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Lorsque l’on triche avec les Lois…

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La mère de l’enfant qui n’était pas le sien

Des « faits divers » toujours plus interpellants pour la conscience
Après les « dons de semence » masculine sans conscience et l’homme enceint (sic!), voici maintenant un nouveau « fait divers » – notamment signalé au journal télévisé du 20/02/2025 – montrant comment, de plus en plus, dans un monde à la dérive, sans morale et dominé par l’intellect et le sentiment, des situations toujours plus aberrantes et même ubuesques se présentent …:
Un nouveau cas: La mère de l’enfant qui n’était pas le sien
Une Américaine voulant probablement « faire un bébé toute seule » (sic!) – subit une « erreur de fécondation in vitro » et se voit implanter dans son utérus un embryon qui n’est pas « le sien ». Arrivée au terme de sa grossesse – alors que, tout comme elle, le « donneur de sperme » (expression issue de la langue de plomb) est blanc, elle met au monde un enfant noir. Se doutant de quelque chose de « pas normal », elle s’adresse à la « clinique de fertilité » où elle a été implantée, laquelle reconnaît une « erreur d’implantation ». 
L’embryon qui lui a été implanté n’est bien pas le sien mais – en fonction de la génétique – appartient à un couple vraisemblablement noir, à qui, d’un point de vue juridique, elle doit – bien évidemment – rendre l’enfant! Dès lors, cette mère ayant eu recours à une fécondation artificielle se pose en victime en tant que « mère porteuse involontaire » (sic!).
Aucune remise en cause sur le fond, de la part de personne!
Au cours du reportage de la TV française, un spécialiste de la fécondation artificielle et de la « GPA » (« gestation pour autrui ») (sic!) déplore exclusivement le « manque de contrôle » existant dans certaines cliniques de fécondation artificielle, sans – bien évidement -, le moins du monde, remettre en cause de telles pratiques artificielles pourtant, à l’évidence, contre-nature. Personne, ici, ne se remet en cause, ni les « spécialistes », ni la clinique, ni la mère.
Comment la mère découvre l' »erreur »…
Dans le détail, « malgré ses doutes », la future mère « rentre chez elle avec l’enfant et s’en occupe pendant cinq mois ». « Fin janvier 2024, un kit de test ADN réalisé à domicile lui révèle qu’elle n’est pas la mère biologique de l’enfant qu’elle a porté pendant 9 mois. Elle en fait part à la clinique le 5 février (2025), qui alerte les parents biologiques. ».

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La véritable Autorité

La véritable Autorité

 « Celui (ou celle) qui s’efforce de dominer les autres avec son intellect,
  montre simplement qu’il est lui-même dominé par son propre intellect. »

La véritable Autorité ne peut être que spirituelle. Avec cette simple phrase tout est dit ou à peu près. Dans un monde ou une société où, tout au contraire, l’autorité est basée quasi exclusivement sur les seules compétences de l’intellect dominateur, cela permet facilement de comprendre comment s’effectuent de nombreuses dérives tyranniques.

Lorsqu’il ne se tient pas sous la maîtrise de l’esprit, en effet, l’intellect qui, volontiers, prend « toute la place », est facilement dominateur. Il est comme une bête sauvage qui, sous la maîtrise de son dompteur, va pouvoir se comporter d’une façon agréable et non dangereuse, mais qui – si le dompteur « lâche la bride » et se laisse dépasser – va pouvoir, sans ménagement, dévorer tout ce qui se trouve autour de lui, y compris son dompteur!

La véritable Autorité

L’Autorité spirituelle, c’est ce qui aide à grandir. Elle rayonne mais ne s’impose pas. Ou – si elle s’impose -, elle s’impose naturellement. Sans exercer de pression arbitraire sur autrui. C’est toute la différence entre régner et assujettir. Régner signifie non pas commander mais servir.

