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La Loi de l’Amour

La Loi de l’Amour

La Loi de l’Amour

Les Lois de la Création nous avons commencé de les découvrir… Nous connaissons, en particulier, maintenant, les Trois Principales Lois de la Création.
Alors, combien y a-t-il de Lois dans la Création? La Loi de l’Amour est la Loi Unique. C’est l’Unique Loi qui existe tout en haut de la Création. Plus bas il y en a donc Trois. Et tout en bas, dans la matière grossière terrestre? Eh bien, il y en a, oui … Mille!
Mais, que l’on n’en considère qu’une en haut ou bien mille en bas, c’est uniquement la Grâce et l’Amour de Dieu qui, toujours, se manifestent dans les Lois agissant dans la Création, des Lois qui – tout bien considéré – n’ont qu’un seul But: Aider les créatures à évoluer et à s’élever vers leur Patrie d’origine!

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Le Rachat Symbolique

Le Rachat Symbolique

Le Rachat Symbolique

Dans la totale Conformité aux Lois de la Création, le Rachat Symbolique est une merveilleuse possibilité offerte à l’esprit humain en quête de sa propre Rédemption.
L’esprit et le corps – L’esprit et toutes ses vies
Chaque vie terrestre n’est qu’un court moment en regard de la totalité du périple de l’esprit humain dans la matière, incluant toutes ses incarnations terrestres. Le corps terrestre de l’être humain n’est que son enveloppe la plus extérieure et la plus grossière, ce n’est jamais lui-même. Lui-même ce n’est jamais que son esprit.
A chaque vie bien ou mal agir
A chaque incarnation dans un corps terrestre différent, l’esprit humain a l’occasion de bien ou de mal agir. Mais qu’avons-nous fait au cours de toutes nos vies antérieures? Souvent des dizaines de vies, possiblement davantage. En bonne logique – ce qui est, du reste, une bonne chose -, notre intellect actuel n’en sait rien et nous avons déjà vu pourquoi.
Avons-nous commis plus de Bien que de mal ou plus de mal que de Bien? Mais même si nous nous trouvons dans le premier cas, le mal commis n’est pas racheté pour autant. Car, selon les Lois, ce n’est pas fondamentalement une question de Balance, une Balance dans laquelle seraient, de part et d’autre, posées les bonnes et les mauvaises actions d’une âme humaine.
Pesée des actions ou pesée des âmes?
Pour d’autres, après la mort de même que lors du Jugement Dernier, ce n’est pas les bonnes et les mauvaises actions qui sont pesées mais plutôt les âmes elles-mêmes.

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Charme et Grâce

Charme et Grâce

Charme et Grâce

Grâce et Charme
Nous avons déjà eu l’occasion de faire l’éloge de la Grâce. La Grâce qui, à l’évidence, est une Notion spirituelle. Comme nous l’avons déjà vu, la Grâce c’est juste l’expression d’un esprit pur, lequel rend tout beau autour de lui! La Grâce c’est la Beauté, la Beauté c’est la Grâce! Mais qu’en est-il du Charme? Est-il, lui aussi, spirituel? Et, si oui, en quoi est-il distinct de la Grâce?
Ce que c’est que le Charme
Le Charme est, bien sûr, comme la Grâce, une caractéristique féminine. Mais il n’est pas, pour autant, l’apanage exclusif de la femme ou de la jeune fille, car l’homme ou le jeune homme peut aussi en être grandement pourvu. C’est, en effet, principalement, à l’adolescence, au seuil de l’âge adulte, que, pour la première fois, de façon perceptible par tout l’entourage, se manifeste le Charme dans l’être humain.
Pour pouvoir discerner cela il faut être conscient de ce que c’est que le Charme, savoir d’où il provient et donc pouvoir en donner une définition. En voici une: Dans son caractère souvent mystérieux, le Charme irradiant d’une jeune fille ou d’un jeune homme c’est  le  pur Élan, résultant du mariage de la force sexuelle en cours d’éveil avec la Force de l’Esprit, vers ce qu’il existe de plus Haut et de plus Noble!
Toutefois, il convient d’être ici très clair: Un tel Élan – et par conséquent – un tel Charme ne peut exister que chez des jeunes gens non corrompus. Il y a là – lié à l’éveil de la force sexuelle – un magnifique Élan vers l’Idéal, tel que, bien souvent, il n’existe, au cours de la vie humaine, qu’à l’adolescence.
L’Élan vers l’Idéal
Est-il, pour autant, impossible de l’éprouver à un autre moment de la vie terrestre? La réponse à cette question est: Heureusement, non! C’est, en fait, possible à tout moment, à la naissance d’un pur Amour qui – quel que soit le genre de la relation -, à l’autre, ne veut apporter que l’Amour et la Joie.

