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La Correction Fraternelle

La Correction Fraternelle

La Correction Fraternelle

 «Un frère aidé par son frère est une place forte.»
 – Proverbes, XVIII, 19 –

Qu’est-ce que la Correction Fraternelle?
Dans l’Enseignement chrétien, la Correction Fraternelle est une démarche de rappel à l’ordre d’un Chrétien vis-à-vis de son frère – Chrétien ou non -, dans le cas où celui-ci vient à commettre un péché, notamment – mais pas nécessairement –  si le péché est dirigé contre lui.
Dans la Correction Fraternelle, il s’agit effectivement de corriger d’une part, et de le faire fraternellement d’autre part.
Jésus Lui-même a-t-Il enseigné la Correction Fraternelle?
A cette question, selon la Bible, la réponse est oui.
Dans l’Évangile de Matthieu, en effet, il est écrit:
«Si Ton frère vient à pécher {contre Toi}, va le trouver et reprends le, seul à seul. S’il T’écoute, Tu auras gagné Ton frère. S’il n’écoute pas, prends encore avec Toi un ou deux autres, pour que toute affaire soit décidée sur la parole de deux ou trois témoins. Que s’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté. Et s’il refuse d’écouter même la communauté, qu’il soit pour Toi comme le païen et le publicain. En vérité Je vous le dis: Tout ce que vous lierez sur la Terre sera tenu au Ciel pour lié, et tout ce que vous délierez sur la Terre sera tenu au Ciel pour délié.» (Matthieu XVIII, 15-18).
A remarquer que le « contre Toi » est volontairement placé entre accolades, parce que cela dépend des traductions. Dans la plupart des traductions (voir, par exemple, ici ou ici, la différence entre la Traduction de Louis Segond et la Bible du Semeur et d’autres encore…) il n’y a pas de « contre Toi »; il est donc à supposer que cela a été ajouté par l’un ou l’autre des traducteurs. Il semble bien que le péché soit ou non contre soi il convient d’aller pareillement trouver le pécheur et de le reprendre.
Mais combien de fois un pécheur doit-il être pardonné, notamment s’il s’agit de la même faute? A cette question aussi Jésus répond:
«Prenez garde à vous-mêmes! Si Ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet un péché contre Toi, et que sept fois de suite il revienne à Toi en disant: “Je me repens”, Tu lui pardonneras.» (Luc XVII, 3-4).
Le pardon doit donc être donné non seulement sept fois de suite mais même – en cas de besoin – soixante-dix-sept-fois sept fois. Encore faut-il, toutefois, bien sûr, que la demande de pardon soit sincère. Une demande de pardon dépourvue de sincérité, du fait de son état intérieur hypocrite, ne permet naturellement pas au demandeur d’en recevoir tout le réel bénéfice.
En lisant les Évangiles il est possible de voir que Jésus Lui-même corrige Ses Apôtres à différentes reprises: Par exemple, Il les réprimande lorsqu’ils font preuve de jalousie en voyant quelqu’un chasser les démons au Nom de Jésus (Marc IX, 38-40). De même Il blâme sévèrement l’Apôtre Pierre en lui disant que sa façon de penser n’est pas celle de Dieu mais celle des êtres humains (Matthieu XVI, 23). Pareillement, il stoppe net l’ambition de la mère de Jacques et de Jean – fils de Zébédée – accompagnant leur mère, corrigeant avec Amour leur incroyable présomption. Le même épisode est aussi rapporté – avec, en plus, la référence au Baptême – dans l’Évangile de Marc (Marc X, 35-40).

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Le Grand Virage

Le Grand Virage

Le Grand Virage

Imaginez un T.G.V., prévu pour rouler à trois cents kilomètres à l’heure sur une voie spéciale et en ligne droite, emprunter subitement, suite à une erreur d’aiguillage, une petite voie secondaire de montagne prévue pour une petite « Micheline » devant la parcourir à soixante kilomètres à l’heure.

Au bout de quelques kilomètres se présente un Très Grand Virage, alors que le mécanicien vient tout juste de se rendre compte de ce qui se passe. Le Grand Virage n’est plus qu’à quelques centaines de mètres et se « rapproche » à toute allure… Que va-t-il arriver? Peut-être avez-vous une idée à ce sujet?