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La médialité

La médialité

La médialité

Introduction
Beaucoup s’imaginent que la médialité – ou médiumnité – rime avec Élévation spirituelle ou Illumination spirituelle. Ce n’est pourtant pas le cas. A quoi sert-il spirituellement à un être humain de voir ou percevoir ce qui – dans la matière fine (ou le plus souvent, seulement même dans la matière grossière moyenne [aussi communément appelée « plan astral »] – ou fine [le plan des formes-pensées]) – se tient à la même hauteur (et souvent même bien en-dessous!) que lui? La réponse est simple et irréfutable: A rien! Cela ne peut que nourrir sa curiosité intellectuelle, rien d’autre. Comme de trop se pencher au bord du vide pour voir ce qu’il y a « en bas », cela comporte aussi, en outre, de très graves dangers.
Cela ne signifie pas pour autant que la médialité n’ait aucune raison d’être et que les êtres humains de la Terre doivent complètement se désintéresser de la matière fine, mais, pour une pratique salutaire, naturelle et saine, il y a de rigoureuses conditions à respecter. Des pratiques comme la « transcommunication instrumentale » – où le moteur est, à l’évidence, la curiosité intellectuelle et la « soif du mystère », ne font pas partie de ce qui est recommandable. Si un être humain doit fin-matériellement entrer en contact avec l’Au-delà, cela doit se faire d’une manière entièrement naturelle, sans rien de forcé ni de contraint, donc sans l’avoir intellectuellement cherché. Uniquement à partir d’une aspiration animique, cela arrive, c’est tout.
Cela exclut donc des pratiques comme les tables tournantes, la Table-Girardin,  le oui-ja, le pendule, etc., et cela pour une raison toute simple: Toutes ces pratiques utilisent des supports {gros-}matériels. Or, du fait de la Loi d’Attraction du Genre Semblable (le genre semblable est plus important entre les ténèbres et la matière grossière qu’entre la Lumière et la même matière grossière), lorsqu’il s’agit de contrôler un objet gros-matériel, les ténèbres ont toujours la préséance, car – afin de ne pas devoir se souiller à leur contact – un esprit lumineux est obligé de se retirer et de leur laisser le contrôle de l’objet gros-matériel.
C’est la raison pour laquelle, par exemple, si des participants à un oui-ja ayant posé leur doigt sur un verre, un chapeau haut de forme, une boîte en carton, ou tout autre objet gros-matériel, et ayant obtenu un début de phrase provenant authentiquement d’une personne décédée s’étant présentée comme telle, un bas esprit de l’au-delà, usurpant son identité, peut tout à fait finir une phrase commencée par elle à sa place! C’est pourquoi la tromperie et l’illusion sont les compagnons habituels de tels investigateurs de l’au-delà, suffisamment crédules pour accorder un quelconque crédit à de telles « communications »!

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La touchante histoire d’Esther

La touchante histoire d’Esther

La touchante histoire d’Esther

L’histoire se déroule après la destruction du premier Temple de Jérusalem et l’exil à Babylone. Un demi-siècle environ après la victoire de Nabuchodonosor sur le Royaume d’Israël, son empire babylonien tombe, à son tour, aux mains de l’empereur Cyrus II de Perse. Bien que l’empereur Cyrus II ait autorisé le retour des Juifs en Judée (en l’an 538 avant J.-C.), beaucoup de Juifs ont continué à vivre en diaspora, dans l’empire perse. Le récit d’Esther se place à cette époque, à la cour du roi de Perse.

