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La Parabole du Bon Samaritain selon Edmond Rostand

La Parabole du Bon Samaritain selon Edmond Rostand

La Parabole du Bon Samaritain selon Edmond Rostand

« PIERRE
Que nous demandes-Tu, Rabbi?
JÉSUS
D’être parfaits.
On se sent allégé quand on porte mon faix.
Portez-le. Chérissez le prochain.
PIERRE
Ce qu’on nomme
Le prochain, est-ce donc un vil païen?
JÉSUS
Un homme,
Qui de Jérusalem allait à Jéricho,
Rencontra des voleurs. On le frappe, on le blesse,
Ses cris demeurent sans écho,
Et, le croyant mort, on le laisse.
Il n’est plus qu’une plaie, il gît;
Le sang fuit de son corps comme le vin d’une outre.
Passe un prêtre. Il voit là ce corps, ce sol rougi.
II passe outre.
Passe un lévite. Il voit cet œil où meurt le jour.
II passe outre, à son tour.
Passe un Samaritain. Il voit la pauvre tête
II s’arrête. »

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Le rôle de l’âme

Le rôle de l’âme

Le rôle de l’âme

Esprit et âme

Nous avons déjà eu l’occasion de définir ce qu’est l’esprit, ce qu’est l’âme et ce qui devrait caractériser le corps. Une fois – comme nous l’avons déjà vu – clairement établi que l’esprit est le seul réellement Vivant dans l’être humain et qu’à ce titre l’on ne chantera jamais assez les louanges de l’esprit, nous voudrions, cette fois, dans la personnalité humaine, davantage préciser le rôle de l’âme… Oui, sachant que l’esprit est son noyau – le seul {principe} réellement et éternellement vivant en l’être humain -, quel est le rôle spécifique de l’âme?

L’âme – qui contient l’esprit et ne serait rien sans lui – est, pour ainsi dire, la caisse de résonance de l’esprit. Ou bien son cœur. Penser, par exemple, à l’âme d’un violon se trouvant au cœur de la caisse de résonance de l’instrument. Cette caisse de résonance est utile aussi longtemps que l’esprit n’est pas assez fort pour pouvoir s’en passer. Qui, en plus de celles de l’esprit, chantera aussi temporairement les louanges de l’âme?

L’âme et le psychisme
La vie animique (du latin « anima »: « âme ») ou psychique (du grec « psyché: « âme ») d’un être humain se passe – comme les adjectifs synonymes (les deux qualificatifs ont le même sens « relatif à l’âme ») l’indiquent -: dans son âme. Naturellement, il n’y aurait pas d’âme s’il n’y avait pas d’esprit, et pas de psychisme sans le spirituel. Mais, lorsque l’esprit lui-même ne peut pas être immédiatement et directement atteint, en tant qu’étape incontournable, le psychique est le chemin vers le Spirituel.
L’âme et l’émotion

Comme nous l’avons déjà vu, il y a deux sortes d’émotions. Les émotions-impulsions qui proviennent de l’âme – qui sont des mouvements de l’âme – et les émotions – pouvant aussi être appelées « affects » (relevant de la vie affective) – jaillissant dans le cerveau intellectuel (le cerveau antérieur) et pouvant donc être qualifiées de sentimentales. Il est très important de ne pas confondre les deux!

L’âme et l’Intuition

Dans l’Au-delà – où n’existent plus ni intellect ni sentiment – l’âme de vit que dans l’Intuition. Que ce soit dans l’Au-delà ou dans l’En-deçà, à l’instar de l’esprit dont elle est le cœur – une âme manifeste une fine vibration d’intuition. L’intuition de l’âme est juste modulée et amplifiée par le corps fin-matériel – l’enveloppe ou corps de l’âme -. Mais – ne pas confondre! – le sentiment n’est pas l’Intuition!

