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  1. "Qu'est-ce que l'esprit?" Il n'est pas toujours facile de répondre clairement à une demande relative à la définition de l'esprit…

  2. "Le Travail de la Conscience" Ce travail si impératif attend donc tout être humain qui sait qu'il est avant tout…

  3. Le Secret de la Sainte Lance La force de la pensée n'est plus à démontrer aujourd'hui. Tout le monde peut…

  4. "Le Jour des morts" La vie réelle prend véritablement son sens que lorsque l'on a saisi la signification de la…

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L’être humain peut-il connaître ce qui se tient plus haut que lui?

L’être humain peut-il connaître ce qui se tient plus haut que lui?

L’être humain peut-il connaître ce qui se tient plus haut que lui?

Questions préalables
Nous avons déjà approfondi l’importante question « Comment reconnaître ce qui est supérieur? ». Nous nous sommes aussi posé la question de savoir si – comme certains semblent le croire – l’être humain est divin ou bien – conformément au nom « homme » – simplement humain?
Nous avons aussi déjà vu que – en fonction de son genre limité (l’esprit humain ne prend pas forme immédiatement mais, initialement, avant de devenir un esprit à part entière, en tant que germe d’esprit, est soumis à une évolution) – « L’être humain ne peut pas voir Dieu en Face ».
L’être humain peut-il réellement connaître – ou  reconnaître – ce qui se tient plus haut que lui?
En relation avec ces questions déjà examinées se pose maintenant une nouvelle question: L’être humain peut-il réellement connaître ce qui se tient plus haut que lui? Et la réponse à cette question est clairement non. En effet, « con-naître » signifie « naitre avec ». Il s’agit donc d’une expérience vécue spirituelle personnelle.
Par conséquent, « avoir entendu parler de » ou « avoir lu que » ou « avoir vu à la télévision ou sur Internet que » n’est pas du tout la même chose que connaître ou que savoir, car le véritable Savoir vient uniquement de l’expérience vécue, laquelle ne peut être que spirituelle.
Ce qui est seulement appris par l’intellect n’est pas du Savoir mais seulement de l’érudition. Or l’érudition – seulement enregistrée dans le cerveau terrestre – s’arrête d’exister à la mort. Alors que le Savoir vivant s’attache à l’âme et à l’esprit et continue de perdurer, même après la mort du corps gros-matériel.
Alors, demandera-t-on peut-être, comment est-il possible de savoir que Dieu existe si l’être humain n’est pas capable de voir Dieu en Face?

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What Is the Root Cause of Humanity’s Greatest Problem?

What Is the Root Cause of Humanity’s Greatest Problem?

«Les Codes de la Genèse – {Le mot} «code» désigne un modèle ou une clef permettant de comprendre la vie de l’individu, de la nation et de l’ensemble de l’humanité. Certains récits de la Bible combinent réalité historique et code, mais l’histoire du Jardin d’Eden est entièrement codée.

Par conséquent, ceux qui lisent les histoires bibliques comme des récits censés décrire uniquement des faits historiques peuvent parvenir à des conclusions erronées – comme l’affirmation de nombreux intellectuels – selon laquelle l’histoire de la Genèse est fausse, car scientifiquement, l’Univers n’a pas pu être créé en six jours.

Le Code de l’Arbre de la Connaissance. Comme nous le savons tous, Adam et Ève, dans le Jardin d’Éden, ont eu le privilège et la bénédiction de jouir des fruits de tous les arbres, mais ils ont été avertis par Dieu de ne pas s’approcher ni de goûter au fruit d’un seul arbre: L’Arbre de la Connaissance {du Bien et du mal}: «Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez pas, de peur de mourir.». Genèse III, 3.

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La Vengeance est Mienne! Je veux rétribuer!

La Vengeance est Mienne! Je veux rétribuer!

« La Vengeance est Mienne! Je veux rétribuer! »

 «Die Rache ist mein.»  «Ich will vergelten.»

