Ecole de l'art de vivre

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  1. "Qu'est-ce que l'esprit?" Il n'est pas toujours facile de répondre clairement à une demande relative à la définition de l'esprit…

  2. "Le Travail de la Conscience" Ce travail si impératif attend donc tout être humain qui sait qu'il est avant tout…

  3. Le Secret de la Sainte Lance La force de la pensée n'est plus à démontrer aujourd'hui. Tout le monde peut…

  4. "Le Jour des morts" La vie réelle prend véritablement son sens que lorsque l'on a saisi la signification de la…

  5. Magnifique poème qui ne demande qu'a être lu à tous ceux qui ignorent qu'une Lumière les attend au bout de…

  6. Magnifique poème qui ne demande qu'a être lu à tous ceux qui ignorent qu'une Lumière les attend au bout de…

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On récolte les enfants que l’on a semés

On récolte les enfants que l’on a semés

On récolte les enfants que l’on a semés…

Bien que le sujet soit sérieux, puisque, fondamentalement, il s’agit de la Loi de l’Effet de Réciprocité, voici une petite vidéo amusante traitant, à la mode israélite, le sujet de l’éducation des enfants, en deux minutes et vingt secondes, mais il est vrai qu' »une image vaut mille mots », alors une image animée de deux minutes et vingt secondes…
La morale de l’histoire est, bien sûr, limpide: Quelle que soit la religion que l’on a – ou que l’on n’a pas -, en fonction de la Loi de l’Effet de Réciprocité, l’on a les enfants que l’on mérite.
Naturellement, pour une croyance qui n’accepte pas la réincarnation ni le karma, l’explication est recherchée au sein de la seule vie présente: L’enfant, mal éduquée parce que délaissée pendant son enfance par un père accaparé par ses préoccupations d’adulte, devient, à son tour, une adulte égoïste.
Naturellement, l’on ne peut que voir là une juste rétribution aux manquements survenus quelques décennies plus tôt. Après tout – quelle que soit la religion des protagonistes -, le karma peut aussi s’enclencher et se répercuter au cours d’une seule et même vie.

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Le Serpent d’Airain

Le Serpent d’Airain

Le Serpent d’Airain

Le Serpent d’Airain est le titre d’un épisode de l’Ancien Testament de la Bible. Dans cet épisode se trouvant dans le Livre des Nombres (chapitre XXI, versets 1-10) il est raconté comment, après avoir été libéré de l’esclavage en Égypte, nombre d’Hébreux se mirent à récriminer contre Dieu et contre Moïse pour les avoir entraînés dans le désert où il n’y avait ni à boire ni à manger, alors qu’en Égypte la sécurité de la nourriture leur était assurée.
Pour les punir de de ce blasphème, Yahweh décide alors de leur envoyer des serpents venimeux qui les mordent et les tuent avec leur venin mortel. Repentants, ils implorent alors la pitié de Moïse qui intercède en leur faveur auprès de l’Éternel. Du fait de leur repentance, Dieu demande alors à Moïse d’ériger un Serpent d’Airain – ce que fait Moïse – et ceux qui, mordus par un serpent venimeux, regarderont le Serpent d’Airain seront sauvés.
Voici l’histoire telle que racontée dans la Bible…

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Le Jugement Dernier serait-il vraiment proche?

Le Jugement Dernier serait-il vraiment proche?

Le Jugement Dernier serait-il vraiment proche?

