Ecole de l'art de vivre

Comprendre et vivre les émotions

par | 3 Fév 2024 | Autres Articles, Santé et Spiritualité | 1 commentaire

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Comprendre et vivre

les émotions

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Pour une Hygiène Psychique Consciente

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Noyé dans ses émotions

Noyé dans ses émotions

« Le naufragé » – Noyé dans ses émotions!

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Les émotions font partie de nos vies. Étant donné que l’on en vit tous les jours, elles nous influencent à chaque instant. Comment les vivons-nous? Dans quelle mesure et comment convient-il de se laisser ou non toucher par elles?

C’est quoi, les émotions?

Et, tout d’abord, que sont-elles?

Dans cette découverte il importe de partir avec des notions justes. Étymologiquement é-motion veut dire « mouvement vers l’extérieur » ou encore « mouvement de l’esprit ». Il s’agit d’un mouvement, d’une impulsion de l’âme (en allemand « Regung ») et, au-delà  d’elle, de l’esprit.

L’on pourrait, toutefois, ne pas utiliser le mot « émotions » et le remplacer par les mot « impulsions ». Mais, en français, le mot « impulsions » ne se réfère pas explicitement à l’état émotionnel. L’on pourrait aussi ne pas parler d’émotions et parler seulement d’intuitions ou de ressentis, mais « intuitions » ne se réfère qu’à une partie seulement – la partie supérieure – de ce que l’on entend couramment par émotions, l’autre catégorie étant constituée des émotions inférieures d’ordre sentimental, donc le senti-mental.

Il existe, en effet, deux sortes d’émotions. Tout d’abord, les vraies émotions, qui, à vrai-dire, devraient être nommées impulsions, et qui sont des intuitions – ou ressentis – provenant du Noyau Spirituel de l’être.

Et, en outre, il existe aussi une deuxième sorte d’émotions, des émotions secondaires, qui, quant à elles, naissent dans le cerveau antérieur, et donc non pas dans l’esprit, donc des émotions d’un genre inférieur, qui, en fait, appartiennent au domaine du sentiment et donc de l’intellect. Elles aussi, comme les émotions-impulsions, sont irréfléchies, mais ces émotions secondaires négatives d’un genre très répandu ne devraient pas pour autant jouir, en cas de jugement des actes occasionnés par elles, de la même indulgence que celle couramment accordée aux actes d’impulsion, car, même si l’on peut aussi les appeler « émotions », c’est, en fait, l’intellect et non l’âme qui en est la base. Et, en réalité, cela change tout!

De telles émotions sont à mettre en relation avec ce que l’on appelle familièrement les « larmes de crocodiles ». En s’apitoyant sur eux-mêmes de nombreux êtres humains sont capables de se faire pleurer tout seuls! Ces émotions de bas étage sont celles qui sont cultivées par les « magazines à sensations », « sensations » désignant ici de telles semblables émotions auto-fabriquées.

L’émotionnel inférieur en lequel le sentiment (le senti {qui} ment!) purement terrestre joue le grand rôle, est donc le lot courant de la plupart des êtres humains amateurs de telles émotions-sensations par lesquelles seules ils arrivent à se sentir exister. Même lorsque cet émotionnel inférieur est positif il ne présente que des caricatures. Par exemple, il génèrera de la pitié pharisaïque là  où serait attendue la vraie Charité, laquelle, seule, en réalité, procède d’une véritable Grandeur spirituelle.

Mais établir en cela exactement la juste distinction n’est possible qu’aux êtres humains qui connaissent les Lois en vigueur dans la Création et sont convenablement instruits de leurs effets. Pour en trouver beaucoup aujourd’hui, autant déployer une lampe en plein Midi! Un tel discernement fera disparaître les actes arbitraires chez les êtres humains, parce qu’ils possèderont alors enfin une maturité d’esprit suffisante pour, dans toutes leurs pensées, paroles et actions, uniquement vibrer dans les Lois de la Création.

