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  1. "Qu'est-ce que l'esprit?" Il n'est pas toujours facile de répondre clairement à une demande relative à la définition de l'esprit…

  2. "Le Travail de la Conscience" Ce travail si impératif attend donc tout être humain qui sait qu'il est avant tout…

  3. Le Secret de la Sainte Lance La force de la pensée n'est plus à démontrer aujourd'hui. Tout le monde peut…

  4. "Le Jour des morts" La vie réelle prend véritablement son sens que lorsque l'on a saisi la signification de la…

  5. Magnifique poème qui ne demande qu'a être lu à tous ceux qui ignorent qu'une Lumière les attend au bout de…

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Savoir ou avoir l’air de savoir?

Savoir ou avoir l’air de savoir?

Savoir ou avoir l’air de savoir?

Arrias – qui sait tout – fait … une rencontre!

Introduction de la Rédaction
Sur la page « Le droit de mentir » se trouve un commentaire qui mérite de figurer en article.
Le voici…
A propos du mensonge
A propos du mensonge… «La vérité attend. Seul le mensonge est pressé!».
Ne se délecte-t-on pas de ce «Caractère» de la Bruyère (1645-1696, académicien), ce si charismatique personnage d’Arrias qui met en scène l’un de nos propres et pires défauts!
Car «L’intellect est plus malin que nous!». Et Arrias en est le virtuose! Il manipule avec doigté tous les leviers du faux-principe pour gonfler un égo avide de reconnaissance: le mensonge en premier lieu, avec des démonstrations magistrales, de la flatterie et de la flagornerie, de l’habileté et de la ruse, du panache et de la séduction…!
Il parade, tel le paon devant sa cour de volatiles, mais lorsqu’il est démasqué ainsi qu’un enfant qui nie avoir trempé ses doigts dans le pot de Nutella mais dont la bouche laisse des traces indélébiles, il esquive magistralement, ce qui aggrave son cas jusqu’à ce qu’un coup fatal lui soit porté!
«Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Elle met du temps mais finit toujours par arriver».
Ô Arrias, mon semblable, comment vas-tu t’en sortir, maintenant!?
Bruno

Arrias a tout vu
« Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi; c’est un homme universel, et il se donne pour tel: il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à la table d’un grand d’une cour du Nord: il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent; il s’oriente dans cette région lointaine comme s’il en était originaire; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes; il récite des historiettes qui y sont arrivées; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier, jusqu’à éclater.

