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Aides que l’être humain d’aujourd’hui ne connaît plus – Par Roselis von Sass

par | 22 Nov 2023 | Autres Articles, Eveil Spirituel, Regards sur le Monde | 1 commentaire

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Aides que l’être humain

d’aujourd’hui

ne connaît plus

.

En lisant les nouvelles sur le tremblement de terre qui a mis le Pérou dans l’horreur et la panique, je me suis souvenue de ce qui s’est passé pour Marguerite et ses enfants, qui furent sauvés de façon si extraordinaire de ce tremblement de terre qui secoua le pays en 1966.

 

Tremblement de terre

Tremblement de terre

 

Marguerite habitait depuis de longues années avec son mari, un représentant en produits plastiques, ses enfants jumeaux de 7 ans, Bianca et Angelo, et la petite Nina qui avait cinq ans, dans l’une des localités qui furent totalement détruites par le séisme, localité dont j’ai oublié le nom.

A l’époque de l’événement, Marguerite était seule avec Bianca et Nina. Son mari José était parti pour un long voyage d’affaires et Angelo était en visite chez sa grand-mère.

Un après-midi, environ dix jours avant le tremblement de terre, Marguerite eut son attention attirée par un bruit bizarre, qui lui semblait venir de la cage aux oiseaux, suspendue au dehors. Elle s’occupait des oiseaux, neuf en tout, qui appartenaient à un cousin qui avait eu un accident d’autobus. Gravement blessé, il avait dû être hospitalisé dans un hôpital éloigné.

Le bruit qu’elle avait entendu provenait effectivement des cages. Les oiseaux volaient en se tapant contre les barreaux comme en proie à la panique. Effrayée, Marguerite regarda les petits animaux. Les deux enfants se mirent à pleurer, lorsqu’elles virent l’un des oiseaux tomber au fond de la cage en s’abîmant la tête. Marguerite recouvrit les cages avec des étoffes et remplit les mangeoires avec de nouvelles graines. Mais rien n’y fit. Les petits oiseaux continuaient de voler, épouvantés, en se heurtant contre les barreaux…

A présent, Marguerite aussi avait peur, une peur inexpliquée, tandis qu’elle observait les efforts désespérés des oiseaux qui, d’ordinaire, restaient calmes. Ils voulaient la liberté. Quelque danger ignoré d’elle semblait les menacer. D’accord, elle allait les libérer. Cela faisait longtemps qu’elle avait de la peine pour ces petits prisonniers. Elle ouvrit les cages, prit les petits oiseaux épouvantés et les laissa s’envoler. Qu’ils repartent là où son cousin les avait attrapés.

Aussitôt les oiseaux s’envolèrent et partirent. Cependant, la sensation de peur demeurait. Marguerite se sentait déprimée et inquiète. Les enfants n’étaient pas heureuses et hardies comme d’habitude. Elle les mit au lit et, lorsque la nuit fut tombée, elles s’endormirent de suite.

Marguerite resta réveillée encore quelques heures, réfléchissant sur le comportement étrange des oiseaux. Cela voulait dire quelque chose… Est-ce qu’un malheur menaçait sa famille? Si, au moins, elle pouvait en parler avec son mari, ou alors avec sa mère…

Le cœur lourd, elle se coucha avec ses pensées. Lorsque l’aurore annonça le lever du jour, elle se réveilla avec le cœur qui battait la chamade. A côté de son lit, Bianca était déjà toute habillée, sa petite mallette pour les excursions à la main. Près d’elle, Nina, assise par terre, essayait de mettre ses chaussures.

Sans rien dire, Marguerite regardait ses filles…

– Lève-toi maman, Angelo nous appelle. Nous devons partir chez grand-mère!

Après avoir dit cela, Bianca se baissa pour aider sa jeune sœur à mettre ses chaussettes et ses chaussures.

Marguerite, toute affolée, observait les enfants. Elle se souvint au même moment des oiseaux effrayés. Et maintenant, même les enfants voulaient partir…

– Oui, Angelo a crié si fort que j’ai même pu l’entendre d’ici plusieurs fois, répétait Bianca, tandis que des larmes coulaient sur son visage.

Marguerite se leva et s’habilla rapidement. Elle pensa à sa mère et à son fils. Est-ce que quelque chose leur était arrivé? Elles parvinrent même à prendre le bus de six heures…

Et maintenant il lui arrivait la même chose qu’aux oiseaux: partir le plus vite possible.

Après avoir voyagé 14 heures, Marguerite arriva à destination. En voyant Marguerite, la grand-mère fut heureuse et soulagée. Angelo et elle étaient en bonne santé, toutefois, le petit, la dernière nuit, avait appelé sa sœur à plusieurs reprises, pleurant beaucoup après elle…

Marguerite soupira, soulagée, lorsqu’elle vit sa mère et son fils en bonne santé. Il ne leur était rien arrivé. Pourtant, il devait y avoir une explication à la panique subite des oiseaux.

L’explication vint quelques jours plus tard, lorsqu’ils apprirent qu’un tremblement de terre avait détruit le lieu où ils habitaient.

Aujourd’hui, de tels cas de sauvetage extraordinaire, comme celui dont bénéficièrent Marguerite et ses enfants, arrivent très rarement, parce que les êtres humains n’écoutent plus leur voix intérieure et ne possèdent plus aucune sorte de liaison avec la Nature.

En des temps révolus, lorsque les êtres humains étaient encore réceptifs, personne ne succombait aux phénomènes de la Nature. Ils étaient avertis à temps et conduits au-delà des régions dangereuses, de façon à ce que personne ne soit à la merci des forces de la Nature.

Ces événements naturels sont des phénomènes nécessaires. Il s’agit toujours de transformations indispensables de la croûte terrestre ou bien à l’intérieur de la Terre. Aucune créature humaine de jadis n’aurait eu l’idée de désigner comme une catastrophe les phénomènes naturels de transformation de la Terre.

Aujourd’hui et depuis longtemps c’est bien différent. Depuis que l’être humain s’est éloigné du Chemin de la Vérité, aucun des entéaux[1] ne peut plus s’approcher de lui pour lui venir en aide.

Par conséquent les grands événements de la Nature doivent avoir lieu de façon catastrophique pour l’humanité, qui, en ces jours, souffre, en vertu de la Loi de l’Effet de Réciprocité, de sa façon d’agir erronée.

 

– Roselis von Sass

«Les fils du destin déterminent la vie humaine»

 

Perroquets canaris

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1 Commentaire

  1. Deh Assy

    « Aides que l’être humain d’aujourd’hui ne connaît plus. »

    Aussi parce qu’il s’est érigé en maître de la nature; cette nature qui, pourtant, représente l’indispensable pour toutes ses pérégrinations ici-bas.

    Les vrais maîtres de la nature (les entités) qui ne connaissent pas cette si grande prétention venant des êtres humains nous regardent avec peine et désolation.

    Nous ne savons même plus nous ouvrir pour recevoir de leur part aides et conseils et allons au devant de tant de malheurs, la tête baissée.

    En ces temps de catastrophes de tout genre presque quotidiennes nous sommes aveugles et sourds à leurs avertissements.
    Ils ne peuvent tout simplement pas nous venir en aide, par notre faute.

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