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La Croix de Jésus

La Croix de Jésus

La Croix de Jésus

Une ambiguïté fondamentale
Des calvaires et des crucifix, l’on en voit partout. Les représentations de la crucifixion de Jésus sont omniprésentes. Cela joue certainement un rôle dans le fait que si l’on parle de la Croix de Jésus tout le monde pense à l’instrument mortifère cruciforme sur lequel Il a été assassiné.
L’Enseignement de Jésus sur la Croix
Toutefois, dans les Évangiles, à plusieurs reprises, avant Sa crucifixion, Jésus parle au sujet de la Croix. Mais de quelle Croix parle-t-Il?
Examinons ces différents passages:
« Celui qui ne prend pas sa Croix, et ne Me suit pas, n’est pas digne de Moi. » (Matthieu X, 38).
Cette Parole incitant chacun à « prendre sa Croix » semble concerner « tout le monde » (pas seulement les Disciples). Avec « et ne Me suit pas », certains penseront au chemin du Golgotha. Cela voudrait-il dire que tous les Disciples auraient dû, eux aussi, porter une croix et aller se faire crucifier à côté de Lui?
« Alors Jésus dit à Ses Disciples: « Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa Croix, et qu’il Me suive. » » (Matthieu XVI, 24).
Après la première occurrence, toujours dans l’Évangile de Matthieu, Jésus dit une Parole comparable à la première mais dont le Texte précise, cette fois, que Jésus S’adresse à Ses Disciples.
De plus, Il ajoute « qu’il renonce à lui-même ». Cela nécessite peut-être quelques explications…? Que veut dire « renoncer à soi-même »?

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« Aime Ton prochain comme Toi-même! »

« Aime Ton prochain comme Toi-même! »

« Aime Ton prochain comme Toi-même! »

Chaque Parole de Jésus est une Pierre Précieuse donnée pour l’Édification des êtres humains.
La Parole « Aime Ton prochain comme Toi-même » est l’une des plus précieuses et des plus importantes qu’Il ait jamais dites. Avec « Tu aimeras le Seigneur Ton Dieu, de tout Ton cœur, de toute Ton âme, et de toute Ta pensée. » (Matthieu XXII, 37), cela résume tout Son Enseignement.
Malheureusement, beaucoup de ces Trésors de l’Écriture ont été ensuite, dans leur sens, altérés par la sagacité humaine et le vouloir-mieux-savoir des êtres humains. Celle-ci ne fait malheureusement pas exception.
L’altération s’est ici concentrée sur le « comme Toi-même ». Beaucoup, souffrant de l’hyperdomination de l’intellect et du sentiment, ont voulu voir dans le « comme Toi-même » le fait qu’il faudrait d’abord s’aimer soi-même pour pouvoir bien aimer son prochain.
Ce n’est pourtant pas cela que la Parole veut dire. La Parole qui suit l’énoncé du Premier et du Plus Grand des Commandements se place donc directement dans la continuité de celui-ci. Il s’agit donc, d’abord et avant tout, de vivre l’Amour Divin.
« De tout Ton cœur, de toute Ton âme, et de toute Ta pensée », cela veut dire de tout Ton esprit, de tout Ton Ressentir animique et de toutes Tes pensées. Naturellement, cela doit être la même chose pour « Aime Ton prochain comme Toi-même ».
Cela n’a rien à voir avec le sentiment. Cela a tout à voir avec le Bien supérieur de l’être aimé.
Lorsque l’on aime véritablement son prochain, l’on veut, avant tout, l’aider à accomplir son Ascension spirituelle vers la Patrie spirituelle des esprits humains, appartenant au Royaume de Dieu.
Lorsque l’on s’aime soi-même l’on veut exactement la même chose. Mais comment pourrions-nous aider notre prochain à accomplir son Ascension spirituelle, si, d’abord, nous ne nous aidions pas nous-mêmes à accomplir la nôtre?
Si nous n’avions pas nous-mêmes suffisamment avancé sur le Chemin de l’Ascension spirituelle, nous  ne pourrions naturellement apporter aucune Aide à notre prochain, nous ne pourrions donc pas l’aimer.
C’est déjà cela « Aimer son prochain comme soi-même. ».