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La vie monastique

La vie monastique

La vie monastique

Depuis des siècles s’est épanouie la vie monastique. Dans la Chrétienté beaucoup de monastères, de couvents, d’églises, d’abbayes, d’abbatiales en témoignent. Qu’est que le monachisme?
« Le monachisme est l’état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde. Cela concerne les moines, au masculin, et les moniales, au féminin. Le mot vient du grec ancien monos qui signifie «solitaire» et plus particulièrement «célibataire». La première institution connue du monachisme est celle du bouddhisme theravada, il y a vingt-cinq siècles. Dans le bouddhisme, le monachisme est l’un des trois refuges, particulièrement propice à la méditation qui constitue le cœur de la pratique. »
En Occident se développe principalement un Monachisme chrétien. D’un point de vue spirituel – qui est toujours le nôtre -, ce qui nous intéresse ici n’est fondamentalement pas l’histoire du Monachisme, très longue et très complexe, mais plutôt d’essayer de discerner ce en quoi la vie monastique peut – encore aujourd’hui – aider ou, au contraire, contrarier le développement d’une authentique vie spirituelle…
Ce qui est bon dans la vie monastique:
– La pratique du Silence, le Grand Secret. Au sujet du Silence l’Enseignement de Siddharta Bouddha est le suivant:
« Lorsque vous en serez arrivés à ce point, alors il vous sera donné la Faculté d’aller écouter-attentivement à l’intérieur de vous-même. Du Grand vous sera alors révélé. Rien de ce que vous pensez, mais ce sera tel que l’Éternel vous le fera annoncer! Dans le Silence Il laisse Ses Serviteurs nous parler. Celui qui peut se plonger en lui-même, que ce soit dans la Méditation ou dans la Prière, entendra les Voix et saura qu’il est dès ici-bas lié à l’Au-delà. Avec cela, toutefois, il est devenu un être humain nouveau. Avec cela il aura surmonté toutes les convoitises, toute la souffrance! ».
– La mise en place d’une discipline de vie. Par exemple, « Devenir un Disciple du Christ exige une très grande … Discipline! ».
– La vie en communauté. Même si – du fait de l’aplatissement spirituel ambiant – une retraite passagère peut avoir sa pleine raison d’être, l’être humain n’est fondamentalement pas fait pour durablement vivre en solitaire. La vie en commun permet la révélation des défauts et le polissage mutuel. Un être humain seul peut faussement s’imaginer être dépourvu de défauts.
Les vœux religieux
Les vœux religieux sont des préceptes particuliers de la religion chrétienne. Pour devenir un meilleur Chrétien ou une meilleure Chrétienne, un Chrétien ou une Chrétienne peut, par un engagement public ou privé, s’engager à les suivre.
Les trois principaux vœux sont:
Le vœu de pauvreté
Certes, Jésus a dit: « Il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. ». Certes, l’attachement aux richesses matérielles terrestres n’est pas bon et peut détourner de nombreux êtres humains de leur Salut éternel, mais cela suffirait-il  pour faire de la pauvreté une vertu? La réponse est non. Le culte de la pauvreté pour elle-même peut facilement conduire à des excès comme l’ascétisme, le martyre volontaire, ou même le fanatisme religieux.
Ce que la Lumière attend des Aspirants à la Lumière ce n’est pas le complet renoncement à la richesse, aux biens matériels et aux jouissances c’est juste la maîtrise et la juste attitude vis-à-vis des biens matériels. C’est, dans l’ordre des priorités, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
Le vœu d’obéissance
Obéir, oui, mais à qui? Obéir au Pape ou au Supérieur du couvent n’est pas la même chose qu’obéir à Dieu. Or l’Apôtre Pierre a dit: « Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes. » (Actes des Apôtres V, 29).
C’est ce qui est illustré dans le roman « Trois amours » de A.J. Cronin, où l’héroïne Lucy Moore, après avoir connu l’échec dans son amour conjugal et dans son amour maternel, soumise au vœu d’obéissance en vigueur dans son couvent, se heurtera à l’étroite rigidité intellectuelle de la vie monastique.
Le vœu de Chasteté
La Chasteté est une grande Vertu, mais elle ne se confond nullement avec l’abstinence sexuelle. Faire un vœu de Chasteté pourrait avoir du sens, si la Chasteté était correctement comprise. Faire vœu de renonciation à aimer une femme pour un religieux ou un homme pour une religieuse ne rapproche pas forcément de son Dieu. Il n’est pas demandé à l’être humain de renoncer à l’amour humain, mais juste, dans l’ordre de priorité, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
A quoi sert-il, à un prêtre ou à un moine, de faire « vœu de {soi-disant} chasteté » et de renoncer à se marier avec une femme, si c’est pour ensuite tomber dans la pédophilie? La Chasteté ce n’est pas s’abstenir de relations charnelles, c’est garder le foyer de ses pensées pur.

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La Nuit de Feu de Blaise Pascal

