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En finir avec son mauvais karma

En finir avec son mauvais karma

En finir avec son {mauvais} Karma:

Se libérer de tout ce qui nous alourdit

L’être humain n’a pas de plus grand ennemi que lui-même. Il pourrait, sagement co-régner sur la Création et au lieu de cela il se comporte, vis-à-vis de son Créateur en perpétuel mendiant, et, en plus, il appelle cela «prier»!
Les sages de nombreuses traditions spirituelles parlent de la Loi de Cause à Effet qui, avec d’autres, contribue à régenter notre Univers. Ce principe est décrit de différentes manières selon les religions et les cultures. L’on parle aussi de Loi des Semailles et des Moissons, de Loi du Boomerang, de Loi du Choc en Retour, ou encore de Loi de l’Effet de Réciprocité.
L’on en retrouve l’enseignement dans toutes sortes de légendes et des mythes, qui, de génération en génération, servaient à transmettre la Sagesse. Aujourd’hui, c’est le mot sanskrit «karma» qui est le plus couramment utilisé pour désigner ce processus. La Loi du Karma régit l’ensemble de nos vies. Le karma interagit sur notre vie tout entière. Si notre genre est semblable à celui de quelqu’un d’autre, c’est que nos vibrations respectives sont proches.
Par définition, tout ce qui n’est pas éternel est éphémère ou «impermanent». En tant qu’êtres momentanément incarnés dans la matière grossière, notre libre vouloir réside donc dans le fait de nous accrocher ou pas à ce monde de la matière la plus grossière, étroitement lié à l’espace et au temps terrestres, dans laquelle nous ne faisons, en fait, que temporairement séjourner, car là n’est pas notre vraie Patrie!
Lorsque nous voulons changer, nous rencontrons souvent des résistances. Pourquoi? Parce que tout ce que nous avons fait dans nos vies antérieures, ayant modelé notre karma, conditionne la façon dont nous considérons aujourd’hui notre présente existence.
Un phénomène terrestrement peu ou mal connu: Les âmes liées à la Terre
Les spirites et médiums, qui communiquent avec les âmes des «morts», ont souvent parlé des «âmes en peine». Certaines âmes, en proie à trop de chagrin, de colère, de regrets ou de convoitises, hantent les régions correspondantes de l’astral inférieur. Le phénomène des maisons hantées est notamment dû à ce genre d’errances. Mais ce que l’on sait moins, c’est que ce phénomène est en constant accroissement, même sur le plan terrestre.
Si, par un quelconque penchant, nous sommes trop accrochés à quelque chose, cela nous enferme dans le champ vibratoire sur le niveau où se trouve cette chose, même si l’on a un corps gros-matériel terrestre. L’on dit familièrement d’une telle personne qu’elle «pédale à côté du vélo». Si cela dure trop longtemps, le décalage entre la réalité terrestre et la vie intérieure d’une personne peut être tel qu’elle deviendra une âme errante.
En dehors des cas de possession avérés – ce qui est encore autre chose -, beaucoup d’êtres humains, parmi ceux qui sont placés en hôpital psychiatrique, sont ainsi décrochés du réel.
À partir de l’incarnation dans le plan gros-matériel terrestre (aussi appelé «plan physique»), donc à partir de la naissance, l’être humain est, de toutes façons, prisonniers du monde de la matière grossière. C’est ce que l’on appelle l’«emprise terrestre». Une excellente pièce de théâtre, précisément appelée «Emprise terrestre» (en langue allemande «Erdennbann»), permet de mieux comprendre de quoi il s’agit.

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La communion des saints

La communion des saints

La communion des saints

Introduction

Tous les Dimanches, lors de la messe, dans le Credo, les Chrétiens catholiques affirment croire à la « communion des saints », mais, déjà, combien savent précisément de quoi il s’agit exactement, et – surtout – selon les Lois de la Création, existe-t-il réellement une « communion des saints »?