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Pureté et Chasteté

Pureté et Chasteté

Pureté et Chasteté

Le Pureté des pensées

La Pureté est la condition de L’Amour, Lequel est la condition de La Justice. Les Trois sont Divins.
Sur le plan humain, la Pureté se vit de plusieurs manières: Par la Candeur, par la Fidélité, par la Chasteté.
Pour cette fois, nous nous concentrons sur la Chasteté. Selon la Bible, Joseph – le fils préféré de Jacob (c’était aussi le fils de Rachel, la préférée de ses quatre épouses) – fit preuve de Chasteté, lorsqu’il refusa les avances de la femme de Putiphar.
C’est tout à fait indéniable. Joseph était chaste et c’est pour cela qu’avant même que soient donnés le sixième Commandement « Tu ne dois pas commettre d’adultère » et le neuvième Commandement « Ne convoite pas la femme de Ton prochain » (lesquels ne furent transmis, par l’intermédiaire de Moïse, que quatre siècles plus tard) il refusa la chair sans amour et, du même coup, de trahir la confiance de son maître Putiphar.
De même, aussi dans la Bible, Suzanne est réputée avoir fait preuve de chasteté, lorsqu’elle dut résister aux regards concupiscents de deux vieillards libidineux.

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Foi et Miracle

Foi et Miracle

Foi et Miracle

Par August Manz

– Extraits –

Dans presque toutes les religions, le Miracle joue un rôle important et significatif. Il est même souvent capital pour dans la persuasion des adhérents de l’exactitude de leur enseignement. L’on entend ainsi, par miracle, un évènement dont la raison naturelle est au premier abord inexplicable. Qui semble, oui, directement contredire les Lois de la Nature! Un évènement que les hommes attribuent, de ce fait, à des forces surnaturelles, et, pour ceux qui croient en Dieu, à l’Action directe même de la Force Divine. Les êtres humains considèrent le miracle comme quelque chose qui se produit en dehors des Lois naturelles, qui s’oppose même à toutes les Lois naturelles.
Même dans les religions chrétiennes, l’on s’accroche à cette croyance aux prodiges. Les Miracles de Jésus y sont enseignés comme étant des évènements surnaturels, en dehors des Lois de la Nature. Ainsi l’église catholique se cramponne fermement à l’idée que des miracles se produisent encore aujourd’hui: par l’action des saints, dans les lieux de pèlerinage, dans l’Eucharistie de la messe.
Dans cette confusion des concepts, les Révélations (…), illuminant les ténèbres inextricables, tel un éclair, ont apporté la simple et claire Explication: Il n’existe pas de miracles qui s’opposent aux Lois de la Nature, ils ne peuvent absolument pas exister. Pour les êtres humains, un miracle est une chose qui n’est possible qu’à leur Dieu. Il manifeste ainsi Sa Grâce particulière et utilise Sa Toute-Puissance.
Ces pauvres êtres humains s’imaginent, à tort, la Toute-Puissance Divine comme étant la possibilité d’accomplir des actes arbitraires, et ils considèrent les miracles comme précisément des actes arbitraires. Ils ne réfléchissent pas, combien – ce faisant – ils rapetissent ainsi {la Notion de} Dieu, car, en réalité, s’ils pouvaient exister, ce genre de miracles seraient tout sauf divins. Dans les Œuvres Divines reposent avant tout la Perfection absolue, sans erreur et sans lacune. La Perfection exige une stricte Logique, une rigoureuse suite de conséquences logique à tous égards.

