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Savoir et Conscience

Savoir et Conscience

Savoir et Conscience

Lucien Siffrid

Il y a deux sortes de «savoir»: Le savoir intellectuel et le Savoir spirituel. Le Savoir de l’Esprit n’a aucun rapport avec le savoir de l’intellect, pas même la moindre ressemblance. Il ne peut pas être saisi par l’intellect. Encore moins la Conscience peut-elle être comprise par l’intellect, car c’est le Savoir du «G», cela signifie: {Savoir} de l’Esprit, de la Loi, de DIEU. Ce Savoir, cette conscience qui repose en nous, n’est en rien {quelque chose d’}appris, en rien {quelque chose de} propre à nous, dans le sens terrestre. Tout aussi peu, les facultés reposant en nous ne sont pas nos {facultés}, mes facultés. Notre unique propriété est la décision {de déterminer} si nous développons ces dons ou {si nous les laissons} s’atrophier.

Un ne pas vouloir développer et utiliser ses Facultés dans le Sens des Lois de la Création est un péché contre l’Esprit. Les Facultés ont été plongées en nous par la Lumière dans le but de conduire l’humanité, la Création entière, à la Lumière. Par la Lumière elles nous ont été données, à la Lumière elles doivent servir, à la Lumière nous devons, au sujet de leur utilisation, rendre compte. Si je fais de ces Facultés seulement prêtées mes propres Facultés, l’indispensable Cycle du Donner et du Recevoir s’interrompt. Nous nous rendons coupables. Le péché contre l’Esprit, contre la Loi, contre la Force, contre la Vie, ne peut pas être pardonné: dans la Loi de l’Effet de Réciprocité, les conséquences du vouloir propre, inévitablement, retombent sur nous.

Le Savoir de l’Esprit et la Conscience se manifestent par la pure Intuition, qui nous saisit avec une extrême acuité, qui nous dit la claire Vérité, qui nous fait trembler dès que nous laissons place à une pensée impure, que nous commettons un acte égoïste, que nous nous abandonnons à un quelconque penchant. Le Savoir et la Conscience constituent la base solide, le fondement sur lequel doit être érigé le magnifique édifice de la maîtrise du destin de la vie. Ils sont la vivante conviction de la réalité, de «ce qui est», à partir de laquelle toute vie afflue vers nous. Le savoir intellectuel et l’édifice d’apparat édifié sur lui ne peuvent jamais avoir cette capacité porteuse, cette résistance. Le savoir de l’intellect – même de premier ordre – n’a pas de fondements éternels; il est empilé sur le terrain chancelant de concepts éphémères se modifiant constamment.

Savoir et Conscience, je les ai, lorsque, par exemple, à mon adversaire, à qui je dois la plus grande partie de mon évolution, j’envoie des pensées d’amour. Il est, en réalité, mon ami. Car il est celui qui m’ôte le travail le plus difficile de tous, {celui} de demeurer éveillé: je dois énergiquement me ressaisir pour ne pas lui offrir un point faible. N’est-ce pas digne d’un merci? Sans lui, serais-je parvenu à telle ou telle reconnaissance? Le fait qu’il me poursuive avec des intentions déloyales, que ses motivations ne soient pas morales, est, pour moi, pour ma propre évolution, tout à fait insignifiant, car cela n’en vient pas à l’exécution par l’action de ses motivations déloyales.

L’accomplissement de la Parole du Christ: «Aime Ton prochain comme Toi-même!» réside dans le fait que j’ai pu reconnaître dans l’adversaire, qui est mon prochain, qu’il m’aide sans le savoir. Il agit à partir du degré auquel il s’est lui-même «placé». Il s’agit donc de sa «loi». à cette répercussion de la Loi, qui place chaque être humain dans la réalité tissée par lui, donc dans sa réalité, s’applique l’amour de celui qui a reconnu.

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Un Enfant

Un Enfant

Un Enfant

Un Enfant! Ah! ce nom chante dans les étoiles!
Un être qui, tout en tissant sa propre toile,
Vient habiter chez nous, vivre notre destin,
Et partager un peu de ce qui nous atteint!

Un Enfant! Mot par qui l’Univers entier tremble!
Un être qui, à nous, assurément, ressemble,
Qui a Ton sourire, mais aussi mon regard,
Qui a Tes blonds cheveux, mais aussi mes égards.

Pourquoi est-il « à nous », tout en étant lui-même?
Pourquoi nous aime-t-il? Dis, Toi, pourquoi Tu l’aimes,
Pourquoi ce petit être est assez grand pour moi,
Puisqu’il est la cause de mes plus doux émois?

