Ecole de l'art de vivre

Regards sur le Monde

Abonnez-vous Ă  notre infolettre

Fil Telegram

Réseaux Sociaux

Articles récents

  1. "L’incroyable histoire de Shanti Devi." La majeure partie de l'humanitĂ© terrestre, aujourd'hui, prĂ©fère ignorer tout ceci, pour vivre dans l'illusion…

  2. «Aucune nation n’a jamais Ă©tĂ© conquise de l’extĂ©rieur avant qu’elle ne se soit elle-mĂŞme auparavant dĂ©jĂ  dĂ©truite de l’intĂ©rieur!» Oui…

  3. "La Prière d'un Pasteur" Cette magnifique Prière nous aide Ă  reconnaitre nos fautes et surtout Ă  retrouver la notion du…

  4. "La coquetterie" Comme le dĂ©crit si bien ce texte, alors que la coquetterie contribue Ă  dĂ©velopper la vanitĂ©, l'authentique fĂ©minitĂ©…

  5. "Le Secret magnifique" Ce qui est magnifique c'est l'onde lumineuse qui entoure ce secret. Mais, paradoxalement, celle-ci doit rester dans…

  6. "A quoi pourrait spirituellement nous servir la connaissance de l'avenir?" De par les lois de la crĂ©ation une notion de…

  7. "Mariage pour ........ la Vie." L'amour vĂ©ritable entre deux ĂŞtres humains qui s'unissent dans le mariage ne peut que les…

La transcommunication, une variante du spiritisme

La transcommunication, une variante du spiritisme

La transcommunication, une variante du spiritisme

La salle de la confĂ©rence Ă©tait comble pour ce congrès sur le thème de la transcommunication, car les organisateurs avaient invitĂ© plusieurs auteurs connus spĂ©cialisĂ©s dans la communication avec les morts. Quatre cents personnes venues de tous les coins du pays Ă©coutaient avec une certaine religiositĂ© les propos des expĂ©rimentateurs. Les explications et les expĂ©riences des uns et des autres mettaient en Ă©vidence les progrès de la transcommunication sur le plan de la connaissance de l’au-delĂ , des rapports avec les dĂ©funts et des diffĂ©rentes techniques utilisĂ©es. Les amateurs et les spĂ©cialistes de cette parascience puisent leurs ressources dans le spiritisme et la technique. Ils jurent d’avoir un mobile puissant et louable pour justifier leur action: apporter la preuve que l’au-delĂ  existe parce que les morts parlent et, simultanĂ©ment, parvenir Ă  dĂ©montrer que la vie continue autrement après la mort. Les intervenants assuraient qu’ils abordaient cette pratique avec beaucoup d’humilitĂ© et d’amour. Un tel discours ne pouvait que recevoir l’approbation gĂ©nĂ©rale du public, par ailleurs dĂ©jĂ  acquis. Un orateur Ă©voqua les problèmes et les peurs vĂ©cus, quelques auditeurs tĂ©moignèrent aussi de quelques dangers. Ces tĂ©moignages Ă©taient accueillis avec une grande attention par le public. Mais la force d’attraction du sensationnel l’emportait sur le bon sens et sur l’intuition. C’est un peu comme pour les accidents de la route. Ces histoires n’arrivent qu’aux autres… pourquoi s’y attarder !
Il régna un moment pathétique lorsqu’une dame témoigna de sa terrible expérience expliquant qu’elle était hantée par la voix de son mari qui l’implorait de venir le rejoindre dans la mort, il exigeait d’elle qu’elle se donne la mort, tout comme il l’avait fait quelque temps auparavant. Au fil des mois, continua-t-elle à raconter, d’autres voix étaient venues la perturber. Elle sentait comme un trou à l’arrière de sa tête (elle désigna son cervelet avec sa main droite). Elle sentait que par ce trou, des voix s’engouffraient dans son cerveau. Réduite à ne dormir que deux à trois heures par nuit, elle en était venue, à son corps défendant, à vivre un horrible calvaire tant elle était soumise, à chaque heure du jour et de la nuit, à ces voix venues d’outre-tombe. Certains auditeurs, fort attentionnés, lui conseillèrent de prier, ce qu’elle semblait ne jamais faire ou ne pas savoir faire. Un intervenant proposa au public de réaliser une prière collective silencieuse, dans l’espoir de pouvoir libérer cette femme de ses liens nocifs avec l’au-delà.
Plus tard, lors de son intervention, un expérimentateur affirma avec le sourire qu’il était un “drogué” de la transcommunication, qu’il était accoutumé et que, pour rien au monde, il n’arrêterait sa pratique. Il en connaissait en partie les dangers en ayant déjà subi un préjudice qu’il n’osa pas décrire. Mais rien n’y ferait, c’était devenu sa folle passion, même si pourtant, quelque chose le mettait en garde, il continuerait…
Face à l’attitude et au comportement d’un certain public, il y a nécessité de faire œuvre salutaire en expliquant quels sont les phénomènes réellement en jeu dans le processus de la transcommunication. Commençons en précisant qu’il s’agit d’une variante moderne du spiritisme.

