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La Prière dite de François d’Assise

La Prière dite de François d’Assise

La Prière dite de François d’Assise

La Prière dite de François d’Assise, aussi appelée « Prière pour la Paix », est communément attribuée à François d’Assise, mais ce serait – comme l’a montré l’historien Christian Renoux dans son livre consacré au sujet –  de façon erronée.
Quel qu’en soit l’auteur – cela pourrait, en particulier, être l’Abbé Esther Bouquerel (855-1923) l’ayant appelée « Belle Prière à faire pendant la Messe » -, c’est, assurément, en effet, une très belle Prière.
La première version connue de cette célèbre prière est publiée dans le numéro de décembre 1912 de la revue « La Clochette » (Bulletin de la Ligue de la Sainte Messe) par le prêtre normand Esther Bouquerel.
Une bonne raison de penser que cela pourrait être lui l’auteur, c’est le fait que sa revue eucharistique contenait essentiellement des textes issus de sa plume.
Mais l’habitude étant prise de l’appeler « prière de Saint François d’Assise, il est peu probable qu’elle s’appelle prochainement « Prière de l’abbé Esther Bouquerel »…
Quoi qu’il en soit, la voici…

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L’être humain peut-il connaître ce qui se tient plus haut que lui?

L’être humain peut-il connaître ce qui se tient plus haut que lui?

L’être humain peut-il connaître ce qui se tient plus haut que lui?

Questions préalables
Nous avons déjà approfondi l’importante question « Comment reconnaître ce qui est supérieur? ». Nous nous sommes aussi posé la question de savoir si – comme certains semblent le croire – l’être humain est divin ou bien – conformément au nom « homme » – simplement humain?
Nous avons aussi déjà vu que – en fonction de son genre limité (l’esprit humain ne prend pas forme immédiatement mais, initialement, avant de devenir un esprit à part entière, en tant que germe d’esprit, est soumis à une évolution) – « L’être humain ne peut pas voir Dieu en Face ».
L’être humain peut-il réellement connaître – ou  reconnaître – ce qui se tient plus haut que lui?
En relation avec ces questions déjà examinées se pose maintenant une nouvelle question: L’être humain peut-il réellement connaître ce qui se tient plus haut que lui? Et la réponse à cette question est clairement non. En effet, « con-naître » signifie « naitre avec ». Il s’agit donc d’une expérience vécue spirituelle personnelle.
Par conséquent, « avoir entendu parler de » ou « avoir lu que » ou « avoir vu à la télévision ou sur Internet que » n’est pas du tout la même chose que connaître ou que savoir, car le véritable Savoir vient uniquement de l’expérience vécue, laquelle ne peut être que spirituelle.
Ce qui est seulement appris par l’intellect n’est pas du Savoir mais seulement de l’érudition. Or l’érudition – seulement enregistrée dans le cerveau terrestre – s’arrête d’exister à la mort. Alors que le Savoir vivant s’attache à l’âme et à l’esprit et continue de perdurer, même après la mort du corps gros-matériel.
Alors, demandera-t-on peut-être, comment est-il possible de savoir que Dieu existe si l’être humain n’est pas capable de voir Dieu en Face?

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Le Secret de la Sainte Lance

Le Secret de la Sainte Lance

Le Secret de la Sainte Lance

« L’être humain n’est qu’un roseau, le plus fort de la Nature, mais c’est un roseau pensant. »
– Blaise Pascal –

