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Mon démon et moi

par | 8 Fév 2024 | Autres Articles, Santé et Spiritualité | 0 commentaires

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Mon démon et moi

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L’intellect dominateur est le grand protecteur des démons.

 

Il est important et même fondamental de cerner de façon plus approfondie la nature du lien qui relie un être humain à son démon.

Si je – c’est-à-dire mon intellectnie avoir un faux vouloir et donc un démon, alors mon démon est enchanté, car, aussi longtemps qu’il n’est pas reconnu, il peut tranquillement continuer à prospérer…

Les démons aiment les êtres humains dominés par leur propre intellect et qui ne veulent donc pas reconnaître qu’ils existent. L’on peut même dire qu’ils en raffolent!

Mon inavouable et terrible enfant

Le démon, en tant que fils né de mon désir, est mon enfant et cet enfant est, à la fois, une sangsue à l’affût de ma force – ou, plus précisément, de la part de Force neutre existant dans la Création qui, comme pour tout un chacun, me traverse et que je suis capable de capter par mes intuitions (c’est-à-dire les ressentis de mon esprit) – et une vipère que j’abrite en mon sein et qui n’attend que le moment où elle sera débusquée pour me mordre.

En effet, lorsque l’on ôte du repaire d’un serpent venimeux la protection qui le recouvre et qu’il se reconnaît, de ce fait, subitement découvert, c’est-à-dire reconnu en tant que tel, alors il cesse brutalement de faire semblant et cherche, bien évidemment, à sauter sur la main dépourvue d’égards, pour la mordre.

C’est la même chose ici. Le démon, se voyant découvert, réagit rapidement; une fois démasqué, il se manifeste violemment et fait tout son possible pour se maintenir sur le trône que l’être humain qui est son père lui a volontairement offert.

Un comportement «proprement» démoniaque

Nous voyons donc que le démon est, par nature, hypocrite. Au début, parce que c’est son intérêt, il fait semblant de vouloir notre bien. En réalité, il veut notre bien tout autant que nous voulons le bien d’un cochon que nous engraissons soigneusement dans le but de le transformer en jambons et saucisses…

Le démon est donc un parasite et même un «saprophyte». Du reste, une telle relation, en réalité, « ça profite » exclusivement à un seul: lui!

Il y a donc deux périodes bien distinctes: la période «sangsue» ou «vampire», pendant laquelle – parce que, par la Force que je capte, je le nourris – mon démon «m’aime», et la période «serpent» au cours de laquelle – parce que, du fait qu’il est démasqué, je ne le nourris plus – il «ne m’aime plus» et au cours de laquelle sa hargne «naturelle» se déchaîne alors contre moi.

L’on entend parfois dire qu’une personne a «fait une attaque» cérébrale ou autre. En réalité, il y a bien une attaque, mais ce n’est pas cette personne en mauvaise santé qui «fait  l’attaque; tout au contraire, elle subit l’attaque en provenance de l’un de ses démons, celui qui est alors débusqué.

À noter, à ce sujet, qu’en fonction de la Loi Universelle de l’Attraction du Genre Semblable le corps ne subit alors de dommages qu’autant qu’il contient des points faibles.

Nous avons, par exemple, une illustration d’une attaque de démons dans le Récit « Lao-Tsé » [1], se déroulant en présence de Lao-Tsé et de l’empereur Hou-Tschou; le mandarin Moru-Tan en est la victime:

«Aussitôt, les démons sautèrent sur le mandarin et lui coupèrent la respiration.».

Le démon est donc bien un serpent que l’on a, en tant que son «propre» (en réalité, il est très sale!) fils, abrité dans son sein afin qu’il puisse vous «sucer le sang» tout à son aise. En réalité, ce n’est pas le sang qu’il suce mais la Force neutre (comme l’électricité) qui passe à travers nous (et dont le sang est le réceptacle corporel privilégié) et que l’on peut tout autant utiliser pour le mal que pour le Bien. Dans le cas du démon, cette Force est, bien évidemment, uniquement utilisée pour le mal. Si la Force est utilisée pour le Bien, il n’y a pas, bien sûr, de démons mais uniquement de bons Génies.