lire plus
La Liberté de Conscience

La Liberté de Conscience

La Liberté de Conscience

Des Ă©tats ou des entreprises totalitaires qui essayent d’imposer Ă  leurs citoyens ou Ă  leurs membres des dĂ©cisions allant contre leur conscience, cela existe depuis des milliers d’annĂ©es, mĂŞme dans le monde « moderne », mĂŞme dans les pays soi-disant « dĂ©mocratiques ». C’est pourquoi il convient de se rĂ©jouir Ă  chaque fois que la libertĂ© de conscience l’emporte sur le totalitarisme rĂ©sultant de la domination de l’intellect sur l’esprit de l’ĂŞtre humain.
Voici un récent exemple, particulièrement significatif, témoignant de la victoire du courage individuel face au monstre totalitaire:
131124 – Victoire historique – 12 millions de dollars pour une employée licenciée pour avoir refusé le vaccin COVID-19.
Victoire-historique – 12 millions de dollars pour une employĂ©e licenciĂ©e pour avoir refusĂ© le vaxxin COVID-19 – 2024-11-13
Grande Victoire pour les Non-Vaccinés: Une Employée Obtient 12 Millions de Dollars en Indemnisations pour Licenciement lié au Refus de Vaccination
Un jury fédéral à Detroit a rendu, le 8 novembre 2024, une décision historique en accordant plus de 12 millions de dollars à Lisa Domski, une ancienne employée de Blue Cross Blue Shield of Michigan (BCBSM), licenciée pour avoir refusé la vaccination contre la COVID-19 pour des raisons religieuses. Cette décision, vue comme une victoire retentissante pour ceux qui luttent contre les mandats de vaccination, marque une étape cruciale pour les droits des employés. Après plus de 30 ans au service de l’entreprise en tant que spécialiste en informatique, Lisa Domski a transformé son licenciement en une lutte judiciaire pour ses convictions personnelles, qui lui a finalement donné raison.

