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Hymne de l’enfant à son réveil

Hymne de l’enfant à son réveil

Alphonse de Lamartine

Extrait des « Harmonies poétiques et religieuses » (1830)

Ô Père qu’adore mon père!
Toi qu’on ne nomme qu’à genoux!
Toi, dont le Nom terrible et doux
Fait courber le front de ma mère!

On dit que ce brillant Soleil
N’est qu’un jouet de Ta puissance;
Que sous Tes pieds il se balance
Comme une lampe de vermeil.

On dit que c’est Toi qui fais naître
Les petits oiseaux dans les champs,
Et qui donne aux petits enfants
Une âme aussi pour te connaître!

On dit que c’est Toi qui produis
Les fleurs dont le jardin se pare,
Et que, sans Toi, toujours avare,
Le verger n’aurait point de fruits.

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Le Grand Virage

Le Grand Virage

Le Grand Virage

(…) La disparition rapide de tous sens moral, à tous les niveaux de l’échelle sociale, affecte de plus en plus profondément tous les domaines de l’existence, pendant que se profile distinctement à l’horizon le spectre de l’holocauste nucléaire final: le crime de lèse-humanité!

Les raisons de ce très inquiétant état de décadence de nos sociétés se trouvent, pour une grande part, dans les idées que les hommes se font de l’Univers, de ses Lois et du rôle que joue l’homme sur la scène du monde. Les idées que nous nous faisons sur le monde et sur la vie sont en effet d’une importance capitale. Car c’est en fonction de nos conceptions que nous décidons de nos comportements. Ce sont nos conceptions qui déterminent nos actes. Ce sont les opinions auxquelles nous adhérons qui fixent notre but dans l’existence, et ce sont ces opinions qui nous orientent vers le but que nous nous sommes fixés. Pour les collectivités, comme pour les individus, c’est leur vision du monde, leur «Weltanschauung» [1], qui détermine la voie à suivre, les devoirs à accomplir, les règles à respecter.

Croire, comme la plupart des matérialistes, que les événements mondiaux n’ont d’autres causes qu’économiques et sociales, c’est faire preuve d’une affligeante myopie, d’une irrémédiable obnubilation intellectuelle. Car, en réalité, derrière la fantastique bousculade des événements mondiaux, qui se joue sur l’avant-scène de l’actualité, se déroule un grand drame spirituel, une évolution tragique du genre humain.

Qu’on le veuille ou non, ce sont les idées qui mènent le monde; ce sont les conceptions que les hommes se font de la vie et du monde. Car les pensées, les paroles et les actes de tout être humain dépendent de ses conceptions personnelles, ou de celles qui lui ont été inculquées. Elles sont déterminées, et même conditionnées par les conceptions qu’il a faites siennes. TANT VAUT L’IDÉAL, TANT VAUT DONC L’HOMME.

Car, enfin, il faut être logique! Si la vie n’existe qu’entre le berceau et la tombe, quelles raisons aurions-nous de maîtriser nos instincts et nos appétits de jouissance? Pourquoi ne pas plutôt chercher à les satisfaire à tout prix, en veillant seulement à ne pas entrer en conflits avec les lois humaines, puisqu’il n’en existe pas d’autres? Si l’être humain ne fait qu’apparaître et disparaître en ce bas (très bas!) monde, quel intérêt a-t-il à s’y bien conduire puisque, dans la mesure où il ne se fera pas pincer par la justice des hommes, il n’aura de compte à rendre à personne, lorsqu’il aura cessé d’être? «Si Dieu n’existe pas, tout est permis!», s’écriait Dostoïevski.

Si tout finit dans le tombeau, l’homme moderne n’a aucun intérêt à chercher à dominer ses instincts. À l’exception des lois humaines, rien ne peut le retenir. Pour le myope qu’il est devenu, le bien et le mal n’existent plus, le juste et l’injuste se confondent. Ce ne sont, déclare-t-il, que des notions relatives. En une définition parfaitement limpide, le prix Nobel Alexis Carrel avait pourtant fait justement observer que: «Le Bien, c’est tout ce qui concourt à l’épanouissement de la Vie. Tandis que le Mal, c’est tout ce qui s’y oppose.».