« La bouche parle de l’aboncance du cœur » dit fort justement le proverbe. De la même manière nous pouvons aussi dire: « La pensée manifeste le vrai vouloir de l’être humain » ou bien « Le vrai vouloir de l’être humain se fait connaître par les pensées » ou encore, de façon plus lapidaire, « Telle pensée, tel esprit! ».

Les vraies émotions sont fondamentalement des mouvements de l’âme

Les vraies émotions – les émotions supérieures – sont donc des mouvements de l’âme, des impulsions (im-pulsions = pulsions venant de l’intérieur). Il n’existe aucun geste, aucun mouvement du corps terrestre, qui ne soit précédé d’une impulsion de l’âme, et, derrière elle, en dernière analyse, de l’esprit.

Être ému c’est être intérieurement touché. Cela veut dire qu’un événement intérieur ou extérieur a touché l’être intime, donc à travers ses fines enveloppes jusqu’au Noyau Spirituel. Le froid intellect, simple instrument de l’esprit, a été court-circuité, et l’être humain est « en proie à » – ou affecté par – une émotion.

Du point de vue de leur genre il y a donc deux sortes d’émotions, les vraies émotions qui sont de nature psychique; elles naissent du plus profond vouloir de l’être humain, que l’on peut appeler vouloir intuitif ou vouloir d’intuition, et les sentiments qui ne proviennent que du vouloir mental intellectuel.

Du point de vue de leur valeur, il y a aussi deux sortes d’émotions, les positives et les négatives. Les émotions positives proviennent du bon vouloir de l’être humain, tandis que les émotions négatives proviennent du mauvais vouloir de l’être humain.

Le plus souvent à l’insu des êtres humains encore trop inconscients, les emotions prennent donc formes. Ceci est rendu possible du fait que l’être humain, par son intuition, possède la clef avec la Force neutre qui alimente toute la Création. Cette Force il ne la possède donc pas, mais, de par l’activation de sa faculté d’Intuition, il en possède juste la clef.

Les émotions secondaires – les émotions seulement sentimentales (formes-pensées) – naissent d’une connexion à une gradation inférieure de la Force et n’affectent pas autant la vie des personnes. Elles sont, toutefois, loin d’être négligeables, car de telles formes nées des pensées sont des canaux permettant aux autres formes – les formes d’intuition – de se manifester. Elles rendent la connexion possible!

Nos émotions sont, en quelque sorte, nos enfants, car c’est nous qui leur avons donné vie! Nous devons soit les reconnaître comme telles en les approuvant, soit, tout au contraire, les renier et les rejeter, ce qui équivaut à couper le cordon nutritif de liaison qui, jusque là, nous reliait à elles.

Les émotions négatives – surtout celles qui correspondent aux formes d’intuition – constituent, du fait des connexions qui s’établissent avec elles – un grand danger pour la santé de nos enveloppes et aussi pour nos relations avec nos co-êtres humains; elles peuvent agir comme de véritables « bombes ».

C’est, par exemple, ce qui se passe lorsque quelqu’un fait « une attaque ». La corrélation n’est pas toujours immédiatement établie avec un ou plusieurs événements antérieurement produits et affectant le psychisme, parce qu’entre temps l’impact de la répercussion de l’événement dans le corps doit suivre le cours des lois de la biologie et se répercuter de façon visible à l’extérieur seulement lorsque le processus en est arrivé là. C’est précisément ce que montre la Médecine Nouvelle du Docteur Hamer.

Les émotions sont, en effet, reliées à nous par des cordons de nutrition, elles vivent autour de nous et nous influencent. Les médiums les perçoivent et les enfants demeurés naturels (« La vérité sort de la bouche des enfants ») – c’est-à-dire pas encore trop intellectualisés et « socialisés » – les captent avec netteté. Essayer de tromper les enfants au sujet de son véritable état émotionnel est, d’avance, voué à l’échec! Car ils captent les émotions en premier avant même de comprendre le sens intellectuel des paroles qui les accompagnent.

Chez les peuples dits «premiers» ou encore «naturels», les émotions prédominant chez les co-êtres humains se perçoivent immédiatement sur leurs visages (expressions, mimiques) ou même simplement dans leurs attitudes (démarche, gestes, etc.) même à des centaines de mètres.