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Les conditions de la correction fraternelle

Les conditions de la correction fraternelle

Les conditions de la correction fraternelle

La pratique d’une vie exemplaire
Entre autres, les Chrétiens  se sont engagés à pratiquer les Vertus et à mener une vie exemplaire. C’est fondamentalement un effort spirituel personnel et donc individuel. Étant donné, toutefois, qu’il n’y a de Chrétien que de co-Chrétien, personne ne peut suivre le bon Chemin sans aussi se préoccuper {de celui} des autres, c’est-à-dire du prochain.
Il convient, toutefois, de bien distinguer deux domaines bien distincts, celui du Chemin spirituel personnel (la raison pour laquelle il ou elle est venu(e) sur Terre) de chaque Aspirant(e) à la Vérité et l’aspect humain. Dans le domaine de sa vocation propre, chaque Aspirant à la Lumière est absolument intangible. Personne ne peut lui conseiller quoi que ce soit quant à ce qu’il ou elle aurait à faire ou pas. C’est uniquement une « affaire » entre lui ou elle et la Lumière.
Par contre, sur le plan humain, comme à tout autre être humain, des remarques peuvent lui être faites si son comportement laisse à désirer et/ou est préjudiciable pour autrui, s’il se montre grossier ou mal élevé, etc.
De même, indépendamment de sa personne, s’ils contiennent des erreurs ou des faussetés, ses paroles ou ses écrits peuvent et même doivent – s’ils en sont capables – être rectifiés par ceux qui en ont connaissance.

La nécessité de la Correction fraternelle
La correction fraternelle peut être considérée comme un Devoir. C’est ainsi que, dans la Bible, Dieu explique au Prophète Ézéchiel que ne pas avertir son frère qui pèche mortellement, c’est de facto se rendre aussi coupable que lui (Ézéchiel III, 7-9):
7 « Et Toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la Maison d’Israël. Tu dois écouter la Parole qui sort de Ma Bouche, et les avertir de ma part.
8 Quand Je dis au méchant: Méchant, Tu mourras!, si Tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et Je Te redemanderai son sang.
9 Mais si Tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu’il ne s’en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et Toi Tu sauveras Ton âme. ».
Plus encore que la crainte pour son propre Salut, ou même que le souci plus noble du bien commun, ce qui motive la Correction fraternelle, c’est le sincère et véritable Amour pour le frère (ou la sœur). Le mot « frère » mérite d’être approfondi.

Toutefois, la pratique de la correction fraternelle ne doit pas consister à juger ou à accuser, mais à aider.

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Le Misanthrope

Le Misanthrope

Le Misanthrope

« Quelle mâle gaieté, si triste et si profonde
 Que lorsque l’on vient d’en rire l’on devrait … en pleurer! »
– Alfred de Musset au sujet du « Misanthrope » de Molière –

« Le Misanthrope » est une comédie de Molière en cinq actes et en vers, créée le 4 juin 1666 sur la scène du Palais-Royal. Le sous-titre en est: «L’Atrabilaire amoureux». Le texte complet de la pièce est, par exemple, lisible ici.

Le sujet de la pièce est un personnage nommé Alceste qui méprise l’humanité tout entière. Il en dénonce l’hypocrisie, la couardise et la compromission. La couardise est le comportement méprisable de ceux qui se laissent dicter leur comportement par la peur. La compromission est le comportement de ceux qui transigent avec la Loi, la Vérité, l’Honneur. Paradoxalement, alors qu’il est aimé d’Arsinoé, la prude (la pruderie est une caricature intellectuelle de la vraie pudeur, qui est un ressenti spirituel), et d’Éliante, la sincère (la sincérité est une qualité consistant à exprimer franchement ce que l’on ressent intérieurement), il aime passionnément Célimène, une veuve de 20 ans, coquette, superficielle et médisante.

En soi la misanthropie – c’est-à-dire le fait de détester les êtres humains et donc le contraire de la philanthropie – n’est guère recommandable, cela semble être le contraire de l’Amour. Mais c’est le talent de Molière d’arriver ici à rendre sympathique un homme qui, en apparence, déteste le genre humain. Au-delà de son apparence de « misanthrope », Alceste recèle, en fait, en lui une exigence de vérité et de sincérité dans les relations humaines qui, elle, est certainement à saluer…

En réalité, ce n’est pas qu’Alceste déteste les êtres humains ou le genre humain en tant que tel(s), ce qu’il déteste véritablement, c’est l’hypocrisie, les faux-semblants, les compromissions, les apparences, la fausseté très répandus dans la société qui l’entoure, d’une façon générale. C’est largement vrai dans la société actuelle, cela l’était déjà à son époque. En ce sens il ressemble à Cyrano de Bergerac, tel qu’il se décrit, juste avant sa mort, dans la dernière scène du dernier acte.