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Le Notre Père expliqué par Martin Luther

Le Notre Père expliqué par Martin Luther

Le Notre Père expliqué par Martin Luther

« Notre Père Qui est aux Cieux »

Quel est le Sens de cette Parole?

Dieu nous convie à croire qu’Il est vraiment notre Père, et que nous sommes vraiment ses enfants, afin qu’avec une confiance d’enfant nous lui adressions nos Prières comme à notre Père bien-aimé.

Commentaire: Nous sommes pleinement d’accord avec cette interprétation de la première Parole du Notre Père rappelant le Premier Commandement: « Je suis le Seigneur, Ton Dieu, Tu ne dois pas avoir d’autres dieux devant Ma Face ». En s’adressant à Dieu et en L’appelant « Notre Père » l’être humain reconnaît Dieu non seulement comme son propre Père mais aussi comme le Père de tous les autres êtres humains se reconnaissant aussi comme Ses enfants.

« Que Ton Nom soit sanctifié »

Quel est le Sens de cette Parole?

Le Nom de Dieu est Saint par Lui-même; mais nous demandons qu’Il soit aussi sanctifié parmi nous.

Que faut-il pour que le Nom de Dieu soit sanctifié parmi nous?

Il faut que la Parole de Dieu soit fidèlement enseignée, dans toute sa Pureté, et que nous vivions saintement, comme des Enfants de Dieu. Que notre Père céleste nous accorde cette Grâce!

Mais quiconque enseigne ou vit autrement, déshonore parmi nous le Nom de Dieu. Que notre Père céleste nous en préserve!

Commentaire: C’est effectivement à l’être humain de sanctifier le Nom de Dieu par son comportement et en particulier par son langage: Cette deuxième Parole du Notre Père rappelle, en effet, le Deuxième Commandement: « Tu ne dois pas prononcer le Nom de Dieu en vain. ». Il ne s’agit donc pas seulement de demander à Dieu que Son Nom Sacré soit aussi sanctifié par nous mais bien de Le sanctifier nous-mêmes!

« Que Ton Règne vienne »
Quel est le Sens de cette Parole?

Le Règne de Dieu s’établit de lui-même dans le Monde, et sans le secours de nos Prières; mais nous demandons qu’il s’établisse aussi en nous.

Que faut-il pour que le Règne de Dieu s’établisse en nous?

Il faut que le Père céleste nous donne Son Saint Esprit, pour croire, par Sa Grâce, à Sa Parole, et pour vivre saintement dans le temps et dans l’éternité.

Commentaire: Le Règne de Dieu peut-il s’établir « tout seul » sans la participation des êtres humains? Déjà cela pose question: Jésus aurait-Il, dans la Prière du Notre Père donnée par Lui aux êtres humains, incité les êtres humains à prier pour la Venue du Règne de Dieu sur la Terre ainsi qu’il existe déjà dans le Ciel si l’instauration de celui-ci avait été automatique?

A la question « Que faut-il pour que le Règne de Dieu s’établisse en nous? » Martin Luther répond: « Il faut que le Père Céleste nous donne Son Saint Esprit ». Nous considérons, pour notre part, que nous n’avons pas à dire au Père Céleste ce qu’Il doit faire. Dans Son Omnisagesse Il le sait infiniment lieux que nous! Pour ce qui est de « vivre saintement » nous avons déjà vu, par le passé, que la sainteté n’est pas un mérite pouvant s’acquérir, de sorte que le « culte des saints » n’est pas justifié et que Dieu Seul est Saint.