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Les animaux

Les animaux

Les deux Genres fondamentaux de la Création

Dans la Création il y a deux Genres fondamentaux: Le Genre Spirituel, doté du libre vouloir et le Genre Entéallique qui ne le possède pas. « Entéallique » veut dire « Qui a reçu un être » ou – plus précisément – un « étant » (participe présent du verbe être), qui est donc une créature, un être créé (par opposition à l’ÊTRE Absolu Inentéallique et Incréé, dont l’Existence ne dépend que de Lui-même). Ce mot est de la même famille que le mot « entité » et dérive aussi, comme lui, du participe présent « ens, entis » du verbe « être » en latin [« esse »]. Les êtres de la Nature ou entéaux sont, à l’évidence, des êtres entéalliques. Les animaux aussi.
Les animaux ont-ils une âme?
La réponse à cette question est clairement oui. Le mot « animal » lui-même l’indique, puisqu’il dérive du latin « anima », qui veut justement dire « âme ». Donc, en tant que leur noyau animateur, les animaux ont une âme, mais ils n’ont pas d’esprit. Telle est leur différence fondamentale avec les êtres humains, qui, eux, en tant que Noyau animateur ont un esprit doté du libre vouloir. Cela pose aussi la question de savoir si les êtres humains ont aussi une âme. En tant que principe indépendant de l’esprit la réponse est non, mais si l’on définit l’âme comme un Noyau spirituel enveloppé de plusieurs enveloppes mais dépourvu de corps terrestre, la réponse est oui.
Les principales caractéristiques des animaux
Des créatures entéalliques
Les animaux sont entéalliques et non spirituels. Pour illustrer ce fait, voici une « histoire drôle » (cela dépend pour qui!): Un missionnaire circule à pied dans la jungle lorsqu’il rencontre … un lion! Effrayé, le missionnaire s’agenouille et supplie son Dieu: « Seigneur, je T’en prie, inspira à ce lion une pensée chrétienne! ». Le lion s’agenouille à son tour et dit: « Seigneur, je T’en prie, daigne bénir la nourriture que je vais prendre! ».
Les animaux n’ont aucune morale!
De ce fait, les animaux se tiennent en dehors de toute Morale et en dehors de toutes notions de Bien ou de mal. Inutile donc de « faire la morale » à votre animal ou d’essayer de culpabiliser votre chien ou votre chat, par exemple en le traitant de « voleur ». Il ne comprendra pas ce que vous lui reprochez, il comprendra juste que vous êtes mécontent(e), et s’il tient compte de votre colère, ce n’est pas en raison de la supposée laideur morale de son comportement, mais uniquement parce qu’il ressent votre genre plus fort. En dehors de la pression humaine sur lui, il n’obéit qu’à ses instincts et ne peut jamais contracter de karma.