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Miracle de la multiplication des pains et des poissons

Miracle de la multiplication des pains et des poissons

Miracle de la multiplication des pains et des poissons

En ce dernier Dimanche de Juillet la liturgie nous fait lire ou entendre le récit du « Miracle de la Multiplication des cinq pains et des deux poissons ». Jésus a accompli de nombreux Miracles mais toujours dans la Conformité avec les Lois de la Création. Qu’en est-il du « Miracle de la Multiplication des cinq pains et des deux poissons »?
La Multiplication des Pains sur le rivage du Lac de Tibériade – Eugene Damblans
Les Miracles, de façon générale
Le miracle est un fait devant lequel l’être humain s’émerveille [« Wunder » = « Merveille », « Miracle »] et s’étonne. En langue allemande le verbe « wundern », incluant le nom « Wunder » [« miracle »], signifie: {s’}étonner.
Selon Wikipédia:
« Un miracle est un fait extraordinaire, dépourvu d’explication scientifique, qui est alors vu comme surnaturel et attribué à une Puissance divine. Il est accompli soit directement, soit par l’intermédiaire d’un serviteur de cette Divinité.
Il s’agit là d’une notion religieuse non reconnue par la science, pour laquelle le concept de phénomène inexplicable (généralement associé aux miracles) n’existe pas. La science ne connaît que des phénomènes inexpliqués, c’est-à-dire non encore élucidés en l’état actuel du savoir.
Les historiens qui se situent du côté de la science réfutent le concept de «surnaturel» pour expliquer quelque événement que ce soit. Leur approche est celle que définit Ernest Renan: «C’est au nom d’une constante expérience que nous bannissons le miracle de l’Histoire.».
Par là même, la lecture historico-critique des textes religieux, en particulier de la Bible, diffère fondamentalement de l’interprétation apologétique des mêmes textes, qui recherche une preuve de sa propre foi tout en acceptant la notion de miracle. Mieux encore, pour l’exégète comme pour l’historien, mais aussi pour le théologien, le miracle est avant tout porteur d’une signification. Si le miracle n’a pas de sens, il ne peut être considéré comme tel. Le miracle, dans le Judaïsme comme dans le Christianisme, est un Message que Dieu adresse à l’homme. L’exégèse se donne pour tâche de déchiffrer ce Message. »
Ceci est la conception courante. Elle est, toutefois, inexacte, car un miracle peut tout à fait exister et aussi avoir une explication pouvant éventuellement être qualifiée de « scientifique ». En réalité la séparation entre la religion – plus précisément la spiritualité – et la science n’a pas de raison d’être. Le Spirituel comme le Terrestre, tout appartient au Savoir de la Création, lequel se doit d’être unitaire.
Science et Savoir
La vraie science a – dans le but de mieux en percevoir la Valeur et de mieux le mettre à profit – comme objet de mieux connaître le Cadeau de Dieu qu’est la Création. Cela ne peut pas se faire par une volonté intellectuelle d’investigation orgueilleuse et conquérante, mais uniquement par une ouverture humble et réceptive. En allemand le mot « Wissenschaft » [« science »] –  – dérive tout naturellement du mot « Wissen » [« Savoir »].
Il ne s’agit donc pas de deux réalités différentes mais bien d’une seule réalité, sur deux plans, comme les deux faces d’une même pièce de monnaie, qui ne doivent pas s’opposer mais bien se compléter. Le vrai Savoir tend la main à la vraie science, comme la vraie science tend la main au vrai Savoir.
Croire dans les vrais Miracles c’est bien, mais, en réalité, la Foi doit devenir Conviction, et la Conviction ne peut elle-même être basée que sur la compréhension,  laquelle, à son tour, ne peut reposer que sur la Connaissance des Lois de la Création.
Trop souvent, ce qui est qualifié de « scientifique », en réalité, n’est que limité à la matière grossière la plus lourde, alors que le vrai Savoir doit aussi pouvoir englober l’invisible. A ce sujet l’écrivain anglais George Bernard Shaw a déclaré: « Je ne vois pas pourquoi ceux qui croient aux électrons [qui ne se voient pas] se considèrent comme moins crédules que ceux qui croient aux Anges [qui ne se voient pas, non plus]! ».
Un Miracle en tant qu’ « acte surnaturel » contraire aux Lois de la Création selon la croyance de beaucoup d’êtres humains, cela n’existe tout simplement pas! Car dans la Création tout est naturel, rien n’est surnaturel! Dans l’Activité Divine réside, en premier lieu, une Perfection absolue. Et la Perfection conditionne la plus rigoureuse Logique, l’absolue Cohérence, sous tout rapport. Pour avoir lieu, un Miracle doit, par conséquent, uniquement se dérouler dans une Cohérence Logique, tout à fait explicable.