Plus longtemps, mon Aimée, je ne puis pas le taire,
C’est grâce à notre Amour qu’il est venu sur Terre!
C’est ainsi que le veut notre grand Créateur,
Il veut que l’Amour Seul apporte ce Bonheur!

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La Guide du juste Cadeau

La Guide du juste Cadeau

Le Guide du juste Cadeau

Un cadeau doit être utile

Noël est traditionnellement l’époque où les êtres humains s’échangent des cadeaux. Le mot «Noël» signifie «Naissance» ou «Nativité». Il s’agit, dans l’Occident chrétien, de célébrer la Naissance de Jésus-Christ, reconnu en tant que Fils de Dieu Sauveur.

Au départ, la coutume de se faire mutuellement des cadeaux trouve son origine dans le fait que Noël est une Fête de l’Amour, puisque, selon la croyance chrétienne, c’est par Amour que Dieu le Père a envoyé Son Fils Jésus (Nom signifiant «Dieu Sauve») à l’humanité pécheresse et égarée, que c’est aussi par Amour que le Christ est venu S’incarner dans l’humanité, et aussi parce qu’Il est Lui-même l’Incarnation, la Personnification de l’Amour de Dieu.

Même s’il n’a pas ou plus, pour eux, de signification spirituelle ou religieuse, de nombreux non-Chrétiens, qu’ils appartiennent à d’autres confessions religieuses ou qu’il soient agnostiques, célèbrent également Noël, en lequel certains d’entre eux, malgré leur indifférence religieuse, reconnaissent quand même en Noël une Fête de l’Amour et donc une occasion de réjouissance, de sorte que, comme les Chrétiens, ils se font aussi mutuellement des cadeaux.

Or, si l’on offre des cadeaux à ses proches et à ses amis, c’est justement, en principe, parce qu’on les aime. Mais est-ce aimer un alcoolique que de lui offrir une bouteille d’alcool? Est-ce aimer un fumeur que de lui offrir une pipe ou une boîte de cigares? Est-ce aimer un drogué que de lui offrir le kit du «parfait» héroïnomane? Est-ce aimer un bagarreur que de lui offrir un couteau à cran d’arrêt? Est-ce aimer un goinfre que de lui offrir un énorme gâteau à la crème et de grosses boîtes de chocolats? Est-ce aimer un fou du volant que de lui offrir un cabriolet de sport montant à 240 kms/heure? Est-ce aimer un petit enfant que de lui offrir, parce qu’il apprécie le spectacle du feu ou parce qu’il aime jouer au cow-boy, un briquet ou une véritable arme à feu? Etc., etc.

Poser toutes ces questions, c’est déjà y répondre.

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Éveil à la Féminité Consciente

Éveil à la Féminité Consciente

Éveil à la Féminité Consciente

Dans l’esprit et dans le cadre de l’École de L’Art de L’Art de Vivre, particulièrement soucieuse de réveiller la Nostalgie de la Lumière chez les femmes en qui elle n’est pas encore complètement éteinte – animé par une femme porteuse de cette aspiration – un groupe Facebook privé dédié et réservé aux femmes désirant être, devenir ou redevenir de vraies femmes selon les Lois de la Création et les Commandements Divins vient d’être créé (le 05/01/2025).

En tant que réponse au présent Appel à la Féminité il est possible à toutes les femmes répondant à la description ci-dessus de rejoindre ce groupe privé en cliquant sur le lien ci-dessous:

Éveil à la Féminité Consciente

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Le Silence

Le Silence

Le Silence

Le Silence c’est … Le Grand Secret. Pour trouver le juste Chemin de l’Ascension il faut d’abord écouter en soi, et cela ne peut se faire que … dans le Silence.

Cela fait notamment partie de l’Enseignement de Siddhartha Bouddha:

La Plongée en soi [1].

