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« Découvrez la Médaille d’Amour, ode à l’amour et bijou iconique de la Maison Augis.

«Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.».

Les vers sont transcrits sous la forme du rébus «+ qu’hier – que demain». 

La Médaille d’Amour en or est portée par tous les amoureux ravis d’afficher leur grand Amour autour du cou.

La Médaille d’Amour naît en 1907, dans les ateliers lyonnais de la Maison A. Augis.

Son créateur Alphonse Augis, fils du fondateur de la Maison, a alors l’idée de transcrire les vers d’un célèbre poème de Mme Rosemonde Gérard intitulé «Les Vieux» datant de 1889, véritable déclaration d’amour à son mari Edmond Rostand.

Afin de témoigner sa reconnaissance à Mme Rostand (Mme Gérard de son nom de jeune fille), Alphonse Augis a fait réaliser dans ses ateliers, deux exemplaires uniques sertis de diamants et recouverts d’émail bleu.

Hautement symbolique, la médaille est entourée d’une couronne de lierre, lierre dont la devise célèbre est «je meurs ou je m’attache», est retenue dans les serres d’unaiglon, rappelant le grand succès d’Edmond Rostand.

Le deuxième exemplaire de cette magnifique médaille, a quant à lui, été offert par Alphonse Augis à son épouse Antoinette Augis. Une magnifique preuve d’amour de la part de son créateur!

La Médaille d’Amour l’Essentielle reprend exactement le dessin réalisé par Alphonse Augis pour adapter les vers de Madame Rosemonde Gérard Rostand, épouse de l’écrivain Edmond Rostand. »

Edmond Rostand – 1898

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« C’est en 1907 que naît la Médaille d’Amour dans les ateliers lyonnais de la Maison Augis.

Médaille ronde estampée sur de l’or 18 carats, sa finition est réalisée à la main. Le diamant du signe + et le rubis synthétique sont caractéristiques de ce modèle historique.

Le diamant 0.0145 carat de qualité SI2 est de couleur H (blanc).

Elle est gravée et striée pour faire ressortir l’iconique phrase « + qu’hier – que demain », illustrant les deux vers de Rosemonde Gérard Rostand:

« Car, vois-tu, chaque jour, je t’aime davantage. Aujourd’hui plus qu’hier, et bien moins que demain. ». »

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Rosemonde Gérard – Madame Edmond Rostand – Par Eugène Pascau

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La phrase du célèbre poème « Lorsque nous serons vieux » de Rosemonde Gérard-Rostand est présentée comme « iconique ». Comme tout cela est romantique! Et bon pour les affaires!

Certes pour le sentiment, c’est une jolie phrase, appréciée par la foule sentimentale! Mais qu’en est-il sur le plan spirituel?

L’Amour et le Temps

Est-il possible d’aimer aujourd’hui plus qu’hier? Assurément, la réponse à cette question est oui. Un homme ou une femme peut constater qu’il ou elle aime une femme ou un homme plus qu’hier. L’«objet» – ou plutôt le «sujet»! – de cet amour peut aussi se sentir davantage aimé. Il est donc possible d’aimer chaque jour davantage. Mais un être humain peut-il affirmer en conscience que demain il aimera un autre être humain plus qu’aujourd’hui? Dans son exaltation romantique il a certes envie de l’affirmer. Mais, en réalité, il ou elle n’en sait rien.

La preuve de cela est apportée par Rosemonde Gérard elle-même. Car malgré sa lyrique déclaration d’amour à son mari Edmond Rostand, cela ne l’a pas empêchée de le quitter une quinzaine d’années plus tard…! Certes, lorsqu’elle écrit ces vers sa sincérité ne fait pas de doute, mais les faits sont là. Faisant cette remarque à une guide de la Villa Arnaga – où Edmond et Rosemonde Rostand ont vécu leur éphémère bonheur d’amoureux et où se trouve exposée la Médaille d’Amour -, un visiteur s’entendit répondre: « Oui, c’est vrai (qu’elle l’a quitté), mais … c’est tellement … beau! ».

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Une telle réponse est typique du sentiment romantique. Ce n’est pas la vérité qui compte, mais l’apparence. Ce serait « beau » de dire à son amoureux/amoureuse « Aujourd’hui, je t’aime moins que demain » ou « Demain je t’aimerai plus qu’aujourd’hui », quand bien même la réalité objectivement observable prouverait ensuite la fausseté d’une telle affirmation! Mais la Beauté peut-elle exister sans la Vérité?

Dans le cas précis, dans un poème intitulé « Lorsque tu seras vieux » et qui engage donc – au moment où elle l’écrit – un avenir lointain, Rosemonde Rostand affirme à son époux Edmond Rostand que son amour d’aujourd’hui est peu de chose à côté de celui qu’elle lui vouera demain, – c’est-à-dire lorsqu’ils seront vieux tous les deux –, et, alors que tous les deux sont encore jeunes – selon la guide de la villa Arnaga – elle le quitte pour un autre… (A noter toutefois que, selon Wikipédia, ce serait plutôt Edmond Rostand qui l’aurait quittée? A vérifier! Pour le moins, leurs chemins se séparent.) Où se trouve l’erreur?

Certes, il ne s’agit pas ici de porter quelque jugement que ce soit sur des personnes. De plus, cela n’est pas parce que l’on quitte quelqu’un que l’on cesse obligatoirement de l’aimer. L’amour – bien que cela soit généralement le plus logique – ce n’est pas toujours forcément rester terrestrement uni à quelqu’un jusqu’à la fin de la vie terrestre, de sorte qu’il n’est pas possible d’affirmer qu’après leur séparation il n’y aurait plus existé d’amour entre Rosemonde et Edmond. Le livre « Edmond Rostand » de Rosemonde Gérard, publié en 1935, témoigne de sa persistante admiration pour lui.

Dans la « Médaille d’Amour », la valeur d’engagement de la parole « Plus qu’hier, moins que demain » est encore renforcée, car quel pourrait être le sens de porter un tel un bijou ou de l’offrir à sa bien-aimée si ce n’est « Je m’engage à t’aimer non seulement toute la vie mais même toujours plus! »? D’un point de vue spirituel un tel engagement est tenable, car il dépend essentiellement de la volonté et non du ressenti. Aimer c’est vouloir le bien supérieur de l’autre. Cela est possible non seulement dans le mariage mais pour tout être humain à l’égard de tout autre être humain.

L’Amour et l’éternel présent

En réalité, pour l’Amour, se projeter dans l’avenir en promettant d’aimer plus que par le passé, n’a guère de sens, car l’Amour ne se vit qu’au présent. Si l’on prend la chanson qui dit « Je vais t’aimer comme l’on n’a jamais aimé », l’on comprend tout le non sens de la chose (surtout en considération du genre d’«amour» dont il s’agit ici!), car dire à quelqu’un « je vais t’aimer », cela veut juste dire que, dans le présent – qui est le seul à exister! – on ne l’aime pas – ou pas vraiment!

Ce qu’il faudrait dire ce serait plutôt: « Car vois-tu, chaque jour, je t’aime davantage, aujourd’hui plus qu’hier et j’espère t’aimer encore plus demain. Mais – en ce qui concerne l’amour de l’âme – cela ne dépend pas que de moi mais aussi de toi, et nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve. Toutefois, même si nous devions être séparés par la mort ou une autre circonstance, cela ne suffira pas à altérer l’amour spirituel que je te porte ni ma volonté de contribuer à ton Ascension spirituelle. ».