Pour les catholiques, la « communion des saints » est un dogme, c’est-à-dire « une vérité incontestable » (sic!). Mais qui sont les « saints » dont on parle? Et comment être en « communion » avec eux? Croire à la la « communion des saints », c’est croire qu’il y a un lien entre les morts et les vivants, ce serait, en quelque sorte, une forme de « solidarité », ce qui, déjà, pose la question de savoir si la solidarité est une valeur spirituelle. Il semble bien que la réponse soit non.

La solidarité est-elle une Valeur chrétienne?
La solidarité fait partie du militantisme, en vue d’un objectif commun à atteindre. De prime abord, l’on pourrait – sur l’axe horizontal de l’Amour – l’associer à la générosité, mais – en fonction de l’axe vertical de la Justice – elle trouve rapidement ses limites. Par exemple, le Bien ne peut pas être solidaire du mal ou de la fausseté. La Vertu ne peut pas être solidaire du vice.

Célébration de la « communion des saints »
L’église célèbre les « saints » à l’occasion de la Fête de la « Toussaint », le 1er novembre de chaque année, et commémore les « fidèles » défunts, le lendemain, donc le 2 novembre de chaque année. C’est l’époque des traditionnels chrysanthèmes déposés sur les tombes, dans les cimetières. C’est l’occasion de se souvenir de ses « chers disparus ».

Origine première du dogme de la « communion des saints »
Cette doctrine, aussi appelée « dogme du ‘corps mystique' », repose sur l’enseignement de l’Apôtre Paul de Tarse dans son Épitre aux Corinthiens, lorsqu’il parle des Dons spirituels.

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Comment nous tenons-nous face à l’erreur?

Comment nous tenons-nous face à l’erreur?

Comment nous tenons-nous face à l’erreur?

« Je pense avoir les opinions bonnes et saines; mais qui n’en croit autant des siennes? »
– Michel Eyquem de Montaigne –

Omniprésence de l’erreur
Il est fréquent que nous rencontrions l’erreur sur notre chemin… Dans un monde enténébré comme le monde actuel, c’est pratiquement inévitable. Mais comment nous comportons-nous face à elle? Bien sûr, nous avons tous, à un moment ou un autre de notre vie, sous l’influence de différents conditionnements, plus ou moins et plus ou moins longtemps, adhéré à une idée fausse. 
Est-ce que c’est grave? Pas forcément. Car, déjà, pour nous aider à répondre à cette question, existe le proverbe latin bien connu « Errare humanum est, perseverare … diabolicum! » [« L’erreur est humaine’ – ou bien « se tromper est humain » -, « {mais} persévérer {dans l’erreur est} … diabolique! ».
La force de vérité de ce proverbe ne s’est jamais démentie et ne se démentira probablement jamais. Aujourd’hui encore, il constitue une ligne directrice de premier choix sur laquelle nous pouvons et devons nous appuyer: Oui, se tromper est humain, mais persévérer en connaissance de cause dans l’erreur est proprement … diabolique!
Se tromper de bonne foi n’est pas automatiquement adhérer à la fausseté
Se tromper n’est, en effet, pas, en soi, un (gros) problème. Car l’erreur peut aussi être considérée comme une étape ou même une marche – sur laquelle il est possible de s’appuyer, -, dans sa progression vers la Vérité. Ce qui est grave c’est, une fois que l’on a eu l’occasion de se détromper et de reconnaître la vérité, de s’obstiner dans l’erreur ou de ne pas vouloir la reconnaître comme telle.
A ce propos, beaucoup de lecteurs connaîtront déjà les quatre étapes d’une idée nouvelle. Ce n’est, hélas, que trop vrai! Car la plupart des gens, malheureusement, agissent exactement comme « L’opportuniste » de la chanson certes capable de « changer d’opinion » et donc de « retourner sa veste » mais seulement à chaque fois qu’il a l’impression que « le vent a tourné ».