Tant que nous sommes ignorants en matière d’émotions négatives, nous demeurons des agresseurs!

Les émotions peuvent, bien sûr, être positives, mais, en ce bas monde, les émotions dominantes sont, hélas, négatives

Or, en matière d’émotions négatives, il existe, en effet, aussi deux catégories d’êtres humains:

– La première est constituée par les êtres humains qui ont trop d’émotions négatives et, en se déversant sur les autres – généralement d’abord par des paroles blessantes ou même ensuite, au comble de l’exaspération, par des agressions physiques -, deviennent ainsi des agresseurs de leurs prochains. Ils vont ensuite souffrir de culpabilité. Cette catégorie peut aller jusqu’à  finir en prison, pour crime dit passionnel, parce que la violence due à la connexion avec leurs formes d’intuitions/émotions négatives les a emportés.

– La deuxième se compose des personnes qui ont trop d’émotions négatives mais les refoulent en elles sans les montrer. Étant donné que, selon le proverbe bien connu, « ce qui ne s’exprime pas s’imprime », ces émotions refoulées vont agir en se répercutant sur les enveloppes et, en dernier lieu, sur le corps physique terrestre, dans lequel elles vont provoquer divers dégâts, notamment en paralysant le système immunitaire vis-à-vis des attaques extérieures. Du coup, ces personnes n’iront pas en prison mais à l’hôpital!

Qu’en est-il des émotions nocives?

Nous sommes conçus par le Créateur pour ne vivre que dans l’Amour et la Joie. Cependant, en vivant une vie terrestre qui est, en fait, une école, nous avons découvert que nous pouvions nous faire peur à nous mêmes ou aux autres, sombrer dans l’angoisse, nous mettre en colère ou nous enfoncer dans le désespoir. Au départ, pourtant, reliés à nos esprits – via nos âmes – agissant de façon inspiratrice par le cerveau postérieur (le cervelet), nous recevions de nos guides spirituels toutes sortes de bienveillants conseils et de discrètes exhortations visant à une libération instantanée de l’influence néfaste des formes d’émotions négatives.

Malheureusement, intellectualisés et endoctrinés par les dogmes religieux ou sociaux de nos sociétés décadentes, nous avons perdu le mode d’emploi d’une saine gestion des émotions. Nous obéissons aux ordres du cerveau antérieur (celui qui génère l’intellect), qui nous incite fortement à bloquer les émotions en nous (inhibitions) ou bien, de façon irresponsable, à les déverser sur autrui. Les émotions négatives deviennent alors très nocives, que ce soit pour nous ou pour les autres. Car, en vertu du principe «Ce que Tu fais à autrui c’est à Toi que Tu le fais!», en agressant les autres, en fait, l’on s’agresse d’abord soi-même!

Notamment, les êtres humains qui se plaignent tout le temps et se considèrent comme d’innocentes victimes de ce qui leur arrive blessent ainsi eux-mêmes leurs corps psychiques (animiques). C’est, en fait, une forme de martyre volontaire (dolorisme ou masochisme).

De plus en plus d’êtres humains découvrent, toutefois, maintenant, que la maîtrise des émotions, cela peut aussi s’apprendre! Et c’est sans doute une très bonne chose que des lieux existent où il soit maintenant possible d’apprendre cela.

A la découverte des émotions variées

Nous sommes tous reliés à de multiples formes d’émotions, positives (bénéfiques) ou négatives (maléfiques). A chacun de décider ce à qui ou à quoi il veut se relier ou se brancher. Nous sommes automatiquement reliés aux formes auxquelles nous avons nous-mêmes donné naissance, mais nous pouvons aussi consciemment ou inconsciemment nous relier à des formes auxquelles d’autres ont aussi donné naissance.

Mais avec nos formes d’intuitions nous revenant sous formes d’émotions nous ne devons jamais oublier que nous en sommes, le plus souvent, à l’origine, de sorte que nous n’avons pas à nous plaindre si elles nous accablent et que, même si nous ne sommes pas les premiers à leur donner naissance, lorsqu’elles se présentent à nous, nous sommes entièrement libres de leur ouvrir ou non la porte.

