Peut-on mentir pour survivre?
Leçons persanes
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Introduction
Dans les célèbres « Lettres persanes » de Montesquieu (Lettre 30) est posée l’existentielle question « Comment peut-on être persan? ». Le film « Leçons persanes » – d’après une histoire vraie – apporte une singulière réponse à cette question. C’est une question de survie.
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Leçons persanes
Voici le sujet du film « Les Leçons persanes »: En 1942, durant la Seconde Guerre mondiale, en pleine persécution anti-Juifs en France occupée par les Allemands nazis, Gilles, le fils d’un rabbin d’Anvers, qui essaye de fuir en Suisse, est arrêté avec d’autres Juifs par des soldats nazis, qui les entraînent dans une forêt, à l’évidence pour les tuer. Lors de la fusillade à laquelle, avec tous ses compagnons d’infortune, il est soumis, pour tenter d’échapper à la mort, il se laisse tomber au sol, avant même d’avoir reçu les balles meurtrières.
Les soldats allemands s’aperçoivent alors de sa tentative d’échapper aux balles en faisant, par sa chute sur le sol, croire qu’il est déjà mort, s’apprêtent à l’exécuter spécifiquement, c’est alors que Gilles, serrant contre sa poitrine un livre en persan (farsi) puis – comme pièce à conviction – le brandissant devant lui, s’empresse d’affirmer aux soldats qu’il n’est pas juif mais persan.
Bien évidemment incrédules, les soldats s’apprêtent à passer outre cette assertion, lorsque l’un d’entre eux se souvient subitement que l’officier Klaus Koch – qui organise les repas des soldats allemands et des prisonniers dans un camp de concentration – recherche quelqu’un pour lui apprendre le persan (farsi), dans le but de partir en Iran ouvrir un restaurant à Téhéran (où se trouve déjà son frère), une fois la guerre terminée.
Espérant ainsi se faire bien voir de leur supérieur hiérarchique et obtenir de lui quelques faveurs (des boîtes de conserves de viandes pouvant améliorer l’ordinaire plutôt frugal), les soldats décident de faire semblant de croire que Gilles est réellement persan, de sorte qu’ils renoncent à le fusiller et se décident à l’emmener avec eux au camp où est établie leur garnison, et que ce mensonge sauve la vie de Gilles.
Une fois arrivé au camp, Gilles est présenté à l’Obersturmführer [« chef d’escadron »] Klaus Koch (nom qui veut dire « cuisinier »!), responsable des cuisines du camp, comme pouvant être son professeur de persan. Bien que celui-ci le considère tout d’abord avec scepticisme, il décide quand même de mettre Gilles à l’épreuve, de sorte que celui-ci est amené à inventer de supposés mots persans – en réalité inexistants – pour les apprendre à son nouveau maître.











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