lire plus
La modification du climat

La modification du climat

La modification du climat

L’Évidence du changement
Le climat change… C’est devenu une Ă©vidence pour « tout le monde »… En France, ce changement s’est manifestement accĂ©lĂ©rĂ© au tournant du siècle et mĂŞme du millĂ©naire (autour de l’an 2000)… Si « tout le monde » est d’accord sur le constat, l’unanimitĂ© est loin de rĂ©gner sur la cause.
Y a-t-il un réchauffement du climat?
Il peut y avoir des refroidissements locaux et un rĂ©chauffement global. Par exemple, dans la moitiĂ© Nord de la France, jusqu’Ă  l’an 2000 l’on chauffait cinq mois et l’on avait chaud toute l’annĂ©e. Maintenant, pour avoir chaud toute l’annĂ©e, il faut plutĂ´t chauffer six voire sept mois.
Voici, par exemple, une vidéo de la NASA qui illustre en images le réchauffement de la Terre de 1888 à 2022:
Le discours officiel
Bien qu’un nombre important de vrais scientifiques non dogmatiques soient d’un avis tout Ă  fait diffĂ©rent, le discours officiel relayĂ© sans discernement par les mass media dominants serait que la cause de ce qu’ils n’hĂ©sitent pas Ă  appeler « dĂ©règlement » du climat serait d’origine « anthropique », autrement dit que le « rĂ©chauffement climatique » serait essentiellement provoquĂ© par l’activitĂ© humaine.
La théorie dominante
En particulier la thĂ©orie dominante que l’on entend, Ă  longueur de temps, sur les mĂ©dias audio-visuels ou que l’on voit constamment dans la presse, ce serait l' »effet de serre » provoquĂ© par l’accroissement du taux de gaz carbonique dans l’air serait le principal responsable – voire le seul responsable – du changement climatique.
Y aurait-il une cause plus profonde?
Naturellement, le fait d’avoir trouvĂ© une cause « humaine » Ă  ce bouleversement climatique entraĂ®nant la survenue de toujours plus de catastrophes naturelles (tempĂŞtes, ouragans, inondations, Ă©rosion littorale, etc.) toujours plus intenses provoquant toujours plus de pertes humaines et de dĂ©gâts matĂ©riels, dispense les ĂŞtres humains de rĂ©flĂ©chir Ă  – ou mĂŞme empĂŞche de concevoir – une cause plus profonde.

lire plus
Le Grand Virage

Le Grand Virage

Le Grand Virage

(…) La disparition rapide de tous sens moral, Ă  tous les niveaux de l’Ă©chelle sociale, affecte de plus en plus profondĂ©ment tous les domaines de l’existence, pendant que se profile distinctement Ă  l’horizon le spectre de l’holocauste nuclĂ©aire final: le crime de lèse-humanitĂ©!

Les raisons de ce très inquiĂ©tant Ă©tat de dĂ©cadence de nos sociĂ©tĂ©s se trouvent, pour une grande part, dans les idĂ©es que les hommes se font de l’Univers, de ses Lois et du rĂ´le que joue l’homme sur la scène du monde. Les idĂ©es que nous nous faisons sur le monde et sur la vie sont en effet d’une importance capitale. Car c’est en fonction de nos conceptions que nous dĂ©cidons de nos comportements. Ce sont nos conceptions qui dĂ©terminent nos actes. Ce sont les opinions auxquelles nous adhĂ©rons qui fixent notre but dans l’existence, et ce sont ces opinions qui nous orientent vers le but que nous nous sommes fixĂ©s. Pour les collectivitĂ©s, comme pour les individus, c’est leur vision du monde, leur «Weltanschauung» [1], qui dĂ©termine la voie Ă  suivre, les devoirs Ă  accomplir, les règles Ă  respecter.

Croire, comme la plupart des matĂ©rialistes, que les Ă©vĂ©nements mondiaux n’ont d’autres causes qu’Ă©conomiques et sociales, c’est faire preuve d’une affligeante myopie, d’une irrĂ©mĂ©diable obnubilation intellectuelle. Car, en rĂ©alitĂ©, derrière la fantastique bousculade des Ă©vĂ©nements mondiaux, qui se joue sur l’avant-scène de l’actualitĂ©, se dĂ©roule un grand drame spirituel, une Ă©volution tragique du genre humain.

Qu’on le veuille ou non, ce sont les idĂ©es qui mènent le monde; ce sont les conceptions que les hommes se font de la vie et du monde. Car les pensĂ©es, les paroles et les actes de tout ĂŞtre humain dĂ©pendent de ses conceptions personnelles, ou de celles qui lui ont Ă©tĂ© inculquĂ©es. Elles sont dĂ©terminĂ©es, et mĂŞme conditionnĂ©es par les conceptions qu’il a faites siennes. TANT VAUT L’IDÉAL, TANT VAUT DONC L’HOMME.