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La Prière dite de François d’Assise

La Prière dite de François d’Assise

La Prière dite de François d’Assise

La Prière dite de François d’Assise, aussi appelée « Prière pour la Paix », est communément attribuée à François d’Assise, mais ce serait – comme l’a montré l’historien Christian Renoux dans son livre consacré au sujet –  de façon erronée.
Quel qu’en soit l’auteur – cela pourrait, en particulier, être l’Abbé Esther Bouquerel (855-1923) l’ayant appelée « Belle Prière à faire pendant la Messe » -, c’est, assurément, en effet, une très belle Prière.
La première version connue de cette célèbre prière est publiée dans le numéro de décembre 1912 de la revue « La Clochette » (Bulletin de la Ligue de la Sainte Messe) par le prêtre normand Esther Bouquerel.
Une bonne raison de penser que cela pourrait être lui l’auteur, c’est le fait que sa revue eucharistique contenait essentiellement des textes issus de sa plume.
Mais l’habitude étant prise de l’appeler « prière de Saint François d’Assise, il est peu probable qu’elle s’appelle prochainement « Prière de l’abbé Esther Bouquerel »…
Quoi qu’il en soit, la voici…

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On ne badine pas avec l’amour!

On ne badine pas avec l’amour!

On ne badine pas avec l’amour!

« On ne badine pas avec l’amour! », tel est le titre d’une pièce de théâtre de l’écrivain romantique Alfred de Musset, publiée en 1834.

Dans Wikipédia nous apprenons que:

« En mars 1834, Musset quitte Venise seul après le drame de la rupture avec George Sand quand elle l’abandonne et part avec le médecin Pagello. Commence alors une correspondance amicale «plus ardente que l’amour» entre les deux amants séparés, où Musset informe qu’il projette d’écrire leur histoire, «de bâtir un autel, fût-ce avec ses os» à George, qui sera le futur roman La Confession d’un enfant du siècle. Mais François Buloz, le directeur de la Revue des deux Mondes, lui fait une commande d’une comédie dans la continuité d’Un spectacle dans un fauteuil, laissant le poète désabusé, ne sachant même pas «comment lui faire une malheureuse comédie». C’est donc sans enthousiasme qu’il commence l’écriture d’On ne badine pas avec l’amour, finissant deux mois plus tard, pour enfin se tourner vers le projet de son roman.

La liaison passionnée qu’il a entretenue avec George Sand a nourri en grande partie la pièce, ainsi la scène 5 de l’acte II reprend des passages des lettres écrites par George Sand lors du conflit amoureux («Tous les hommes sont menteurs, inconstants…») ». (Source)

C’est – plus précisément – en Juillet 1834 que Musset publie « On ne badine pas avec l’amour ». Dans cette pièce la réplique de Perdican, sur la sainteté de l’amour (acte II, scène 5) est inspirée de sa correspondance avec George Sand: «J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.».

En lisant la pièce…

Quelques répliques d’anthologie…

Sur la vanité de la science:

Perdican: «Les sciences sont une belle chose, mes enfants; ces arbres et ces prairies enseignent à haute voix la plus belle de toutes, l’oubli de ce qu’on sait.».

Sur les souvenirs d’enfance (Qui n’a pas éprouvé cela?):

« Comme ce lavoir est petit! Autrefois il me paraissait immense; j’avais emporté dans ma tête un océan et des forêts; et je retrouve une goutte d’eau et des brins d’herbe. ».

Sur l’amour et le mariage:

« Pourquoi nous marier? Voilà ta main et voilà la mienne, et, pour qu’elles restent unies ainsi jusqu’au dernier soupir, crois-tu qu’il nous faille un prêtre? Nous n’avons besoin que de Dieu. ».

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Trépassé

Trépassé

Trépassé

Une âme est ici, seule, et qui ne comprend pas,
Parce qu’elle croyait que tout cesse au trépas.
L’homme qui gît ici, allongé sur sa couche,
S’opposa à la mort, en un duel très farouche.

Mais, comme Tu le sais, la mort survient toujours,
Chacun est convaincu qu’elle viendra un jour.
Cela n’est pas parce que l’on en chasse l’idée
Que l’échéance ultime en sera retardée.

Donc, surpris, il regarde autour de lui et voit…
Sa dépouille mortelle; il crie à pleine voix
A ceux qui le veillent qu’il est encore en vie,
Mais il n’en est aucun qui sente sa survie.

