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De l’influence à l’emprise

De l’influence à l’emprise

De l’influence à l’emprise

Toute influence détournée de  La  Lumière, si minime soit-elle, peut, avec le temps, se transformer en une emprise difficile à extirper de notre enveloppe animique.

C’est pourquoi luttons de toute nos forces contre toute emprise qui puisse nous entraver dans notre cheminement spirituel.

Parmi ces emprises citons celles-ci:
– L’emprise de nos croyances erronées fondées sur une foi aveugle et non sur une véritable conviction.
– L’emprise de nos constructions intellectuelles que l’on prend pour la vérité.
– L’emprise d’ expériences passées mal comprises.
– L’emprise de blessures mal cicatrisées.
– L’emprise de nos peurs et de nos démons.
– L’emprise de notre tempérament lorsque celui-ci est bien trop prépondérant.
– L’emprise de nos humeurs dès l’instant qu’elles se répercutent chez le prochain.
– L’emprise de vouloir paraître à tout prix.
– L’emprise  de notre entourage,dès que celui-ci nous empêche d’être nous-mêmes.
– L’emprise  des désirs personnels.

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Foi et Miracle

Foi et Miracle

Foi et Miracle

Par August Manz

– Extraits –

Dans presque toutes les religions, le Miracle joue un rôle important et significatif. Il est même souvent capital pour dans la persuasion des adhérents de l’exactitude de leur enseignement. L’on entend ainsi, par miracle, un évènement dont la raison naturelle est au premier abord inexplicable. Qui semble, oui, directement contredire les Lois de la Nature! Un évènement que les hommes attribuent, de ce fait, à des forces surnaturelles, et, pour ceux qui croient en Dieu, à l’Action directe même de la Force Divine. Les êtres humains considèrent le miracle comme quelque chose qui se produit en dehors des Lois naturelles, qui s’oppose même à toutes les Lois naturelles.
Même dans les religions chrétiennes, l’on s’accroche à cette croyance aux prodiges. Les Miracles de Jésus y sont enseignés comme étant des évènements surnaturels, en dehors des Lois de la Nature. Ainsi l’église catholique se cramponne fermement à l’idée que des miracles se produisent encore aujourd’hui: par l’action des saints, dans les lieux de pèlerinage, dans l’Eucharistie de la messe.
Dans cette confusion des concepts, les Révélations (…), illuminant les ténèbres inextricables, tel un éclair, ont apporté la simple et claire Explication: Il n’existe pas de miracles qui s’opposent aux Lois de la Nature, ils ne peuvent absolument pas exister. Pour les êtres humains, un miracle est une chose qui n’est possible qu’à leur Dieu. Il manifeste ainsi Sa Grâce particulière et utilise Sa Toute-Puissance.
Ces pauvres êtres humains s’imaginent, à tort, la Toute-Puissance Divine comme étant la possibilité d’accomplir des actes arbitraires, et ils considèrent les miracles comme précisément des actes arbitraires. Ils ne réfléchissent pas, combien – ce faisant – ils rapetissent ainsi {la Notion de} Dieu, car, en réalité, s’ils pouvaient exister, ce genre de miracles seraient tout sauf divins. Dans les Œuvres Divines reposent avant tout la Perfection absolue, sans erreur et sans lacune. La Perfection exige une stricte Logique, une rigoureuse suite de conséquences logique à tous égards.

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Miracle de la multiplication des pains et des poissons

