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«S’il vous plait, dessine-moi un mouton!»

«S’il vous plait, dessine-moi un mouton!»

«S’il vous plait, dessine-moi un mouton!»

Ainsi s’exprime le Petit Prince, de la façon la plus naturelle du monde, avec un parfait savoir-vivre et un total mépris de la grammaire.
D’emblée, nous sommes introduits au cœur de la question:
  «Je Te vouvoie ou vous me tutoyez?».
L’être humain qui ne connaît pas la Vérité pourrait même être surpris qu’il y ait là un problème… Et pourtant il existe:
Le «Tu» personnifie une notion toute particulière. Cette notion implique une liaison d’âme à âme: Aussi étonnant que cela puisse paraître à certains, la décomposition du corps physique (donc la mort) n’en suspend pas l’existence.
L’Enseignement de la Vérité expose le fonctionnement auto-actif des Lois avec ses inévitables et immuables conséquences. Il demande, il conseille de le sanctifier. Cela revient à ne l’utiliser qu’en des cas exceptionnels. Autrement dit, l’on peut considérer comme ayant des chances d’être naturel un comportement qui consiste à tutoyer au plus deux ou trois êtres humains choisis durant l’existence terrestre, c’est-à-dire, s’il y a lieu, outre ses enfants, son (ou sa) conjoint(e), ainsi qu’un ou deux ami(e)s.
Quelle est la condition du Tutoiement?
Le Genre Semblable! Seul le genre semblable autorise le «Tu». Mais en quoi consiste le genre semblable. Dans des convictions identiques? Non point. Ce n’est pas suffisant. Dans une même appartenance religieuse? Non plus. L’appartenance à une même religion ne constitue pas un genre semblable.
Le genre semblable réside dans le fait d’avoir développé le même genre (en allemand «Gleichart») à un degré comparable.
Il faut, en effet, distinguer deux choses:
– Les différents degrés de maturité valables aussi à l’intérieur d’un même genre, donc valables pour des genres identiques ou différents.
– Les différences de genres, toujours existantes pour un même degré de maturité. L’on peut même dire que plus les personnalités sont mûres, plus les différences sont apparentes.
Seuls les êtres de même genre et de même maturité peuvent se tutoyer, c’est-à-dire peuvent se tutoyer de sorte à ce que cela leur soit spirituellement profitable.

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Les principales erreurs qui bloquent les êtres humains sur le Chemin de l’Ascension spirituelle

Les principales erreurs qui bloquent les êtres humains sur le Chemin de l’Ascension spirituelle

Les principales erreurs qui bloquent les êtres humains sur le Chemin de l’Ascension spirituelle

Série 1

1) Croire que le Chemin conduisant vers la Lumière est pénible à apprendre et doit être difficile à suivre. Ce n’est pas le cas.
2) Croire que l’En-deçà et d’Au-delà sont séparés. Il n’y a pas de séparation. C’est un Tout unitaire.
3) Croire que la vie humaine commence avec la naissance. Croire que la vie humaine s’arrête à la mort. Il y a là ni Logique ni Justice.
4) Croire que l’être humain descend du singe. C’est uniquement vrai pour son corps mais pas pour son esprit. Appeler ces animaux hautement-évolués ancêtres de l’être humain est une grande erreur! 
5) Une instruction exclusivement intellectuelle aboutissant à une domination de l’intellect est une erreur funeste.
6) La supposition que Jésus de Nazareth était le Fils de Dieu en même temps que le Fils de l’Homme est fausse !
7)  Mettre en doute ses intuitions initiales au profit de considérations intellectuelles ultérieures.
8) Faire plus confiance à l’intellect et au sentiment qu’à l’Intuition spirituelle.
9) S’adonner à des pratiques occultes.
10) Croire qu’un trépassé, du fait qu’il est trépassé, est devenu omniscient, ou, tout au moins, plus-sachant que les Terriens (êtres humains incarnés sur Terre). En réalité, tout ce qu’un trépassé, du fait qu’il est « mort », sait de plus que les vivants de la Terre, c’est qu’il n’a, réellement, avec le soi-disant Mourir, pas cessé, pour autant, d’exister.
11) Croire que l’abstinence sexuelle est un facteur de progression spirituelle. L’abstinence forcée est un empiétement, qui peut amèrement se venger.
12) Croire que l’Univers est « infini ». En réalité, l’Univers n’est pas infini, mais il est juste indéfini.