Et que personne ne s’étonne de recevoir sur la tête tout le contenu d’un énorme nuage noir, dès lors où il s’est volontairement branché dessus!

Les émotions dans la vie relationnelle

Nos relations meurent souvent à cause des émotions mal gérées. Les êtres d’une même communauté de vie ou de pensée se blessent mutuellement et finissent trop souvent par se claquer mutuellement la porte au nez.

La vie de famille, elle-même, au lieu de nous permettre de grandir en sécurité dans l’Amour, est trop souvent un véritable nid de guêpes ou de vipères, bouillon de culture de toutes les futures grenades que nous allons lancer aux autres.

C’est bien triste parce qu’il suffirait de montrer à l’enfant comment naturellement gérer ses émotions, en les laissant circuler à travers tout le corps – c’est le principe du corps en résonance – avec des gestes et des sons (cris) appropriés (comme il sait si bien le faire jusqu’à l’âge de trois ou quatre ans), sans agresser autrui, tout comme on lui a appris à d’abord aller sur son pot pour faire ses besoins avant de l’éduquer à s’isoler dans l’endroit spécialement prévu pour cela, afin de préserver son intimité et de ne pas en cela incommoder les autres.

Tout étant vibratoire, ce n’est pas tant le contenu de nos paroles qui est à changer, ce sont les émotions qui les accompagnent. Sans cela, nous devenons des êtres faux, menteurs ou hypocrites. Aussi longtemps que nous en avons nous-mêmes peur, nous évitons, par des non-dits systématiques, d’évoquer les sujets qui nous ont touchés ou blessés, et nous en souffrons, tout en faisant aussi, par répercussion, souffrir les autres.

Les animaux, tout comme les très jeunes enfants, ne comprennent pas le sens intellectuel des mots, mais sont, par contre, très sensibles, au contenu vibratoire des paroles qui leur sont adressées. C’est aussi pourquoi une onomatopée peut souvent vibrer plus fort qu’un mot dont le sens est parfaitement intellectuellement intelligible.

Si, tout d’abord, nous lâchons l’émotion négative avant de nous exprimer, alors nous respirons mieux et sommes inspirés par la Lumière de l’Amour. Il suffit alors de formuler avec des mots – les mots pour dire les maux! – ce que nous avons à dire avec la bonne vibration – donc en étant connectés à la bonne émotion – et aussi avec le ton juste, sans se priver ni priver l’autre de l’indispensable vérité des êtres et des choses!

Les émotions dans la vie conjugale

Puisque nous sommes, pour la plupart, des ignorants en matière d’émotions, nous bâtissons nos vies de couple, le cœur et le corps remplis de tensions et de frustrations émotionnelles. Au lieu de nous entraîner à vivre naturels, libres et légers, nous massacrons notre vie commune à coups de bombardements émotionnels intenses et répétés. Lassés, courbatus et malades, nous allons ensuite reproduire le même scénario dans une nouvelle relation, en nous étonnant qu’elle ne fonctionne pas mieux que la précédente…

Pour nous en sortir il faut, grâce à des apprentissages ou même à des thérapies, apprendre à  faire sortir toutes les émotions du corps après l’avoir traversé – cela s’appelle « faire l’expérience de » – mais, autant que possible, hors de la vue de personnes qui, ne comprenant pas ce qui se passe, de ce fait, nous croiraient fous ou même dangereux!

Le vrai couple est, de par les caractéristiques animiques innées de chacun des deux, complémentaire et a les mêmes hauts Buts dans la vie. Il a de la Joie à tout faire ensemble! C’est possible si chacun des époux ou des partenaires a une quantité suffisante de formes d’intuition compatibles entre elles à l’intérieur et compatibles avec celles de l’autre à l’extérieur. Même si nous nous aimons mutuellement, nous aurons toujours, aussi longtemps que nous n’avons pas surmonté tous nos défauts, des formes d’intuition qui demeureront incompatibles.

