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L’atavisme métabolique
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Le corps humain et son terroir
Selon les Lois de la Création, le corps terrestre de chaque être humain est étroitement lié au terroir sur lequel il est né! Il est aussi étroitement lié avec son terroir que l’est le corps de n’importe quel animal avec le sien!
C’est ce terroir uniquement qui donne au corps terrestre de chaque être humain tout à fait exactement ce dont il a besoin.
C’est aussi la raison pour laquelle les fruits et légumes sont les plus bénéfiques lorsqu’ils sont « locaux » et « de saison ». C’est juste le bon sens même!
Le corps humain – tous comme les corps animaux – a besoin de ce genre de nourriture à de telles époques et dans la zone où il est jadis né et avec laquelle il demeure constamment lié.
Avec la mauvaise habitude d’importer une abondance de fruits et de légumes exotiques et d’utiliser des serres artificiellement chauffées – ce qui lui permet de consommer fruits et légumes hors terroir et hors saison – l’être humain n’a – outre les nombreux dommages environnementaux – fait qu’introduire de nombreux préjudices pour sa santé.
Sur cette Terre, notre corps terrestre est étroitement lié à la zone où nous sommes nés! Si un être humain doit s’expatrier dans un autre pays ou – pire! -carrément sur un autre continent – en particulier si la latitude (distance à l’Équateur) est complètement différente, pour entretenir sa santé il doit – ce qui est loin d’être évident! – maintenir le régime alimentaire prévalant là où il est né.
Si les êtres humains de la Terre sont de couleurs et de tailles différentes, c’est justement pour s’adapter aux conditions – climatiques, astrales, etc. – régnant là où ils sont nés.
Les êtres humains naissent, selon les Lois Originelles de la Création, précisément à l’endroit, tout à fait déterminé, seul complètement bénéfique à leur maturité terrestre! Ce sont aussi les Lois qui leur fournissent toutes les irridiations bénéfiques à leur croissance et à leur maturation.
L’entéallique façonne notre corps terrestre et, simultanément, aussi, au même endroit, la nourriture pour son bon entretien. Et cela dans la zone et le terroir déterminés. Qu’il s’agisse d’êtres humains, d’animaux ou de plantes, c’est la même chose car nous sommes aussi des Fruits de la Création, nous ne sommes que des créatures, étroitement liées à la zone (équatoriale, tropicale ou tempérée) et aux radiations (provenant du sol ou de l’espace [planètes]) du terroir où elles sont nées.
En résumé: Le corps humain est et demeure étroitement lié, en particulier pour sa nourriture, avec le sol particulier et la zone (latitude) où il est né.
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L’atavisme métabolique
Dans un article intitulé « L’atavisme métabolique », Michel Montignac, auteur de la célèbre « Méthode Montignac », de son côté, a écrit:
« Depuis des millénaires le mode alimentaire des Chinois est identique, en parfaite adéquation avec les conditions climatiques, les ressources naturelles, la culture et les traditions de leur pays.
Au fil du temps les organismes humains concernés se sont adaptés aux conditions de leur environnement, qui, aujourd’hui, est globalement le même.
Un système enzymatique spécifique s’est développé pour tirer le meilleur profit du type de nourriture qui est et qui a toujours été le leur. Et c’est ainsi qu’à sa naissance, chaque petit Chinois, à travers l’héritage génétique de ses parents, dispose d’un atavisme métabolique particulier, qui le met en adéquation parfaite avec les habitudes alimentaires de son espèce.
Tout mode alimentaire autre que le sien comporte donc une certaine incompatibilité avec son système métabolique et constitue un risque potentiel de déstabilisation, voire de menace pour sa santé.
Au cours des derniers millénaires, sous l’influence d’environnements spécifiques, l’évolution du mode alimentaire des groupes humains s’est faite d’une manière totalement différente d’une région à l’autre et, a fortiori, d’un continent à l’autre.
Ce fut le cas pour les peuples asiatiques, les Africains, les Indiens d’Amérique du Nord comme du Sud, les Aborigènes d’Australie ou encore les Esquimaux.
Tous ces groupes humains chez qui on a même pu faire des distinctions de caractères raciaux pour mieux souligner leurs différences, ont vécu, pendant des siècles, voire des millénaires, en vase clos, dans des conditions environnementales tout à fait particulières.
Soit ils sont restés à des stades de développements assez primitifs (Afrique, Amérique, Australie, Groenland…) soit ils ont développé des formes de civilisations plus ou moins évoluées (Chinois, Précolombiens…) mais très différentes de celles qui, aux mêmes époques, se sont développées dans le pourtour du bassin méditerranéen.