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Le syndrome du lampadaire

Le syndrome du lampadaire

Le syndrome du lampadaire

Beaucoup d’êtres humains se présentent volontiers comme des Serviteurs de la Lumière.
Ils ont à cœur de montrer qu’ils rayonnent telle une lampe à incandescence répandant sa clarté autour d’elle.
Toutefois, pour que la Lumière déversée par une telle lampe se distingue bien de tout autre lumière provenant d’une autre source, il est nécessaire que son lampadaire se situe à une distance minimale bien déterminé de tout autre lampadaire.
C’est sans doute pourquoi de tels serviteurs rayonnants ont le souci de se tenir à bonne distance de toute autre source lumineuse, ou de tenir tout autre source lumineuse à bonne distance d’eux-mêmes.
Car, dans le fond, ils craignent que si leur lumière venait à se mêler avec les lumières issues d’autres lampadaires, il ne soit plus possible à ceux qui sont éclairés par elle de clairement distinguer quelle en est la source.
Peut-être même pourraient-ils se rendre compte qu’une autre lumière sise à côté éclaire plus fort que celle de ce lampadaire déterminé?! 
Tandis qu’un unique lampadaire, seul au milieu d’une nuit complète, peut assurément davantage faire illusion.
Sans doute, de nombreux « serviteurs » de la Lumière sont-ils ainsi. Ils ne recherchent pas vraiment qu’une Clarté maximale se répande autour d’eux. Il recherche surtout que « leur » clarté soit la seule à être perçue de leur entourage.
Ils oublient, tout simplement, que le lampadaire n’est rien en lui-même puisqu’il ne détient pas la Source d’Énergie lumineuse qui l’alimente, qui est indépendante de lui, mais dont lui dépend.

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La bonne distance

La bonne distance

La bonne distance

Vis-à-vis des autres il est important de se tenir à la bonne distance, ni trop près ni trop loin. Nous avons déjà vu que, bien souvent, le Tu-Toi … ment, car la proximité ainsi artificiellement créée implique le tissage de nombreux liens néfastes qui n’auraient pas lieu d’être.
Se tenir trop loin du prochain n’est pas bon, non plus. Le prochain c’est, en effet, celui qui se tient proche de vous/nous. A ce sujet résonne à nos oreilles la question posée par Jésus en conclusion de Sa Parabole du Bon Samaritain…
La Parabole du Bon Samaritain, racontée par Jésus dans l’Évangile de Luc, vient en réponse à la question d’un docteur de la loi. Cette question est: “Et qui est mon prochain?” (Luc X, 29). Jésus répond par une Parabole (en hébreu: « Mashal ») montrant différentes attitudes que des hommes ont eu face à une personne dans le besoin. Grâce à cette Parabole, nous comprenons de manière pratique le deuxième plus important Commandement de Dieu, à savoir: “Tu aimeras Ton prochain comme Toi-même.” (Marc XII, 31). Le premier étant: “Tu aimeras le Seigneur Ton Dieu de tout Ton cœur, de toute Ton âme, de tout Ton esprit et de toute Ta force.” (Marc XII, 30).
Le Bon Samaritain est donc une Parabole du Nouveau Testament dont se sert Jésus pour illustrer sa définition de l’«Amour du prochain». Il répond à une question qui lui est posée à propos de la «Règle d’Or» définie dans l’Ancien Testament: «Tu aimeras Ton prochain comme Toi-même.» (Lévitique XIX, 18).