La Nuit de Feu de Blaise Pascal

La Nuit de Feu de Blaise Pascal
Le Mémorial

Une expérience spirituelle particulièrement puissante
A l’évidence, dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 novembre 1654, Blaise Pascal a vécu une forte expérience spirituelle, qui a marqué toute sa vie.
« Le Mémorial est une œuvre de Blaise Pascal datée du lundi 23 novembre 1654. Écrit pendant la nuit du 23 au 24 novembre, dite la Nuit de feu, ce texte d’une extrême brièveté est l’un des classiques de la spiritualité catholique et chrétienne en général.
Ces quelques lignes où Pascal exprime sa conversion à la personne de Jésus-Christ au moment même où il la vit ont valeur de paradigme, en raison des termes qu’il emploie mais aussi du caractère fulgurant de cette expérience mystique. Constamment réédité et commenté depuis la fin du XVIIe siècle, le Mémorial contient une triple invocation à Dieu régulièrement citée: «Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants…».
La description concise de l’expérience vécue
Et voici le texte du Mémorial:
«L’an de Grâce 1654,
Lundi, 23 novembre, jour de saint Clément, pape et martyr, et autres au martyrologe. Veille de saint Chrysogone, martyr, et autres. Depuis environ dix heures et demie du soir jusqu’à environ minuit et demi. Feu.
«Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.». Non des philosophes et des savants. Certitude, Certitude. Sentiment. Joie. Paix. Dieu de Jésus-Christ. Deum meum et Deum vestrum [« Mon Dieu et votre Dieu »]. «Ton Dieu sera mon Dieu.» Oubli du monde et de Tout, hormis Dieu. Il ne se trouve que par les Voies enseignées dans l’Évangile. Grandeur de l’âme humaine. «Père juste, le monde ne T’a point connu, mais je T’ai connu.» Joie, Joie, Joie, pleurs de Joie. Je m’en suis séparé: «De reliquerunt me fontem aquæ vivæ.» [« Ils m’ont laissé une source d’eau vive. »] «Mon Dieu, Me quitterez-vous?» Que je n’en sois pas séparé éternellement. «Cette (???) [NDLR: Il semble manquer un mot] est la Vie éternelle, qu’ils Te connaissent Seul Vrai Dieu et Celui Que Tu as envoyé, Jésus-Christ.» Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m’en suis séparé, je L’ai fui, renoncé, crucifié. Que je n’en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les Voies enseignées dans l’Évangile. Renonciation totale et douce. Soumission totale à Jésus-Christ et à mon directeur. Éternellement en Joie pour un jour d’exercice sur la Terre. Non obliviscar sermones tuos [« Je n’oublierai pas Tes Discours »], Amen.»
Avant et après la Nuit de Feu
L’expérience spirituelle – inadéquatement qualifiée de « mystique », car, à vrai-dire, dans la Création, il n’y a rien de mystique – du lundi 23 novembre 1654, qui se produit «depuis environ dix heures et demie du soir jusques environ minuit et demi», marque un tournant décisif dans la vie et l’œuvre de Pascal. C’est l’expérience fondatrice de sa vie.

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L’être humain est-il déchu?

L’être humain est-il déchu?

L’être humain est-il déchu?

Introduction
Nous ne pouvons pas – il y en a beaucoup trop! – examiner ici toutes les philosophies pessimistes au sujet de la condition humaine. Nous nous limiterons à une seule. Nous nous concentrons sur ce que dit le célèbre écrivain-philosophe Blaise Pascal, en prenant appui sur ce qui est dit sur cette page consacrée au pessimisme en philosophie.
Pascal et la déchéance humaine
Pour le célèbre écrivain, mathématicien et physicien Blaise Pascal l’être humain serait irrémédiablement déchu. Depuis sa « nuit de feu » vécue vers l’âge de trente ans au cours de laquelle il a reconnu le « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob », il se tourne toujours plus vers la religion et la foi.
Influencé par le courant janséniste du Christianisme, Pascal considère que l’être humain est condamné, à la suite du péché originel, à une perpétuelle misère. Cette misère, selon lui, nous cherchons – comme si cela pouvait y changer quelque chose! -, par tous les moyens, à l’éluder: «Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n’y point penser.».
Le « divertissement » comme fausse solution à la déchéance humaine
Toujours selon Blaise Pascal, afin d’oublier notre condition, non seulement nous limitons notre pensée à la considération de choses futiles, mais nous multiplions les gesticulations vides et les activités vaines. La volonté qui nous pousse ainsi vers l’inessentiel relève de ce que Pascal appelle le «divertissement». Toute vie qui n’implique pas la pensée de sa finitude est une vie de divertissement qui, en réalité, éloigne de Dieu.
Au sens pascalien, le divertissement prend des formes extrêmement variées et une très grande place dans notre existence ordinaire. Se divertir, au sens étymologique, signifie bien, en effet, se détourner de l’Essentiel. Or, affirme Pascal, si la seule chose que nous croyons capables de nous consoler de nos misères est bien le divertissement, c’est, hélas, aussi, en réalité, «la plus grande de nos misères». A noter que le mot « distraction », synonyme de divertissement, a exactement le même sens. Dans les deux cas il s’agit de « se détourner de ». Se détourner de quoi si ce n’est de l’Essentiel?