La pièce commence par une dispute entre Alceste et son ami Philinte (nom qui veut dire « qui aime »). Alceste semble chercher le conflit avec tout le monde, alors que Philinte est bien plus conciliant et même accomodant. Aux autres il cherche plutôt des excuses. Alceste et Philinte sont amis (leur amitié est réelle), mais – pour désigner leur relation – Alceste refuse ce mot. Reprochant à son ami Philinte de se livrer à la flatterie, Alceste condamne les faux-semblants de la société mondaine. Refusant le faux « esprit de conciliation » invoqué par Philinte, il déclare que tous les êtres humains sont haïssables.

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Mariage pour … la Vie!

Mariage pour … la Vie!

Mariage pour la … Vie!

La conception courante traditionnelle relativement au Mariage est – ou était – que l’on se marie … pour la vie!  L’on entend – ou entendait – par là que le mariage devait durer la vie entière … voire davantage! Par « davantage » l’on entend ici la vie … éternelle! Cela sous-entendait que le mariage c’était … pour l’éternité! Mais – comme dit l’humoriste – « l’éternité c’est long, surtout … vers la fin! »  😛 .
Une conception un peu différente est exprimée par la parole parfois prononcée par l’officiant à l’attention des mariés, c’est – leur dit-il – que le mariage doit durer … « jusqu’à ce la mort vous sépare! », c’est-à-dire, au moins, déjà, toute la vie terrestre. Dans cette formulation il n’est pas question de la vie éternelle, mais seulement de la vie terrestre.
Le point commun entre les deux conceptions ci-dessus mentionnées c’est que cela sous-entend cette autre formule – tout à fait fausse! – affirmant: « On n’a qu’une vie ». Cette conception – largement répandue dans la catholicité et correspondant même au catéchisme officiel – implique que les mariés s’imaginent naïvement poursuivre au Paradis la vie qu’ils ont connue sur Terre. Ils croient que leur famille terrestre c’est pour l’éternité!
Ici il est possible d’évoquer un très beau livre intitulé « Le Mariage » de Bo Yin Ra. Assurément – pour ce qui est des délicats égards devant régner entre les deux conjoints dans un couple authentique – ce livre est magnifique. Il est juste dommage que la conception fondamentale du mariage qui y est développée ne soit pas entièrement juste. L’auteur considère, en effet, les deux conjoints comme les deux moitiés d’une orange qui aurait été coupée en deux lors de la Création de l’être humain, deux moitiés qui, à chaque vie terrestre, s’efforceraient ensuite de se réunir.
Cette conception ne peut être juste que pour des cas très particuliers (peut-être était-ce le cas de l’auteur?) et très rarissimes. Mais de tels cas tout à fait exceptionnels ne peuvent absolument pas valoir en tant que règle générale. La règle générale, au contraire, est qu’un être humain « normal » n’en est jamais réduit à un autre être humain unique pour trouver son complément au cours d’une vie terrestre. Il peut, tout au contraire, en rencontrer plusieurs au cours d’une même vie, de sorte que si l’un des deux n’est pas présent au rendez-vous, l’autre ne soit pas contraint pour autant à un célibat forcé au cours de cette vie.
Lorsque la conscience s’élargit et qu’un être humain se rend compte qu’en fait son esprit (pas son intellect!) – même si sa conscience terrestre ne s’en souvient pas – a déjà vécu de nombreuses vies terrestres, alors il – ou elle – peut se demander ce qu’il va faire de ses nombreuses épouses – ou nombreux époux -, au Paradis, pendant … l’éternité?!

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La dernière chance

La dernière chance

La dernière chance

Souvent l’on voit des catastrophes – tempêtes, tornades, éruptions volcaniques, tremblements de terre, raz-de-marées, glissements de terrain, etc. qui s’abattent sur de pauvres gens « à l’autre bout du monde » et l’on peut se poser la question « Quel karma avaient-ils? » ou bien « Qu’ont-ils fait pour mériter cela? Étaient-ils pires que nous? ».

