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La crémation des morts
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Est-il recommandé de brûler les corps des personnes
fraîchement décédées?
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Roselis von Sass
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Il est, à l’heure actuelle, surtout dans les villes surpeuplées, plusieurs qui recommandent la crémation (ou l’incinération). Il en est d’autres, par contre, qui, pour des raisons qui leur échappent, redoutent cette pratique de brûler le corps des morts. Cette crainte est absolument justifiée.
Lors des crémations réalisées à peu près vingt-quatre heures après la mort terrestre de la personne, l’âme concernée éprouve de brûlantes douleurs dans son corps de matière fine, puisque les menus fils de liaison encore existants entre le corps terrestre et l’âme constituent de bons conducteurs.
Lors d’un enterrement quelconque ou de toute autre sorte de funérailles qui préserve intact le corps du mort, l’âme qui attend auprès du corps éprouve seulement quelques douleurs dans les articulations. Lorsque commence le processus de décomposition proprement dit, les fils de liaison se trouvent déjà si cassants que l’âme ne sent presque rien, outre ces douleurs dans les articulations. Tout se passe bien autrement, évidemment, pour ceux qui se sont fortement attachés à la matière; ceux-ci souffrent tout le processus de la décomposition de leur corps. Dans ces cas-là, les fils de liaison se trouvent encore si fermes qu’ils constitueront jusqu’à une complète désintégration du corps, de très bons conducteurs.
Les créatures humaines d’autrefois, liées à la Lumière, savaient que pendant les vingt-quatre heures qui succèdent à la mort du corps, l’âme éprouve tout ce qui atteint le corps. Ainsi donc, furent instituées les veillées rituelles. Les prêtres étaient ceux qui s’engageaient le plus dans ces rites. Ils devaient protéger le corps mort contre toutes perturbations, afin que nulle souffrance ne soit causée à l’âme.
Qu’il soit rappelé, encore une fois, que seuls des esprits liés à la Lumière réussissent à se séparer entièrement du corps terrestre pendant les vingt-quatre heures qui suivent la mort. Pour les autres, le temps d’un déliement complet, après la mort, entre l’âme et le corps sera beaucoup plus long. Tant que l’âme se trouve encore liée par quelques fils à son corps terrestre, elle arrive à discerner un peu ce qui se passe autour d’elle dans la matière grossière. Mais elle ne réussit pas à émettre des messages aux vivants ou à se manifester d’une autre façon quelconque. La mort terrestre est la naissance de l’âme dans le monde de matière fine. L’âme nouvellement-née {dans le monde fin-matériel} est aussi maladroite durant les premiers moments dans la matière fine qu’un enfant nouveau-né sur la Terre.
Des manifestations auprès du lit de la personne décédée ne proviennent jamais du mort lui-même. Il s’agit généralement là de quelques âmes liées à la Terre qui se servent des fils de transmission encore existants chez la personne décédée pour pouvoir se manifester. Ce qui ne peut avoir lieu que lorsqu’il existe quelque lien d’approche entre l’âme concernée et l’âme de la personne décédée. »
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La crémation des morts.
Avec une humanité qui ne croit qu’en ce qu’elle peut voir, sentir et toucher, et rejette toute autre chose qui ne soit pas perceptible par ses sens terrestre, on ne peut qu’être en accord avec ce que dit l’auteure de cet article et le conseiller à tout un chacun.
Cantonné à ce qui est exclusivement gros-matériel, alors qu’elle vit dans un monde multidimensionnel, elle ne fait que ce porter préjudice en toute action qui ne tient compte seulement que du terrestre, rien que du terrestre.
Il faudra encore et toujours le rappeler: l’être humain de la Terre n’est pas fait que de chair et de sang!
Il est aussi constitué d’autres choses perceptibles sur d’autres dimensions avec d’autres corps avec leurs organes.
Il ne lui reste plus qu’à chercher, donc demander sincèrement et il lui sera donné de recevoir, trouver l’objet de sa recherche, et l’impulsion pour cela se trouve déjà en lui.