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Observation de la nature humaine avec La Rochefoucauld

Observation de la nature humaine avec La Rochefoucauld

Observation de la nature humaine avec La Rochefoucauld

« Une Maxime, c’est le maximum de sens dans le minimum de mots. »

La louange
Introduction
La vocation première du site de l’École de L’Art de Vivre c’est, bien sûr, la Transmission des Valeurs spirituelles. Ce n’est donc fondamentalement pas un site consacré à la Littérature en tant que telle. Mais lorsque des Valeurs spirituelles peuvent être mises en évidence à partir des œuvres de « grands auteurs », classiques, romantiques ou modernes, alors il est aussi bienvenu et opportun de pouvoir s’y référer…
De nouveau, nous nous intéressons à l’écrivain François de La Rochefoucauld et à ses célèbres Maximes. Déjà nous avons vu ce qu’il pensait du soi-disant mépris de la mort. Aujourd’hui, nous nous intéressons à ce qu’il dit au sujet des louanges.
La Rochefoucaud est réputé pour être un pessimiste. Il ne se fait aucune illusion concernant la « nature humaine ». Derrière chaque apparente « bonne action », il suppose l’existence d’une motivation cachée, beaucoup moins avouable.
D’un point de vue spirituel – qui est toujours le nôtre! -, quel intérêt? Eh bien, il nous apparaît qu’à la lecture de certaines Maximes de La Rochefoucauld beaucoup de lecteurs auront l’occasion de procéder à leur propre examen de conscience [NDLR: Page privée; nécessite, pour être vue, d’être enregistré(e) et connecté(e)] concernant leurs motivations cachées…
C’est la notion d’abnégation ou de désintéressement ou encore d’altruisme (en allemand « Selbstlosigkeit », littéralement « (fait d’être) sans soi-même ») qui doit être ici au cœur de l’examen de conscience auquel chaque lecteur/lectrice a le devoir de procéder pour lui/elle-même.
La louange selon La Rochefoucauld
Pour cette fois, concentrons-nous sur les louanges… Voici ce qu’en dit La Rochefoucauld:
143 « C’est plutôt par l’estime de nos propres sentiments que nous exagérons les bonnes qualités des autres, que par l’estime de leur mérite; et nous voulons nous attirer des louanges, lorsqu’il semble que nous leur en donnons. »
Commentaire: Selon L.R. (La Rochefoucauld), lorsqu’un être humain en complimente un autre, en réalité sa motivation n’est pas une sincère admiration des réels mérites d’autrui, mais plutôt dans le secret espoir que l’autre, pour nous remercier de nos compliments, ne manquera pas de nous « renvoyer l’ascenseur »… Alors, qu’en est-il vraiment?

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Au sujet du mépris de la mort