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Le péché fondamental – La superficialité

Le péché fondamental – La superficialité

Le péché fondamental – La superficialité

C’est peut-être un point de vue en partie subjectif, mais dans la panoplie de tous les manquements possibles il est vraisemblable que – bien que, à proprement parler, la superficialité ne soit – encore que – ni un vice ni même un péché – la superficialité constitue une sorte de « péché fondamental ». Et la nature de ce péché fondamental c’est de constamment s’abstenir d’aller au fond des choses. Ce faisant, c’est ainsi que la plus grande partie des êtres humains passent à côté de la raison fondamentale pour laquelle ils existent et sont sur Terre.
En fait, la racine profonde de la superficialité n’est autre que la paresse d’esprit, dont elle est l’une des principales manifestations. Oui, la paresse d’esprit, qui, elle, est bien l’un des sept péchés capitaux. Dans les Enseignements dispensés par l’École de L’Art de Vivre revient souvent la référence aux ravages causés par l’hyperdomination de l’intellect.
Mais il est très important de se rendre conscient du fait que l’intellect – aussi puissant puisse-t-il se montrer – ne peut jamais dominer un esprit vivant! Aussi même s’il y a lieu de déplorer la domination de l’intellect, encore bien davantage y a-t-il lieu de déplorer la paresse de l’esprit, car jamais l’intellect n’est capable de contraindre un esprit fort et conscient de lui-même! Jamais il n’aurait pu prendre le sceptre si l’esprit humain ne s’était pas montré d’une incroyable paresse! De là vient aussi la superficialité!
Une manière de rester à la surface des choses sans jamais aller jusqu’au fond, c’est, par exemple, de refuser l’échange volontaire. Si quelqu’un propose l’échange volontaire à quelqu’un d’autre qui préfère la superficialité, il suffit à ce dernier – pour demeurer dans son état de superficiel – de ne pas répondre, de faire comme s’il n’avait rien vu, lu ou entendu, et ainsi l’échange s’arrête avant même d’avoir commencé! C’est tellement facile!
Une autre manière de rester à la surface des choses c’est de se complaire dans le syndrome du spectateur. Celui qui préfère être un spectateur de la vie des autres plutôt que d’être un acteur de sa propre vie. Qui préfère être confortablement installé sur les gradins plutôt que de descendre dans l’arène prendre part au combat. Êtres humains, soyez des acteurs de votre vie et non des spectateurs!

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De la sotte vanité

De la sotte vanité

De la sotte vanité

Extrait des « Caractères » de Jean de La Bruyère

Tout le laid en ce monde est ancré dans la vanité, qui se montre de tellement de manières différentes.

La vanité fait partie des sept péchés capitaux. L’irrésistible besoin de paraître extérieurement a engendré cette «caricature d’être humain» aujourd’hui prédominante! L’être-d’apparence, qui ne mérite plus d’être appelé «être humain», parce que, dans sa vanité, il a, pour l’amour de l’apparence, enseveli toute possibilité en vue de l’indispensable Ascension de l’esprit.