– « Prends la Lance! Prends la Lance! » C’est l’injonction intérieure que reçoit, pendant la guerre de cent ans, Marguerite, une frêle jeune fille – une « pastourelle » gardienne de moutons – seule pour défendre le Château du Puy du Fou – alors que les Chevaliers sont partis soutenir Jeanne d’Arc au siège d’Orléans – contre l’invasion bourguignonne, alors que les Bourguignons ont fait alliance avec les Anglais.
Cette histoire se passe dans le cadre du spectacle médiéval « Le Secret de la Lance » présenté au Puy du Fou.
La Sainte Lance est souvent présentée comme la lance de soldat romain Longinus (consédérée comme un saint par l’église catholique; il a même – sculptée par Le Bernin (« le second Michel-Ange ») – sa statue dans la Basilique Saint Pierre de Rome) ayant percé le côté droit de Jésus sur la croix.
Sainte Lance – Longin au pied de la croix – Jan Provoost – Groeningemuseum de Bruges
Mais la lance de Longinus avait-elle – outre celui de percer le flanc de Jésus – un pouvoir spécial? Rien ne l’indique si ce n’est quelques films d’aventure très imaginatifs comme, par exemple, « Les aventures de Flynn Carson – Le Mystère de la Lance Sacrée » ou « Indiana Jones et le Cadran de la Destinée » ou encore « A la poursuite de la Lance Sacrée ».
Alors, c’est quoi le Secret de la Lance? Dans le spectacle du Puy du Fou « Le Secret de la Lance » une chanson, chantée sur une magnifique musique de type celtique de Carlos Núñez, apporte la réponse: « Le Secret de la Lance … c’est … la Lumière »!

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L’être humain peut-il voir Dieu en Face?

L’être humain peut-il voir Dieu en Face?

L’être humain peut-il voir Dieu en face?

Souvent, lors des cérémonies d’inhumation, l’on entend le prêtre célébrant dire que le défunt (par ailleurs souvent encore affligé de quelques défauts) est maintenant assis « à côté de Dieu ».

La naïveté d’une telle croyance peut surprendre, elle est pourtant encore assez fréquente, par exemple dans les milieux catholiques traditionnels.

De la même manière – même sans parler de « voir Dieu en Face », beaucoup de croyants pensent que leurs proches s’en vont immédiatement au Paradis après leur décès, même si – par ailleurs – ils leur {re}connaissent quelques défauts.

Un exemple. Un témoin ayant assisté à l’inhumation de sa mère raconte:

« Le lendemain de la cérémonie d’inhumation, lors d’un conseil tenu par les enfants, frères et sœurs, l’une de mes sœurs, religieuse, a déclaré être convaincue que notre mère était maintenant au Paradis. Aussitôt, une autre de mes sœurs a affirmé qu’elle avait une conviction identique.

Pourtant, quelques jours plus tôt, les mêmes personnes, évoquant leurs souvenirs d’enfance et de jeunesse, se rappelaient volontiers – outre d’indéniables solides qualités – quelques mémorables colères de la défunte. ».

Alors, que penser d’une telle situation? L’on peut, par exemple, envisager que la défunte, coléreuse dans sa jeunesse, se soit, avant de passer dans l’Au-delà, totalement libérée de son penchant à la colère. Un être humain qui, au cours de sa vie terrestre, se libère ne serait-ce que d’un seul défaut n’a certes point perdu son existence.

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Bienheureux les pauvres en esprit car le Royaume des Cieux est à eux!

Bienheureux les pauvres en esprit car le Royaume des Cieux est à eux!

Bienheureux les pauvres en esprit car le Royaume des Cieux est à eux!

« Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux! ». Cette Béatitude appartenant au Sermon sur la Montagne de Jésus a souvent été mal comprise, car « pauvres en esprit » n’est certes pas la même chose que « pauvres d’esprit » ou encore que « simples d’esprits » (= « niais » ou « simplets »).
Cette Béatitude a, en effet, donné lieu à plusieurs traductions différentes, allant de «pauvres d’esprit» à «pauvres en esprit», en passant par «pauvres de cœur», «pauvres par l’esprit», etc. Une chose sûre, cela ne veut nullement dire « Heureux les imbéciles »! Il est aussi possible de trouver la mention «Pauvres en esprit» dans les Manuscrits de la mer Morte.
Il est intuitivement évident que par cette expression il ne s’agit pas de « simples d’esprit » au sens de déficients intellectuels ou de débiles mentaux, mais plutôt des humbles, de ceux qui respectent la Loi de Dieu et font preuve de vivacité spirituelle.
Pratiquée par divers ordres monastiques, la pauvreté évangélique, aussi appelée pauvreté spirituelle, – bien qu’elle ne soit pas réellement une Vertu – peut, au sens large, éventuellement être qualifiée de « Vertu évangélique ».
Elle est notamment basée sur:
Le Septième Commandement «Tu ne dois pas voler.» (Exode XX, 15, repris en Deutéronome V, 19).
La Béatitude «Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume de Dieu est à eux.» (Matthieu V, 3).
Certains comprennent aussi cette Parole ainsi: «Bienheureux ceux qui sont dans le besoin de l’Esprit, car c’est à eux qu’est le Royaume des Cieux». Pour notre part, nous comprenons plutôt ainsi: « Bienheureux ceux qui ont un esprit de simplicité, de sobriété, d’humilité, de modestie, bref un esprit de pauvreté.
Pour bien comprendre le sens de cette Béatitude il suffit, en effet, de comprendre que « pauvre en esprit » ne signifie nullement manquer d’esprit mais plutôt être pauvre selon l’esprit. Cela signifie simplement non pas être dépourvu de biens terrestres mais être détaché vis-à-vis des biens terrestres. Un tel détachement peut être qualifié de Simplicité naturelle.