Livre d’Esther selon la traduction AELF

« 01 C’ÉTAIT AU TEMPS D’ASSUÉRUS – cet Assuérus qui régnait sur cent vingt-sept provinces, depuis l’Inde jusqu’à l’Éthiopie.
02 En ces jours-là, comme le roi Assuérus siégeait sur son trône royal, qui est à Suse-la-Citadelle,
03 la troisième année de son règne, il donna en sa présence un banquet pour tous ses princes et ses serviteurs, les chefs de l’armée de Perse et de Médie, les nobles et les gouverneurs des provinces.
04 Il voulait leur montrer la richesse de sa gloire royale et la splendeur de sa grande magnificence, pendant de longs jours – cent quatre-vingts jours durant.
05 Après cette période, pour toute la population de Suse-la-Citadelle, pour les gens importants comme pour les humbles, le roi donna un banquet de sept jours dans la cour du jardin du palais royal.
06 Des tentures blanches et violettes étaient attachées par des cordelières de lin et de pourpre à des anneaux d’argent et à des colonnes de marbre blanc. Pour le banquet, des lits d’or et d’argent étaient posés sur un pavement de porphyre, de marbre blanc, de nacre et de marbre noir.
07 On servait à boire dans des vases d’or de différentes formes, et le vin du roi était versé avec une libéralité royale.
08 La règle était de boire sans contrainte, car le roi avait ordonné à tous les maîtres d’hôtel de servir selon le bon plaisir de chacun.
09 La reine Vasti avait également organisé un banquet pour les femmes dans le palais du roi Assuérus.
10 Le septième jour, alors que le roi avait le cœur joyeux sous l’effet du vin, il donna l’ordre à Mehoumane, à Bizzeta, à Harbona, à Bigta, à Abagta, à Zétar, à Karkas – les sept eunuques qui étaient au service du roi Assuérus –
11 de faire venir devant le roi la reine Vasti, portant sa couronne royale, pour montrer sa beauté aux peuples et aux princes, car elle était agréable à voir.
12 Mais la reine Vasti refusa de venir selon l’ordre du roi transmis par les eunuques. Le roi en fut très irrité et sa colère s’enflamma.
13 Le roi s’adressa alors aux sages qui avaient la connaissance des temps, – car toute affaire royale devait aller devant les spécialistes de la loi et du droit.
14 Les plus proches étaient Karshena, Shétar, Admata, Tarshish, Mérès, Marsena, Memoukane, les sept chefs de Perse et de Médie qui voyaient la face du roi et siégeaient au premier rang du royaume. Il leur dit:
15 «Que faire, conformément à la loi, pour punir la reine Vasti de n’avoir pas obéi à l’ordre d’Assuérus transmis par les eunuques?»
16 Memoukane prit la parole en présence du roi et de ses princes: «Ce n’est pas seulement contre le roi que la reine Vasti a mal agi, mais contre tous les princes et contre tous les peuples dans toutes les provinces du roi Assuérus.
17 Car son attitude sera connue de toutes les femmes et leur fera mépriser leurs maris, quand on leur dira: “Le roi Assuérus avait ordonné de faire venir la reine Vasti en sa présence, et elle n’est pas venue!”.
18 Et dès aujourd’hui, les princesses de Perse et de Médie qui auront entendu parler de l’attitude de la reine vont se mettre à répliquer à tous les princes du roi. Ce ne seront que mépris et colère!
19 Si le roi le trouve bon, qu’il publie une ordonnance royale qui sera inscrite dans les lois de Perse et de Médie, et sera irrévocable: selon cette ordonnance, Vasti ne paraîtra plus en présence du roi Assuérus, qui donnera son titre de reine à une autre, meilleure qu’elle.

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La Pudeur

La Pudeur

La Pudeur

Aussi étonnant que cela puisse paraître à certains – comme nous l’avons déjà vu -, la Pudeur est la mesure exacte de la Valeur intérieure d’un être humain, qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme. Mais, dans le cas d’une femme, c’est encore bien plus flagrant!

Il y a deux genres fondamentaux dans la Création: Le Conscient de soi-même et l’inconscient-de-soi-même. Le but – et le progrès – de tout inconscient est de devenir conscient. Destinée à protéger l’inconscient pendant son évolution, à la base, la Pudeur est une Intuition pouvant aussi, dans la matière grossière, s’enrober d’une couche de sentiment.

Seule l’Intuition et le sentiment de la Pudeur [en langue allemande: « Schamempfindung » et « Schamgefühl », ce qui montre que la pudeur est subjectivement ressentie comme une forme de honte] fondent, accroissent et entretiennent la conscience de soi-même, spirituelle et terrestre, sans laquelle aucun être humain ne peut se développer en tant que personnalité consciente d’elle-même.

La Pudeur a, en effet, été donnée à l’être humain pour se protéger, en particulier durant le temps de sa croissance. C’est toute la Symbolique de la Rose dans « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry. Lorsque la Rose est encore en bouton, repliée sur elle-même, dans le secret de son intimité, elle prépare ses pétales à devenir une Rose épanouie. En réalité, la Pudeur est la plus belle parure de la jeune fille et de la femme.

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Est-il spirituellement juste d’euthanasier des animaux souffrants ou malades?

Est-il spirituellement juste d’euthanasier des animaux souffrants ou malades?

Est-il spirituellement juste d’euthanasier des animaux souffrants ou malades?

Prologue
Bien sûr, les visiteurs, lecteurs et utilisateurs du site de l’École de L’Art de Vivre peuvent poser des questions relatives à d’incisives questions de vie … ou de mort! Et, bien sûr aussi, dans la mesure de nos capacités, nous nous efforçons d’y répondre.