« La sotte vanité semble être une passion inquiète de se faire valoir par les plus petites choses, ou de chercher dans les sujets les plus frivoles du nom et de la distinction. Ainsi un homme vain, s’il se trouve à un repas, affecte toujours de s’asseoir proche de celui qui l’a convié. Il consacre à Apollon la chevelure d’un fils qui lui vient de naître; et dès qu’il est parvenu à l’âge de puberté, il le conduit lui-même à Delphes, lui coupe les cheveux, et les dépose dans le temple comme un monument d’un vœu solennel qu’il a accompli.
Il aime à se faire suivre par un More. S’il fait un payement, il affecte que ce soit dans une monnaie toute neuve, et qui ne vienne que d’être frappée. Après qu’il a immolé un bœuf devant quelque autel, il se fait réserver la peau du front de cet animal, il l’orne de rubans et de fleurs, et l’attache à l’endroit de sa maison le plus exposé à la vue de ceux qui passent, afin que personne du peuple n’ignore qu’il a sacrifié un bœuf.

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Le droit de mentir

Le droit de mentir

Le droit de mentir

Le « droit de mentir » existe-t-il?

Pour bien saisir l’objet de la présente page il est conseillé – si ce n’est déjà fait – de bien approfondir la page précédente consacrée au Huitième Commandement.

Dans mon enfance, dans le cadre du catéchisme, l’on apprenait le Décalogue avec comme énoncé du Huitième Commandement « Tu ne mentiras pas » (autrement dit: « Tu ne dois pas mentir »). Ce n’est qu’à l’âge adulte que j’ai découvert que l’énoncé précis du Huitième Commandement dans la Bible est plutôt « Tu ne feras pas de faux témoignage contre Ton prochain ».

Faire un faux témoignage contre son prochain c’est certes mentir, mais il existe, en fait, bien d’autres manières de mentir. Alors mentir dans d’autres circonstances pourrait-il, en fonction des Lois de la Création et des Commandements Divins, parfois être autorisé?

Prenons un cas: Pendant l’occupation de la France par l’armée allemande nazie (1940-1945) un résistant est trouvé et arrêté par la puissance militaire allemande, l’armée d’occupation. Les officiers militaires allemands qui s’efforcent de réprimer la résistance soupçonnent que le résistant arrêté par eux fait partie d’un important réseau et ils ont pour objectif – au tant que faire se peut -, afin de mettre complètement et définitivement à l’activité de ce réseau qui contrarie leurs objectifs, d’arrêter tout le réseau et de fusiller ou d’emprisonner tous ses membres.

Les Allemands nazis soupçonnent fortement que le résistant français qu’ils ont réussi à arrêter connaît les noms, identités et adresses de la plupart des membres de ce réseau, voire de tous et ils n’hésitent pas comme cela s’est souvent vu – pour le faire parler à employer les « grands moyens », c’est-à-dire la torture. Lors de l’interrogatoire « musclé » subi par le résistant, lorsqu’il est violemment questionné pour savoir s’il connaît les identités de ses camarades de réseau, a-t-il le droit – alors qu’il les connaît parfaitement – pour les protéger, de dire: « Je ne sais rien. »?