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De l’Humilité – Par Lucien Siffrid

De l’Humilité – Par Lucien Siffrid

De l’Humilité

Bien que l’on accorde généralement plus de prix à d’autres Qualités qu’à l’Humilité, celle-ci possède, néanmoins, le rang le plus élevé dans la Couronne de toutes les Vertus. Et si l’on estime que d’éminentes Qualités comme: la Grandeur d’Âme, la Bonté de Cœur, le Tact, la Pudeur, etc. – qui toutes découlent de l’Humilité – ne peuvent pas être apprises ou acquises mais qu’elles doivent être des Facultés innées, combien plus ne devrait-on pas penser qu’il en est de même pour l’Humilité.
Cependant, en réalité, il n’en est rien! Comme toutes les autres Vertus, l’Humilité peut être acquise par la pratique. Elle demande même à être pratiquée. Elle n’est accordée à personne sans efforts. Lorsqu’il arrive (rarement, hélas!) qu’un être humain paraisse naturellement doué de véritable Humilité, il n’en bénéficie cependant que parce qu’elle est le juste retour, dans l’accomplissement de la Fonction de Réciprocité, de son bon vouloir dans une existence antérieure. Cependant, lui aussi dut, au cours d’une vie passée, l’acquérir de haute lutte.
Mais nous ne pourrons comprendre entièrement et clairement pourquoi il est si indispensable d’acquérir l’Humilité que si nous nous représentons la rigoureuse manière avec laquelle agissent les Lois Divines dans la Création. Car alors nous réalisons que nous pouvons recevoir d’autant plus d’Aides spirituelles et de Secours d’En-Haut, par l’intermédiaire des Lois, ce qui signifie que nous en sommes d’autant plus bénéficiaires, que nous nous ouvrons plus humblement à leur Bénédiction. Rétroactivement l’Humilité nous permet de parvenir à la connaissance précise de la Volonté Divine, donc des Lois Naturelles et de la perfection de tout événement.

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Les 7 péchés capitaux

Les 7 péchés capitaux

Les 7 péchés capitaux

Les « 7 péchés capitaux » sont, en fait, au nombre de … 8!

Le Chiffre 7
Le Chiffre 7 est celui de la Volonté Divine. Les traditionnels « 7 Dons du Saint Esprit » viennent de là. Ça c’est le Pôle.
Le chiffre 7 rappelle, entre autres, les 7 jours de la semaine, les 7 couleurs de l’arc-en-ciel, les 7 branches de la Menorah (chandelier sacré des Hébreux), les 7 notes de la gamme musicale, les 7 merveilles du monde, les 7 chakras ou encore les 7 circumambulations des pèlerins musulmans à la Mecque.
Mais aussi les 7 années requises pour la construction du Temple de Salomon à Jérusalem (Premier Livre des Rois, VI-38), les 7 péchés capitaux (on en parle ici), les « 7 vertus théologales et cardinales »: foi, espérance, charité / prudence, tempérance, force et justice, les sept dernières Paroles de Jésus sur la croix, et, dans l’Apocalypse, les 7 Sceaux et les 7 Trompettes.
En face du Pôle, il y a, bien sûr, l’anti-pôle. L’obscurité singeant la Lumière, cela explique aussi pourquoi ce qui est mal puisse aussi aller par 7. Tel serait précisément le cas des « 7 péchés capitaux ».

Liste des péchés capitaux
Traditionnellement (notamment en fonction du catéchisme de l’église catholique), les sept péchés capitaux – qui, en réalité, sont plutôt des vices et sont plutôt  huit – sont:
L’orgueil (en latin: superbia);
L’avarice (en latin: avaritia);
La luxure (en latin: luxuria);
L’envie (en latin: invidia);
La gourmandise (ou gloutonnerie/goinfrerie) (en latin: gula);
La colère (en latin: ira);
La paresse (acédie: négligence spirituelle) (en latin: acedia);
La vanité (dans la liste initiale; supprimée par la suite).

D’où vient cette liste? Selon la tradition, l’auteur de la liste serait le théologien chrétien Thomas d’Aquin, qui considérait que la philosophie était « la servante de la théologie ».