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Les « gros » mots

Les « gros » mots

Les « gros » mots

Qu’est-ce qu’un « gros » mot? En réalité, un mot qui – sauf, probablement, dans le sens de « grossier » – n’a rien de gros mais tout de bas. Un « gros mot » est un mot grossier.
Une possible définition est, par exemple, celle-ci: « Un « gros mot » est une expression jugée crue, offensante et obscène, qui va à l’encontre de la politesse et de la bienséance. ». Une autre possible définition est celle-ci: « Un gros mot est un mot cru, incorrect, indélicat, obscène, scatologique, qui offense la pudeur, la morale, les principes de la politesse. ».
Un gros mot est donc quelque chose de bas et d’avilissant, tant pour celui qui le profère que pour celui qui en est l’éventuelle cible, de même aussi que pour tous ceux qui le voient ou l’entendent, qu’ils s’en offusquent ou non. Et comme le dit le proverbe, l’effet de contagion est catastrophique: « Ce que les vieux chantaient, le gazouillent déjà les jeunes! ».
Mais qu’est-ce qui fait qu’un mot, au départ neutre, reçoit une ainsi une plus ou moins forte charge ténébreuse? Pour bien comprendre cela, il faut connaître les Lois de la Création.
D’abord, il faut savoir que, selon les Lois de la Création, les ténèbres sont tenues de s’exprimer selon un genre qui n’appartient qu’à elles.

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Le Tu/Toi ment

Le Tu/Toi ment

Le Tu/Toi ment

Était-il content Joël, ou appréhendait-il cette tournée d’entreprises qu’il devait accomplir avec sa secrétaire Angéla ?
La perspective de voyager à travers le pays lui plaisait et Angéla avait assurément son côté plaisant.
Mais ces longues heures de tête-à-tête à prévoir au cours du voyage, et notamment dans la voiture, n’allaient-elles pas les placer dans un certain embarras ?
Joël devait impérativement être accompagné et Angéla s’était aussitôt proposée. Le grand patron avait tout aussi vite entériné la chose, de sorte qu’il lui aurait été difficile de s’y opposer.
À présent, ils se trouvaient sur l’autoroute, dans la voiture de Joël, et ils roulaient depuis déjà une heure.
Cela faisait un an qu’Angéla était la secrétaire de Joël, mais, avec les fréquentes allées et venues dans et hors de leurs bureaux respectifs, ils n’avaient, en fait, que rarement l’occasion d’être seuls ensemble.
Maintenant, c’était différent. Angéla se montrait aimable et prévenante. Elle ne savait que faire pour le bien-être du chauffeur assis à côté d’elle.

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Les démons existent-ils?

Les démons existent-ils?

Les démons existent-ils?

Un lecteur du livre «Le Chemin de la Santé Parfaite» témoigne…
Du fait de son métier, il se trouvait, en tant que technicien, devant un hôpital, afin de procéder à des mesures…
Il raconte:

«Je viens de terminer le livre « Le Chemin de la Santé Parfaite » et de vivre une confrontation avec les démons!
Symbolique très forte!
Hier soir, alors que j’étais seul devant l’hôpital de D…  en train de réaliser une mesure de bruit vers 23 heures, dans un lieu obscur et pesant, j’en profitais pour finir le livre dans ma voiture. Et j’ai demandé en mon for intérieur de pouvoir vivre l’expérience de la reconnaissance de mes propres démons.
C’est alors qu’un instant plus tard un coup de vent fit tomber le trépied sur lequel j’avais accroché mon appareil de mesure. Après sa chute déchirant le silence de la nuit, je me suis rapidement précipité, en laissant tomber le livre par terre, ayant peur que mon appareil soit cassé. Heureusement, celui-ci n’avait rien. Une belle frayeur.
Je reprends alors ma mesure, en prenant soin, cette fois-ci, de bien arrimer le trépied à terre.
Et je cherche mon livre! Plus de livre!…
Je l’ai cherché au moins 1/2 heure: dans ma voiture, sous ma voiture, sur ma voiture, dans l’herbe. Pas de livre, à en devenir « fou »!
Je suis passé par un état de négligence (manque de vigilance par rapport à l’appareil et au livre) à un état de peur (lieu sombre et peur d’avoir cassé mon appareil), d’énervement (du fait de ne pas comprendre où pouvait être mon livre), d’impatience (je voulais rentrer car, bien que fatigué, j’avais encore 1H30 de route à faire dans les montagnes en pleine nuit).
Bref, tous ces démons étaient autour de moi, sans aucun doute.
Je me suis dit: « Cela ne va pas se passer comme ça, je vais demander de l’aide, car je suis plus fort que ces démons et je retrouverai ce livre avant de partir, même s’il me fallait la nuit pour le retrouver, il ne s’est quand même pas volatilisé! ».
Après un court instant dans le silence, ayant fait encore 2 fois le tour de ma voiture, l’idée me vint  soudain de soulever une lourde plaque en ciment posée au sol sur une bouche d’égout.
Avec ma lampe torche, je scrute au fond de la bouche, pour y voir, à mon grand étonnement, … le livre …
Ma réaction à ce spectacle fut indescriptible!…»

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La Puissance de la Prière

La Puissance de la Prière

La Puissance de la Prière

Donnons-nous dans la Prière!

Selon les Évangiles Jésus a dit: « Veillez et priez! ». Il n’y a pas lieu de douter de l’authenticité de cette Parole. C’est donc très important. Mais a-t-Il voulu par là que les êtres humains récitent machinalement, à répétition, des prières toutes faites? L’on peut en douter. Car si le mot « veillez » est si étroitement associé au mot « priez », c’est, entre autres, très certainement, pour insister sur le fait que ce qui fait la valeur de la Prière c’est la Veille, c’est-à-dire l’état de Vigilance, liée à la conscience du vécu du moment.
Or, qui peut réellement vivre, pendant des heures, comme c’est le cas pendant des « neuvaines » ou des « rosaires », chaque mot d’une prière récitée à répétition? Qui pourrait faire preuve d’une concentration telle que chaque mot, chaque Parole d’un « Pater », doit aussi vivante la dixième fois que la première? Tout bien considéré, c’est impossible! Du reste, il n’est déjà pas pas possible de réellement vivre, de bout en bout, en un un seul énoncé, la dizaine de Paroles qui constituent un seul « Notre Père »…
L’on comprend donc que la Prière véritable ne réside pas dans les mots, qui ne peuvent et ne doivent être qu’un support pour indiquer la direction générale du ressenti, mais que la Prière réside, en réalité, dans le ressenti lui-même, dans l’intuition, c’est-à-dire dans ce qu’éprouve intérieurement la personne en prière. De ce point de vue, les prières les plus vivantes seront, le plus souvent, des prières « muettes », c’est-à-dire sans paroles, des prières en lesquelles, librement, l’intuition d’Adoration ou de Gratitude, sans aucune sorte d’entraves, s’élève, légère, pure et lumineuse, vers le Souverain Créateur de tous les Mondes…

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Quelle différence y a-t-il entre Foi et Conviction?

Quelle différence y a-t-il entre Foi et Conviction?

Quelle différence y a-t-il entre Foi et Conviction?