Oppressé, il hurle, personne n’y prend garde,
C’est le corps inerte que tous, bornés, regardent,
Ce corps qui fut le sien, mais lui est étranger,
Ce corps qui, désormais, ne peut plus l’héberger.

Sa femme, agenouillée, près de son lit, sanglote,
Il prononce son nom, tandis que l’on chuchote,
Aucune parole, ni aucun geste, rien,
Rien ne transparaît plus de leurs antiques liens.

Il la secoue, crie, mais… ce qu’il déplace ainsi,
C’est son corps le plus fin, qui aussi est assis,
Et non son corps grossier; mais, pas davantage, elle
N’a jamais supposé plus loin que sa cervelle.

Comment pourrait-elle ressentir ce contact,
Puisqu’elle ne sait pas que tout ça c’est exact?
Une indicible angoisse accroît sa déchéance,
Tremblant, il s’affaisse, puis il perd connaissance…

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Les Droits et les Devoirs de l’être humain

Les Droits et les Devoirs de l’être humain

Les Droits et les Devoirs de l’être humain

« Que celui qui veut se prévaloir de ses Droits ait d’abord conscience de ses Devoirs, car Droits et Devoirs doivent s’équilibrer, si l’être humain veut vivre selon la Volonté Divine. »

« Personne ne jugera son prochain et personne n’exigera que son prochain juge autrui. »

« Chacun suivra son chemin et s’exprimera dans sa langue, afin qu’il ne devienne pas la copie de son prochain. »

« Que personne ne considère son semblable en le trouvant plus beau que lui-même, afin de l’imiter, car nul être humain n’a été créé sans porter en lui une certaine {forme de} Beauté. »

« Je vous donne le Commandement suprême dont doivent découler tous les autres Commandements!: »

« L’ACCOMPLISSEMENT DES DEVOIRS ENVERS DIEU! »

« L’accomplissement des Devoirs envers le prochain en résulte, ainsi que l’accomplissement des Devoirs des êtres humains envers les animaux et les plantes. »

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Les deux sortes d’émotions

Les deux sortes d’émotions

Les deux sortes d’émotions

Au sujet des émotions – dont l’on parle souvent -, en langue française il est possible de distinguer deux sortes d’émotions: Les émotions ou impulsions de l’âme qui sont les véritables émotions et les émotions de genre sentimental procédant, en fait, de l’affect.
Pour clairement établir la différence entre les deux il suffit de réfléchir à ce qui suit. Les actes humains peuvent être classés en deux catégories: Les actes réfléchis et les actes impulsifs. Les actes réfléchis sont prémédités par l’intellect, alors que les actes impulsifs ne le sont pas.
Supposons un être humain qui commet un crime. Il tue un autre être humain. Supposons que cela soit pour s’emparer de sa richesse. Devant un tribunal humain il sera généralement sévèrement puni pour cela. Supposons maintenant que ce même être humain commette un crime passionnel; par exemple un homme tue un rival désirant la même femme que lui ou bien il tue la femme qui est l’«objet» de sa passion, parce qu’elle lui résiste.
Tel est, par exemple, le sujet du célèbre roman de Prosper Mérimée ou opéra «Carmen» de Georges Bizet. Dans ce deuxième cas il est frappant d’observer que, dans un tribunal, la justice humaine fera volontiers preuve de mansuétude en considérant, par exemple, que l’«amour» de l’inculpé ayant agi de façon impulsive, est une circonstance atténuante.
Que se passe-t-il lorsque la justice humaine, dans le cadre de ses lois terrestres, ne sanctionne pas un acte contraire aux Lois de la Création comme elle le devrait? Eh bien, dans ce cas, la juste Rétribution se fera autrement, en conséquence des Lois spirituelles, mais elle se fera quand même, puisque, naturellement, les Lois Divines ne se laissent troubler par rien. C’est pourquoi personne ne devrait jamais se désoler lorsque, dans un sens ou dans l’autre, la justice humaine se montre défaillante. La Compensation se fera de toute manière!

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