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Foi et Miracle

Foi et Miracle

Foi et Miracle

Par August Manz

– Extraits –

Dans presque toutes les religions, le Miracle joue un rôle important et significatif. Il est même souvent capital pour dans la persuasion des adhérents de l’exactitude de leur enseignement. L’on entend ainsi, par miracle, un évènement dont la raison naturelle est au premier abord inexplicable. Qui semble, oui, directement contredire les Lois de la Nature! Un évènement que les hommes attribuent, de ce fait, à des forces surnaturelles, et, pour ceux qui croient en Dieu, à l’Action directe même de la Force Divine. Les êtres humains considèrent le miracle comme quelque chose qui se produit en dehors des Lois naturelles, qui s’oppose même à toutes les Lois naturelles.
Même dans les religions chrétiennes, l’on s’accroche à cette croyance aux prodiges. Les Miracles de Jésus y sont enseignés comme étant des évènements surnaturels, en dehors des Lois de la Nature. Ainsi l’église catholique se cramponne fermement à l’idée que des miracles se produisent encore aujourd’hui: par l’action des saints, dans les lieux de pèlerinage, dans l’Eucharistie de la messe.
Dans cette confusion des concepts, les Révélations (…), illuminant les ténèbres inextricables, tel un éclair, ont apporté la simple et claire Explication: Il n’existe pas de miracles qui s’opposent aux Lois de la Nature, ils ne peuvent absolument pas exister. Pour les êtres humains, un miracle est une chose qui n’est possible qu’à leur Dieu. Il manifeste ainsi Sa Grâce particulière et utilise Sa Toute-Puissance.
Ces pauvres êtres humains s’imaginent, à tort, la Toute-Puissance Divine comme étant la possibilité d’accomplir des actes arbitraires, et ils considèrent les miracles comme précisément des actes arbitraires. Ils ne réfléchissent pas, combien – ce faisant – ils rapetissent ainsi {la Notion de} Dieu, car, en réalité, s’ils pouvaient exister, ce genre de miracles seraient tout sauf divins. Dans les Œuvres Divines reposent avant tout la Perfection absolue, sans erreur et sans lacune. La Perfection exige une stricte Logique, une rigoureuse suite de conséquences logique à tous égards.

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Miracle de la multiplication des pains et des poissons

Miracle de la multiplication des pains et des poissons

Miracle de la multiplication des pains et des poissons

En ce dernier Dimanche de Juillet la liturgie nous fait lire ou entendre le récit du « Miracle de la Multiplication des cinq pains et des deux poissons ». Jésus a accompli de nombreux Miracles mais toujours dans la Conformité avec les Lois de la Création. Qu’en est-il du « Miracle de la Multiplication des cinq pains et des deux poissons »?
La Multiplication des Pains sur le rivage du Lac de Tibériade – Eugene Damblans
Les Miracles, de façon générale
Le miracle est un fait devant lequel l’être humain s’émerveille [« Wunder » = « Merveille », « Miracle »] et s’étonne. En langue allemande le verbe « wundern », incluant le nom « Wunder » [« miracle »], signifie: {s’}étonner.
Selon Wikipédia:
« Un miracle est un fait extraordinaire, dépourvu d’explication scientifique, qui est alors vu comme surnaturel et attribué à une Puissance divine. Il est accompli soit directement, soit par l’intermédiaire d’un serviteur de cette Divinité.
Il s’agit là d’une notion religieuse non reconnue par la science, pour laquelle le concept de phénomène inexplicable (généralement associé aux miracles) n’existe pas. La science ne connaît que des phénomènes inexpliqués, c’est-à-dire non encore élucidés en l’état actuel du savoir.
Les historiens qui se situent du côté de la science réfutent le concept de «surnaturel» pour expliquer quelque événement que ce soit. Leur approche est celle que définit Ernest Renan: «C’est au nom d’une constante expérience que nous bannissons le miracle de l’Histoire.».
Par là même, la lecture historico-critique des textes religieux, en particulier de la Bible, diffère fondamentalement de l’interprétation apologétique des mêmes textes, qui recherche une preuve de sa propre foi tout en acceptant la notion de miracle. Mieux encore, pour l’exégète comme pour l’historien, mais aussi pour le théologien, le miracle est avant tout porteur d’une signification. Si le miracle n’a pas de sens, il ne peut être considéré comme tel. Le miracle, dans le Judaïsme comme dans le Christianisme, est un Message que Dieu adresse à l’homme. L’exégèse se donne pour tâche de déchiffrer ce Message. »
Ceci est la conception courante. Elle est, toutefois, inexacte, car un miracle peut tout à fait exister et aussi avoir une explication pouvant éventuellement être qualifiée de « scientifique ». En réalité la séparation entre la religion – plus précisément la spiritualité – et la science n’a pas de raison d’être. Le Spirituel comme le Terrestre, tout appartient au Savoir de la Création, lequel se doit d’être unitaire.
Science et Savoir
La vraie science a – dans le but de mieux en percevoir la Valeur et de mieux le mettre à profit – comme objet de mieux connaître le Cadeau de Dieu qu’est la Création. Cela ne peut pas se faire par une volonté intellectuelle d’investigation orgueilleuse et conquérante, mais uniquement par une ouverture humble et réceptive. En allemand le mot « Wissenschaft » [« science »] –  – dérive tout naturellement du mot « Wissen » [« Savoir »].
Il ne s’agit donc pas de deux réalités différentes mais bien d’une seule réalité, sur deux plans, comme les deux faces d’une même pièce de monnaie, qui ne doivent pas s’opposer mais bien se compléter. Le vrai Savoir tend la main à la vraie science, comme la vraie science tend la main au vrai Savoir.
Croire dans les vrais Miracles c’est bien, mais, en réalité, la Foi doit devenir Conviction, et la Conviction ne peut elle-même être basée que sur la compréhension,  laquelle, à son tour, ne peut reposer que sur la Connaissance des Lois de la Création.
Trop souvent, ce qui est qualifié de « scientifique », en réalité, n’est que limité à la matière grossière la plus lourde, alors que le vrai Savoir doit aussi pouvoir englober l’invisible. A ce sujet l’écrivain anglais George Bernard Shaw a déclaré: « Je ne vois pas pourquoi ceux qui croient aux électrons [qui ne se voient pas] se considèrent comme moins crédules que ceux qui croient aux Anges [qui ne se voient pas, non plus]! ».
Un Miracle en tant qu’ « acte surnaturel » contraire aux Lois de la Création selon la croyance de beaucoup d’êtres humains, cela n’existe tout simplement pas! Car dans la Création tout est naturel, rien n’est surnaturel! Dans l’Activité Divine réside, en premier lieu, une Perfection absolue. Et la Perfection conditionne la plus rigoureuse Logique, l’absolue Cohérence, sous tout rapport. Pour avoir lieu, un Miracle doit, par conséquent, uniquement se dérouler dans une Cohérence Logique, tout à fait explicable.