Dans la conception courante la Foi est souvent associée au domaine religieux. Ce n’est certes pas faux, mais cela n’en est pas moins une vue partielle, parce qu’en réalité foi signifie croyance (en allemand: «Foi» se dit «Glaube» et «croire» «glauben») et que, dans tous les domaines et pas seulement dans celui de la croyance religieuse, tous les êtres humains sont bardés de croyances diverses, puisque c’est précisément à partir de ces croyances qui sont les leurs qu’ils s’efforcent de faire les indispensables choix auxquels, inévitablement, leur vie quotidienne les confronte.
Avoir la foi veut donc dire croire, mais si l’on croit cela signifie certes une adhésion envers ce à quoi on croit mais en même temps cela signifie aussi un doute, car si je crois cela veut certes dire «je pense» ou «je suppose» ou même «j’espère», mais cela veut aussi dire «je n’en suis pas {tout à fait} sûr»!
La Foi, si noble puisse-t-elle être, est donc insuffisante; il y faut quelque chose de plus. Avant d’essayer de savoir ce qu’est ce «quelque chose de plus» qui serait le degré le plus élevé de la Foi il nous faut, d’abord, essayer de savoir en quoi tient la limitation intrinsèque de la Foi. Des Paroles du Christ peuvent ici nous aider, en particulier lorsqu’Il dit à son Apôtre Thomas, aujourd’hui considéré comme le champion du doute sceptique: «Tu as cru parce que Tu as vu, mais heureux celui qui croit sans avoir vu!».
Dans la Foi il y a, à l’évidence, un aspect subjectif. Par exemple, si je crois en Jésus, (je pourrais aussi prendre comme exemple n’importe quel Maître spirituel comme Bouddha, Lao-Tsé, Zoroastre, Mahomet, etc.) je crois aussi en Ses Paroles, même si je ne les comprends pas, du simple fait que ce sont Ses Paroles ou qu’elles me sont présentées comme telles. Donc ma foi – ou ma croyance – dans les Paroles de Jésus ne vient pas forcément de mon expérience personnelle de la Vérité de Ses Paroles mais de la confiance globale que j’ai dans la Personne de Jésus.
Si, en particulier, je suis convaincu que, – ainsi qu’Il l’a Lui-même clairement affirmé – Jésus est le Fils de Dieu, alors, sachant que le Fils de Dieu, comme Dieu Lui-même, ne peut ni Se tromper ni nous tromper, alors, même si je ne comprends pas ou pas complètement Ses Paroles, je sais que cette insuffisance de vient pas de Lui mais seulement de moi! Ce qui, aujourd’hui, m’est encore obscur me deviendra, un jour, parfaitement clair, lorsque mon entendement aura progressé.

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Le Devoir d’Examiner

Le Devoir d’Examiner

Le Devoir d’Examiner

Un grand écrivain classique français (Blaise Pascal) a dit, avec justesse que l’être humain se doit d’être, face à l’expérience de la vie, comme une « cire vierge ». Il entendait par là qu’il doit être capable d’accueillir le Neuf sans prévention, afin de pouvoir réellement l’expérimenter en lui-même.
Une telle attitude ne signifie pas aveuglément tout « gober » sans faire preuve de discernement; elle signifie, sans faire de barrière avec le mental, tout accueillir en soi, exactement comme le fait un enfant, avec naturel et spontanéité, de sorte à pouvoir l’expérimenter à l’intérieur.
La justesse d’une assertion ne peut, en effet, pas être reconnue avec l’intellect (le mental) mais seulement avec l’intériorité de l’être, avec la voix intérieure, l’intuition, qui est le mode d’expression de l’esprit dans l’être humain.
Si, à cause de la présomption, dans l’illusion de déjà savoir, l’intellect – ou le mental – fait, d’emblée, barrage ou obstacle à la pénétration d’une idée nouvelle à l’intérieur de l’être, alors cette idée nouvelle est aussitôt écartée ou repoussée, avant même que l’esprit – c’est-à-dire l’être réel – ait eu la possibilité de faire l’expérience de cette assertion.
Or sachant que seul l’esprit – telle une ardente Flamme – est capable de reconnaître la Vérité, que se passe-t-il si l’intellect fait écran et empêche les in-formations de pénétrer à l’intérieur?
En dépit de cette nécessité d’ouverture la reconnaissance de la Vérité n’en est pas moins extrêmement rapide, car l’Intuition soupèse à la vitesse de l’éclair. C’est, au contraire, les pénibles et laborieuses approches intellectuelles qui sont grandement compliquées et dévoreuses de temps.

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