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La rage de dénigrer

La rage de dénigrer

La rage de dénigrer

Jamais rien de constructif ne peut résulter de discours de dénigrement, de railleries et de préjudices causés à nos prochains; car chaque genre et chaque manière ne peuvent engendrer que la même chose et ne peuvent aussi attirer que leurs semblables! C’est de là que tout jaillit et que se développe notre destin. Un fruit est toujours de même genre que la semence!
Des êtres «humains» qui déforment adroitement les faits, pour, au préjudice d’autres personnes, leur donner un faux sens, cela existe! Cela s’appelle des calomniateurs! Des êtres «humains» qui inventent des histoires et les répandent dans le but de nuire autrui, cela existe aussi, mais cela ne porte pas le même nom; ceux-là ne s’appellent pas des calomniateurs mais des menteurs. La question se posera pour certains de savoir si la calomnie est moins répréhensible que le mensonge. Pourquoi, selon les Lois d’En Haut, y aurait-il, de ce point de vue, une différence? L’un n’est-il pas tout aussi répréhensible et blâmable que l’autre?
D’un point de vue terrestre, la seule différence c’est que, pour le même but de nuire au prochain, dans un cas le calomniateur attend d’avoir une occasion pour cela, tandis que le menteur ne s’embarrassera pas de vraisemblance et n’hésitera pas à lancer tout de suite des accusations totalement gratuites. Souvent, si l’occasion lui en est donnée, le menteur deviendra calomniateur. Il est aussi possible que le calomniateur finisse par croire ce qu’il raconte, de sorte qu’il en arrive aussi à mentir «gratuitement»…
L’écrivain français La Rochefoucault a dit que «l’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu». De même, paraphrasant cela, l’on peut dire que la calomnie est un hommage que le mensonge rend à la vérité.

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Foule sentimentale

Foule sentimentale

Foule sentimentale

« Foule sentimentale », c’est notamment le titre d’une célèbre chanson, un succès populaire, que, probablement, beaucoup fredonnent sans se rendre compte de ce qu’ils chantonnent…

« Oh la la la vie en rose
Le rose qu’on nous propose
D’avoir les quantités d’choses
Qui donnent envie d’autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c’est d’avoir
De l’avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
 Comme on nous parle. »

Tout en ayant choisi un bon sujet, à l’évidence, même l’auteur de cette chanson n’a pas pris la mesure de ce que représente la glu du sentiment – trop souvent, le senti-qui-ment – dans la vie de la foule mais aussi des êtres humains individuels qui la composent.

L’hyperdominance du sentiment dans toutes les sociétés « modernes » constitue, en effet, une catastrophe absolue, dont seuls quelques-uns semblent avoir au moins une petite idée.

Cela se manifeste tout le temps et à tout propos. Par exemple, l’attention a déjà été attirée sur la « guimauve de Noël » qui, chaque année, commence à sévir non seulement sur les ondes mais partout dans les rues, dès le 15 octobre.

La chanson place – ce qui est un peu facile et même beaucoup! – la responsabilité sur les autres: « Il faut voir comme on nous parle ». Oubliant ainsi qu’une foule n’est jamais composée que d’individus. Victor Hugo avait, certes, raison d’écrire: « Le Peuple est en haut, la foule est en bas! ». L’étymologie elle-même confirme son point de vue: En effet, en latin, la foule se dit « vulga », ce qui, en français, a donné « vulgaire ». Est vulgaire ce qui est comme la foule, une masse informe en proie à la démagogie.

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Aide à la libération de la domination de l’intellect

Aide à la libération de la domination de l’intellect

Aide à la libération de la domination de l’intellect

Expériences de vie

Le véritable et unique ennemi de chaque être humain individuel, de même que l’ennemi public numéro 1 de l’humanité tout entière, c’est, sur chaque être humain, la domination illimitée de son propre intellect, ainsi que l’obligation pour tous de devoir subir l’intellect dominateur des autres, dominés comme eux! Là est l’origine de la grande chute dans le péché originel, la plus lourde faute de l’être humain, laquelle a entraîné avec elle tout le mal existant sur la Terre et dans l’Univers.

L’on est toujours piégé par son propre intellect!

Introduction: L’ennemi public numéro 1

De la domination de l’intellect, certes à des degrés divers et de manières différentes mais de façon assurée, nous souffrons tous, et c’est, assurément, un devoir de nous demander ce que nous pouvons faire, pour nous-mêmes et pour nos prochains, pour nous aider à nous en affranchir et de tout mettre en œuvre pour cela.
Naturellement, cette aide, pour être juste et efficace, doit être mise en place sur une Base juste.