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Réincarnation et absence de souvenirs

Réincarnation et absence de souvenirs

Réincarnation et absence de souvenirs

André FISCHER

Le mot «réincarnation» suscite des réactions très diverses. Rarement c’est l’indifférence, le plus souvent l’approbation, qui s’accompagne étrangement d’une certaine Joie.
Mais, la plupart du temps, le mot suscite le rejet! Si l’on demande la raison, l’on entend presque toujours la même objection: «S’il y avait une réincarnation, l’on devrait tout de même pouvoir se souvenir des vies antérieures!».
Absolument illogique cette objection ne l’est pas forcément. A titre de comparaison: nous considérons comme vrais des événements passés de notre vie actuelle, par exemple des voyages, des rencontres ou des incidents, précisément parce que nous pouvons nous en souvenir. Si, en revanche, nous ne les retrouvons pas dans notre mémoire, nous avons aussitôt un certain doute quant à leur authenticité.
Mais, dans le cas de la réincarnation, la situation est différente, car le {fait de} ne pas se souvenir des phases antérieures de l’existence n’est pas la preuve d’une vie terrestre unique de notre moi, mais a une raison sérieuse et profonde. Pour la comprendre, nous devons d’abord chercher à saisir clairement le sens de la vie terrestre.
Ce n’est qu’alors que la lumière sera faite sur le {fait de} ne pas se souvenir. Un «fait»? Pas tout à fait! Il existe, en effet, de nombreux cas de personnes qui se souviennent de leurs vies antérieures, et souvent de manière très précise. Mais il faut reconnaître qu’il s’agit d’un petit nombre d’exceptions… même si un seul cas de rappel – si l’on veut être rigoureux – suffit à prouver la possibilité de vies antérieures.
Pour être tout à fait honnête, ne devons-nous pas admettre que presque tout le monde a déjà perçu en lui une sorte de reconnaissance de ce qu’il a déjà vécu? La plupart du temps, ces faibles «faux souvenirs» sont rejetés sans autre forme de procès ou classés dans le domaine de l’insignifiant en tant qu’états de conscience insignifiants.
Est-ce bien normal? Ou bien le processus, aussi imprécis soit-il, ne devrait-il pas être pris plus au sérieux? Maintenant, si nous essayons de comprendre un peu plus clairement le sens de la vie terrestre, nous pourrons également mieux répondre à cette question.
(…) Une vie terrestre s’effectue par l’incarnation d’une âme dans un corps humain {gros-}matériel. L’origine du corps est bien connue. Mais d’où vient l’âme? D’où vient son noyau, l’esprit humain vivant?