Question d’une lectrice
Lorsqu’un animal domestique arrive dans sa fin de vie, le fait de décider de l’aider à partir (de le faire euthanasier) pour rejoindre son âme-groupe, rentre-t-il dans le cadre des Lois de la Création?
Mon idée c’est que l’animal domestique a aussi, comme nous, à évoluer, et peut-être que nous ne devons pas le priver de cette expérience douloureuse de fin de vie?
Merci de votre réponse.

Réponse de l’École de L’Art de Vivre
Dans l’absolu la réponse à une telle question est non. Même si la question concerne uniquement les animaux domestiques, l’on peut déjà observer que, naturellement, les animaux sauvages qui vivent très bien leur vie sans les êtres humains ne sont, de façon générale – sauf dans le cadre de la chasse – jamais « euthanasiés ».
Est-il permis de tuer un animal?, la question a déjà été examinée. L’animal ne doit jamais être tué sans raison et il faut éviter de le faire souffrir.
Du fait de son genre entéallique se tenant – en fonction de la Hiérarchie naturellement existante dans la Création – sous le genre spirituel de l’être humain, l’animal – ce qui n’est jamais le cas pour l’être humain – est naturellement soumis à l’être humain dont le vouloir spirituel plus fort s’impose naturellement à celui de l’animal.
Lorsqu’un être humain intervient dans la vie d’un animal il doit être absolument certain que son intervention – au lieu de lui être préjudiciable – sera au réel bénéfice de l’âme animale.
Naturellement, les animaux vivant en compagnie d’êtres humains subissent fortement les conséquences de cette compagnie. Certains animaux – comme les chiens et les chats – peuvent être des « éponges » pour les émotions des êtres humains auxquels ils appartiennent, ce qui peut parfois les rendre malades. Par ailleurs, la nourriture industrielle (croquettes) pour animaux domestiques peut aussi les rendre malades.
Ces différentes causes peuvent expliquer pourquoi – alors que les animaux sauvages en milieux sains ne tombent quasiment jamais malades – les animaux domestiques finissent souvent leur vie terrestre dans un état souvent dégradé, voire pitoyable, de sorte que de « gentils » maîtres, sous l’influence de l’intellect et du sentiment, se décident à les faire « piquer » pour « abréger leur souffrance ».

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Échelle de la Féminité

Échelle de la Féminité

Échelle de la Féminité

1. Je m’habille et me coiffe comme une femme.
2. Je me présente comme une femme.
3. Je parle comme une femme.
4. J’agis comme une femme.
5. Je me comporte comme une femme.
6. Je ressens comme une femme.
7. Je deviens la reine dans mon foyer.
8. J’éduque mes enfants (ou ceux des autres).
9. J’accepte les hommages des hommes.
10. J’ai une vraie relation avec les hommes.
11. Je fais rayonner la Beauté autour de moi.
12. Je deviens une Gardienne de la Flamme.

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Le pot de terre et le pot de fer

Le pot de terre et le pot de fer

Le pot de terre et le pot de fer

Dans sa fable du pot de terre et du pot de fer Jean de La Fontaine illustre, cette fois, un aspect de la Loi de l’Attraction du Genre Semblable. Cette Loi gère, en effet, notamment, les unions et associations en tous genres entre les êtres humains. La Morale de la fable est: « Ne nous associons qu’avec nos égaux. ».

Le Pot de fer proposa
Au Pot de terre un voyage.
Celui-ci s’en excusa,
Disant qu’il ferait que sage
De garder le coin du feu:
Car il lui fallait si peu
Si peu que la moindre chose
De son débris serait cause.
Il n’en reviendrait morceau.
Pour vous, dit-il, dont la peau
Est plus dure que la mienne,
Je ne vois rien qui vous tienne.
– Nous vous mettrons à couvert,
Répartit le Pot de fer.

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Crime, châtiment et repentance