Peut-être aussi vous demandez-vous maintenant ce qu’est ce T.G.V.? Le Train à Grande Vitesse dont il s’agit ici, c’est le vaisseau « Terre » fonçant à travers l’Univers sidéral. Et cette Terre Grouillante de Voyageurs se précipite à Très Grande Vitesse à sa perte. Quant aux Voyageurs embarqués sur le navire Terre, c’est vous et moi, tous dans le même bateau!

Il avance à travers l’espace cosmique ce peu glorieux navire, en passe de ressembler bientôt au «radeau de la méduse». Qui est le capitaine? Nous l’ignorons. Beaucoup se disputent le manche. Autant dire qu’il n’y en a pas. L’équipage ne sait à qui ni à quoi obéir; les passagers, impuissants, ne savent à quel saint se vouer.

En fait, personne n’a de carte à bord; personne ne sait plus où est le Nord. Certains implorent un Guide, d’autres se jettent par-dessus-bord pour ne pas être là lorsque le Train arrivera au Grand Virage qu’ils entraperçoivent dans le lointain. D’autres disent: «Buvons et mangeons pendant qu’il y a encore de quoi; dansons pendant que nous sommes encore en vie; étourdissons-nous pour oublier la fin qui approche!».

Telle est – globalement résumée – la situation de notre planète en ce début du troisième millénaire après Jésus-Christ. Toutes les courbes convergent vers la rupture des grands équilibres mondiaux. Qu’est-ce qui craquera en premier? Impossible à dire. Mais plus le Train du Grand Voyage approche du Très Grand Virage qui s’annonce, plus il devient possible de discerner ce qui se prépare: un Très Grand Vide! Ou plus précisément un grand nettoyage par le vide pour purifier cette planète tourmentée, alourdie, salie par ses habitants.

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Mallona – La Sagesse du Roi Muhareb

Mallona – La Sagesse du Roi Muhareb

Mallona – La Sagesse du Roi Muhareb

Il y avait autrefois une planète qui orbitait entre Mars et Jupiter. Cette planète, appelée Mallona – qui manque aujourd’hui dans notre système solaire selon la loi de Titius et Bode (valable de Mercure à Uranus inclus) -, a jadis explosé. Il n’en subsiste plus de nos jours qu’une ceinture d’astéroïdes, dont le plus gros s’appelle Cérès. C’est l’histoire de la fin de cette planète – dite « planète d’Olbers » (du nom de celui qui, le premier, émit l’hypothèse de son existence passée)(de nos jours il reste une comète portant ce nom) – que nous raconte ce livre fantastique.
Extrait de la Préface de M. Kahir
« Témoignages d’une catastrophe d’une incommensurable ampleur, les débris d’une planète anéantie continuent d’orbiter sans cesse dans notre système solaire, tels des corps cosmiques d’où s’est retirée la vie. Là où, aujourd’hui encore, des nuées d’astéroïdes poursuivent leurs cycles éternels, il dut se produire, à une époque préhistorique, une tragédie sur laquelle est tombé le voile d’un mystère apparemment insondable.
Ce n’est d’abord que par déductions logiques que les astronomes ont pu élaborer une hypothèse relative à un tel événement cosmique. Les traces gigantesques de cet événement ne commencèrent en effet à émerger de la nuit que lorsque la photographie astronomique apporta de plus en plus de preuves du bien fondé de la théorie. » (…).
Ce thème est apparu tout d’abord à plusieurs reprises dans l’œuvre d’un mystique autrichien nommé Jakob Lorber, qui, vers le milieu du siècle dernier, reçut par la voie de l’inspiration des messages relatifs à de nombreux mystères de la Création. Dans son œuvre intitulée « Le Grand Évangile de Jean », œuvre qui comprend dix volumes, l’on trouve, à plusieurs reprises, des indications au sujet d’une ancienne grande planète de notre système solaire. Cette planète, à la suite des menées d’une humanité techniquement très évoluée, mais devenue moralement foncièrement mauvaise, fut la proie de la folie destructrice de l’humanité qui l’habitait.
Il est en l’occurrence d’un grand intérêt de confronter les indications de Lorber relatives à la constitution de cette planète et les constatations de l’astronomie au sujet des astéroïdes actuellement connus. Lorber écrit entre autre ce qui suit:
«Au début de la sixième période terrestre, cette planète, plus tard anéantie, orbitait, entourée de ses quatre satellites, entre Mars et Jupiter. Au point de vue dimensions, elle était proche de Jupiter, mais elle possédait cependant une atmosphère plus haute, de même qu’une inclinaison de ses pôles plus accentuée, ce qui lui conférait une orbite plus oblique autour du soleil. Lorsque intervint sa destruction, son explosion divisa l’ensemble de la planète en de nombreux morceaux plus ou moins volumineux. Seuls ses quatre satellites demeurèrent entiers [Ce sont les 4 plus gros astéroïdes encore aujourd’hui observables. (Note de M. Kahir)]. Mais, du fait qu’ils avaient perdu leur centre gravitationnel, leur mouvement sombra dans le désordre, et ils s’éloignèrent de plus en plus les uns des autres parce que, à la suite de l’explosion, ils subirent une forte poussée due à la déflagration. Les débris de la planète centrale se dispersèrent dans le vaste espace compris entre Mars et Jupiter. Un grand nombre de plus petits débris s’éloignèrent encore davantage. Quelques-uns tombèrent sur Jupiter, d’autres sur Mars, quelques-uns même sur la Terre, la Lune, Mercure, Vénus et le Soleil. Sur les débris, il n’y a plus de vie organique, seulement l’érosion et une lente désintégration.». (…)
« Tout ce qui passe n’est que symbole! » disait Goethe. Et c’est ainsi que le sens profond du drame de la fin d’une planète est, certes, une réalité, mais n’est, simultanément, que le reflet de la Vérité éternelle qui agit derrière elle…