Roselis von Sass

L’Horloge de l’Univers fait maintenant signe à l’humanité. Et ce signal signifie que le temps de développement destiné à l’espèce humaine a expiré. Bien long fut le temps accordé à chacun. Plusieurs centaines de millénaires furent accordées à chacun… L’humanité entière devrait avoir acquis un degré déterminé d’évolution spirituelle. Dans l’En-Deçà ainsi que dans l’Au-delà!
Or, cela n’a pas eu lieu. La plupart ont suivi la mauvaise direction et se sont adaptés à un faux rythme de vie! Et ainsi se trouvent-ils maintenant, face à leur Créateur, médiocres, immatures et pauvres d’Amour. Ils sont telle l’ivraie qui, puisque inutile, doit être emportée par le vent.
Tout cela paraît bien méchant et semble ne point s’accorder avec l’idée fantaisiste que se firent les êtres humains de l’Amour de Dieu…
L’Horloge de l’Univers, néanmoins, ne se soucie guère des valeurs ou des dépréciations humaines. Lorsque expira le Délai pour le développement, elle le signala, et par ce Signal commença le Jugement Dernier.
Lorsque cela eut lieu, nous comptions sur la Terre l’année de “1929”. Quatre décennies se sont écoulées [NDLR: « O Livro do Juizo Final » – « Das Buch des Gerichtes » – « Le Livre du Jugement Dernier » a été publié en 1969] depuis que le retentissant et brûlant signal de l’Horloge de l’Univers a vibré à travers toutes les couches de matière grossière fine autour de la Terre, en faisant tressaillir tous les êtres de la Nature…
Quatre décennies! Guerres, révolutions et maladies atteignirent l’humanité. Et des fleuves de sang et de larmes ont coulé. Néanmoins, les événements survenus jusqu’ici représentent d’insignifiants préludes face à ce qui se déroulera encore.
Nous sommes [NDLR: en 1969] à la moitié du Jugement Dernier. La seconde phase prend maintenant son début… (…) Que c’est long! Oui, c’est bien long pour les êtres humains qui se croient eux-mêmes {être} le centre de l’Univers.
Pour l’horaire de l’Univers, cependant, un millénaire terrestre n’est qu’une brève pulsation de temps.

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Des êtres humains exemplaires

Des êtres humains exemplaires

Des êtres humains exemplaires

Étant donné qu’au sens strict Dieu Seul est Saint, et que ni l’église ni aucun être humain n’a autorité pour décréter qu’un être humain serait un « saint », nous avons déjà vu que le « culte des saints » n’est pas justifié et ne le sera jamais.

Par contre, rechercher des êtres humains exemplaires pour les proposer en exemples à d’autres êtres humains, afin de promouvoir l’Ascension spirituelle du plus grand nombre en une joyeuse émulation, voilà qui a du sens!

C’est ainsi que, dans le répertoire des ainsi dénommés « saints » de l’église catholique, certains sont sûrement à écarter pour cause de mysticisme (dans la Création, où les Lois de Dieu sont naturelles, simples et claires il n’y a pas de place pour le mysticisme), mais beaucoup d’autres – même parmi les simples « bienheureux » – offrent certainement des exemples édifiants à suivre…

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La Grâce est une amie silencieuse

La Grâce est une amie silencieuse

La Grâce est une amie silencieuse

Au plus haut des Cieux, grande est l’espérance de voir notre âme aspirer à la Nostalgie sacrée et notre esprit scintiller dans la Lumière de la Vérité. N’est-ce pas une légitime attente, puisque notre esprit a le pouvoir de briller de mille feux, tel un diamant? N’est-ce pas aussi le devoir de l’esprit que de se maintenir pur comme la neige nouvelle?
Si nous l’appelons sincèrement de nos vœux, le jour béni arrive où nous entendons la voix de notre intuition et où, l’ayant reconnue, nous apprenons enfin à écouter son doux murmure jusqu’à savoir transformer sa sagesse en pur amour.
Dès lors que nous aspirons ardemment à la rencontrer, la Bonté divine croise toujours notre chemin, celui-ci fût-il enténébré. Négligeons-nous de l’appeler et rien ne se manifeste; restons-nous sourd à sa discrète présence que déjà elle s’éloigne. Mais quelle Joie intense s’empare de nous lorsque notre esprit s’ouvre à elle! Dès cet instant, nos pas nous font franchir le seuil de la Vérité et, en cheminant, nous nous élevons vers la Beauté céleste.

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Le corps terrestre de la Vierge Marie s’est-il élevé avec elle dans le Ciel?

Le corps terrestre de la Vierge Marie s’est-il élevé avec elle dans le Ciel?

Le corps terrestre de la Vierge Marie s’est-il élevé avec elle dans le Ciel?

L’Assomption existe-t-elle?