Miracle de la multiplication des pains et des poissons

Miracle de la multiplication des pains et des poissons

En ce dernier Dimanche de Juillet la liturgie nous fait lire ou entendre le récit du « Miracle de la Multiplication des cinq pains et des deux poissons ». Jésus a accompli de nombreux Miracles mais toujours dans la Conformité avec les Lois de la Création. Qu’en est-il du « Miracle de la Multiplication des cinq pains et des deux poissons »?
La Multiplication des Pains sur le rivage du Lac de Tibériade – Eugene Damblans
Les Miracles, de façon générale
Le miracle est un fait devant lequel l’être humain s’émerveille [« Wunder » = « Merveille », « Miracle »] et s’étonne. En langue allemande le verbe « wundern », incluant le nom « Wunder » [« miracle »], signifie: {s’}étonner.
Selon Wikipédia:
« Un miracle est un fait extraordinaire, dépourvu d’explication scientifique, qui est alors vu comme surnaturel et attribué à une Puissance divine. Il est accompli soit directement, soit par l’intermédiaire d’un serviteur de cette Divinité.
Il s’agit là d’une notion religieuse non reconnue par la science, pour laquelle le concept de phénomène inexplicable (généralement associé aux miracles) n’existe pas. La science ne connaît que des phénomènes inexpliqués, c’est-à-dire non encore élucidés en l’état actuel du savoir.
Les historiens qui se situent du côté de la science réfutent le concept de «surnaturel» pour expliquer quelque événement que ce soit. Leur approche est celle que définit Ernest Renan: «C’est au nom d’une constante expérience que nous bannissons le miracle de l’Histoire.».
Par là même, la lecture historico-critique des textes religieux, en particulier de la Bible, diffère fondamentalement de l’interprétation apologétique des mêmes textes, qui recherche une preuve de sa propre foi tout en acceptant la notion de miracle. Mieux encore, pour l’exégète comme pour l’historien, mais aussi pour le théologien, le miracle est avant tout porteur d’une signification. Si le miracle n’a pas de sens, il ne peut être considéré comme tel. Le miracle, dans le Judaïsme comme dans le Christianisme, est un Message que Dieu adresse à l’homme. L’exégèse se donne pour tâche de déchiffrer ce Message. »
Ceci est la conception courante. Elle est, toutefois, inexacte, car un miracle peut tout à fait exister et aussi avoir une explication pouvant éventuellement être qualifiée de « scientifique ». En réalité la séparation entre la religion – plus précisément la spiritualité – et la science n’a pas de raison d’être. Le Spirituel comme le Terrestre, tout appartient au Savoir de la Création, lequel se doit d’être unitaire.
Science et Savoir
La vraie science a – dans le but de mieux en percevoir la Valeur et de mieux le mettre à profit – comme objet de mieux connaître le Cadeau de Dieu qu’est la Création. Cela ne peut pas se faire par une volonté intellectuelle d’investigation orgueilleuse et conquérante, mais uniquement par une ouverture humble et réceptive. En allemand le mot « Wissenschaft » [« science »] –  – dérive tout naturellement du mot « Wissen » [« Savoir »].
Il ne s’agit donc pas de deux réalités différentes mais bien d’une seule réalité, sur deux plans, comme les deux faces d’une même pièce de monnaie, qui ne doivent pas s’opposer mais bien se compléter. Le vrai Savoir tend la main à la vraie science, comme la vraie science tend la main au vrai Savoir.
Croire dans les vrais Miracles c’est bien, mais, en réalité, la Foi doit devenir Conviction, et la Conviction ne peut elle-même être basée que sur la compréhension,  laquelle, à son tour, ne peut reposer que sur la Connaissance des Lois de la Création.
Trop souvent, ce qui est qualifié de « scientifique », en réalité, n’est que limité à la matière grossière la plus lourde, alors que le vrai Savoir doit aussi pouvoir englober l’invisible. A ce sujet l’écrivain anglais George Bernard Shaw a déclaré: « Je ne vois pas pourquoi ceux qui croient aux électrons [qui ne se voient pas] se considèrent comme moins crédules que ceux qui croient aux Anges [qui ne se voient pas, non plus]! ».
Un Miracle en tant qu’ « acte surnaturel » contraire aux Lois de la Création selon la croyance de beaucoup d’êtres humains, cela n’existe tout simplement pas! Car dans la Création tout est naturel, rien n’est surnaturel! Dans l’Activité Divine réside, en premier lieu, une Perfection absolue. Et la Perfection conditionne la plus rigoureuse Logique, l’absolue Cohérence, sous tout rapport. Pour avoir lieu, un Miracle doit, par conséquent, uniquement se dérouler dans une Cohérence Logique, tout à fait explicable.