Au sujet du mépris de la mort

Au sujet du mépris de la mort

François de La Rochefoucauld

L’on découvre ici que l’auteur des « Maximes » tenait la mort pour « le plus grand de tous les maux » et que « tout homme qui la sait voir telle qu’elle est (NDLR: dont, manifestement, lui-même!), trouve que c’est « une chose épouvantable » et « la plus rude de toutes les épreuves », de sorte que ceux qui affectent de mépriser la mort, en réalité, ne connaissent pas la « grandeur de leur mal ».
Voici donc ce que – à la fin de ses « Maximes » -, au sujet du « mépris de la mort », dit François de La Rochefoucauld:.
« Après avoir parlé de la fausseté de tant de vertus apparentes, il est raisonnable de dire quelque chose de la fausseté du mépris de la mort.
J’entends parler de ce mépris de la mort que les païens se vantent de tirer de leurs propres forces, sans l’espérance d’une meilleure vie. Il y a différence entre souffrir la mort constamment, et la mépriser.
Le premier est assez ordinaire; mais je crois que l’autre n’est jamais sincère.
On a écrit néanmoins tout ce qui peut le plus persuader que la mort n’est point un mal; et les hommes les plus faibles, aussi bien que les héros, ont donné mille exemples célèbres pour établir cette opinion.
Cependant je doute que personne de bon sens l’ait jamais crue; et la peine que l’on prend pour en persuader les autres et soi-même fait assez voir que cette entreprise n’est pas aisée.
On peut avoir divers sujets de dégoûts dans la vie, mais on n’a jamais raison de mépriser la mort; ceux mêmes qui se la donnent volontairement ne la comptent pas pour si peu de chose, et ils s’en étonnent et la rejettent comme les autres, lorsqu’elle vient à eux par une autre voie que celle qu’ils ont choisie.
L’inégalité que l’on remarque dans le courage d’un nombre infini de vaillants hommes vient de ce que la mort se découvre différemment à leur imagination, et y paraît plus présente en un temps qu’en un autre.
Ainsi il arrive qu’après avoir méprisé ce qu’ils ne connaissent pas, ils craignent enfin ce qu’ils connaissent. Il faut éviter de l’envisager avec toutes ses circonstances, si on ne veut pas croire qu’elle soit le plus grand de tous les maux.
Les plus habiles et les plus braves sont ceux qui prennent de plus honnêtes prétextes pour s’empêcher de la considérer. Mais tout homme qui la sait voir telle qu’elle est, trouve que c’est une chose épouvantable.

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De l’effronterie causée par l’avarice

De l’effronterie causée par l’avarice

De l’effronterie causée par l’avarice

L’avarice fait partie des 7 péchés capitaux. C’est un penchant grave. Un penchant – comme le mot l’indique – donne à comprendre que celui qui en est affligé penche … – comme la Tour de Pise – du côté où il va tomber!
Un penchant c’est le fait d’être accroché à une chose terrestre quelconque. Il y en a de fort nombreux. Mais celui qui succombe régulièrement à un penchant, celui-là « est accroché », comme le mot allemand [« Hang »], l’indique. Il est, de ce fait, accroché à la matière grossière terrestre. Il est lié à la Terre.
C’est cela qui lie le plus gravement une âme humaine. Parce qu’il ne s’agit pas seulement d’une faute passagère, mais que c’est devenu une caractéristique de l’âme faisant partie de son  caractère.
La mort elle-même ne met pas fin à un penchant. Par conséquent, lorsque, après la mort, une âme humaine arrive dans l’Au-delà pour y poursuivre son évolution, elle ne peut pas si facilement se libérer de son péché, elle est donc entravée, retenue! C’est comme une malédiction (sauf qu’elle n’est prononcée par personne d’autre que par elle-même) qui pèse sur elle.
En tant que caractéristique de l’âme, le penchant est ancré dans le corps fin-matériel. Quelque part, c’est encore pire lorsque cette âme n’est plus recouverte d’un corps gros-matériel, car la densité n’est plus là pour freiner le penchant qui peut alors être vécu sans aucune retenue. Même si cela concerne de l’argent gros-matériel se trouvant sur Terre!
De plus, du fait de la convoitise dirigée vers quelque chose d’inférieur, le corps animique fin-matériel devient plus dense et donc plus lourd, ce qu’il fait que, du fait de la Loi de la Pesanteur Spirituelle, il sombre jusqu’au niveau de sa propre densité, là où, aussi en fonction de la Loi d’Attraction du Genre Semblable se trouvent toutes les autres âmes affligées du même penchant, elles aussi liées à la Terre.