« Lorsque vous en serez arrivés jusqu’à ce point, alors il vous sera donné la Faculté d’aller écouter-attentivement à l’intérieur de vous-même. Du Grand vous sera alors révélé. Rien de ce que vous pensez, mais {ce sera} tel que l’Éternel vous {le} fera annoncer ! Dans le Silence Il laisse Ses Serviteurs nous parler. Celui qui peut se plonger en lui-même, que ce soit dans la Méditation ou dans la Prière, entendra les Voix et saura qu’il est dès ici{-bas} lié à l’Au-delà. »

« Avec cela, toutefois, il est devenu un être humain nouveau. Avec cela il a surmonté toutes les convoitises, toute la souffrance! »

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La communication

La communication

La communication

C’est important … la communication! La communication c’est juste l’Art de converser avec ses prochains, de sorte à ce que, en fonction de la Loi du Donner et du Recevoir, dans les deux sens, le message à partager passe de façon optimale.
Le présomptueux vouloir-avoir-raison est l’ennemi d’une communication authentique. La meilleure amie de d’une communication fructueuse et enrichissante pour les deux parties c’est … l’abnégation.
Lorsque, au contraire, s’instaure un rapport de domination, ou que l’un des deux interlocuteurs agit de façon hypocrite, la « communication » en résultant peut être qualifiée de manipulation mentale.
Par exemple, le gas-lighting – terme provenant du film « Gaslight » [« Hantise »] est une technique de manipulation mentale consistant à inverser les rôles coupable-victime. L’abuseur cherche à déstabiliser sa victime, notamment pour échapper aux sanctions qu’il a méritées, ce qui peut ensuite lui permettre de perpétuer ses abus impunément. 
Ayant observé que la communication peut parfois être violente, y compris au sein des couples et des familles, et se souciant d’y remédier, certains communicants ont mis au point ce qu’ils ont appelé la « communication non violente » (CNV).
La Communication Non Violente (CNV) a été initiée par Marshall B. Rosenberg. Selon Rosenberg, «le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant». L’empathie est au cœur de la CNV, ce qui rapproche la CNV de l’ « approche centrée sur la personne » de Carl Rogers, dont Marshall Rosenberg fut l’élève. L’expression «non violente» se réfère à l’enseignement de Gandhi et veut dire ici « communiquer avec autrui sans lui nuire » (voir « Ahimsa »).

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La bataille des consciences

La bataille des consciences

La bataille des consciences

Dans l’être humain une « bataille des consciences » fait rage. En principe, la conscience est une. Mais, dans la réalité, c’est rarement le cas. De haut en bas – comme nous l’avons déjà vu -, il y a trois consciences principales:
La conscience spirituelle.
La conscience intellectuelle.
La conscience sentimentale, aussi appelée: « conscience émotionnelle ». Il faut, toutefois, préciser ici qu’il s’agit là des émotions au sens inférieur et non des véritables émotions (é-motion = mouvement de l’esprit), qui sont, en fait, des mouvements de l’âme.
A ces trois consciences de base l’on pourrait aussi ajouter une quatrième conscience: la conscience instinctuelle, liée au corps gros-matériel et à ses instincts. Cette conscience instinctuelle est proche de la conscience animale.
Dans le monde « moderne » actuelle la conscience de l’ « être humain moyen » est une fausse conscience pouvant être qualifiée de sentimentale. Cela veut simplement dire que c’est le sentiment qui domine dans la conscience courante de l’être humain, généralement appelée conscience diurne.