Le 15 Août de chaque année, l’église catholique fête l’ « Assomption » de la Vierge Marie dans le Ciel. Le mot « Assomption » a ici sensiblement le sens de « Ascension » mais appliqué à Marie, au lieu que ce soit à Jésus.
Dans le cadre du « culte des saints » cela fait partie du culte rendu à Marie, considérée comme la « Mère de Dieu ». L’église orthodoxe promeut une croyance similaire appelée « Dormition ». Parfois, le mot « Dormition » ne désigne que la croyance dans une mort béatifique.
Cette conception d’un corps terrestre pouvant s’élever dans les Cieux est également présente dans la croyance en la résurrection charnelle de Jésus de même que, de façon générale, dans la croyance en la résurrection de la chair, croyances faisant l’objet de dogmes et également présentes dans l’église catholique.
La croyance dans l’Assomption de la Vierge est fondée non sur la Bible mais seulement sur des écrits apocryphes tardifs, comme celui du Pseudo-Jean, intitulé « Sur la mort de Marie » (remontant  au IVème siècle, voire au Vème siècle).
Selon la tradition, la Vierge, alors été âgée de cinquante-neuf ans, serait décédée onze ans après la crucifixion de Jésus. Son enveloppe charnelle aurait alors été enterrée non loin du lieu où Jésus aurait vécu son agonie, donc juste à côté du Jardin de Gethsémani, à l’Est de Jérusalem.
Son tombeau vide est toujours visible dans le lieu appelé Sépulcre de la Vierge Marie. D’autres affirment, cependant, que la Vierge serait décédée dans un lieu correspondant à l’emplacement de l’Abbaye de la Dormition, également à Jérusalem.

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La vie monastique

La vie monastique

La vie monastique

Depuis des siècles s’est épanouie la vie monastique. Dans la Chrétienté beaucoup de monastères, de couvents, d’églises, d’abbayes, d’abbatiales en témoignent. Qu’est que le monachisme?
« Le monachisme est l’état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde. Cela concerne les moines, au masculin, et les moniales, au féminin. Le mot vient du grec ancien monos qui signifie «solitaire» et plus particulièrement «célibataire». La première institution connue du monachisme est celle du bouddhisme theravada, il y a vingt-cinq siècles. Dans le bouddhisme, le monachisme est l’un des trois refuges, particulièrement propice à la méditation qui constitue le cœur de la pratique. »
En Occident se développe principalement un Monachisme chrétien. D’un point de vue spirituel – qui est toujours le nôtre -, ce qui nous intéresse ici n’est fondamentalement pas l’histoire du Monachisme, très longue et très complexe, mais plutôt d’essayer de discerner ce en quoi la vie monastique peut – encore aujourd’hui – aider ou, au contraire, contrarier le développement d’une authentique vie spirituelle…
Ce qui est bon dans la vie monastique:
– La pratique du Silence, le Grand Secret. Au sujet du Silence l’Enseignement de Siddharta Bouddha est le suivant:
« Lorsque vous en serez arrivés à ce point, alors il vous sera donné la Faculté d’aller écouter-attentivement à l’intérieur de vous-même. Du Grand vous sera alors révélé. Rien de ce que vous pensez, mais ce sera tel que l’Éternel vous le fera annoncer! Dans le Silence Il laisse Ses Serviteurs nous parler. Celui qui peut se plonger en lui-même, que ce soit dans la Méditation ou dans la Prière, entendra les Voix et saura qu’il est dès ici-bas lié à l’Au-delà. Avec cela, toutefois, il est devenu un être humain nouveau. Avec cela il aura surmonté toutes les convoitises, toute la souffrance! ».
– La mise en place d’une discipline de vie. Par exemple, « Devenir un Disciple du Christ exige une très grande … Discipline! ».
– La vie en communauté. Même si – du fait de l’aplatissement spirituel ambiant – une retraite passagère peut avoir sa pleine raison d’être, l’être humain n’est fondamentalement pas fait pour durablement vivre en solitaire. La vie en commun permet la révélation des défauts et le polissage mutuel. Un être humain seul peut faussement s’imaginer être dépourvu de défauts.
Les vœux religieux
Les vœux religieux sont des préceptes particuliers de la religion chrétienne. Pour devenir un meilleur Chrétien ou une meilleure Chrétienne, un Chrétien ou une Chrétienne peut, par un engagement public ou privé, s’engager à les suivre.
Les trois principaux vœux sont:
Le vœu de pauvreté
Certes, Jésus a dit: « Il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. ». Certes, l’attachement aux richesses matérielles terrestres n’est pas bon et peut détourner de nombreux êtres humains de leur Salut éternel, mais cela suffirait-il  pour faire de la pauvreté une vertu? La réponse est non. Le culte de la pauvreté pour elle-même peut facilement conduire à des excès comme l’ascétisme, le martyre volontaire, ou même le fanatisme religieux.
Ce que la Lumière attend des Aspirants à la Lumière ce n’est pas le complet renoncement à la richesse, aux biens matériels et aux jouissances c’est juste la maîtrise et la juste attitude vis-à-vis des biens matériels. C’est, dans l’ordre des priorités, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
Le vœu d’obéissance
Obéir, oui, mais à qui? Obéir au Pape ou au Supérieur du couvent n’est pas la même chose qu’obéir à Dieu. Or l’Apôtre Pierre a dit: « Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes. » (Actes des Apôtres V, 29).
C’est ce qui est illustré dans le roman « Trois amours » de A.J. Cronin, où l’héroïne Lucy Moore, après avoir connu l’échec dans son amour conjugal et dans son amour maternel, soumise au vœu d’obéissance en vigueur dans son couvent, se heurtera à l’étroite rigidité intellectuelle de la vie monastique.
Le vœu de Chasteté
La Chasteté est une grande Vertu, mais elle ne se confond nullement avec l’abstinence sexuelle. Faire un vœu de Chasteté pourrait avoir du sens, si la Chasteté était correctement comprise. Faire vœu de renonciation à aimer une femme pour un religieux ou un homme pour une religieuse ne rapproche pas forcément de son Dieu. Il n’est pas demandé à l’être humain de renoncer à l’amour humain, mais juste, dans l’ordre de priorité, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
A quoi sert-il, à un prêtre ou à un moine, de faire « vœu de {soi-disant} chasteté » et de renoncer à se marier avec une femme, si c’est pour ensuite tomber dans la pédophilie? La Chasteté ce n’est pas s’abstenir de relations charnelles, c’est garder le foyer de ses pensées pur.