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Le syndrome du spectateur

Le syndrome du spectateur

Le syndrome du spectateur

Soyez des Acteurs et non seulement des spectateurs!

Le « syndrome du spectateur », c’est quoi? C’est la maladie de l’âme de celui ou celle qui reste, là, indifférent(e), les bras ballants, à regarder en simple spectateur, sans rien dire ni rien faire.

Par exemple, un visiteur vient sur un site Internet, prend connaissance d’une page, y trouve peut-être de l’intérêt, voire davantage, par exemple une nourriture pour son intériorité. Peut-être même y revient-il plusieurs fois, ou même régulièrement…?

Mais, à chaque fois, il repart – totalement ignorant de la Loi du Donner et du Recevoir – sans jamais laisser quelque trace que ce soit, pas le moindre commentaire, aucune prise de contact, rien.

Il ne prend pas part à un échange, n’apporte pas son concours à la recherche d’une vérité difficile à établir, comme cela se passe sur cette page…

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Réincarnation et absence de souvenirs

Réincarnation et absence de souvenirs

Réincarnation et absence de souvenirs

André FISCHER

Le mot «réincarnation» suscite des réactions très diverses. Rarement c’est l’indifférence, le plus souvent l’approbation, qui s’accompagne étrangement d’une certaine Joie.
Mais, la plupart du temps, le mot suscite le rejet! Si l’on demande la raison, l’on entend presque toujours la même objection: «S’il y avait une réincarnation, l’on devrait tout de même pouvoir se souvenir des vies antérieures!».
Absolument illogique cette objection ne l’est pas forcément. A titre de comparaison: nous considérons comme vrais des événements passés de notre vie actuelle, par exemple des voyages, des rencontres ou des incidents, précisément parce que nous pouvons nous en souvenir. Si, en revanche, nous ne les retrouvons pas dans notre mémoire, nous avons aussitôt un certain doute quant à leur authenticité.
Mais, dans le cas de la réincarnation, la situation est différente, car le {fait de} ne pas se souvenir des phases antérieures de l’existence n’est pas la preuve d’une vie terrestre unique de notre moi, mais a une raison sérieuse et profonde. Pour la comprendre, nous devons d’abord chercher à saisir clairement le sens de la vie terrestre.
Ce n’est qu’alors que la lumière sera faite sur le {fait de} ne pas se souvenir. Un «fait»? Pas tout à fait! Il existe, en effet, de nombreux cas de personnes qui se souviennent de leurs vies antérieures, et souvent de manière très précise. Mais il faut reconnaître qu’il s’agit d’un petit nombre d’exceptions… même si un seul cas de rappel – si l’on veut être rigoureux – suffit à prouver la possibilité de vies antérieures.
Pour être tout à fait honnête, ne devons-nous pas admettre que presque tout le monde a déjà perçu en lui une sorte de reconnaissance de ce qu’il a déjà vécu? La plupart du temps, ces faibles «faux souvenirs» sont rejetés sans autre forme de procès ou classés dans le domaine de l’insignifiant en tant qu’états de conscience insignifiants.
Est-ce bien normal? Ou bien le processus, aussi imprécis soit-il, ne devrait-il pas être pris plus au sérieux? Maintenant, si nous essayons de comprendre un peu plus clairement le sens de la vie terrestre, nous pourrons également mieux répondre à cette question.
(…) Une vie terrestre s’effectue par l’incarnation d’une âme dans un corps humain {gros-}matériel. L’origine du corps est bien connue. Mais d’où vient l’âme? D’où vient son noyau, l’esprit humain vivant?

