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La bonne distance

par | 24 Jan 2024 | Devenir Libre, Se Détacher du faux, Eveil Spirituel | 2 commentaires

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La bonne distance

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Vis-à-vis des autres il est important de se tenir à la bonne distance, ni trop près ni trop loin. Nous avons déjà vu que, bien souvent, le Tu-Toi … ment, car la proximité ainsi artificiellement créée implique le tissage de nombreux liens néfastes qui n’auraient pas lieu d’être. Le tutoiement devrait toujours être sanctifié, c’est-à-dire – alors que c’est généralement l’inverse! – réservé à des relations particulièrement élevantes.

Se tenir trop loin du prochain n’est pas bon, non plus. Le prochain c’est, en effet, celui qui se tient proche de vous/nous, ou, à l’inverse, duquel nous devrions nous tenir proches. A ce sujet résonne à nos oreilles la question posée par Jésus en conclusion de Sa Parabole du Bon Samaritain…

La Parabole du Bon Samaritain, racontée par Jésus dans l’Évangile de Luc, vient en réponse à la question d’un docteur de la loi. Cette question est: “Et qui est mon prochain?” (Luc X, 29). Jésus répond par une Parabole (en hébreu: « Mashal ») montrant différentes attitudes que des hommes ont eu face à une personne dans le besoin. Grâce à cette Parabole, nous comprenons de manière pratique le deuxième plus important Commandement de Dieu, à savoir: “Tu aimeras Ton prochain comme Toi-même.” (Marc XII, 31). Le premier étant: “Tu aimeras le Seigneur Ton Dieu de tout Ton cœur, de toute Ton âme, de tout Ton esprit et de toute Ta force.” (Marc XII, 30).

Le Bon Samaritain est donc une Parabole du Nouveau Testament dont se sert Jésus pour illustrer Sa définition de l’«Amour du prochain». Il répond à une question qui lui est posée à propos de la «Règle d’Or» définie dans l’Ancien Testament: «Tu aimeras Ton prochain comme Toi-même.» (Lévitique XIX, 18).

La Règle d’Or est une morale de réciprocité dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures: «Traite les autres comme Tu aimerais que l’on Te traite» ou «Ne fais pas aux autres ce que Tu ne voudrais pas que l’on Te fasse».

Cette forme de morale universelle se retrouve aussi bien dans les préceptes philosophiques de l’Égypte antique et de l’Antiquité grecque que dans les religions orientales (Hindouisme, Bouddhisme, Taoïsme…), proche-orientales ou occidentales (Judaïsme, Christianisme, Islam).

La formulation la plus répandue de la Règle d’Or en Occident est «Tu aimeras Ton prochain comme Toi-même», un Commandement se trouvant déjà dans la Bible hébraïque (correspondant à l’Ancien Testament), mentionné dans le Lévitique (Lévitique XIX,18), développé par Jésus, qui le cite (Matthieu, XXII, 37-40) comme étant l’essence des six Commandements du Décalogue se rapportant aux relations humaines (Exode XX, 12-17).

Que l’on en soit conscient ou non, cette Règle d’Or constitue, d’ailleurs, une source d’inspiration essentielle pour l’approfondissement du concept moderne de « droits de l’homme ». Malheureusement, ce concept qui, à divers égards (en particulier au regard de l’esclavage!), constitue un  indéniable progrès de l’humanité, oublie, en fonction de la Loi du Donner et du Recevoir, le fondement sur lequel il devrait reposer, à savoir que seul l’accomplissement du Devoir donne des droits.

Cette Parabole du Bon Samaritain dans laquelle Jésus nous donne à comprendre de qui nous devons être le prochain et qui est donc notre prochain ne figure que dans l’Évangile selon Luc (Luc 10:25-37). Elle fait donc partie de ce que l’on appelle le « Sondergut » (part spécifique à un Évangile) de l’Évangile de Luc.

Et voici donc la question posée par Jésus au Docteur de la Loi à la fin de la Parabole:

– « Lequel de ces trois Te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? ».

Et le docteur de la loi répond:

– « C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui. ».

Et, en conclusion, Jésus lui dit:

– « Va, et Toi, fais de même.».

Nous avons donc ici un cas où, par rapport à ceux qui circulent de la route de Jérusalem à Jéricho – une route descendante (puisqu’elle va en direction de la Mer Morte), ainsi que Jésus le précise dans Sa Parabole -, un homme se révèle être le prochain de celui qui avait besoin de secours. Cette proximité n’est pas le fait d’une ethnie ou d’une religion commune, mais le fait de – passant sur le même chemin que lui – s’approcher de lui. Parlant du Samaritain, Jésus précise: « Il s’approcha… ».

De nos jours, sur cette route sinueuse allant de Jérusalem à Jéricho se trouve d’ailleurs, sur le côté droit de la route, une auberge du même nom marquant symboliquement l’endroit où le Samaritain est supposé (lieu réel mais personnage fictif!) avoir secouru le malheureux agressé par des brigands dans le but de le dépouiller.

Dans les relations sociales la proximité se montre notamment par le tutoiement et la distance par des appellations comme Monsieur et Madame placés devant un nom de famille. Le tutoiement – sauf exception -, étant donné la nécessité de le sanctifier, c’est généralement excessif. Les formules de politesse sociale « Madame, Mademoiselle, Monsieur », c’est possiblement, selon les cas, trop distant.

Dans un cercle donné – lequel doit vibrer dans l’harmonie -, où les membres sont appelés à inter-agir ensemble, tout en conservant le vouvoiement, le fait de s’appeler par les prénoms correspond souvent – ni trop près ni trop loin – à la bonne distance

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Paraboles du Bon Samaritain

Parabole du Bon Samaritain

2 Commentaires

  1. Rebecca

    La parabole du bon samaritain est très aidante pour comprendre comment agir avec ses prochains, et celui qui aide l’autre, quelles que soient les circonstances, la religion, ou les préconçus, celui ou celle-là aime vraiment. Il y a le cas de non-assistance à personne en danger, qui existe dans la législation et incite chacun à soutenir une personne en difficulté ou accidentée.

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  2. Deh Assy

    La bonne distance

    Pas toujours facile à observer mais très importante pour de bonnes relations entre êtres humains de la Terre.

    Cette distance évite et prévient beaucoup de choses non voulues.

    Il est vraiment impératif de la respecter pour notre bien.

    Réponse

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