appauvrissement des langues
Par exemple, l’écrivain Christophe Clavé dénonce en ces termes l’appauvrissement de la langue et la ruine de la pensée:
« La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.
La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.
Supprimer le mot «Mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.
Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.
Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.
Sans mot pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible.
Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.
L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans «1984» à Ray Bradbury dans «Fahrenheit 451» qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en
réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.
Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.
Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur?
Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants:
Faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.
Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée [NDLR: En réalité, la langue n’est pas « compliquée »; elle est juste complexe, mais la simplicité peut et doit être retrouvée dans la complexité]. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté. » – Christophe Clavé -. (Source)
Le politiquement-correct
Le « politiquement-correct » est un concept assez proche de la langue de bois et du – ou de la – novlangue. Pour voir quelques exemples l’on peut se rendre sur cette page. Mais alors que le « politiquement-correct » se limite à parler un langage destiné à plaire ou à séduire ou à se faire accepter en ne faisant pas de vagues, le/la novlangue, elle est clairement un instrument de manipulation politique totalitariste des citoyens.
Le « politiquement-correct » – l’on pourrait aussi parler de « socialement-correct », « religieusement-correct », etc. – est, en fait, un phénomène, plus ou moins conscient ou inconscient, d’auto-censure. L’auto-censure est due à la « conscience inconsciente » (conscience voilée) de l’existence, « au-dessus » de l’orateur, d’un gros égrégore (centrale de formes-pensées), appelé « balancier » (« égrégore limitatif« ) dans l’approche « Transurfing ». Un tel égrégore (ou « balancier ») est clairement de nature à exercer une forte rétro-influence sur tous ceux qui y sont reliés.
Les centrales de formes-pensées
Ce qui agit ici c’est la Loi de l’Attraction du Genre Semblable. Tous les individus qui émettent des pensées semblablement-orientées forment – qu’ils en soient conscients ou pas – des centrales de formes-pensées d’autant plus puissantes qu’ils sont nombreux et que leurs pensées sont vigoureuses. C’est pour cela qu’il y a des centrales de pensées lumineuses (= orientées vers le Bien) et d’autres ténébreuses (= orientées vers le mal). En regardant dans le monde des formes-pensées l’on peut comprendre bien des choses autrement incompréhensibles. Si les juges pouvaient y contempler, ils désigneraient souvent de tout autres coupables que ceux qu’ils condamnent!
Chaque être humain individuel entretient des liens avec le monde des formes-pensées, sans pour autant être capable de les voir. Certainement cela vaut beaucoup mieux pour lui! L’apparence de la plupart des formes-pensées actuelles le terrifierait!
A tout moment, un être humain, du simple fait qu’il pense, produit une forme-pensée. Et chaque forme-pensée a exactement l’apparence qui correspond à sa nature profonde et réelle! Vu la quantité énorme de formes-pensées d’envie, de jalousie, de luxure, de haine, etc., qui se répand en permanence dans l’au-delà, c’est dire si ce monde des formes-pensées est d’une horrible laideur!
Naturellement, en fonction de la Loi Universelle d’Attraction du Genre Semblable, toutes les pensées de même genre s’attirent mutuellement et se regroupent entre elles, se renforçant ainsi les unes les autres. L’intensité ressentie lors de la formation de la pensée détermine aussi la force ultérieure de celle-ci dans la rétro-action sur tous ceux qui, en fonction de ce qu’ils portent en eux, lui sont reliés.
C’est donc par ce simple mécanisme régi par les Lois Cosmiques que les individus reliés à d’importantes (importantes par le nombre de leurs adhérents) centrales de pensées exprimant l’orientation commune de leur communauté idéologique (partis politiques, églises, écoles de pensée, etc.) et qui les alimentent en les renforçant continuellement en subissent aussi constamment les rétro-actions les « contraignant » à ne prononcer que des paroles qui soient en parfaite conformité avec l’idéologie dominante dans leur égrégore.
C’est ainsi que naissent les discours en « langue de bois » ou en « novlangue » ou encore en « langue de plomb ». Comme nous le verrons plus en détails un peu plus bas, il existe, en outre, en effet, un niveau encore inférieur à ces deux niveaux que sont la « langue de bois » et la « novlangue », c’est celui que – également de façon métaphorique – nous appelons la « langue de plomb ». La langue de plomb – comme nous allons le voir en détails – se caractérise par la volonté d’avilissement des autres de la part de ceux qui la profèrent.
La langue ou la pensée?
Peut-on penser sans les paroles ou sans les mots? La réponse est clairement non. Cela montre le caractère terrestrement limité de la pensée, de nature inférieure par rapport à l’intuition, qui, elle, n’a pas besoin de mots et donc du langage pour pouvoir exister.
Est-ce la pensée qui structure la langue ou la langue qui structure la pensée? La réponse à cette question est importante, car dans le deuxième cas l’éducation permet de corriger la direction prise.