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Le déclin du Courage

Le déclin du Courage

Le déclin du Courage

Alexandre Soljenytsine: Un regard lucide et courageux

Lorsqu’une grande Conscience s’exprime…

« Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne ou Soljénitsyne (en russe: Александр Исаевич Солженицын: Aleksandr Isaevič Solženicyn), né le 28 novembre 1918 (11 décembre dans le calendrier grégorien) à Kislovodsk et mort le 3 août 2008 à Moscou, est un écrivain russe et un des plus célèbres dissidents du régime soviétique durant les années 1970 et 1980.
Né dans le nord du Caucase, il fait de brillantes études de mathématiques et de littérature. Il adhère alors à l’idéologie du régime communiste. Mobilisé en 1941 lorsque commence la guerre contre l’Allemagne, il suit à sa demande une formation d’officier d’artillerie à partir de 1942. Au front, il fait preuve d’une conduite exemplaire qui lui vaut d’être décoré. Il est cependant arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline dans une correspondance personnelle et est condamné pour «activité contre-révolutionnaire» à huit ans de détention dans un camp de travail pénitentiaire. Libéré en 1953, il est placé en relégation dans un village du Kazakhstan et ne pourra rentrer en Russie qu’en 1959, réhabilité par la Cour suprême.
À la faveur de la déstalinisation et de l’adoucissement du régime sous Nikita Khrouchtchev, il publie un premier roman en 1962, Une journée d’Ivan Denissovitch, première œuvre littéraire témoignant de l’existence de camps en URSS, qui fait l’effet d’une bombe. Alors que le régime se durcit sous la direction de Brejnev et que la police saisit certains de ses manuscrits, il parvient à publier quelques ouvrages en samizdat (Le Pavillon des cancéreux) ou à l’étranger (Le Premier Cercle). Ils lui valent une renommée mondiale, jusqu’à obtenir le prix Nobel de littérature en 1970.
En 1973, il donne l’ordre de publier à Paris L’Archipel du Goulag. Cette chronique minutieuse du système de répression politique en Union soviétique, nourrie de nombreux témoignages de rescapés des camps, connaît un retentissement mondial. Elle est considérée comme l’un des ouvrages majeurs du XXe siècle sur le système concentrationnaire.
Arrêté en 1974, il est expulsé d’Union soviétique et déchu de sa citoyenneté. D’abord réfugié en Europe de l’Ouest, il s’installe ensuite aux États-Unis, dans le Vermont, où il passe vingt années d’exil, au cours desquelles il écrit sa monumentale Roue rouge. Réhabilité par Mikhaïl Gorbatchev, il rentre en 1994 à Moscou, où il termine sa vie.
Figure de proue de la dissidence soviétique, il s’en démarque cependant par une vive critique du matérialisme occidental, exprimée notamment dans son « Discours de Harvard » sur le déclin du Courage (1978). »

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La Foi et les œuvres

La Foi et les œuvres

La Foi et les œuvres

La Foi ou les œuvres?
Qu’est-ce qui peut nous justifier devant Dieu? La Foi, les œuvres? Seulement les œuvres? Seulement la Foi?
C’est peut-être la question la plus importante de toute la théologie chrétienne. Elle a été à l’origine de la Réforme, la rupture entre les Églises protestantes et l’Église catholique. Elle est l’une des différences fondamentales entre le Christianisme biblique et la plupart des confessions se présentant comme chrétiennes. Sommes-nous sauvés par la Foi seule ou par la Foi et les œuvres? Sommes-nous sauvés rien qu’en croyant en Jésus, en croyant qu’Il est notre Sauveur, ou bien y a-t-il des « choses » à faire en plus?
La Réforme – La doctrine de Luther – Les Cinq Solas
« Sola fide » (expression latine à l’ablatif signifiant « Par la Foi seule ») est une expression latine désignant le principe protestant selon lequel seule la Foi peut sauver l’être humain, c’est-à-dire lui assurer son Salut éternel. Il fait partie des traditionnels Cinq Solas.
Les Cinq solas sont cinq formules en latin qui forment les cinq piliers du Protestantisme en matière de sotériologie. Autrement dit, il s’agit des cinq Principes sur lesquels repose le Salut éternel de l’être humain.
Voici donc les Cinq Solas…

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