Ecole de l'art de vivre

Témoignages

Abonnez-vous à notre infolettre

Fil Telegram

Réseaux Sociaux

Articles récents

  1. Oh! l'amour et le bonheur. ce ne sont pas des simples mots auxquels l'être humain d'aujourd'hui attribue des notions erronées,…

  2. j'avais l'impression, pas l'expression. comprenez svp ces erreurs de clavier, car je crois qu'il y a encore quelques petites erreurs…

  3. Il y a quelques années - j'avais encore entre 11 et 12 ans -, en rentrant de l'école, c'était vers…

  4. Bonjour. Je partage bien évidement votre analyse concernant ce que j'appelle l'abomination woke. C'est étonnant, car bien avant de vous…

  5. Les mauvaises habitudes abrègent considérablement les années de vie terrestre, dans mon parcours j'ai vu maint alcoolique dépérir et mourir…

Un enfant se souvient d’une vie antérieure

Un enfant se souvient d’une vie antérieure

Un enfant se souvient d’une vie antérieure

Avec le film – basé sur une histoire vraie – « Les ombres du passé »  nous avons déjà pu expérimenter une histoire au cours de laquelle, de façon crédible, un être humain se souvient d’une incarnation antérieure.

En voici une autre mettant en scène un enfant se souvenant – comme, dans Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire – de sa vie antérieure (*) …

lire plus
La Nuit de Feu de Blaise Pascal

La Nuit de Feu de Blaise Pascal

La Nuit de Feu de Blaise Pascal
Le Mémorial

Une expérience spirituelle particulièrement puissante
A l’évidence, dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 novembre 1654, Blaise Pascal a vécu une forte expérience spirituelle, qui a marqué toute sa vie.
« Le Mémorial est une œuvre de Blaise Pascal datée du lundi 23 novembre 1654. Écrit pendant la nuit du 23 au 24 novembre, dite la Nuit de feu, ce texte d’une extrême brièveté est l’un des classiques de la spiritualité catholique et chrétienne en général.
Ces quelques lignes où Pascal exprime sa conversion à la personne de Jésus-Christ au moment même où il la vit ont valeur de paradigme, en raison des termes qu’il emploie mais aussi du caractère fulgurant de cette expérience mystique. Constamment réédité et commenté depuis la fin du XVIIe siècle, le Mémorial contient une triple invocation à Dieu régulièrement citée: «Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants…».
La description concise de l’expérience vécue
Et voici le texte du Mémorial:
«L’an de Grâce 1654,
Lundi, 23 novembre, jour de saint Clément, pape et martyr, et autres au martyrologe. Veille de saint Chrysogone, martyr, et autres. Depuis environ dix heures et demie du soir jusqu’à environ minuit et demi. Feu.
«Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.». Non des philosophes et des savants. Certitude, Certitude. Sentiment. Joie. Paix. Dieu de Jésus-Christ. Deum meum et Deum vestrum [« Mon Dieu et votre Dieu »]. «Ton Dieu sera mon Dieu.» Oubli du monde et de Tout, hormis Dieu. Il ne se trouve que par les Voies enseignées dans l’Évangile. Grandeur de l’âme humaine. «Père juste, le monde ne T’a point connu, mais je T’ai connu.» Joie, Joie, Joie, pleurs de Joie. Je m’en suis séparé: «De reliquerunt me fontem aquæ vivæ.» [« Ils m’ont laissé une source d’eau vive. »] «Mon Dieu, Me quitterez-vous?» Que je n’en sois pas séparé éternellement. «Cette (???) [NDLR: Il semble manquer un mot] est la Vie éternelle, qu’ils Te connaissent Seul Vrai Dieu et Celui Que Tu as envoyé, Jésus-Christ.» Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m’en suis séparé, je L’ai fui, renoncé, crucifié. Que je n’en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les Voies enseignées dans l’Évangile. Renonciation totale et douce. Soumission totale à Jésus-Christ et à mon directeur. Éternellement en Joie pour un jour d’exercice sur la Terre. Non obliviscar sermones tuos [« Je n’oublierai pas Tes Discours »], Amen.»
Avant et après la Nuit de Feu
L’expérience spirituelle – inadéquatement qualifiée de « mystique », car, à vrai-dire, dans la Création, il n’y a rien de mystique – du lundi 23 novembre 1654, qui se produit «depuis environ dix heures et demie du soir jusques environ minuit et demi», marque un tournant décisif dans la vie et l’œuvre de Pascal. C’est l’expérience fondatrice de sa vie.

lire plus
De la flatterie

De la flatterie

De la flatterie

Depuis au moins la célèbre Fable de La Fontaine « Le corbeau et le renard », chacun sait que « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. ».
Voici qu’en dit Théophraste:
« La flatterie est un commerce honteux qui n’est utile qu’au flatteur.
Si un flatteur se promène avec quelqu’un dans la place: «Remarquez-vous, lui dit-il, comme tout le monde a les yeux sur vous? Cela n’arrive qu’à vous seul. Hier il fut bien parlé de vous, et l’on ne tarissait point sur vos louanges: nous nous trouvâmes plus de trente personnes dans un endroit du Portique; et comme par la suite du discours l’on vint à tomber sur celui que l’on devait estimer le plus homme de bien de la ville, tous d’une commune voix vous nommèrent, et il n’y en eut pas un seul qui vous refusât ses suffrages.».
Il lui dit mille choses de cette nature. Il affecte d’apercevoir le moindre duvet qui se sera attaché à votre habit, de le prendre et de le souffler à terre. Si, par hasard, le vent a fait voler quelques petites pailles sur votre barbe ou sur vos cheveux, il prend soin de vous les ôter; et vous souriant: «Il est merveilleux», dit-il, «combien vous êtes blanchi depuis deux jours que je ne vous ai pas vu»; et il ajoute: «Voilà encore, pour un homme de votre âge, assez de cheveux noirs.». Si celui qu’il veut flatter prend la parole, il impose silence à tous ceux qui se trouvent présents, et il les force d’approuver aveuglément tout ce qu’il avance, et, dès qu’il a cessé de parler, il se récrie: «Cela est dit le mieux du monde, rien n’est plus heureusement rencontré.».

lire plus