Dans chaque cas de figure, le mode alimentaire développé était très particulier. Mais tous, sans exception, avaient un point commun: ils étaient extrêmement peu glycémiants, c’est-à-dire qu’ils n’entraînaient qu’une faible réponse glycémique (glucose sanguin).
Quand un Européen émigre aux États-Unis et en adopte le mode alimentaire pervers que l’on sait, le risque pour lui de développer des «pathologies métaboliques» caractéristiques de ce pays que sont principalement l’obésité, le diabète et même les affections cardio-vasculaires, est fort probable, car les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Mais il lui faudra sans doute plusieurs années, voire même quelques décennies pour y parvenir. Pourquoi?
Tout simplement parce qu’entre le mode alimentaire moyen européen et celui des États-Unis il y a seulement une différence de degré. Le mode américain n’est qu’une variante dégénérée du mode européen. Il est simplement beaucoup plus hyperglycémiant. Et comme l’organisme européen a déjà, depuis deux siècles, été progressivement préparé à une certaine déviance métabolique, il est un peu mieux préparé qu’un Asiatique pour affronter des sollicitations pancréatiques excessives.
Au contraire, entre le mode alimentaire ancestral d’un Chinois, d’un Japonais, d’un Indien et autres Esquimaux et le mode alimentaire hyperglycémiant américain, il y a une différence de nature.
En arrivant aux États-Unis et en s’exposant à la nourriture «made in US», ou bien son métabolisme disjoncte (…) en rejetant naturellement cette alimentation inconnue, ou bien, et c’est malheureusement le cas le plus fréquent, son métabolisme implose, au bout d’un certain temps de pratique d’un mode alimentaire totalement inapproprié à son organisme.
Et à partir de cette prise de conscience on peut désormais expliquer beaucoup de choses et notamment pourquoi les Noirs Américains sont deux à trois fois plus obèses et diabétiques que les blancs. D’ailleurs souvenons-nous qu’au XIXème siècle les nounous de Scarlet O’Hara étaient déjà obèses après une, voire deux générations seulement de la présence des Africains en Amérique.
De la même manière, tous les cas de très grandes obésités (200 kilos, 300 kilos et plus) que l’on observe aux États-Unis sont le fait d’individus qui sont issus de groupes ethniques non européens: Amérindiens, Esquimaux, Haïtiens… à qui l’on a fait métaboliquement franchir, du jour au lendemain plusieurs millénaires et dont le métabolisme a littéralement implosé.
Quand on donnait un demi-verre d’alcool à un Indien au moment de la conquête du Nouveau Monde, le risque qu’il tombe dans un coma éthylique profond était très grand, alors qu’après avoir bu un bon litre de Vodka, le Russe moyen est encore à peu près capable de se mouvoir et de penser presque normalement.
Le bon sens populaire donnera, en l’espèce, une explication qui est très proche de la réalité scientifique: le Russe tient mieux le coup parce qu’il a plus l’habitude de boire. C’est parfaitement exact!
Si l’Indien n’était pas seulement ivre, mais malade «à crever» après avoir bu quelques centilitres d’alcool, c’était un peu parce qu’il n’avait pas l’habitude de boire, mais c’était surtout parce que son métabolisme ne disposait pas du tout du système enzymatique nécessaire pour dégrader l’alcool. Cet alcool quand il l’absorbait devenait donc pour lui un véritable poison.
Les Russes, en revanche, qui ont une tradition millénaire d’une consommation élevée d’alcool, ont développé un métabolisme en rapport qui s’exprime par une capacité de dégradation enzymatique très au-dessus de la moyenne des Européens dont «l’atavisme métabolique alcoolique» est quand même vieux de 6 ou 8000 ans. Quand on se demande pourquoi les femmes de souches européennes ont une capacité à dégrader l’alcool deux fois inférieure aux hommes, on peut expliquer «scientifiquement» que c’est parce qu’elle ont à leur disposition deux fois moins d’enzymes. Et si l’on se demande encore pourquoi, on peut avancer l’idée que c’est parce que les femmes boivent depuis bien moins longtemps que les hommes.
Dans les civilisations antiques, chez les Romains notamment, cela leur était interdit et plus près de nous les femmes n’ont commencé «à être autorisées» à boire qu’au XVII° siècle à la cour de Versailles, et encore était-il considéré comme inconvenant de boire autre chose que du champagne. Le déficit enzymatique des femmes d’aujourd’hui à dégrader l’alcool n’est dû qu’à l’une des caractéristiques de leur atavisme métabolique qui est lui-même la lente résultante d’un mode de consommation particulier de la gente féminine au cours des siècles passés.