Le copeau et la poutre
Lorsque l’on reprend le problème, tel qu’il est présenté dans la Parole de Jésus, l’on voit que la plus grande Aide qui nous est offerte pour nous libérer de cette terrible domination intellectuelle repose, probablement, le plus précisément, dans la célèbre Parole:
«Tu vois le copeau dans l’œil de Ton frère, mais Tu ne vois pas la poutre dans Ton œil».
Le plus souvent, cette Parole est interprétée comme un simple appel à l’indulgence ou à la tolérance envers le prochain. Mais, en réalité, cette Parole Divine dit beaucoup plus que cela!

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Qu’est-ce qu’une vie naturelle?

Qu’est-ce qu’une vie naturelle?

Qu’est-ce qu’une Vie Naturelle?

Qu’est-ce que Vivre Naturellement?

D’emblée, une définition: Fondamentalement, Vivre Naturel{lement}, c’est vivre à l’écoute de ses intuitions intimes.
Au sujet du mot « Naturel », dés le départ, il y a une ambiguïté à lever, car, pour beaucoup de gens, « Naturel » évoque la Nature. Certes, le mot « Naturel » dérive bien du mot « Nature », mais « Nature » a deux sens bien différents.
Le plus courant, est celui de la Nature comme désignant l’environnement naturel de l’être humain, soit les paysages, les montagnes, les forêts, les prairies, les océans, les fleuves, les animaux, les plantes, les rochers, etc., mais si je dis, en parlant de ma façon d’être, « c’est ma nature! », il apparaît ici une réalité naturelle qui n’a rien à voir avec la Nature précédemment définie, car s’il est vrai que l’être humain vit normalement dans la Nature (même si l’environnement urbain concentrant, maintenant, beaucoup d’êtres humains, dans ce sens, n’est pas naturel), il n’est pas pour autant naturel au sens où il ne procède pas de la Nature, il ne fait pas partie de la Nature, parce que la « nature » fondamentale de l’être humain n’est pas naturelle mais spirituelle.

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Le royaume intermédiaire

Le royaume intermédiaire

Le royaume intermédiaire

Pour introduire le sujet du « royaume intermédiaire » – que l’on pourrait aussi appeler le « purgatoire » ou le « seuil » – voici, tout d’abord un extrait du Récit « Miang-Fong » (Miang-Fong fut, selon le récit éponyme, bien avant l’arrivée du Bouddhisme, le fondateur des premiers Monastères tibétains, il y a environ plus de deux millénaires et demi).

« La Mission de Miang en ce lieu semblait être achevée. Il était, cependant, préoccupé par la croyance de ces êtres humains {relative} au retour dans le royaume intermédiaire. Il demanda des éclaircissements à son Ami lumineux et ils lui furent donnés.
Il put voir le chemin de l’âme du vieux Hung, lorsqu’elle quitta son corps. Elle ne put s’éloigner beaucoup de son vieux réceptacle. Beaucoup de fils denses et tenaces la reliaient encore à lui, car les yeux de l’âme étaient dirigés vers la Terre et le retour sur Terre. Peu à peu, ses fils devinrent plus faibles, pour se dessécher et tomber. Alors l’âme se mit à examiner son nouvel environnement. Elle se trouvait en présence d’une multitude d’êtres et de formes, sans pouvoir, au début, s’y retrouver. Cela devait être {cela} le royaume intermédiaire!
Mais si cela n’était qu’un royaume intermédiaire, donc un lieu entre deux royaumes dont l’un devait être la Terre, où était donc le second?
Lorsque Miang fut parvenu à cette réflexion, une faille s’ouvrit dans le ciel du royaume intermédiaire et il aperçut, loin au-dessus, une rayonnante Lumière et de merveilleux Jardins, dans lesquels s’activaient de joyeux êtres humains.
Le cœur de Miang jubila. Ces Jardins de Lumière lui apparurent comme une Patrie, ils devaient être le But des innombrables âmes humaines qui erraient et cherchaient dans le royaume intermédiaire, sans savoir quoi.

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