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La transverbération existe-t-elle?

La transverbération existe-t-elle?

La Transverbération existe-t-elle?

Un phénomène peu courant relevant du mysticisme
La transverbération est un phénomène, très certainement réel, souvent qualifié de « mystique », peu connu, ressemblant aux stigmatisations mais différent d’elles dans la mesure où la cause n’est pas directement le karma de la personne concernée ou encore sa volonté de prendre part à la crucifixion de Jésus ou l’identification faite à Jésus crucifié, mais serait plutôt un fulgurant « amour » pour Dieu ou pour Jésus ayant pour effet, oui, de … « percer le cœur »!
Le mot « transverbération » vient du verbe latin « transverberare » qui signifie «traverser de part en part  avec une épée ou un couteau» (de «trans» «à travers», et «verberare» «battre», «frapper»). Certains dictionnaires le définissent ainsi: «blessure au cœur sans conséquences mortelles». Dans son Épitre aux Galates, l’Apôtre Paul indique se sentir – par son Amour du Christ – crucifié avec le Christ: «J’ai été crucifié avec le Christ, si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi.» (Galates II, 19-20). Mystique, Paul?
Les deux sortes de stigmatisations
Comme nous l’avons déjà vu, il y a deux sortes de stigmatisations: les vraies stigmatisations – lesquelles sont aussi des avertissements adressés à l’humanité – dont la cause est karmique et les (fausses) stigmatisations (aux effets généralement plus faibles) dues à l’autosuggestion.
Les vrais stigmatisés – comme François d’Assise, Padre Pio, Therese Neumann, Marthe Robin – n’étaient ou ne sont que des êtres humains marqués, portant une culpabilité personnelle à l’égard de Jésus en tant que Fils de Dieu! Les autres cas – généralement moins spectaculaires -, parfois, peuvent survenir, du fait de l’autosuggestion, par fanatisme religieux. Même si elle est fausse, la croyance est tellement forte qu’elle finit par s’imprimer jusque dans le corps terrestre!
La transverbération laisse des marques dans le corps gros-matériel
La transverbération désigne donc le transpercement spirituel du cœur par un trait enflammé d’amour, éventuellement accompli par un Ange. Dans la tradition catholique, en fonction des écrits qualifiés de « mystiques », la «transverbération» du cœur du – ou de la – fidèle est un processus par lequel Dieu augmenterait – tout en le purifiant – l’amour dans le cœur de la personne croyante. Cet événement « mystique » laisse, tout comme des stigmates, des marques gros-matériellement visibles sur le corps de la personne ainsi atteinte.