Nous devons d’abord considérer que la Création ne peut pas réellement être appréhendée par les mots du langage. La Création est mobile, de même que la vie intérieure de l’être humain, alors que les mots du langage sont des formes fixes qui, certes, conviennent à l’intellect mais ne suffisent pas à l’esprit. Or seul l’esprit peut appréhender la Création. L’intellect ne peut appréhender que la matière grossière et encore seulement en partie et non en totalité.
La langue de plomb
Nous souhaitons ici attirer l’attention sur une « nouvelle manière de parler » (sic!), déjà très largement répandue dans les grands médias et que l’on peut appeler « langue de plomb ». La langue de plomb a pour objet de ravaler vers le bas la conscience humaine et force est de constater qu’hélas elle y parvient très bien! Ce qui la différencie avec le politiquement-correct (moyen de séduction) et le ou la novlangue (moyen d’asservissement) c’est le fait que la langue de plomb a comme but d’altérer le sens des réalités, le bon sens, le sens moral. A l’arrivée il s’agit de modifier la condition humaine pour préparer l’avénement de l’homme-robot, le cyborg (« transhumanisme »)!
L’engourdissement
La langue de plomb va de pair avec le processus de l’engourdissement. Quoique très répandu et d’une indéniable réalité, ce processus est complètement inconnu de la plupart des êtres humains de la Terre.
Y a-t-il un remède? Oui! Le remède consiste à s’extraire de ce marécage en s’élevant au-dessus de lui, à penser et à s’exprimer en voyant large et vaste! Cela requiert que l’esprit ait de nouveau la possibilité de guider l’intellect, lequel doit agir en serviteur de l’esprit et non en maître!
Si ceci n’arrive pas, l’engourdissement va prendre son ampleur, la pensée elle-même peut être saisie par lui, et la conséquence finale inéluctable en est la perte de la Condition humaine, jusqu’à se retrouver précipité au niveau d’une machine vide (l’état de cyborg), au service de seules ténèbres, loin de toute Lumière.
La langue de plomb se manifeste de diverses manières: Parfois ce sont de nouveaux mots ou de nouvelles expressions, parfois ce sont de nouveaux concepts qui n’existaient pas auparavant…
Utilisation de mots inappropriés à la place des mots corrects.
Exemple: Dans les médias l’on parle sans arrêt de « migrants » (mot qui suppose une entrée légale dans un pays) au sujet d’êtres humains qui s’efforcent d’entrer illégalement dans d’autres pays, en particulier les pays européens. Le terme est évidemment incorrect. Tout au plus peut-on parler de réfugiés mais uniquement dans le cas où ces êtres humains fuient un pays en guerre ou ravagé par différentes catastrophes. Mais, de façon unanime, afin de dissimuler le caractère illégal de ces tentatives d’implantations les médias à la solde des pouvoirs politiques ou financiers parlent de « migrants » alors qu’il s’agit soit de réfugiés soit de clandestins.
Mots dévalorisés
Un exemple particulièrement typique est le mot « adorer ». Dans la réalité, l’adoration ne s’adresse qu’à Dieu. Mais l’habitude s’est répandue de l’utiliser à propos de tout et de rien. Exemple: « J’adore la confiture. ». C’est une façon de parler qui pourrait paraître anodine, mais qui ne l’est pas du tout, car c’est déjà une transgression du Premier Commandement, qui exige de n’adorer que Dieu Seul.
Nouvelles expressions
« Couples homosexuels »: C’est ainsi qu’en langue de plomb l’on désigne les individus masculins couchant avec un homme comme on couche avec une femme ou les individus féminins couchant ensemble. Expression en soi complètement aberrante. Un couple n’a jamais été autre chose que l’union d’un homme et d’une femme. Deux hommes ensemble ou deux femmes ensemble ce n’est pas un couple mais une paire!
De la même manière, les soi-disant « familles » constituées, en ce qui concerne les « parents », de deux individus du même sexe, se composent soit des « parent 1 » et « parent 2 », soit des « père 1 » et « père 2 », soit des « mère 1 » et « mère 2 », etc. Des générations d’enfants désaxés sont ainsi programmées.
« Familles monoparentales »: Avant que les technocrates n’inventent cela, il y a encore quelques décennies le bon sens populaire, selon les situations, appelait cela veufs ou veuves avec enfants ou bien encore « filles-mères » ou pères célibataires, etc..
« Préférences sexuelles »: Il s’agit clairement de banaliser, voire de légitimer, toutes les pratiques sexuelles déviantes. Avec un tel concept, par exemple, le bestialisme ou la zoophilie (rapports sexuels entre humains et animaux) ou la pédophilie seront juste présentés comme une « préférence sexuelle ».
« Services sexuels »: Expression très élégante pour désigner la prostitution.