« La Vengeance est Mienne! » « Je veux rétribuer! »
Par August Manz
– Extraits –

«La Vengeance est Mienne, Je veux rétribuer.» – C’est ce qui est écrit dans le 5ème Livre de Moïse au chapitre XXXII [Deutéronome 32-35]. Et on lit au chapitre XII de l’Épître de {l’Apôtre} Paul aux Romains:
«Ne vous vengez pas vous-mêmes, mes bien-aimés, mais laissez agir la Colère de Dieu, car il est écrit: «La Vengeance est Mienne, Je veux rétribuer», dit le Seigneur». —
L’on sait que l’étude des religions comparées cherche à établir une opposition entre la Notion de Dieu dans l’Ancien Testament et celle {se trouvant} dans Nouveau Testament. Jéhovah, le Dieu des Juifs, est perçu comme un Dieu de Vengeance, un Dieu rigoureux et coléreux, dont le genre spécifique est censé avoir trouvé son expression fondamentale dans la Parole rapportée par Moïse: «La Vengeance est Mienne, Je veux rétribuer!».
Mais le Dieu du Nouveau Testament est, par contraste, un Dieu de l’Amour Qui pardonne, Lequel, en toute logique, exige également des êtres humains l’Amour qui pardonne, tel qu’Il le donne. «Aime Ton prochain comme Toi-même» est présenté comme le fondement de la Religion chrétienne.
(…) Nous a{vons} (…) la Connaissance qu’une opposition ne peut pas exister entre le Dieu de l’Ancien Testament, Qui a été révélé aux êtres humains par les Prophètes, et le Dieu {à partir} Duquel Jésus est venu vers les êtres humains, en tant que Partie {de Lui}, en tant que Son Fils né en Lui. Et qu’aucune opposition ne pourrait exister. Car Dieu est éternellement identique à Lui-même.
Jésus a aussi expressément souligné:
«Ne croyez pas que Je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car Je vous le dis, en Vérité, tant que le Ciel et la Terre subsisteront, il ne disparaîtra pas un seul iota ou un seul trait de lettre de la Loi, jusqu’à ce que tout cela soit arrivé.» (Matthieu V, 17). –

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L’être humain peut-il voir Dieu en Face?

L’être humain peut-il voir Dieu en Face?

L’être humain peut-il voir Dieu en face?

Souvent, lors des cérémonies d’inhumation, l’on entend le prêtre célébrant dire que le défunt (par ailleurs souvent encore affligé de quelques défauts) est maintenant assis « à côté de Dieu ».

La naïveté d’une telle croyance peut surprendre, elle est pourtant encore assez fréquente, par exemple dans les milieux catholiques traditionnels.

De la même manière – même sans parler de « voir Dieu en Face », beaucoup de croyants pensent que leurs proches s’en vont immédiatement au Paradis après leur décès, même si – par ailleurs – ils leur {re}connaissent quelques défauts.

Un exemple. Un témoin ayant assisté à l’inhumation de sa mère raconte:

« Le lendemain de la cérémonie d’inhumation, lors d’un conseil tenu par les enfants, frères et sœurs, l’une de mes sœurs, religieuse, a déclaré être convaincue que notre mère était maintenant au Paradis. Aussitôt, une autre de mes sœurs a affirmé qu’elle avait une conviction identique.

Pourtant, quelques jours plus tôt, les mêmes personnes, évoquant leurs souvenirs d’enfance et de jeunesse, se rappelaient volontiers – outre d’indéniables solides qualités – quelques mémorables colères de la défunte. ».

Alors, que penser d’une telle situation? L’on peut, par exemple, envisager que la défunte, coléreuse dans sa jeunesse, se soit, avant de passer dans l’Au-delà, totalement libérée de son penchant à la colère. Un être humain qui, au cours de sa vie terrestre, se libère ne serait-ce que d’un seul défaut n’a certes point perdu son existence.

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Pourquoi la crucifixion n’est pas le Sauvetage de l’être humain

Pourquoi la crucifixion n’est pas le Sauvetage de l’être humain

Pourquoi la crucifixion n’est pas le Sauvetage de l’être humain

« Je suis né et je suis venu dans le Monde pour rendre Témoignage à la Vérité. »

Le sacrifice et la crucifixion endurés par le Christ ne sont pas la vraie raison de Sa Venue dans le monde.

Sujet d’analyse et d’intuition pour tout Chrétien qui cherche à examiner sa foi en Vérité et en conviction.
 Proposé par Salem YAHI.

Je suis Chrétien, parce que … « Quiconque confesse que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. »
– 1 Jean IV, 15 (Bible Tob) –