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Noël, neuf mois plus tôt

Noël, neuf mois plus tôt

Noël, neuf mois plus tôt

Au centre du village, la jeune fille était à la fontaine et puisait de l’eau. Son sac sur le dos, le randonneur était arrivé sur la place et, assoiffé, regardait la fontaine. Il attendait que la place soit libre pour étancher sa soif…
En attendant, il regardait la jeune fille. Elle était très belle. Brune, élancée, avec une naturelle distinction. Elle portait aussi un voile sur la tête, couvrant en partie sa longue chevelure d’un noir de jais.
Lorsqu’elle eut rempli sa cruche, elle regarda autour d’elle – avait-elle aperçu le jeune randonneur ? – puis prit un chemin se dirigeant vers l’extérieur du village. Sylvain – c’était le nom du jeune randonneur – se dirigea rapidement vers la fontaine, but encore plus rapidement une gorgée d’eau fraîche, puis, à distance respectueuse, emboîta le pas à la jeune fille…
Marie – c’était le nom de la jeune fille – arriva à un embranchement : à gauche cela conduisait chez elle où habitaient aussi ses parents ; à droite cela menait vers un bois au pied d’une petite montagne. Elle bifurqua à droite.
Sylvain, lui aussi, obliqua vers la droite… En fait, en tant que randonneur, il n’avait pas d’objectif précis ; il allait, tout simplement, vers ce qui l’attirait… Et, pour l’heure, ce qui l’attirait, plutôt que le paysage, c’était un être humain, une merveilleuse jeune fille…
La jeune fille continuait son chemin, sa cruche d’eau pleine contre sa poitrine. En fait, il n’était pas très logique d’emmener sa cruche d’eau avec elle pour aller dans les bois – l’eau c’était plutôt pour la maison –, mais, partir vers le bois, au départ, ce n’est pas ce qu’elle avait prévu.
Le chemin décrivait une large courbe allant vers la droite, avant de progressivement s’enfoncer dans le bois… Marie marchait d’un pas vif mais sans hâte, elle était en promenade et regardait autour d’elle, accueillant les bruits et les impressions de la Nature, ramassant un champignon, ici ou là.
Marchant doucement, adaptant ou adoptant son pas, Sylvain la suivait à quelques centaines de mètres. À aucun moment Sylvain ne la vit tourner la tête pour regarder derrière elle, mais il aurait juré qu’elle savait qu’il se trouvait derrière elle.
Marie passa la lisière du bois et commença à pénétrer sous la chênaie. De nombreux oiseaux chantaient dans les ramures, dont des rouge-gorge.
Lorsque Sylvain eut, à son tour, pénétré dans le bois, tout d’abord il ne la vit pas. S’était-elle cachée ?
Soudain, il la vit. Son vêtement brun se confondait avec l’environnement ; c’est pour cela qu’il ne l’avait pas, tout d’abord, vue. Elle était assise sur une pierre et lui tournait le dos aux trois quarts.
Il s’approcha, à pas mesurés. Son cœur battait plus fort…
C’est seulement lorsqu’il fut à à peine une dizaine de mètres d’elle qu’elle se tourna vers lui en levant les yeux. Était-elle surprise ? Rien, dans son regard ou son attitude ne permettait de l’affirmer.
Sylvain, qui, déjà, marchait lentement, ralentit son pas encore davantage, jusqu’à finir par s’arrêter complètement, à quelques mètres d’elle …
Leurs regards se croisèrent et se pénétrèrent. Longuement. Le silence dura plusieurs minutes. Juste un regard mutuel.
L’initiative venant manifestement de Sylvain, c’était à Marie d’exprimer ou non son accord. Elle demeura silencieuse encore un bon moment, sans bouger. Sylvain aussi restait immobile, le regard fixé sur elle, son sac toujours sur le dos.
Alors, elle fit un geste et tendit sa gracieuse main à elle dans sa direction à lui. C’était clairement une acceptation. Sylvain posa son sac dans la mousse à ses pieds. Puis il s’approcha, avec une respectueuse timidité, encore plus lentement qu’il ne l’avait fait jusqu’ici.
Toujours assise, elle resta la main tendue jusqu’à ce qu’il se tint, debout, tout proche d’elle. Alors, il s’accroupit et même s’agenouilla, se tenant ainsi à la même hauteur de visage qu’elle… C’est alors qu’il lui prit la main…

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Le Voyage vers la Joie

Le Voyage vers la Joie

Le Voyage vers la Joie

Josef Kovář

Tous les efforts des êtres humains, qu’ils soient philosophiques, intellectuels ou spirituels, doivent être orientés vers un seul But: Connaître les Lois qui régissent la Nature, dans lesquelles nous découvrons la Volonté et la Justice du Créateur, et, en fonction de cette Volonté, d’arranger toute notre vie pour bien aller. C’est-à-dire {aller} dans la Paix et l’Harmonie.
Cela peut et doit être réalisé par tout être humain qui voudra vivre sur cette Terre, au cours d’une Nouvelle Ère, en laquelle les Lois de la Nature, ne tolèrent pas les perturbateurs de la Paix et de la tranquillité – qu’ils soient de nuances plus fines ou plus grossières – et les exclut auto-activement pour que ceux qui désirent vivre correctement dans la Volonté de Dieu puissent enfin, librement respirer.
La Joie est une attitude de l’âme. Aucun d’entre vous n’a jamais vu le noyau, l’essence de la Joie, car il n’est pas formé de matière solide et visible. Mais chacun peut ressentir la Joie. Il sait quand il en est comblé et ce que le corps ressent dans la Joie – {comme} un visage joyeux, des yeux brillants, un pas joyeux, le {fait de} chant{er}, la volonté d’aider, de servir, de tirer {spirituellement} profit, le fait d’essuyer une larme, de choyer là où cela est nécessaire – ce ne sont {là} que des effets d’un état de Joie.
La Joie est donc d’un genre plus fin, invisible, mais personne ne peut jamais la nier.

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