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Le déclin du Courage

Le déclin du Courage

Le déclin du Courage

Alexandre Soljenytsine: Un regard lucide et courageux

Lorsqu’une grande Conscience s’exprime…

« Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne ou Soljénitsyne (en russe: Александр Исаевич Солженицын: Aleksandr Isaevič Solženicyn), né le 28 novembre 1918 (11 décembre dans le calendrier grégorien) à Kislovodsk et mort le 3 août 2008 à Moscou, est un écrivain russe et un des plus célèbres dissidents du régime soviétique durant les années 1970 et 1980.
Né dans le nord du Caucase, il fait de brillantes études de mathématiques et de littérature. Il adhère alors à l’idéologie du régime communiste. Mobilisé en 1941 lorsque commence la guerre contre l’Allemagne, il suit à sa demande une formation d’officier d’artillerie à partir de 1942. Au front, il fait preuve d’une conduite exemplaire qui lui vaut d’être décoré. Il est cependant arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline dans une correspondance personnelle et est condamné pour «activité contre-révolutionnaire» à huit ans de détention dans un camp de travail pénitentiaire. Libéré en 1953, il est placé en relégation dans un village du Kazakhstan et ne pourra rentrer en Russie qu’en 1959, réhabilité par la Cour suprême.
À la faveur de la déstalinisation et de l’adoucissement du régime sous Nikita Khrouchtchev, il publie un premier roman en 1962, Une journée d’Ivan Denissovitch, première œuvre littéraire témoignant de l’existence de camps en URSS, qui fait l’effet d’une bombe. Alors que le régime se durcit sous la direction de Brejnev et que la police saisit certains de ses manuscrits, il parvient à publier quelques ouvrages en samizdat (Le Pavillon des cancéreux) ou à l’étranger (Le Premier Cercle). Ils lui valent une renommée mondiale, jusqu’à obtenir le prix Nobel de littérature en 1970.
En 1973, il donne l’ordre de publier à Paris L’Archipel du Goulag. Cette chronique minutieuse du système de répression politique en Union soviétique, nourrie de nombreux témoignages de rescapés des camps, connaît un retentissement mondial. Elle est considérée comme l’un des ouvrages majeurs du XXe siècle sur le système concentrationnaire.
Arrêté en 1974, il est expulsé d’Union soviétique et déchu de sa citoyenneté. D’abord réfugié en Europe de l’Ouest, il s’installe ensuite aux États-Unis, dans le Vermont, où il passe vingt années d’exil, au cours desquelles il écrit sa monumentale Roue rouge. Réhabilité par Mikhaïl Gorbatchev, il rentre en 1994 à Moscou, où il termine sa vie.
Figure de proue de la dissidence soviétique, il s’en démarque cependant par une vive critique du matérialisme occidental, exprimée notamment dans son « Discours de Harvard » sur le déclin du Courage (1978). »

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De la sotte vanité

De la sotte vanité

De la sotte vanité

Extrait des « Caractères » de Jean de La Bruyère

Tout le laid en ce monde est ancré dans la vanité, qui se montre de tellement de manières différentes.

La vanité fait partie des sept péchés capitaux. L’irrésistible besoin de paraître extérieurement a engendré cette «caricature d’être humain» aujourd’hui prédominante! L’être-d’apparence, qui ne mérite plus d’être appelé «être humain», parce que, dans sa vanité, il a, pour l’amour de l’apparence, enseveli toute possibilité en vue de l’indispensable Ascension de l’esprit.

« La sotte vanité semble être une passion inquiète de se faire valoir par les plus petites choses, ou de chercher dans les sujets les plus frivoles du nom et de la distinction. Ainsi un homme vain, s’il se trouve à un repas, affecte toujours de s’asseoir proche de celui qui l’a convié. Il consacre à Apollon la chevelure d’un fils qui lui vient de naître; et dès qu’il est parvenu à l’âge de puberté, il le conduit lui-même à Delphes, lui coupe les cheveux, et les dépose dans le temple comme un monument d’un vœu solennel qu’il a accompli.
Il aime à se faire suivre par un More. S’il fait un payement, il affecte que ce soit dans une monnaie toute neuve, et qui ne vienne que d’être frappée. Après qu’il a immolé un bœuf devant quelque autel, il se fait réserver la peau du front de cet animal, il l’orne de rubans et de fleurs, et l’attache à l’endroit de sa maison le plus exposé à la vue de ceux qui passent, afin que personne du peuple n’ignore qu’il a sacrifié un bœuf.

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