Chrétien, je le suis, parce que je m’efforce de vivre dans le double Commandement de Dieu:
« Et voici qu’un légiste se leva et lui dit, pour le mettre à l’épreuve: “Maître, que dois-je faire pour recevoir en partage la Vie éternelle?” Jésus lui dit: “Dans la Loi qu’est-il écrit ? Comment lis-tu?”. Il lui répondit: “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée et ton prochain comme toi-même.” Jésus lui dit: “Tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la Vie.” »  Luc X, 25-28.
Chrétien, je le suis, bien que je sois convaincu que les Églises ont divisé Jésus …
« Mes bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu; tout esprit qui confesse Jésus Christ venu dans la chair est de Dieu, et tout esprit qui divise Jésus n’est pas de Dieu; c’est l’esprit de l’antichrist, dont vous avez entendu annoncer qu’il vient, et dès maintenant il est dans le monde. »   1 Jean 4, 1-3.
… Et que l’Église, catholique en particulier, s’en est allée hors du sentier du Christ, ce que montre son histoire à toute personne qui voit avec les yeux de l’esprit:
« Quiconque va trop avant et ne demeure pas dans la Doctrine du Christ n’a pas Dieu {avec lui}. »  2 Jean, 1-9
Cette Église a introduit d’innombrables divisions:
« À la fin des temps il y aura des railleurs qui seront menés par leurs passions impies. Ce sont bien eux! Ils introduisent des divisions, ils ont des pensées terrestres, ils ne possèdent pas l’Esprit. »   Épitre de Jude 19.
Elle a soumis des millions d’êtres humains par des moyens contestables durant deux millénaires, cherchant ainsi à se substituer à Dieu, alors qu’:
« Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »  Actes V, 29.
Les scandales successifs et incessants sur la pédophilie des prêtres – pour n’évoquer que cela – étouffés durant des dizaines d’années, s’ajoutent aux innombrables preuves existantes de l’extrême faiblesse morale de cette institution.
La conséquence? Sur le fond, le véritable MESSAGE DU CHRIST a été occulté empêchant la reconnaissance de la VÉRITÉ par son seul destinataire: l’esprit humain, obturant de ce fait le chemin de sa résurrection laquelle ne passe pas par celle du Fils de Dieu.
Sur la VÉRITÉ
Concernant les hommes qui ont fait l’histoire épouvantable de l’Église:
« Eux qui ont changé la Vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen! »  Romains 1, 25.
« La Colère de Dieu se révèle du Ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la Vérité captive… »  Romains 1, 18.

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Le Deuxième Commandement

Le Deuxième Commandement

«TU NE DOIS PAS, DU NOM DU SEIGNEUR, TON DIEU, MÉSUSER!»

Mésuser du Nom du Seigneur, que cela signifie-t-il? C’est la même chose que de le prononcer en vain, c’est-à-dire avec superficialité, sans raison {valable}.
C’est que, si Dieu est Saint, Son Nom, indissociable de Lui-même et qui sert à Le désigner, est donc, lui aussi, Saint, Sacré!
C’est naturel que le Nom de Dieu soit, pour chaque être humain, Sacré, car le Nom de Dieu est destiné, comme tout nom, à, avec clarté et force, faire surgir, dans l’esprit humain, la Notion correspondante, et, dans ce cas, il s’agit de la Notion du Plus Haut qui soit, le Plus-Haut-de-tous!
Par conséquent, si quelqu’un prononce le Nom du Plus-Sublime avec légèreté, indifférence ou – pire! – avec irrespect, il offense Dieu Lui-même!
Les transgressions de ce genre sont, hélas!, devenues très nombreuses dans le monde «moderne». Le Nom du Créateur est prononcé en vain, à tout propos. C’est horrifiant d’entendre cela, lorsque l’on est conscient des offenses ainsi commises envers le Créateur, du mauvais exemple donné aux jeunes générations, et des inéluctables répercussions karmiques à venir.
Le Deuxième Commandement est, en effet, indissociable du Premier [NDLR: Article privé – Nécessite d’être enregistré et connecté]. L’accomplissement du Premier Commandement suppose aussi la rigoureuse observance du Deuxième. L’être humain qui ne respecte pas le Deuxième Commandement est totalement dénué d’Intuition. Sinon il ne pourrait prononcer le Saint Nom de l’Éternel qu’avec le plus profond respect, la plus grande vénération. C’est pourquoi, dans la religion juive, l’on n’ose même pas prononcer le Nom complet du Hautement-Sublime, et l’on se limite à écrire les consonnes sans mentionner les voyelles.
Cette transgression fait partie des péchés des pères qui se vengent jusqu’à la troisième ou quatrième génération, si, entre temps, il ne s’en éveille pas un pour mettre un terme à une aussi abominable pratique.
Même ceux qui ne transgressent pas eux-mêmes le Deuxième Commandement ont le Devoir de ne pas s’arrêter là. Ils doivent, par conséquent, s’efforcer de combattre cette préjudiciable habitude dans les cercles qui les entourent.

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Bon vouloir ou vouloir-être-bon?

Bon vouloir ou vouloir-être-bon?

Bon vouloir ou vouloir-être-bon?