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L’expérience spirituelle

L’expérience spirituelle

L’expérience spirituelle

Qui a déjà vécu une expérience spirituelle dans sa vie? Une expérience authentiquement spirituelle? Une expérience spirituelle n’a rien à voir avec une expérience sentimentale. C’est d’un ordre complètement différent. Une expérience spirituelle est précisément un affranchissement du mental et du senti-mental. Il s’agit d’accéder à la conscience supra-mentale dont parlait, par exemple, Srî Aurobindo.
Toutefois, le concept de « supra-mental » correspond à une tentative d’affranchissement du mental en partant du bas, ce qui permet d’en discerner les limites. En réalité, il s’agit moins de s’affranchir du mental que de réveiller l’esprit en soi. Une fois que l’esprit est en éveil, le mental – c’est-à-dire l’intellect – reprend tout naturellement sa place: la plus basse, et l’esprit tout naturellement la sienne: la plus haute!
La conscience de celui qui vit une expérience spirituelle est une conscience intuitive, affranchie de l’emprise terrestre. L’emprise terrestre est celle vécue par un esprit incarné dans un corps gros-matériel avec un cerveau lui aussi gros-matériel.
Au cours d’une telle expérience l’esprit peut directement accéder au véritable Savoir, le Savoir de l’esprit, le Savoir spirituel. Dans cette conscience supérieure, l’être humain ne sait pas pourquoi ni comment il sait, mais il sait qu’il sait. Et c’est bien la seule chose qui compte. A côté d’une telle conscience toutes les « preuves » requises par – et destinées à – l’intellect paraissent bien puériles. Quel besoin de « preuves » lorsque l’on sait?
Si un être humain devient spirituel, alors il peut – aussi extra-ordinaire que cela puisse paraître (et ça l’est!) –  parvenir à tout savoir! En effet, un être humain spirituel est un être humain qui vit dans un état d’Intuition permanent. Et rien n’est plus fort que l’Intuition. Il n’y a qu’elle qui permet de ressentir ce qui apparaît comme l’évidence naturelle de la Vérité.

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Le droit de mentir

Le droit de mentir

Le droit de mentir

Le « droit de mentir » existe-t-il?

Pour bien saisir l’objet de la présente page il est conseillé – si ce n’est déjà fait – de bien approfondir la page précédente consacrée au Huitième Commandement.

Dans mon enfance, dans le cadre du catéchisme, l’on apprenait le Décalogue avec comme énoncé du Huitième Commandement « Tu ne mentiras pas » (autrement dit: « Tu ne dois pas mentir »). Ce n’est qu’à l’âge adulte que j’ai découvert que l’énoncé précis du Huitième Commandement dans la Bible est plutôt « Tu ne feras pas de faux témoignage contre Ton prochain ».

Faire un faux témoignage contre son prochain c’est certes mentir, mais il existe, en fait, bien d’autres manières de mentir. Alors mentir dans d’autres circonstances pourrait-il, en fonction des Lois de la Création et des Commandements Divins, parfois être autorisé?

Prenons un cas: Pendant l’occupation de la France par l’armée allemande nazie (1940-1945) un résistant est trouvé et arrêté par la puissance militaire allemande, l’armée d’occupation. Les officiers militaires allemands qui s’efforcent de réprimer la résistance soupçonnent que le résistant arrêté par eux fait partie d’un important réseau et ils ont pour objectif – au tant que faire se peut -, afin de mettre complètement et définitivement à l’activité de ce réseau qui contrarie leurs objectifs, d’arrêter tout le réseau et de fusiller ou d’emprisonner tous ses membres.

Les Allemands nazis soupçonnent fortement que le résistant français qu’ils ont réussi à arrêter connaît les noms, identités et adresses de la plupart des membres de ce réseau, voire de tous et ils n’hésitent pas comme cela s’est souvent vu – pour le faire parler à employer les « grands moyens », c’est-à-dire la torture. Lors de l’interrogatoire « musclé » subi par le résistant, lorsqu’il est violemment questionné pour savoir s’il connaît les identités de ses camarades de réseau, a-t-il le droit – alors qu’il les connaît parfaitement – pour les protéger, de dire: « Je ne sais rien. »?