Crime, châtiment et repentance

Crime, châtiment et repentance

Version Biblique

David, le roi qui céda à la convoitise et commit un meurtre pour obtenir la femme de sa vie
Assurément, en tant que premier vrai Roi d’Israël (avant lui, rapidement désavoué par Dieu, Saül ne le fut que partiellement et pendant un temps relativement court), le Roi David est un personnage-clef de l’Ancien Israël et de l’Ancien Testament.
Mais, selon le récit biblique, transgressant le Sixième Commandement tout autant que le Neuvième, le Roi David céda à la convoitise et commit l’adultère:
« Un soir, David se leva de sa couche; et, comme il se promenait sur le toit de la maison royale, il aperçut de là une femme qui se baignait, et qui était très belle de figure. »
« David fit demander qui était cette femme, et on lui dit: N’est-ce pas Bath-Schéba, fille d’Éliam, femme d’Urie le Héthien?
Et David envoya des gens pour la chercher. Elle vint vers lui, et il coucha avec elle. Après s’être purifiée de sa souillure, elle retourna dans sa maison.
Cette femme devint enceinte, et elle fit dire à David: « Je suis enceinte. ».
Alors David expédia cet ordre à Joab: Envoie-moi Urie, le Héthien. Et Joab envoya Urie à David.
Urie se rendit auprès de David, qui l’interrogea sur l’état de Joab, sur l’état du peuple, et sur l’état de la guerre. »
Manifestement, cet interrogatoire était un prétexte pour – vis-à-vis de l’armée, de la cour et du peuple – justifier le retour de Urie et faire passer la suite du plan inaperçue…
« Puis David dit à Urie: Descends dans ta maison, et lave tes pieds. Urie sortit de la maison royale, et il fut suivi d’un présent du roi. »
A l’évidence, l’intention de David était de faire croire que l’enfant dont Bethsabée se déclarait enceinte était bien celui de son mari, Urie le Hittite. Pour cela il fallait absolument que Urie rentre chez lui et ait un rapport avec sa femme Bethsabée… Sinon, alors que son soldat de mari était sur le front, comment expliquer que Bethsabée tombât subitement enceinte?
Mais, malgré sa ruse, le plan de David ne fonctionna pas et même échoua lamentablement…

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L’impatience détruit tout!

L’impatience détruit tout!

L’impatience détruit tout!

– Extrait du livre « L’Égypte » –

« Aménophis regagna le palais des pharaons. Son Guide lui avait conseillé de demander à son père la permission de voyager à travers le pays.
Bientôt se trouva l’occasion de présenter cette demande. Amon-Hotep [Aménophis III] ressentait la gravité du sacrifice consenti par son fils pour se laisser initier aux mystères. Il voulait lui offrir à présent la possibilité d’être délivré de toute inquiétude intérieure. C’est pourquoi il lui demanda:
– Comment imagines-tu la vie dans un avenir immédiat?  Voudrais-tu compenser la solitude de ces derniers mois par de joyeuses fêtes?
– Laisse-moi parcourir le pays, supplia le fils. Je veux le voir tel qu’il est, apprendre ce dont il a besoin et connaître la nature profonde des êtres humains dans d’autres régions de l’Égypte.
Cette requête plut au père. Il choisit des gens de confiance, des serviteurs fidèles et éprouvés pour accompagner le jeune prince et, après l’avoir placé sous la protection de Rê, le laissa partir.
Lui-même avait, entre-temps, bien assez d’occupation. En vue d’ériger les nombreuses constructions qui, pareilles à des bornes, jalonnaient sa longue vie, il avait appelé beaucoup d’artistes à sa cour. Et l’un d’eux proposa qu’Amon-Hotep fasse dresser une statue qui le représentât personnellement. Il fallait transmettre à la postérité la fidèle image d’un aussi sage souverain. 
Cette idée flatta le pharaon. Il existait assez de statues de dieux, dans et autour de Thèbes, il y en avait trop dans les temples en plein air. Pourquoi ne serait-il pas immortalisé?
Après de longues délibérations, l’on décida d’ériger au bord du Nil, non loin de Thèbes, une statue de gigantesques dimensions: Amon-Hotep souverain, assis sur un trône d’apparat.
Elle devait être le symbole de Thèbes et tout dominer pour être visible de loin. Ce travail fut confié à deux artistes; cependant, avaient-ils mal compris le pharaon ou exécutèrent-ils leur propre projet? Ils érigèrent sur la rive deux statues, l’une en face de l’autre. Toutes deux avaient été exécutées avec tant de maîtrise que le pharaon ne put se décider à en faire démolir une. Que les deux statues témoignent donc du grand sage, du grand prêtre et de l’ami de Rê!
Peu après l’achèvement des statues, Aménophis [Amenophis IV, le futur Akhenaton] rentra de voyage. Au cours de cette absence de près de trois ans il était devenu un homme. Il avait embelli, il était devenu grand et fort. Mais ce qu’il avait de plus beau, c’était ses yeux rayonnants.

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