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Le corps terrestre de la Vierge Marie s’est-il élevé avec elle dans le Ciel?

Le corps terrestre de la Vierge Marie s’est-il élevé avec elle dans le Ciel?

Le corps terrestre de la Vierge Marie s’est-il élevé avec elle dans le Ciel?

L’Assomption existe-t-elle?

Le 15 Août de chaque année, l’église catholique fête l’ « Assomption » de la Vierge Marie dans le Ciel. Le mot « Assomption » a ici sensiblement le sens de « Ascension » mais appliqué à Marie, au lieu que ce soit à Jésus.
Dans le cadre du « culte des saints » cela fait partie du culte rendu à Marie, considérée comme la « Mère de Dieu ». L’église orthodoxe promeut une croyance similaire appelée « Dormition ». Parfois, le mot « Dormition » ne désigne que la croyance dans une mort béatifique.
Cette conception d’un corps terrestre pouvant s’élever dans les Cieux est également présente dans la croyance en la résurrection charnelle de Jésus de même que, de façon générale, dans la croyance en la résurrection de la chair, croyances faisant l’objet de dogmes et également présentes dans l’église catholique.
La croyance dans l’Assomption de la Vierge est fondée non sur la Bible mais seulement sur des écrits apocryphes tardifs, comme celui du Pseudo-Jean, intitulé « Sur la mort de Marie » (remontant  au IVème siècle, voire au Vème siècle).
Selon la tradition, la Vierge, alors été âgée de cinquante-neuf ans, serait décédée onze ans après la crucifixion de Jésus. Son enveloppe charnelle aurait alors été enterrée non loin du lieu où Jésus aurait vécu son agonie, donc juste à côté du Jardin de Gethsémani, à l’Est de Jérusalem.
Son tombeau vide est toujours visible dans le lieu appelé Sépulcre de la Vierge Marie. D’autres affirment, cependant, que la Vierge serait décédée dans un lieu correspondant à l’emplacement de l’Abbaye de la Dormition, également à Jérusalem.