Car, enfin, il faut ĂŞtre logique! Si la vie n’existe qu’entre le berceau et la tombe, quelles raisons aurions-nous de maĂ®triser nos instincts et nos appĂ©tits de jouissance? Pourquoi ne pas plutĂ´t chercher Ă  les satisfaire Ă  tout prix, en veillant seulement Ă  ne pas entrer en conflits avec les lois humaines, puisqu’il n’en existe pas d’autres? Si l’ĂŞtre humain ne fait qu’apparaĂ®tre et disparaĂ®tre en ce bas (très bas!) monde, quel intĂ©rĂŞt a-t-il Ă  s’y bien conduire puisque, dans la mesure oĂą il ne se fera pas pincer par la justice des hommes, il n’aura de compte Ă  rendre Ă  personne, lorsqu’il aura cessĂ© d’ĂŞtre? «Si Dieu n’existe pas, tout est permis!», s’Ă©criait DostoĂŻevski.

Si tout finit dans le tombeau, l’homme moderne n’a aucun intĂ©rĂŞt Ă  chercher Ă  dominer ses instincts. Ă€ l’exception des lois humaines, rien ne peut le retenir. Pour le myope qu’il est devenu, le bien et le mal n’existent plus, le juste et l’injuste se confondent. Ce ne sont, dĂ©clare-t-il, que des notions relatives. En une dĂ©finition parfaitement limpide, le prix Nobel Alexis Carrel avait pourtant fait justement observer que: «Le Bien, c’est tout ce qui concourt Ă  l’Ă©panouissement de la Vie. Tandis que le Mal, c’est tout ce qui s’y oppose.».

lire plus
Le sentiment

Le sentiment

Le sentiment

Le sentiment comme cause de la décadence

« L’enfer est pavĂ© de bonnes intentions. »
– Proverbe –

Tout comme l’argent, l’intellect et le sentiment sont d’excellents serviteurs mais de très mauvais maĂ®tres. Si l’esprit ne les maĂ®trise pas, ils sont comme un vĂ©hicule fou qui s’avance Ă  toute vitesse mais sans pilote Ă  bord, au risque de tout dĂ©truire sur son passage. Les exemples de ce que peut faire un intellect non maĂ®trisĂ© abondent. Mais le sentiment, – pour lequel, Ă  l’insu des sentimentaux, l’intellect joue le premier rĂ´le, lui aussi, peut, toujours plus, gĂ©nĂ©rĂ© des situations absurdes, voire sans issue.
AnimĂ©s par de « bons sentiments » et de bonnes intentions – dont « l’enfer est pavé » -, les ĂŞtres humains sont – par vouloir-ĂŞtre-bon – capables d’avoir toutes sortes de comportements aberrants. Par exemple, ils sont capables de transformer la FĂŞte de NoĂ«l en guimauve, de soutenir des idĂ©es aberrantes, de s’adonner au deuil, d’offrir des cigarettes, « faire l’amour », « donner leurs organes » ou « donner leur sperme », de tuer, de pratiquer ou de soutenir l’infanticide, et plein d’autres choses similaires, avec, bien sĂ»r, toujours, les meilleures intentions!
«On  ne peut porter le Flambeau de la Vérité dans les peuples sans roussir la barbe de quelques-uns.»
Au dĂ©but de son ouvrage « Le Christ assassiné » – lequel, comme son titre l’indique, est principalement consacrĂ© au meurtre perpĂ©trĂ© sur JĂ©sus de Nazareth – l’Ă©crivain Jean Choisel raconte l’anecdote suivante, typique de ce qui se passe dans un monde dominĂ© par l’intellect et le sentiment:
« – Comment se fait-il que, vous qui ĂŞtes diabĂ©tique depuis bien plus longtemps que moi, les soins ne vous soient pas encore remboursĂ©s Ă  100 % par la SĂ©curitĂ© Sociale?
– Bah! C’est sans doute parce que je me fais moi-mĂŞme chaque jour ma piqĂ»re d’insuline, pour Ă©viter l’inconvĂ©nient d’avoir Ă  attendre quotidiennement l’infirmière payĂ©e pour me la faire. Si bien que les frais du traitement ne sont pas assez Ă©levĂ©s pour justifier un remboursement Ă  100 %.
– L’an passĂ©, ça m’est arrivĂ© Ă  moi aussi! Ayant considĂ©rĂ© que le coĂ»t de mon traitement n’Ă©tait pas assez Ă©levĂ© pour justifier un remboursement Ă  100 %, la SĂ©curitĂ© Sociale dĂ©cida de ne me rembourser qu’Ă  70 %. Alors je suis allĂ© voir mon toubib pour lui demander conseil. Il a allongĂ© la liste des remèdes qu’il me prescrit pour que leur coĂ»t atteigne le montant Ă  partir duquel la SĂ©curitĂ© Sociale accorde le remboursement Ă  100 %.
– Et que faites-vous de tous les remèdes qu’il vous a prescrits? Vous les absorbez tous?
– Bien sĂ»r que non! Je ne suis pas fou! Je ne tiens pas Ă  m’intoxiquer! Je les jette. Mais ça m’est Ă©gal, puisque je suis remboursĂ© Ă  100 %. ».
Suite Ă  ce rĂ©cit, Jean Choisel commente l’anecdote en ces termes…