Un épisode de l’Évangile de Luc nous permet de répondre à cette question, c’est celui du massacre des Galiléens par Pilate et de l’effondrement de la Tour de Siloé:

« 01 À ce moment, des gens qui se trouvaient là rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
02 Jésus leur répondit: «Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort?
03 Eh bien, je vous le dis: pas du tout! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même!
04 Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem?
05 Eh bien, je vous le dis: pas du tout! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même!».

Puis, « dans la foulée », l’Évangéliste enchaîne avec la Parabole du figuier:

« 06 Jésus dit encore cette Parabole: «Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.
07 Il dit alors à son vigneron: “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol?”.
08 Mais le vigneron lui répondit: “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
09 Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, Tu le couperas.”». (Luc XIII, 1-9.)

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Lorsque le Jugement arrive…

Lorsque le Jugement arrive…

Lorsque le Jugement arrive…

« Mene, mene, teqel, upharsin »

מנא מנא תקל ופרסין

Lorsque le Jugement de Dieu arrive, il est extrêmement subit! Dans la Bible, un épisode du Livre de Daniel en donne une bonne illustration…

Le contexte: Le peuple juif est en exil à Babylone. Parmi eux, le Prophète Daniel. Le roi régnant de l’époque est Balthasar, le fils de Nabuchodonosor, celui qui a vaincu les Juifs, détruit le premier Temple, et emmené les Juifs survivants en esclavage à Babylone, mais son temps est désormais étroitement compté!:

Voici l’histoire:
« Mané, Thécel, Pharès » ou, selon la formulation complète, « mene, mene, teqel, upharsin » (en hébreu: « מנא מנא תקל ופרסין »), est une expression dont les lettres apparaissent sur un mur dans le chapitre 5 du Livre de Daniel, lors du festin de Balthazar. Cette inscription d’origine surnaturelle prédit la chute de Babylone.
Dans le Livre de Daniel, le roi Balthazar (ou Belshazzar) de Babylone durant un banquet arrosé, ordonne que l’on apporte les coupes d’or rapportées du Temple de Salomon à Jérusalem par son prédécesseur Nabuchodonosor II. Utilisant cette argenterie sacrée, le roi et sa cour se mirent à louer les dieux d’or, d’argent, de bronze, de fer, de bois et de pierre. Immédiatement, apparurent les doigts d’une main d’homme, et ils écrivirent sur les murs du palais royal les mots מנא, מנא, תקל, ופרסין » » (« Mene, Mene, Tekel u-Pharsin »). Les versions françaises les traduisent par: «Il a été compté: une mine, un sicle et deux demi-sicles» ou «Compté, compté, pesé, et divisé.». La mine et le sicle sont en araméen le nom de devises: « MENE », une mine, « TEKEL », une graphie de shekel ou sicle, « PERES », la moitié d’une mine.
Malgré de nombreuses demandes, aucun des conseillers ou magiciens du roi ne peut interpréter ce présage. Le roi envoya quérir Daniel, un juif exilé capturé par son père Nabuchodonosor et établi à l’époque comme «chef des mages, des magiciens, des astrologues et des devins». Refusant toute récompense, Daniel prévient le roi de son blasphème et déchiffre le texte…

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Le Paradis

Le Paradis

Le Paradis

Le Paradis! Le Ciel! La Patrie spirituelle! Le Pays de la Lumière! Le Royaume éternel de Dieu! Objet d’une inextinguible Nostalgie de tout esprit encore vivant!

Indescriptible Contrée où règnent Lumière, Clarté, Pureté, Légèreté, Beauté, Magnificence, Splendeur, Félicité et Sécurité, et cela pour l’Éternité! Il est à peine possible d’en dire plus.

Johann Wolfgang von Goethe a écrit:

« Le Destin de l’homme est semblable à {celui de} l’eau.
  Du Ciel il descend, au Ciel il remonte. »

Effectivement, Goethe avait bien compris que l’être humain ne pourrait pas aller au Paradis s’il n’en provenait pas. Mais alors, demanderont certains: Si l’être humain était déjà au Paradis, pourquoi n’y est-il pas resté? Oui, très bonne question! C’est tout simplement que le germe d’esprit humain – comme son nom l’indique – n’est qu’un germe – symboliquement exprimé -, une graine semée par la Main du Saint Esprit, comme indiqué dans la Parabole du Semeur.