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La vie monastique

La vie monastique

La vie monastique

Depuis des siècles s’est épanouie la vie monastique. Dans la Chrétienté beaucoup de monastères, de couvents, d’églises, d’abbayes, d’abbatiales en témoignent. Qu’est que le monachisme?
« Le monachisme est l’état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde. Cela concerne les moines, au masculin, et les moniales, au féminin. Le mot vient du grec ancien monos qui signifie «solitaire» et plus particulièrement «célibataire». La première institution connue du monachisme est celle du bouddhisme theravada, il y a vingt-cinq siècles. Dans le bouddhisme, le monachisme est l’un des trois refuges, particulièrement propice à la méditation qui constitue le cœur de la pratique. »
En Occident se développe principalement un Monachisme chrétien. D’un point de vue spirituel – qui est toujours le nôtre -, ce qui nous intéresse ici n’est fondamentalement pas l’histoire du Monachisme, très longue et très complexe, mais plutôt d’essayer de discerner ce en quoi la vie monastique peut – encore aujourd’hui – aider ou, au contraire, contrarier le développement d’une authentique vie spirituelle…
Ce qui est bon dans la vie monastique:
– La pratique du Silence, le Grand Secret. Au sujet du Silence l’Enseignement de Siddharta Bouddha est le suivant:
« Lorsque vous en serez arrivés à ce point, alors il vous sera donné la Faculté d’aller écouter-attentivement à l’intérieur de vous-même. Du Grand vous sera alors révélé. Rien de ce que vous pensez, mais ce sera tel que l’Éternel vous le fera annoncer! Dans le Silence Il laisse Ses Serviteurs nous parler. Celui qui peut se plonger en lui-même, que ce soit dans la Méditation ou dans la Prière, entendra les Voix et saura qu’il est dès ici-bas lié à l’Au-delà. Avec cela, toutefois, il est devenu un être humain nouveau. Avec cela il aura surmonté toutes les convoitises, toute la souffrance! ».
– La mise en place d’une discipline de vie. Par exemple, « Devenir un Disciple du Christ exige une très grande … Discipline! ».
– La vie en communauté. Même si – du fait de l’aplatissement spirituel ambiant – une retraite passagère peut avoir sa pleine raison d’être, l’être humain n’est fondamentalement pas fait pour durablement vivre en solitaire. La vie en commun permet la révélation des défauts et le polissage mutuel. Un être humain seul peut faussement s’imaginer être dépourvu de défauts.
Les vœux religieux
Les vœux religieux sont des préceptes particuliers de la religion chrétienne. Pour devenir un meilleur Chrétien ou une meilleure Chrétienne, un Chrétien ou une Chrétienne peut, par un engagement public ou privé, s’engager à les suivre.
Les trois principaux vœux sont:
Le vœu de pauvreté
Certes, Jésus a dit: « Il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. ». Certes, l’attachement aux richesses matérielles terrestres n’est pas bon et peut détourner de nombreux êtres humains de leur Salut éternel, mais cela suffirait-il  pour faire de la pauvreté une vertu? La réponse est non. Le culte de la pauvreté pour elle-même peut facilement conduire à des excès comme l’ascétisme, le martyre volontaire, ou même le fanatisme religieux.
Ce que la Lumière attend des Aspirants à la Lumière ce n’est pas le complet renoncement à la richesse, aux biens matériels et aux jouissances c’est juste la maîtrise et la juste attitude vis-à-vis des biens matériels. C’est, dans l’ordre des priorités, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
Le vœu d’obéissance
Obéir, oui, mais à qui? Obéir au Pape ou au Supérieur du couvent n’est pas la même chose qu’obéir à Dieu. Or l’Apôtre Pierre a dit: « Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes. » (Actes des Apôtres V, 29).
C’est ce qui est illustré dans le roman « Trois amours » de A.J. Cronin, où l’héroïne Lucy Moore, après avoir connu l’échec dans son amour conjugal et dans son amour maternel, soumise au vœu d’obéissance en vigueur dans son couvent, se heurtera à l’étroite rigidité intellectuelle de la vie monastique.
Le vœu de Chasteté
La Chasteté est une grande Vertu, mais elle ne se confond nullement avec l’abstinence sexuelle. Faire un vœu de Chasteté pourrait avoir du sens, si la Chasteté était correctement comprise. Faire vœu de renonciation à aimer une femme pour un religieux ou un homme pour une religieuse ne rapproche pas forcément de son Dieu. Il n’est pas demandé à l’être humain de renoncer à l’amour humain, mais juste, dans l’ordre de priorité, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
A quoi sert-il, à un prêtre ou à un moine, de faire « vœu de {soi-disant} chasteté » et de renoncer à se marier avec une femme, si c’est pour ensuite tomber dans la pédophilie? La Chasteté ce n’est pas s’abstenir de relations charnelles, c’est garder le foyer de ses pensées pur.

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La Nuit de Feu de Blaise Pascal

