Un vécu inoubliable
Aujourd’hui, je veux raconter un évènement qui est arrivé au cours de l’une de nos excursions, à l’intérieur du Brésil.
A ce moment-là (…), je ne me préoccupais pas trop de sujets spirituels. Il en était de même pour mon père, avec lequel je faisais plusieurs excursions.
A cette époque, les voyages au Brésil n’étaient pas aussi faciles que maintenant. Le chemin de fer reliait la plupart des villes et localités entre elles, cependant, si nous voulions pénétrer dans la vaste région de l’intérieur du pays, nous devions nous contenter de chevaux et de mules. L’extraordinaire progrès du Brésil a pris place seulement dans les dernières décades. Aujourd’hui, il existe beaucoup de réseaux routiers, un grand nombre de voitures et chaque grande localité et même presque toutes les grandes propriétés ont leur propre aérodrome, où de petits avions peuvent facilement décoller et atterrir.
Cette excursion – d’ailleurs la dernière que j’ai faite avec mon père – nous a amenés dans la région de Minas Gerais, à une haute altitude.
Notre but final était la montagne de Cabral. Cette montagne est un plateau rocheux, riche en eau, et où l’on trouvait beaucoup de grands cristaux de roche à l’état pur. Cependant, ce n’est pas le cristal de roche qui nous a attirés mais plutôt le pied de cette montagne avec ses palmiers aux larges feuillages. De plus, nous espérions trouver l’un des plus grands cobras « sucuri », qui, selon les dires, devait se trouver sur les bords marécageux des ruisseaux. Ainsi avons-nous joyeusement entrepris le voyage.
Après un voyage en train – qui a duré quatre jours -, nous sommes arrivés à la dernière station située dans la région de Minas Gerais. Là, nous avons loué deux chevaux et deux mules à bagages et nous avons engagé un guide de la région, afin de nous montrer le chemin durant une partie du parcours. Nous avons trouvé sans difficulté les animaux, parce qu’il y en avait beaucoup dans la région, à cause des nombreux chercheurs et acheteurs d’or et de pierres précieuses.
Notre but était la vallée du plateau, qui pouvait être escaladée à cheval en une journée. Le guide nous a accompagnés jusqu’à la rivière que nous devions traverser. A ce moment-là, il nous a montré la direction à suivre afin d’arriver, avant la tombée de la nuit, à une cabane où nous devions dormir. Les indicateurs du chemin à escalader étaient des blocs de rocher de forme singulière entre lesquels nous devions passer.
Le chemin – ou mieux dit la piste -, que nous montions à cheval n’était pas très abrupt; de plus, les animaux étaient déjà habitués à monter; plus nous montions et plus les cailloux et l’eau encombraient notre chemin. Principalement l’eau, qui provenait de nombreux petits ruisseaux qui descendaient de la montagne, rendait notre marche difficile. Après une chevauchée de quelques heures, le sol est devenu tellement glissant que nous avons été obligés de faire un détour, sans pour autant perdre de vue les grands blocs rocheux qui nous servaient d’indicateurs de chemin.
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Protégée par mot de passe
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"L'effacement du moi" Excellent texte, qui invite à réfléchir! Qui a développé la capacité de s'effacer quand c'est nécessaire, démontre…
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"Et tout le bien qui me reste en ce monde est d'avoir quelquefois pleuré!" (Alfred de Musset)
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Formidable ces explications, cela éveille d'autres horizons!