lire plus
Un homme qui se respecte ne donne pas sa semence

Un homme qui se respecte ne donne pas sa semence

Un homme qui se respecte ne donne pas sa semence

Le «don de sperme» au regard des Lois de la Création

 «Jamais poète n’a interprĂ©tĂ© la nature aussi librement qu’un juriste la rĂ©alitĂ©.» – Giraudoux –

Des situations toujours plus absurdes et ubuesques!
Par exemple:

Un « donneur de sperme » condamné à payer une pension alimentaire

Voici un cas: Une lesbienne est «en couple» (en rĂ©alitĂ©, deux lesbiennes ne font pas un couple mais une paire) avec une autre femme lesbienne. Cette femme lesbienne dĂ©cide d’avoir un enfant par insĂ©mination artificielle, Ă  la suite de quoi un enfant naĂ®t de cette insĂ©mination artificielle.

Puis cette mère lesbienne rompt avec sa copine lesbienne, ou la copine lesbienne rompt avec elle. L’ex-copine lesbienne lui dit qu’elle n’a aucune obligation lĂ©gale envers l’enfant et ne payera donc pas de pension alimentaire, car l’enfant conçu par insĂ©mination artificielle avec le sperme d’un «donneur» n’est pas le sien.

« AbandonnĂ©e », la mère lesbienne assigne en justice le donneur du sperme pour qu’il paye une pension alimentaire, car – après tout – c’est lui le père biologique! Et la « justice » lui donne raison!

Une telle dĂ©cision de justice – et l’on ne peut que s’en rĂ©jouir! – est donc la nĂ©gation mĂŞme du principe du «don du sperme». En rĂ©alitĂ©, il n’y a pas de «don de sperme», mais seulement une paternitĂ© responsable, Ă  laquelle, selon les Lois de la CrĂ©ation, il est impossible d’Ă©chapper. Alors, quand la loi humaine se conforme aux Lois de la CrĂ©ation (c’est loi  d’ĂŞtre toujours le cas!), c’est tant mieux!

Pour un homme, un tel soi-disant «don de sperme» (une expression faisant partie de la «langue de plomb») n’est, selon la Loi Divine, en réalité, qu’une tentative de fuir sa responsabilité paternelle. Et même si le souci principal de la justice humaine est ailleurs (pourvoir aux besoins de l’enfant en dispensant la société d’avoir à le faire), c’est une bonne chose si la justice humaine rappelle aux pères inconscients leur impossibilité à fuir leur responsabilité.

Par exemple, le droit allemand de la famille est très clair: Dès lors oĂą la paternitĂ© est Ă©tablie – quand bien mĂŞme cette paternitĂ© est le rĂ©sultat d’un don de sperme rĂ©alisĂ© « dans les règles » -, un père – mĂŞme s’il se considère comme un simple « donneur » – doit pourvoir aux besoins de sa progĂ©niture.