Connaissant ces obstacles à  la réussite de la vie de couple, il importe donc de faire découvrir aux candidats à la transformation les formes d’intuition mutuellement compatibles pour créer une fondation solide. Ils peuvent ensuite partir à la recherche des formes d’intuitions conflictuelles qui ne s’acceptent pas et risquent de saboter la relation.

Notre épouse – ou notre mari – n’existe pas seulement dans notre vie pour jouer le rôle de conjointe – ou de conjoint -. Elle ou il peut aussi être venu(e) pour jouer conjointement (c’est le cas de dire!) d’autres rôles, par exemple le rôle de parent (pour nous permettre de revivre notre enfance ou pour se donner l’opportunité de jouer le rôle des parents qu’elle ou il aurait voulu avoir), d’enfant, de frère ou sœur, d’ami, de collègue de travail, de partenaire professionnel, etc., etc.

Les émotions chez les enfants doués d’un sens nouveau

Les enfants doués d’un sens nouveau (que l’on appelle parfois « enfants indigo ») leur permettant d’être lucides et de voir clair sont des êtres très sensibles et très éveillés. Ils vivent leurs émotions avec une intensité qui remplit l’atmosphère autour d’eux. Souvent ils ne savent pas les gérer parce qu’ils captent beaucoup de choses à la fois. Et on ne leur apprend ni à comprendre et exprimer leurs émotions ni à faire face à celles de leur entourage.

Au lieu de nous pré-occuper seulement du degré d’intelligence de nos enfants ou de nous plaindre de leur hyperactivité en cherchant à les calmer par des camisoles chimiques, enseignons-leur plutôt à distinguer les différentes sources de toutes les émotions, puis à les vivre sainement.

Les émotions et la santé

Chaque émotion négative est une véritable bombe, potentiellement dangereuse pour notre santé. Car elle peut, à  tout moment, en se manifestant, déclencher un choc psychique. Il faut, de toutes façons, afin d’en faire l’expérience et de les reconnaître comme bonnes ou mauvaises, les laisser toutes circuler à travers le corps, avant de les évacuer.

Il ne faut donc pas empêcher l’émotion d’entrer dans le corps, car si elle reste à la porte l’on n’en est pas libéré pour autant. Au contraire, en provenance de l’âme, l’émotion doit entrer dans le corps, mais elle ne doit pas y rester!

Soyons en cela comme les enfants! Accueillons pleinement l’événement et vivons-le instantanément, de part en part, en nous-mêmes! Alors il va refluer, à son tour, à travers le cerveau d’intuition (le cerveau postérieur ou « petit cerveau »), sur le cerveau d’intellect (le cerveau antérieur ou « grand cerveau »), et peut, à partir de là, ou bien ressortir, élaboré en vue d’une forte défense qui sera immanquablement couronnée de succès, ou bien agir en vue d’une capacité d’accueil élargie, en fonction de la nature de l’événement extérieur, dont l’on appelle les radiations influences ou impressions en provenance de l’extérieur.

Nous devons être attentifs à pouvoir discerner les impressions qui nous assaillent, afin de décider consciemment ce que nous allons faire de l’événement extérieur dont elles sont les messagères: l’accueillir ou bien le repousser.

L’on sait que la colère, la peur ou la tristesse, doivent être expulsées de nos organismes; sinon l’on risque de s’alourdir et de vivre sous tension (le stress). Des aides peuvent pour cela exister, comme, par exemple, la pierre de calcédoine.

En revanche, peu d’êtres humains prennent conscience que même les émotions de joie et de plaisir doivent aussi nous traverser. Tout ce qui vit doit couler, pour rejoindre la Terre en bas et le Ciel en haut. Lorsque des émotions positives (Joie, Gratitude) rejoignent le Ciel en haut, alors c’est le Cycle des Radiations qui se boucle en refluant vers l’Amour du Père.