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Le Huitième Commandement

Le Huitième Commandement

Le Huitième Commandement

Énonce exact du Commandement
Quel est l’énoncé exact du Huitième Commandement? Beaucoup répondront: « Tu ne dois pas mentir » ou – autrement formulé -: « Tu ne mentiras pas ». Là réside notamment l’influence de l’église. Certes, que l’on ne doive pas mentir, beaucoup seront d’accord avec cela, et nous aussi! Mais si l’on se réfère à la Bible (sans parle de la possible confusion du huitième Commandement avec le neuvième, du fait de la différence de numérotation), l’énoncé précis du Huitième Commandement est quelque peu différent. Il dit: « Tu ne dois pas faire de faux témoignage contre Ton prochain. » (Exode XX, 16).
Alors, bien sûr, faire un faux témoignage c’est mentir, mais « Tu ne dois pas mentir. » c’est plus vaste que « Tu ne dois pas faire de faux témoignage contre Ton prochain. ». Car il y a, bien sûr, beaucoup d’autres manières de mentir que de faire un faux témoignage. Alors, cela pose la question: Est-ce que seul le faux témoignage serait prohibé par le Commandement Divin mais pas les autres formes de mensonge?
Déjà, au sujet du mensonge, que dit la Bible?

La Bible et le mensonge

« Celui qui marche dans l’intégrité, pratique la Justice et dit ce qu’il pense vraiment. Il ne calomnie pas avec sa langue, il ne fait pas de mal à son semblable, et il ne jette pas le déshonneur sur son prochain. »
– Psaume XV : 2-3 –

« Alors préserve Ta langue du mal et Tes lèvres des paroles trompeuses. »
– Psaume XXXIV : 14 –

« Il dit encore: «C’est ce qui sort de l’homme qui le rend impur. En effet, c’est de l’intérieur, c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l’immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l’homme impur.». »
– Marc VII: 20-23 –

« Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dépouillés du vieil homme et de ses pratiques, pour revêtir l’Homme Nouveau qui se renouvelle pour parvenir à la vraie Connaissance, conformément à l’Image de Celui Qui l’a créé. »
Colossiens III : 9-10 –

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Le suivisme

Le suivisme

Le suivisme

Le suivisme

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Cet article pourrait aussi s’appeler « Les moutons de Panurge » ou « Paresse d’esprit », car tout cela c’est la même chose.

Suivre un « gourou » ou une « église », c’est rassurant. Beaucoup de croyants – c’est très frappant à constater! – accordent plus d’importance à l’appartenance à leur église, groupement, ordre, association, mouvement, etc., qu’à l’Enseignement dont ceux-ci se réclament.

C’est même le cas lorsque l’Enseignement en question enseigne, en premier lieu, l’indépendance d’esprit et la nécessité absolue de la Conviction personnelle… C’est peut-être pourquoi il est possible de dire: Les Adhérents d »une Cause sont souvent plus préjudiciables à la Cause dont ils se réclament que ses adversaires eux-mêmes.

C’est souvent ce qui explique le comportement de beaucoup d’êtres humains face à l’erreur, une erreur qui rassure – même lorsqu’il s’agit d’un mensonge – est plus prisée qu’une vérité qui dérange…

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Le conditionnement collectif

Le conditionnement collectif

Le conditionnement collectif

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Mode d’emploi qui marche super bien

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Introduction

L’être humain est-il conditionnable? Le sujet a déjà été examiné. La réponse – tout au moins en ce qui concerne les êtres humains ayant perdu leur libre volonté – est, hélas, oui. En réalité, toutefois, un esprit humain vivant est absolument inconditionnable.

Le texte ci-dessous « Le conditionnement collectif » est tout d’abord présenté par Michel Dogna en ces termes:

Ce texte visionnaire est souvent attribué à Aldous Huxley, auteur du Meilleur des mondes ou à Gunther Anders (1956), Extrait de « L’obsolescence de l’homme ». En fait, il date de 2007 et c’est Serge Carfantan, philosophe et professeur de philosophie qui en est l’auteur (Leçon 163: « Sagesse et révolte »).

Le conditionnement collectif

Et – concernant, cette fois, le conditionnement collectif, voici le texte en question:

«Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.

L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

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