Le combat contre les démons

Débusquer un démon consiste tout simplement, après l’avoir reconnu, à s’opposer au faux vouloir de la personne influencée par le dit démon, ce qui ne peut, bien entendu, que susciter l’inévitable réaction correspondante.

Lorsque arrive l’attaque du démon, il convient alors de rigoureusement faire attention à ce qui se passe! C’est précisément aux cris que poussent les influencés par eux – ou, plus précisément, que leur démon pousse à travers eux – qu’il est d’autant plus sûrement possible de reconnaître le démon en question, ainsi que chacun de ceux qui se trouvent sous sa dépendance! Car les démoniaques, comme toujours, confrontés à l’expression de la pure Vérité, se placent, d’emblée, en tant que leurs ennemis, donc en tant qu’adversaires résolus de tous ceux qui prennent fait et cause pour elle.

Convulsivement, le démon s’efforce de maintenir son influence sur l’être humain qui lui a donné naissance.

Bien évidemment, il ne faut pas s’attendre à ce qu’une personne fortement influencée par un démon – et ceux-là sont légion! – fasse, au cours de sa défense, preuve d’objectivité. De même, elle attaquera, sans raisons, de manière tout aussi inobjective par des calomnies et d’illégitimes suspicions. De la part de démons l’on ne peut jamais rien attendre d’autre!

Qui peut se placer dans la Lumière de la Vérité et y faire face pour la contredire? Bien évidemment, personne!

C’est pourquoi celui qui, objectivement, démasque les démons sera toujours vigoureusement attaqué par eux. Car le démon s’efforcera toujours de maintenir sa domination sur son géniteur, d’échapper ainsi à son anéantissement et de travestir le mensonge en vérité.

À noter que, Jean le Baptiste, le grand Prédicateur de Pénitence qui précéda le Christ, non reconnu comme tel par le grand-prêtre du Peuple alors appelé, qualifia ses adversaires d’«engeance de vipères». Il signifiait, par là, qu’il avait reconnu leur mauvais vouloir et, par conséquent, les démons, auxquels ils avaient donné naissance.

Après l’âme, le démon attaque le corps

D’ordinaire, le démon est tapi dans l’âme ou à proximité. L’obstination de l’être humain le pousse, toutefois, à une certaine gros-matérialisation, c’est-à-dire à s’en prendre aussi au corps terrestre gros-matériel. Mais comment le démon passe-t-il de l’âme au corps?

Pour le comprendre, considérons bien ce qui suit: Une âme affligée par un démon (ou plusieurs) est une âme malade, même si le corps gros-matériel qui l’enveloppe est, quant à lui, encore bien portant…

Comme déjà dit, une seule Force pénètre l’En-Deça terrestre comme l’Au-delà supra-terrestre; tout vit et agit à partir de cet unique Courant de Vie. De ce fait, tout est tout à fait inséparablement lié.

Supposons, maintenant, qu’une partie de ce Tout soit malade, l’effet doit alors se rendre aussi sensible dans l’autre partie, tout comme, dans un corps physique, la main droite ne peut ignorer ce qui arrive à la main gauche.

De ce fait, en vertu de la Loi de l’Attraction du Genre Semblable, les éléments malades de l’autre partie globalement encore saine affluent alors vers ceux de la partie déjà tombée malade, renforçant, de ce fait, encore plus, la maladie.

Le sain constituant l’état normal, les éléments malsains sont, au départ, toujours minoritaires (exemple: les toxines dans un corps gros-matériel physique progressivement amenées par une nourriture inappropriée). Pendant un certain temps, les éléments malsains encore fortement minoritaires demeurent isolés, mais il suffit qu’ils commencent à se concentrer en un point précis du corps pour que ce point précis devienne un pôle d’attraction (phénomène de masse critique) pour tous les éléments malsains du corps considéré.

Dans le cas considéré, les éléments malades mais jusque là dispersés du corps gros-matériel se rassemblent, dans ce corps gros-matériel, – c’est-à-dire à l’endroit correspondant du corps – où l’âme est déjà – dans le corps fin-matériel – particulièrement malade, ce qui a pour effet de renforcer encore plus le point particulièrement atteint et donc la maladie globale de l’âme et du corps considérés comme un tout.