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La Nuit de Feu de Blaise Pascal

La Nuit de Feu de Blaise Pascal

La Nuit de Feu de Blaise Pascal
Le Mémorial

Une expérience spirituelle particulièrement puissante
A l’évidence, dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 novembre 1654, Blaise Pascal a vécu une forte expérience spirituelle, qui a marqué toute sa vie.
« Le Mémorial est une œuvre de Blaise Pascal datée du lundi 23 novembre 1654. Écrit pendant la nuit du 23 au 24 novembre, dite la Nuit de feu, ce texte d’une extrême brièveté est l’un des classiques de la spiritualité catholique et chrétienne en général.
Ces quelques lignes où Pascal exprime sa conversion à la personne de Jésus-Christ au moment même où il la vit ont valeur de paradigme, en raison des termes qu’il emploie mais aussi du caractère fulgurant de cette expérience mystique. Constamment réédité et commenté depuis la fin du XVIIe siècle, le Mémorial contient une triple invocation à Dieu régulièrement citée: «Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants…».
La description concise de l’expérience vécue
Et voici le texte du Mémorial:
«L’an de Grâce 1654,
Lundi, 23 novembre, jour de saint Clément, pape et martyr, et autres au martyrologe. Veille de saint Chrysogone, martyr, et autres. Depuis environ dix heures et demie du soir jusqu’à environ minuit et demi. Feu.
«Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.». Non des philosophes et des savants. Certitude, Certitude. Sentiment. Joie. Paix. Dieu de Jésus-Christ. Deum meum et Deum vestrum [« Mon Dieu et votre Dieu »]. «Ton Dieu sera mon Dieu.» Oubli du monde et de Tout, hormis Dieu. Il ne se trouve que par les Voies enseignées dans l’Évangile. Grandeur de l’âme humaine. «Père juste, le monde ne T’a point connu, mais je T’ai connu.» Joie, Joie, Joie, pleurs de Joie. Je m’en suis séparé: «De reliquerunt me fontem aquæ vivæ.» [« Ils m’ont laissé une source d’eau vive. »] «Mon Dieu, Me quitterez-vous?» Que je n’en sois pas séparé éternellement. «Cette (???) [NDLR: Il semble manquer un mot] est la Vie éternelle, qu’ils Te connaissent Seul Vrai Dieu et Celui Que Tu as envoyé, Jésus-Christ.» Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m’en suis séparé, je L’ai fui, renoncé, crucifié. Que je n’en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les Voies enseignées dans l’Évangile. Renonciation totale et douce. Soumission totale à Jésus-Christ et à mon directeur. Éternellement en Joie pour un jour d’exercice sur la Terre. Non obliviscar sermones tuos [« Je n’oublierai pas Tes Discours »], Amen.»
Avant et après la Nuit de Feu
L’expérience spirituelle – inadéquatement qualifiée de « mystique », car, à vrai-dire, dans la Création, il n’y a rien de mystique – du lundi 23 novembre 1654, qui se produit «depuis environ dix heures et demie du soir jusques environ minuit et demi», marque un tournant décisif dans la vie et l’œuvre de Pascal. C’est l’expérience fondatrice de sa vie.

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