« Transhumanisme »: Volonté prétentieuse d’« améliorer l’être humain » par la technologie. Les apprentis-sorciers qui s’y adonnent préparent des chimères (« hommes-machines »), autrement dit des catastrophes en cascades…
Nouvelle théorie: La « théorie du genre » (mise au point par un pervers sexuel). Selon cette théorie il n’y aurait pas de différences entre les garçons et le filles; les différences observées, appelées « stéréotypes de genre », ne proviendraient que de l’éducation et du conditionnement. L’éducation donnée aux garçons et aux filles devrait être la même, elle devrait être « non genrée »! Un député dénonce la « langue de plomb » de la théorie du genre au Bundestag. A l’école la théorie du genre est déjà enseignée et pratiquée. A la suite de cela l’Unesco promeut de « Nouvelles normes pour une éducation sexuelle complète ». Avec ces « nouvelles normes » la famille est en grand danger!
Nouveaux sigles
La manie de s’exprimer avec des sigles – résultant de fausses notions – résulte clairement de la domination de l’intellect et des intellectualistes. Quelques exemples: « IVG » à la place de avortement ou infanticide, « PMA » au lieu de bébé-éprouvette ou fécondation in vitro, « GPA » au lieu de mère porteuse, etc.
Parfois ces nouvelles expressions ou ces nouveaux sigles correspondent à de soi-disant « nouveaux droits ».
Exemples de « droits nouveaux » (sic!):
Le « droit à l’enfant ». C’est avec cela que l’on justifie la « PMA (« procréation médicalement assistée ») pour toutes ». Toutes les femmes auraient individuellement « droit à l’enfant », même si elles sont stériles, même hors mariage et même hors vie de couple. Mais le droit de l’enfant à avoir un père ne semble soucier personne! Quant au devoir du père de complètement assumer son rôle de père dans la vie de son enfant, ni les « donneurs de sperme » ni les faiseurs de lois n’ont l’air de s’en soucier non plus! En France l’Académie de Médecine considère, toutefois, que l’« enfant sans père » constitue « une rupture anthropologique majeure ».
Les « droits sexuels ». L’une des plus grandes impostures qui soient! Même les plus jeunes enfants (jusqu’aux bébés!) auraient des « droits sexuels »! Ariane Bilheran dénonce « L’imposture des droits sexuels ». C’est une corruption organisée de la jeunesse. La perversion mondialiste de l’enfance est en marche!
Les « droits des migrants ». Ces nouveaux « droits » veulent notamment déjà instaurer la possibilité juridique pour n’importe quel être humain sur la Terre de s’immiscer illégalement (c’est-à-dire à l’encontre des lois en vigueur dans le pays) dans n’importe quel autre pays.
Le droit des robots/cyborgs.
Avec tous ces pseudo-« droits » l’on oublie que seul le fidèle accomplissement du Devoir donne des droits!
Conclusion
L’on n’en finirait plus de donner des exemples des nouvelles aberrations qui quotidiennement foisonnent! Pour toutes ces aberration apparaissent des mots, des expressions, des sigles issus de la langue de plomb. La langue de plomb a clairement pour fonction de faire s’enfoncer toujours plus les populations en leur faisant perdre, par des abus de langage s’avançant masqués sous le voile de l' »humani{tari}sme » et du « progrès », tout en revendiquant un égalitarisme forcené, toute intuition, tout bon sens et tout sens moral.
Lorsque l’engourdissement a atteint un tel stade, il n’y a plus grand chose à faire pour ceux qui s’y complaisent. Car les mots eux-mêmes, sous l’influence de la langue de plomb, ont perdu tout leur sens et ne renvoient plus, pour les victimes qui écoutent ces fallacieux discours, que des concepts déformés. Ce n’est plus qu’un lent et mortel enlisement dans un visqueux et putride marécage. Lorsque toutes ces aberrations seront arrivées à leur terme, seul un cri de terreur marquera la fin de tout cela!
Quant à ceux qui résistent fièrement à l’engourdissement ambiant, qu’ils s’efforcent, par leur bon vouloir et leurs pensées, de créer des centrales de formes-pensées purifiantes, afin de se maintenir, eux et ceux qui les regardent, comme d’inamovibles rocs dans le déferlement d’aberrations apportées par les promoteurs et les utilisateurs de la langue de plomb! Ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront s’élever hors de l’avilissement qui les guette!
« Langue de plomb et langue de bois »
«Le mensonge est l’arme de Lucifer.»
– Roselis von Sass –
Contre-vérités bien masquées sous de belles phrases!
Voici ce qu’on peut retenir de tout cela.
L’engourdissement à l’heure actuelle est galopante et tout est fait pour distraire et détourner les gens des vraies réalités du moment.
Vigilance!
Vigilance donc à tous les niveaux.