Dans le processus morbide, si une énergique intervention n’intervient pas suffisamment tôt, un point de non-retour peut arriver à être atteint; c’est ce que l’on appelle une «maladie incurable». En ce cas, si c’est le corps gros-matériel dans sa globalité qui constitue l’«organ{ism}e malade» l’âme se doit de violemment le rejeter afin de ne pas devoir elle-même trop en souffrir. Ainsi s’expliquent les maladies à dénouement très rapide entraînant en peu de temps la mort physique, laquelle a ici pour but une rapide libération de l’âme.

C’est le danger pour l’âme de devoir trop longtemps demeurer liée à un corps terrestre malade qui requiert, de sa part, pour se dégager du corps, une rapide réaction.

Démons et faux désirs

Concernant le faux désir de l’être humain ayant donné naissance aux démons qui sont les siens, il est sans doute utile de préciser que, quoique de divers genres, ces faux désirs s’apparentent fondamentalement à l’envie, qui, contrariée, donne elle-même naissance à la haine.

L’envie est donc, des sept péchés capitaux, le péché le plus capital. À elle s’adjoignent, en tant que sous-genres, toutes les convoitises de toutes sortes, qu’il s’agisse de jalousie, de cupidité, d’avarice, de concupiscence, de gourmandise ou de quoi que soit d’autre…

L’envie est donc un faux désir soit vis-à-vis de ce qui appartient à autrui et n’est donc pas à soi soit vis-à-vis de ce qui est mauvais pour soi ou pour les siens.

En résumé, si mon démon ressent que je continue à le nourrir, il ne se manifeste pas et me laisse tranquille; si, par contre, il est démasqué et contrarié, alors, dans le cadre de la Loi de la Rétroaction, il se manifeste d’autant plus violemment qu’il est faux et qu’il est devenu gros.

Il m’agresse alors autant qu’il agresse mon entourage. Il cherche, dans mon corps, le point faible correspondant à la région qu’il suce déjà dans mon âme et attaque à cet endroit-là.

Le but de l’agression est d’obtenir lui-même par la violence ce qu’il ne peut plus obtenir autrement: la Force vitale nécessaire à sa survie.

La vampirisation par les démons

C’est donc une logique de vampire. Les vampires ne sont pas uniquement des «créatures» nées d’imaginations délirantes, mais, à la base, il s’agit de démons qui luttent pour leur survie, car sans la Force que nous leur transmettons par nos intuitions nées de nos faux vouloirs, alors ils doivent mourir et disparaître…, ce que, bien évidemment, ils ne veulent pas!

Les démons ont donc une certaine capacité de vouloir, sauf qu’ils ne peuvent vouloir qu’une seule chose, celle qui correspond à leur genre.

De façon générale, les démons ont comme but la corruption et sont uniquement les produits du mauvais vouloir humain.

Mais les démons doivent immédiatement disparaître lorsque le vouloir humain s’améliore et se tourne vers ce qui est Lumineux!

Certes, ils sont très dangereux, mais ils ne peuvent nuire que là où ils peuvent s’accrocher, donc là où ils trouvent, dans l’être humain considéré, soit une similarité de genre, donc un écho dans le mauvais, soit encore la peur.

La peur est, de façon générale, la porte d’entrée des démons dans l’être humain.

C’est ainsi qu’en un juste retour des choses les démons antérieurement mis au monde par eux peuvent s’attaquer aux mauvais êtres humains de la Terre, ce qui a pour effet ultime de les tuer, donc de les faire disparaître de la surface de la Terre.

Les êtres humains peureux peuvent aussi, dans une moindre mesure, se trouver victimes des démons, car leur peur ouvre une brèche dans leur protection naturelle.

Lorsque les êtres humains mauvais ont disparu, les démons n’ont plus de proie à sucer et doivent donc mourir de faim et de soif, ce dont personne ne se plaindra!

La Protection contre les démons

Mais celui qui a peur, manque de Confiance. Confiance en qui ou en quoi? Certes confiance en lui-même, mais surtout Confiance en la Vie, qui lui a tout donné.

Un tel être humain est alors victime soit de sa tiédeur soit de sa paresse, et devient une proie facile pour les démons en tous genres!

Étant donné que – ainsi que cela est bien connu – l’intrépidité repousse victorieusement les démons, le souverain Remède réside donc dans une totale Confiance en La Vie, et donc en l’Amour et la Justice de Celui Qui est La Vie!

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