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Trépassé

Trépassé

Trépassé

Une âme est ici, seule, et qui ne comprend pas,
Parce qu’elle croyait que tout cesse au trépas.
L’homme qui gît ici, allongé sur sa couche,
S’opposa à la mort, en un duel très farouche.

Mais, comme Tu le sais, la mort survient toujours,
Chacun est convaincu qu’elle viendra un jour.
Cela n’est pas parce que l’on en chasse l’idée
Que l’échéance ultime en sera retardée.

Donc, surpris, il regarde autour de lui et voit…
Sa dépouille mortelle; il crie à pleine voix
A ceux qui le veillent qu’il est encore en vie,
Mais il n’en est aucun qui sente sa survie.

Oppressé, il hurle, personne n’y prend garde,
C’est le corps inerte que tous, bornés, regardent,
Ce corps qui fut le sien, mais lui est étranger,
Ce corps qui, désormais, ne peut plus l’héberger.

Sa femme, agenouillée, près de son lit, sanglote,
Il prononce son nom, tandis que l’on chuchote,
Aucune parole, ni aucun geste, rien,
Rien ne transparaît plus de leurs antiques liens.

Il la secoue, crie, mais… ce qu’il déplace ainsi,
C’est son corps le plus fin, qui aussi est assis,
Et non son corps grossier; mais, pas davantage, elle
N’a jamais supposé plus loin que sa cervelle.

Comment pourrait-elle ressentir ce contact,
Puisqu’elle ne sait pas que tout ça c’est exact?
Une indicible angoisse accroît sa déchéance,
Tremblant, il s’affaisse, puis il perd connaissance…

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Les deux sortes d’émotions

Les deux sortes d’émotions

Les deux sortes d’émotions

Au sujet des émotions – dont l’on parle souvent -, en langue française il est possible de distinguer deux sortes d’émotions: Les émotions ou impulsions de l’âme qui sont les véritables émotions et les émotions de genre sentimental procédant, en fait, de l’affect.
Pour clairement établir la différence entre les deux il suffit de réfléchir à ce qui suit. Les actes humains peuvent être classés en deux catégories: Les actes réfléchis et les actes impulsifs. Les actes réfléchis sont prémédités par l’intellect, alors que les actes impulsifs ne le sont pas.
Supposons un être humain qui commet un crime. Il tue un autre être humain. Supposons que cela soit pour s’emparer de sa richesse. Devant un tribunal humain il sera généralement sévèrement puni pour cela. Supposons maintenant que ce même être humain commette un crime passionnel; par exemple un homme tue un rival désirant la même femme que lui ou bien il tue la femme qui est l’«objet» de sa passion, parce qu’elle lui résiste.
Tel est, par exemple, le sujet du célèbre roman de Prosper Mérimée ou opéra «Carmen» de Georges Bizet. Dans ce deuxième cas il est frappant d’observer que, dans un tribunal, la justice humaine fera volontiers preuve de mansuétude en considérant, par exemple, que l’«amour» de l’inculpé ayant agi de façon impulsive, est une circonstance atténuante.
Que se passe-t-il lorsque la justice humaine, dans le cadre de ses lois terrestres, ne sanctionne pas un acte contraire aux Lois de la Création comme elle le devrait? Eh bien, dans ce cas, la juste Rétribution se fera autrement, en conséquence des Lois spirituelles, mais elle se fera quand même, puisque, naturellement, les Lois Divines ne se laissent troubler par rien. C’est pourquoi personne ne devrait jamais se désoler lorsque, dans un sens ou dans l’autre, la justice humaine se montre défaillante. La Compensation se fera de toute manière!