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Trouver le Bonheur

Trouver le Bonheur

Trouver le Bonheur

Trouver le Bonheur

Pour trouver son Bonheur il suffit de chercher …

La scène se passe dans une école. Au programme: Un exercice spirituel!

A chaque élève de sa classe le professeur distribue un ballon vide. L’élève doit d’abord gonfler son ballon, puis, lorsque, sous la pression de l’air, la paroi est bien tendue, il ou elle doit écrire son nom sur son ballon, puis le lancer par la fenêtre sur la cour. Toute la classe se rend ensuite sur la cour et, à grands coups de coups de pieds dedans, l’instituteur veille alors à ce que tous les ballons soient bien éparpillés dans tous les sens, sur toute la cour.
Puis il donne la consigne suivante:
– Maintenant, que, sur toute la cour, chacun ou chacune cherche et retrouve son ballon (celui avec son nom écrit dessus)! Vous avez cinq minutes!
Au bout de cinq minutes, en dépit de tous les efforts, aucun élève n’a encore retrouvé son ballon. L’enseignant donne alors à ses élèves la nouvelle consigne suivante…

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Ars Moriendi

Ars Moriendi

Ars moriendi

L’Art de {bien} mourir

Les cinq tentations de l’âme

 « Memento mori. »
 « Souviens-Toi que Tu es mortel. »

L’Art de {bien} Mourir
Cultiver l’Art de bien mourir c’est tout simplement se préparer à mourir. Ce qui comprend se préparer à affronter ses démons.
Les « Ars Moriendi » au pluriel, autrement dit « Art(s) de {bien} Mourir », sont caractéristiques de l’état d’esprit régnant à la fin du Moyen Âge jusqu’à la fin de la Renaissance. Bouleversés par les douloureuses épreuves traversées par les peuples de l’Europe à cette époque (guerres, épidémies telles que la peste…), les êtres humains placent la mort au cœur de leurs préoccupations. Afin de tenter de contrer l’angoisse, se développent des genres littéraires et artistiques tels que les « danses macabres », les « vanités », et les « Ars Moriendi ».
Les « Ars Moriendi » – dont il est maintenant ici question – sont des illustrations – souvent des gravures sur bois – présentant un homme allongé sur son lit mortuaire et se tenant donc au seuil de la mort. Secourables, des Anges viennent au chevet du mourant pour l’inviter à s’élever vers le Paradis. Mais, à l’inverse, des démons s’efforcent de retenir l’agonisant en bas dans la matière grossière, en lui faisant regretter les richesses matérielles terrestres dont, du fait de sa mort, il se trouve, à regret, contraint de se séparer.
La parfaite compréhension du sens éducatif des gravures nécessite la connaissance des Lois de la Création. Il faut distinguer le monde terrestre (le mourant, son lit mortuaire, ses amis et sa famille) gros-matériellement visible et le monde immatériel, supra-terrestre, spirituel, auquel appartiennent les anges ainsi que celui de l’Au-delà encore proche de la Terre auquel appartiennent les démons. Seul le mourant a accès à cet univers de l’Autre Monde.
En effet, grâce au processus de la « semi-vision » – ou « vision de transition » – (qui – en attendant que les yeux fin-matériels s’ouvrent pleinement (*) – permet de déjà commencer à voir le plan de l’Au-delà le plus proche à l’aide des yeux gros-matériels), il est comme  à califourchon entre deux mondes. Pour lui, le voile entre le monde gros-matériel lourd et le monde gros-matériel moyen et fin a déjà commencé à se déchirer.
La famille – l’entourage – de l’agonisant est dans le monde gros-matériel, et, de ce fait, ne voit pas les démons. Par contre, les démons, eux, voient les vivants de la Terre et se divertissent à leurs dépens, sans même que ceux-ci n’en aient conscience.
Sur les illustrations les parchemins déroulés sur lesquels des mots sont inscrits correspondent aux « bulles » des bandes dessinées modernes. Cela décrit les paroles prononcées par les démons et les anges.
A noter que l’auteur de ces gravures est un certain « Meister [« Maître »] « E.S. » », ainsi appelé parce que l’on ne connaît que ses initiales, avec lesquelles il signait souvent ses œuvres.

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