La Nuit de Feu de Blaise Pascal

La Nuit de Feu de Blaise Pascal
Le Mémorial

Une expérience spirituelle particulièrement puissante
A l’évidence, dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 novembre 1654, Blaise Pascal a vécu une forte expérience spirituelle, qui a marqué toute sa vie.
« Le Mémorial est une œuvre de Blaise Pascal datée du lundi 23 novembre 1654. Écrit pendant la nuit du 23 au 24 novembre, dite la Nuit de feu, ce texte d’une extrême brièveté est l’un des classiques de la spiritualité catholique et chrétienne en général.
Ces quelques lignes où Pascal exprime sa conversion à la personne de Jésus-Christ au moment même où il la vit ont valeur de paradigme, en raison des termes qu’il emploie mais aussi du caractère fulgurant de cette expérience mystique. Constamment réédité et commenté depuis la fin du XVIIe siècle, le Mémorial contient une triple invocation à Dieu régulièrement citée: «Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants…».
La description concise de l’expérience vécue
Et voici le texte du Mémorial:
«L’an de Grâce 1654,
Lundi, 23 novembre, jour de saint Clément, pape et martyr, et autres au martyrologe. Veille de saint Chrysogone, martyr, et autres. Depuis environ dix heures et demie du soir jusqu’à environ minuit et demi. Feu.
«Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.». Non des philosophes et des savants. Certitude, Certitude. Sentiment. Joie. Paix. Dieu de Jésus-Christ. Deum meum et Deum vestrum [« Mon Dieu et votre Dieu »]. «Ton Dieu sera mon Dieu.» Oubli du monde et de Tout, hormis Dieu. Il ne se trouve que par les Voies enseignées dans l’Évangile. Grandeur de l’âme humaine. «Père juste, le monde ne T’a point connu, mais je T’ai connu.» Joie, Joie, Joie, pleurs de Joie. Je m’en suis séparé: «De reliquerunt me fontem aquæ vivæ.» [« Ils m’ont laissé une source d’eau vive. »] «Mon Dieu, Me quitterez-vous?» Que je n’en sois pas séparé éternellement. «Cette (???) [NDLR: Il semble manquer un mot] est la Vie éternelle, qu’ils Te connaissent Seul Vrai Dieu et Celui Que Tu as envoyé, Jésus-Christ.» Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m’en suis séparé, je L’ai fui, renoncé, crucifié. Que je n’en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les Voies enseignées dans l’Évangile. Renonciation totale et douce. Soumission totale à Jésus-Christ et à mon directeur. Éternellement en Joie pour un jour d’exercice sur la Terre. Non obliviscar sermones tuos [« Je n’oublierai pas Tes Discours »], Amen.»
Avant et après la Nuit de Feu
L’expérience spirituelle – inadéquatement qualifiée de « mystique », car, à vrai-dire, dans la Création, il n’y a rien de mystique – du lundi 23 novembre 1654, qui se produit «depuis environ dix heures et demie du soir jusques environ minuit et demi», marque un tournant décisif dans la vie et l’œuvre de Pascal. C’est l’expérience fondatrice de sa vie.

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L’être humain est-il déchu?

L’être humain est-il déchu?

L’être humain est-il déchu?

Introduction
Nous ne pouvons pas – il y en a beaucoup trop! – examiner ici toutes les philosophies pessimistes au sujet de la condition humaine. Nous nous limiterons à une seule. Nous nous concentrons sur ce que dit le célèbre écrivain-philosophe Blaise Pascal, en prenant appui sur ce qui est dit sur cette page consacrée au pessimisme en philosophie.
Pascal et la déchéance humaine
Pour le célèbre écrivain, mathématicien et physicien Blaise Pascal l’être humain serait irrémédiablement déchu. Depuis sa « nuit de feu » vécue vers l’âge de trente ans au cours de laquelle il a reconnu le « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob », il se tourne toujours plus vers la religion et la foi.
Influencé par le courant janséniste du Christianisme, Pascal considère que l’être humain est condamné, à la suite du péché originel, à une perpétuelle misère. Cette misère, selon lui, nous cherchons – comme si cela pouvait y changer quelque chose! -, par tous les moyens, à l’éluder: «Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n’y point penser.».
Le « divertissement » comme fausse solution à la déchéance humaine
Toujours selon Blaise Pascal, afin d’oublier notre condition, non seulement nous limitons notre pensée à la considération de choses futiles, mais nous multiplions les gesticulations vides et les activités vaines. La volonté qui nous pousse ainsi vers l’inessentiel relève de ce que Pascal appelle le «divertissement». Toute vie qui n’implique pas la pensée de sa finitude est une vie de divertissement qui, en réalité, éloigne de Dieu.
Au sens pascalien, le divertissement prend des formes extrêmement variées et une très grande place dans notre existence ordinaire. Se divertir, au sens étymologique, signifie bien, en effet, se détourner de l’Essentiel. Or, affirme Pascal, si la seule chose que nous croyons capables de nous consoler de nos misères est bien le divertissement, c’est, hélas, aussi, en réalité, «la plus grande de nos misères». A noter que le mot « distraction », synonyme de divertissement, a exactement le même sens. Dans les deux cas il s’agit de « se détourner de ». Se détourner de quoi si ce n’est de l’Essentiel?

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