Et quand bien même la justice et la société humaines ne s’en chargeraient pas, cela ne changerait rien à la responsabilité des hommes qui s’imaginent faussement pouvoir être des donneurs sans être des pères!

lire plus
Le Jour des morts

Le Jour des morts

Le Jour des morts

Traditionnellement, juste après la non moins traditionnelle FĂŞte de la Toussaint, certes dans la ChrĂ©tientĂ© mais aussi dans d’autres religions ou cultures, le lendemain, c’est-Ă -dire le 2 Novembre, l’on cĂ©lèbre la FĂŞte des morts en tant que l’occasion, dans les familles, de se souvenir des chers dĂ©funts, de les honorer et de prier pour eux, une JournĂ©e particulièrement cĂ©lĂ©brĂ©e au Mexique.
Au dĂ©part, cette fĂŞte a une origine monastique; elle a, en effet, Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e pour la première fois Ă  l’Abbaye de Cluny, sous l’abbatiat d’Odilon (994-1049) qui l’institua. Ce jour est traditionnellement consacrĂ© Ă  une visite familiale au cimetière et Ă  l’entretien des tombes, sur lesquelles l’on dĂ©pose volontiers des chrysanthèmes.
Tout ce qui a un commencement doit aussi avoir une fin. Tout ce qui est nĂ© doit aussi mourir. Chacun sait qu’il doit mourir, un jour. Cela n’a, en fait, rien de dramatique. La vie n’est faite que de mĂ©tamorphoses (comme, par exemple, celle du papillon) et aussi de sĂ©parations et de retrouvailles. Ce n’est pas la mort qui est triste, c’est l’attitude des ĂŞtres humains face Ă  la mort.

lire plus
Préparez-vous au Changement des Temps

Préparez-vous au Changement des Temps

Préparez-vous au Changement des Temps

(Appel pour la Vie du 22.04.88)
– Reçu par AndrĂ© Fischer –

Dans tout ce que vous faites, hommes, vous n’arrĂŞtez jamais de ne chercher que vous-mĂŞmes! Votre travail est motivĂ© par le gain et l’avancement. Vos guerres servent Ă  renforcer votre puissance. Vos discussions visent vos intĂ©rĂŞts. Votre recherche scientifique a pour but d’asservir les forces naturelles Ă  vos buts. Votre art n’est lĂ  que pour vous exhiber vous-mĂŞmes. Vos fĂŞtes doivent glorifier vos Ĺ“uvres, votre histoire, vos personnalitĂ©s marquantes, Ă  moins qu’elles ne soient organisĂ©es que pour l’amusement des uns et le profit des autres.
MĂŞme si vous instaurez un jour de l’amitiĂ©, ou une annĂ©e de la femme ou de la paix, tout ne tourne qu’autour de vos prĂ©occupations, de vos pensĂ©es, de vos affaires terrestres!
Bientôt vous allez fêter le nouveau millénaire! [NDLR: Ce texte reçu date de 1988.]
Ce sera l’occasion pour vous de cĂ©lĂ©brer les rĂ©alisations de votre intellect au cours du 2°millĂ©naire et de consacrer le 3ème Ă  votre technique, Ă  la conquĂŞte des Ă©toiles, Ă  votre victoire sur la gĂ©nĂ©tique.
Que les forĂŞts, les mers et le monde animal dĂ©pĂ©rissent et meurent, que la Terre tremble sous vos pieds et menace d’Ă©clater, vous justifiez tout, du moment que vos plans se rĂ©alisent et que vos envies sont satisfaites.
Ainsi vous apposez sur tout le sceau de votre appropriation, mais aussi la signature de votre responsabilité!
Votre responsabilité? Oui, hommes, vous avez ramené toute activité et toute existence à votre seule personne, et cela à tout prix!
A présent il vous faut accepter que toutes les conséquences soient également répercutées sur vous-mêmes, votre anéantissement devrait-il en être le prix!

lire plus
La Frairie de la Toussaint

La Frairie de la Toussaint

La Frairie de la Toussaint c’est le nom d’un spectacle temporaire du Puy du Fou qui n’est montrĂ© qu’au moment des vacances de la Toussaint.