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Paul et la Réincarnation

Paul et la Réincarnation

Paul et la Réincarnation

« Timothée dit, un jour:
– « Paul, crois-Tu que les Grecs auraient jadis trouvé la Foi à Jérusalem si Jésus ne leur avait pas parlé dans un langage approprié? ».
Ces paroles firent réfléchir Paul. Certes, il n’y avait pas assisté personnellement, mais il avait souvent entendu de quelle façon merveilleuse Jésus S’était adapté aux conceptions des Grecs. Le Disciple ne devait-il pas agir de la même manière que le Maître?
Et il fit savoir qu’il défendrait publiquement le Nouvel Enseignement sur le marché d’Athènes devant tous ceux qui avaient des objections sincères à opposer.
Alors la foule afflua. Les érudits, les représentants de toutes les écoles étaient réunis en rangs serrés. Paul se tenait seul au centre. Il avait passé toute la nuit en Prière et sa demande avait été exaucée. Une merveilleuse Clarté émanait de tout son être et l’homme maladif fit une grande impression.
Cette Clarté pénétra tout ce qu’il disait. Il ne se lassait pas de répondre aux interpellations les plus diverses. Si, au début, les gens questionnaient par amour de la discussion, au cours de la journée s’était éveillé en eux le désir d’une meilleure Connaissance et leurs questions se modifièrent en conséquence.
Lorsque Paul s’en aperçut, une Joie immense le gagna. Il résuma tout ce qu’il avait dit jusqu’alors en un discours assez long, qui se termina par ces paroles:
– « Dieu n’est pas loin de chacun de nous, car nous vivons, nous agissons et nous sommes en Lui! ».
Des cris joyeux éclatèrent. Les hommes étaient comme ivres de tout ce qu’il leur était donné d’entendre.
Deux jeunes gens soulevèrent Paul et le portèrent sur leurs épaules jusqu’à la maison du chef de l’école la plus renommée. L’Apôtre devait partager le repas des savants.
D’abord, il voulut refuser; puis une voix lui chuchota:
– « Jésus ne S’est-Il pas mis à table avec les hommes? ».
Et il se rendit compte qu’il pouvait continuer à expliquer en détail ce qu’il avait commencé à leur dire en gros auparavant.

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Majorité ou Unanimité?

Majorité ou Unanimité?

Majorité ou Unanimité?

« L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie;   la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. »
– Mahatma Gandhi –
« Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison. »
– Un célèbre humoriste –
«Vitam impendere vero» – « Consacrer sa vie à la Vérité » –
– Devise de Jean-Jacques Rousseau –
Présentement, sur Terre, nous vivons sous la domination de ce que la majorité a déterminé comme étant convenable et conforme. Cela s’appelle la démocratie – le supposé « pouvoir du peuple », alors que – trop souvent – ce n’est que celui de la foule (« Le peuple est en haut, la foule est en bas » – Victor Hugo).
La démocratie – c’est-à-dire concrètement la pratique du vote –  est basée sur la domination de l’intellect. Trop souvent, c’est juste une dictature de la majorité au détriment de la minorité. Sans domination de l’intellect il n’y aurait pas de démocratie. Il y aurait juste la reconnaissance du Juste.
A noter, à ce sujet, que le mot « élection » a été dévoyé. Car élire quelqu’un signifie non pas le sélectionner intellectuellement dans une liste de divers prétendants à un poste ou une fonction mais – ce qui est bien différent! – le reconnaître intérieurement comme un Élu. Cela change tout!
Si l’on veut édifier sur le Nouveau et non plus sur l’ancien, l’on doit d’abord reconnaître ce qui est intrinsèquement juste, et cela n’est pas une question de majorité, mais c’est juste une question de conscience.
Que ce soit à 51%, à 66,6% ou à 99% n’y change pas grand chose: La majorité c’est « démocratique » et donc intellectuel, cela n’est pas spirituel. Le seul principe spirituellement juste est et demeure l’Unanimité.

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