Si un Indien ou un Aborigène ne peut pas boire un doigt d’alcool sans risquer de rouler sous la table, c’est encore une fois parce que cet «aliment» est incompatible avec son métabolisme.
Pourquoi devrait-il impunément pouvoir supporter une alimentation hyperglycémiante alors que son métabolisme et notamment celui de ses ancêtres n’a jamais depuis la nuit des temps connu ce type extrême de sollicitations? Et pourquoi s’étonner qu’en le faisant, il développe des pathologies graves? »
« En 1962, un chercheur, J.V. Neel, développa une intéressante théorie, celle du «génotype économe»; selon celle-ci, les peuples «primitifs» auraient, du fait des multiples disettes que leurs ancêtres avaient dû subir, acquis une hypersensibilité génétique à toutes formes d’abondances alimentaires. Selon son auteur, le «génotype économe» aurait permis autrefois à ceux qui en étaient pourvus de faire rapidement de la graisse quand la nourriture était normalement disponible et ainsi de mieux résister aux périodes de famines ultérieures. Les populations «primitives» d’aujourd’hui pourraient donc bien être les descendants des survivants. Et ils seraient naturellement équipés du fameux «génotype économe» qui avait sauvé leurs ancêtres et qui désormais les condamnerait alors qu’ils mangent normalement.
Pour vérifier cette théorie, une étude fut menée en 1971 aux USA chez les Indiens. On étudia le contenu calorique de l’alimentation traditionnelle des peuples indiens par rapport à celui de l’Américain moyen, car, pour la science officielle, l’hypothèse consistait à démontrer que le «génotype économe» ne s’exprimait que lors du passage d’une alimentation pauvre (en calories) à une alimentation riche. Surprise! Le contenu calorique des deux régimes était à peu près équivalent. (…)
La seule solution pour échapper au fléau est donc de s’en prémunir, en inversant les tendances.
Le moyen le plus efficace pour y parvenir est de commencer à changer nos propres habitudes alimentaires, afin qu’elles soient en parfaite harmonie avec notre atavisme métabolique. ».
Conclusion
C’est ainsi très intéressant de voir comment un enseignement de genre éminemment spirituel peut se trouver confirmé, quelque temps après, par l’intuition d’un novateur chercheur en nutrition.
Car si le corps humain s’adapte si mal à une nourriture entière nouvelle, à laquelle il n’est pas habitué, de sorte qu’elle peut s’avérer lui être fortement préjudiciable, c’est fondamentalement parce qu’il est et demeure étroitement lié avec le sol où il naquit, ainsi, du reste, qu’avec l’hérédité de tous ses ancêtres, eux-mêmes également nés sur ce même sol et s’y trouvant souvent depuis des siècles ou même des millénaires, avec toute l’imprégnation en radiations que cela suppose…
Cela permet aussi de comprendre pourquoi – bien que, dans l’absolu, le régime intégralement végétal soit, pour l’être humain, à tous égards, le meilleur, il faille, dans la pratique, avant d’y parvenir, ménager une très importante transition pouvant même s’étaler sur plusieurs générations…
En effet, du fait de l’atavisme métabolique, lorsqu’un être humain est issue d’une famille « carnivore » depuis des générations, il ne peut passer à une nourriture exclusivement végétale que de manière extrêmement progressive. Sinon, son corps sera trop brutalement privé de radiations sont son corps ne saurait se passer s’il veut se maintenir en bonne santé.
Par conséquent, tel est le conseil à donner à ceux qui ont spirituellement reconnu que le vrai régime alimentaire idéal de l’être humain est purement végétal: Allez-y!, mais tenez compte de votre atavisme métabolique! Si vous êtes issu d’une famille de « carnivores » depuis des générations, vous devez y aller très progressivement! Vous ne serez peut-être intégralement végétarien que dans une vie … ultérieure!
Par contre, si, pour vous, le végétarisme intégral ce n’est pas seulement l’avenir mais déjà le présent, donc si vos parents sont ou étaient végétariens eux-mêmes issus de végétariens depuis plusieurs générations et que vous vous nourrissez déjà, depuis la naissance, d’une nourriture exclusivement végétale, alors continuez… Vous êtes sur le bon chemin!
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Très bon article pour qui veut rester en bonne santé, afin de pouvoir utiliser son corps terrestre,
le plus longtemps possible.
La nourriture du terroir, elle est la meilleure pour tout un chacun, dans sa zone de naissance.