Comme nous l’avons dĂ©jĂ  vu, la Toussaint est une fĂŞte religieuse catholique qui n’a pas vraiment de raison d’ĂŞtre, Ă©tant donnĂ© qu’en dehors de Dieu, au sens strict, personne n’est saint, pour la simple raison que la SaintetĂ© – qui est un Ă©tat de fait – ne peut pas s’acquĂ©rir, que ce soit par le mĂ©rite ou autrement.
Naturellement, cela n’empĂŞche nullement que de nombreux ĂŞtres humains – y compris dans l’histoire de la ChrĂ©tientĂ© catholique ou autre – aient menĂ© une vie exemplaire.
Mais, au fait, c’est quoi une « frairie »? Bien que cela s’Ă©crive diffĂ©remment de « {con}frĂ©rie », cela a quand mĂŞme un rapport. VoilĂ  la première dĂ©finition donnĂ©e par WikipĂ©dia: « Une frairie est une subdivision de paroisse, apparue au Moyen Ă‚ge et qui a survĂ©cu jusqu’Ă  la RĂ©volution française. Les frairies n’existaient que par endroits dans le royaume de France, en revanche elles Ă©taient très frĂ©quentes dans le duchĂ© de Bretagne. ». Le mot vient bien du latin « fratria »: « fratrie ». « Frairie » serait Ă©crite «-ai-» – et non « FrĂ©rie »  – « par rĂ©action Ă©tymologique ».

lire plus
La Vengeance est Mienne! Je veux rétribuer!

La Vengeance est Mienne! Je veux rétribuer!

« La Vengeance est Mienne! Je veux rétribuer! »

 «Die Rache ist mein.»  «Ich will vergelten.»

« La Vengeance est Mienne! » « Je veux rétribuer! »
Par August Manz
– Extraits –

«La Vengeance est Mienne, Je veux rĂ©tribuer.» – C’est ce qui est Ă©crit dans le 5ème Livre de MoĂŻse au chapitre XXXII [DeutĂ©ronome 32-35]. Et on lit au chapitre XII de l’ÉpĂ®tre de {l’ApĂ´tre} Paul aux Romains:
«Ne vous vengez pas vous-mĂŞmes, mes bien-aimĂ©s, mais laissez agir la Colère de Dieu, car il est Ă©crit: «La Vengeance est Mienne, Je veux rĂ©tribuer», dit le Seigneur». —
L’on sait que l’Ă©tude des religions comparĂ©es cherche Ă  Ă©tablir une opposition entre la Notion de Dieu dans l’Ancien Testament et celle {se trouvant} dans Nouveau Testament. JĂ©hovah, le Dieu des Juifs, est perçu comme un Dieu de Vengeance, un Dieu rigoureux et colĂ©reux, dont le genre spĂ©cifique est censĂ© avoir trouvĂ© son expression fondamentale dans la Parole rapportĂ©e par MoĂŻse: «La Vengeance est Mienne, Je veux rĂ©tribuer!».
Mais le Dieu du Nouveau Testament est, par contraste, un Dieu de l’Amour Qui pardonne, Lequel, en toute logique, exige Ă©galement des ĂŞtres humains l’Amour qui pardonne, tel qu’Il le donne. «Aime Ton prochain comme Toi-mĂŞme» est prĂ©sentĂ© comme le fondement de la Religion chrĂ©tienne.
(…) Nous a{vons} (…) la Connaissance qu’une opposition ne peut pas exister entre le Dieu de l’Ancien Testament, Qui a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© aux ĂŞtres humains par les Prophètes, et le Dieu {Ă  partir} Duquel JĂ©sus est venu vers les ĂŞtres humains, en tant que Partie {de Lui}, en tant que Son Fils nĂ© en Lui. Et qu’aucune opposition ne pourrait exister. Car Dieu est Ă©ternellement identique Ă  Lui-mĂŞme.
Jésus a aussi expressément souligné:
«Ne croyez pas que Je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car Je vous le dis, en VĂ©ritĂ©, tant que le Ciel et la Terre subsisteront, il ne disparaĂ®tra pas un seul iota ou un seul trait de lettre de la Loi, jusqu’Ă  ce que tout cela soit arrivĂ©.» (Matthieu V, 17). –

lire plus