Sinon, du fait du stress, étant donné que, dans les sociétés « modernes », la nourriture des corps, elle aussi, est déjà acidifiante, les organismes stressés par les émotions négatives s’acidifient encore plus et, de ce fait, pour compenser l’acidité, se déminéralisent. Notre sommeil aussi est alors perturbé, ce qui nous empêche de nous régénérer en profondeur. Le transit intestinal ralentit et les organes baignent alors dans les toxines. C’est ainsi que les maladies corporelles s’installent. Les problèmes s’aggravent parce que les tensions créent ces dépressions qui engendrent la dévalorisation de soi et les très néfastes jugements envers autrui (« Ne jugez pas si vous ne voulez pas être jugés! » a dit Jésus). Le corps doit alors être ré-alcalinisé.

Les émotions et la guérison

La véritable guérison ne peut être acquise que si les émotions sont bien vécues, c’est-à-dire ni refoulées (de façon à ne pas se faire de mal à soi) ni exprimées de la mauvaise manière, donc de la manière qui va inévitablement faire du mal aux autres.

Pour y parvenir, il faut réussir à identifier l’émotion «déclencheuse» de la maladie pour en comprendre la nature (le choc psychique dramatique, prenant à contre-pied et vécu dans l’isolement, dont parle le Docteur Hamer) et ainsi remonter jusqu’au faux désir. Si l’on remonte jusqu’au faux désir ou faux vouloir et qu’on le change en juste vouloir, alors la Guérison est assurée!

Le quotient émotionnel, plus important que le quotient intellectuel

Aujourd’hui, dans certaines entreprises, l’on réalise l’importance de ce que certains psychologues appellent maintenant le « quotient émotionnel » (Q.E.). Lorsque, au lieu de soigneusement les masquer, l’on agit après avoir exprimé ses émotions de manière positive (même si ce sont des émotions négatives), l’on vit intègre et sincère avec ses ressentis et l’on fonctionne plus clairement avec ses pensées. L’on peut alors réconcilier  le cœur et la raison (« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas! »). N’est-ce pas l’une des principales bases de la vraie sagesse?

Les émotions et les grandes œuvres pour le monde

Si les gens étaient épurés de leurs lourdeurs émotionnelles, la Terre ne connaîtrait plus ces incessants conflits et guerres à répétition. Les différents objectifs de chacune de nos formes d’intuition entravent nos intentions ou les dévient, car, au lieu de focaliser notre intention sur le devenir du monde, nous y mélangeons nos émotions personnelles en tant qu’enfant de notre pays, sauveur ou serviteur des groupes particuliers. Au lieu de globalement vouloir le bien de tous, nous avons des objectifs limités et individuels, comme de briller au sein de la société ou de figurer dans les bottins mondains ou les manuels d’histoire. « Jeunes!, l’on ne doit pas dire: ‘Je veux sauver mon âme’, mais: ‘Je veux sauver le monde!’«  (Lacordaire).

Les émotions et préparation à la mort

Enseigner la maîtrise des émotions aux personnes arrivant au terme de leur vie terrestre devrait être une priorité vitale. Car non seulement les émotions négatives non maîtrisées nous rendent malades d’orgueil et de haine, en bloquant l’Amour et la Guérison, parce qu’elles empêchent l’indispensable pardon, mais elles nous conduisent aussi tout droit dans ce monde intermédiaire situé entre le monde gros-matériel et le véritable Au-Delà, que l’on appelle «le bas astral» et dont il est ensuite très difficile de sortir, alors qu’il est très facile à traverser lorsque nos intuitions nous conduisent directement plus haut... (A ce sujet, voir, par exemple, le film brésilien « Notre Demeure » [« Nosso Lar »]).

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Heureux et libérés de toutes les formations que nous avons mises au monde dans ces plans intermédiaires où naissent et prennent formes les paroles, les pensées et les ressentis (monde astral), nous pouvons enfin accéder dans le véritable Au-delà. Nous sommes alors inspirés et guidés par les délicats avertissements de nos guides ou aides spirituels, dont la voix est une partie de notre conscience.

1 Commentaire

  1. Deh Assy

    Comprendre et vivre les émotions

    Pour une Hygiène Psychique Consciente

    Nous trouvons ici des indications précieuses pour comprendre le processus et la manière de mieux appréhender nos émotions, afin qu’elles ne soient pas source de malheur pour nous.

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