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Le cordon d’argent

Le cordon d’argent

Le cordon d’argent

Le cordon d’argent est plus difficilement perceptible lorsque l’âme se trouve dans le corps mais est nettement visible à l’œil fin-matériel lorsque l’âme fin-matérielle encore reliée au corps astral (corps gros-matériel moyen) sort du corps gros-matériel lourd.
Le cordon d’argent dans la Bible
Il semble déjà être mentionné dans la Bible, dans le Livre de L’Ecclésiaste (XII, 1-8) (XII, 1-8):
« 1 Souviens-Toi de Ton Créateur durant Ta jeunesse, avant l’arrivée des jours mauvais [la vieillesse], avant d’atteindre les années où Tu diras: «Je n’y prends aucun plaisir.».
2 C’est le moment où le Soleil et la lumière, la Lune et les étoiles s’obscurcissent, et où les nuages reviennent juste après la pluie.
3 C’est l’époque où les gardiens de la maison [les jambes] tremblent, où les hommes forts [les bras] se courbent, où celles qui broient interrompent leur tâche parce qu’elles sont trop peu nombreuses [les dents], où ceux qui regardent par les fenêtres [les yeux] s’obscurcissent.
4 C’est l’époque où les deux battants de la porte [la bouche] se ferment sur la rue, tandis que le bruit de la meule [la mastication] diminue, où l’on se lève au chant de l’oiseau, où toutes les chanteuses [les paroles] s’affaiblissent.
5 C’est l’époque où l’on redoute ce qui est haut, où l’on a des terreurs en chemin, où l’amandier fleurit [les cheveux blancs], où la sauterelle devient lourde et où la câpre n’a plus d’effet, car l’homme s’en va vers son habitation éternelle [le Paradis] et les pleureurs parcourent les rues.
6 Souviens-Toi de Ton Créateur avant que le cordon d’argent ne se détache, que la coupe d’or [l’aura] ne se brise, que la cruche ne se casse à la source [la mort] et que la poulie ne tombe, rompue, dans le puits [le corps gros-matériel mort],
7 avant que la poussière ne retourne à la terre [« Tu es poussière et Tu redeviendras poussière »], comme elle y était, et que l’esprit ne retourne à Dieu, Celui Qui l’a donné!
8 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, et tout est vanité. ».
Le cordon de liaison entre l’âme et le corps
Après la mort, le corps fin-matériel demeure, encore un certain temps, via le corps astral (qui est le modèle du corps gros-matériel), relié avec le corps gros-matériel par le cordon d’argent (ou corde d’argent) — lequel est comparable au cordon ombilical reliant un fœtus – et même un nouveau-né avant que le cordon ne soit tranché – avec sa mère — qui est d’autant moins solide que le par conséquent nouvellement-né dans le Monde fin-matériel de l’Au-delà a plus hautement développé son âme, déjà au cours de l’existence terrestre, en direction du Monde fin-matériel, en tant que transition vers le Plan Spirituel, le Paradis des religions.
Le respect du mourant
Lors de l’agonie, il est important que, par un chagrin égoïste, l’entourage ne vienne pas troubler le processus de la séparation. Dans une chambre mortuaire, il doit, en effet, régner une tranquillité totale, un sérieux emprunt de dignité, approprié à l’importance du moment. Des personnes éclatant en de bruyantes lamentations et incapables de se maîtriser devraient, si besoin par la force, être éloignées de la chambre mortuaire, même – et peut-être même surtout! – s’il s’agit des plus proches parents (enfants, parents, conjoints, frères et sœurs, amis très proches, etc.).

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Le suivisme

Le suivisme

Le suivisme

Le suivisme

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Cet article pourrait aussi s’appeler « Les moutons de Panurge » ou « Paresse d’esprit », car tout cela c’est la même chose.

Suivre un « gourou » ou une « église », c’est rassurant. Beaucoup de croyants – c’est très frappant à constater! – accordent plus d’importance à l’appartenance à leur église, groupement, ordre, association, mouvement, etc., qu’à l’Enseignement dont ceux-ci se réclament.

C’est même le cas lorsque l’Enseignement en question enseigne, en premier lieu, l’indépendance d’esprit et la nécessité absolue de la Conviction personnelle… C’est peut-être pourquoi il est possible de dire: Les Adhérents d »une Cause sont souvent plus préjudiciables à la Cause dont ils se réclament que ses adversaires eux-mêmes.

C’est souvent ce qui explique le comportement de beaucoup d’êtres humains face à l’erreur, une erreur qui rassure – même lorsqu’il s’agit d’un mensonge – est plus prisée qu’une vérité qui dérange…

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