Lorsque l’on parle de Bon vouloir il s’agit du vouloir de l’esprit. L’Enseignement chrétien, par exemple, s’adresse aux hommes et aux femmes de bonne volonté.
L’expression « hommes de bonne volonté » – dans le sens de « êtres humains de bonne volonté » – provient, à l’origine, de l’Évangile selon Luc, chapitre 2, verset 14: «[…] Et Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté» (Luc, II-14). Dans la Vulgate en latin: « Pax hominibus bonæ voluntatis », soit: « Paix aux hommes de bonne volonté ».
Mais si l’on parle de vouloir-être-bon, il s’agit du vouloir de l’intellect ou – plus précisément – du vouloir de l’être humain entravé par l’intellect terrestre et/ou influencé par le sentiment. C’est très différent.
Le bon vouloir est donc le vrai bon vouloir, tandis que le vouloir-être-bon est juste un vouloir d’apparence, une caricature du réel bon vouloir. Il est, en effet, facile de comprendre que vouloir être bon c’est, en réalité, vouloir avoir l’air d’être bon.

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Paul et la Réincarnation

Paul et la Réincarnation

Paul et la Réincarnation

« Timothée dit, un jour:
– « Paul, crois-Tu que les Grecs auraient jadis trouvé la Foi à Jérusalem si Jésus ne leur avait pas parlé dans un langage approprié? ».
Ces paroles firent réfléchir Paul. Certes, il n’y avait pas assisté personnellement, mais il avait souvent entendu de quelle façon merveilleuse Jésus S’était adapté aux conceptions des Grecs. Le Disciple ne devait-il pas agir de la même manière que le Maître?
Et il fit savoir qu’il défendrait publiquement le Nouvel Enseignement sur le marché d’Athènes devant tous ceux qui avaient des objections sincères à opposer.
Alors la foule afflua. Les érudits, les représentants de toutes les écoles étaient réunis en rangs serrés. Paul se tenait seul au centre. Il avait passé toute la nuit en Prière et sa demande avait été exaucée. Une merveilleuse Clarté émanait de tout son être et l’homme maladif fit une grande impression.
Cette Clarté pénétra tout ce qu’il disait. Il ne se lassait pas de répondre aux interpellations les plus diverses. Si, au début, les gens questionnaient par amour de la discussion, au cours de la journée s’était éveillé en eux le désir d’une meilleure Connaissance et leurs questions se modifièrent en conséquence.
Lorsque Paul s’en aperçut, une Joie immense le gagna. Il résuma tout ce qu’il avait dit jusqu’alors en un discours assez long, qui se termina par ces paroles:
– « Dieu n’est pas loin de chacun de nous, car nous vivons, nous agissons et nous sommes en Lui! ».
Des cris joyeux éclatèrent. Les hommes étaient comme ivres de tout ce qu’il leur était donné d’entendre.
Deux jeunes gens soulevèrent Paul et le portèrent sur leurs épaules jusqu’à la maison du chef de l’école la plus renommée. L’Apôtre devait partager le repas des savants.
D’abord, il voulut refuser; puis une voix lui chuchota:
– « Jésus ne S’est-Il pas mis à table avec les hommes? ».
Et il se rendit compte qu’il pouvait continuer à expliquer en détail ce qu’il avait commencé à leur dire en gros auparavant.

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La Correction Fraternelle

La Correction Fraternelle

La Correction Fraternelle

 «Un frère aidé par son frère est une place forte.»
 – Proverbes, XVIII, 19 –

Qu’est-ce que la Correction Fraternelle?
Dans l’Enseignement chrétien, la Correction Fraternelle est une démarche de rappel à l’ordre d’un Chrétien vis-à-vis de son frère – Chrétien ou non -, dans le cas où celui-ci vient à commettre un péché, notamment – mais pas nécessairement –  si le péché est dirigé contre lui.
Dans la Correction Fraternelle, il s’agit effectivement de corriger d’une part, et de le faire fraternellement d’autre part.
Jésus Lui-même a-t-Il enseigné la Correction Fraternelle?
A cette question, selon la Bible, la réponse est oui.
Dans l’Évangile de Matthieu, en effet, il est écrit:
«Si Ton frère vient à pécher {contre Toi}, va le trouver et reprends le, seul à seul. S’il T’écoute, Tu auras gagné Ton frère. S’il n’écoute pas, prends encore avec Toi un ou deux autres, pour que toute affaire soit décidée sur la parole de deux ou trois témoins. Que s’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté. Et s’il refuse d’écouter même la communauté, qu’il soit pour Toi comme le païen et le publicain. En vérité Je vous le dis: Tout ce que vous lierez sur la Terre sera tenu au Ciel pour lié, et tout ce que vous délierez sur la Terre sera tenu au Ciel pour délié.» (Matthieu XVIII, 15-18).
A remarquer que le « contre Toi » est volontairement placé entre accolades, parce que cela dépend des traductions. Dans la plupart des traductions (voir, par exemple, ici ou ici, la différence entre la Traduction de Louis Segond et la Bible du Semeur et d’autres encore…) il n’y a pas de « contre Toi »; il est donc à supposer que cela a été ajouté par l’un ou l’autre des traducteurs. Il semble bien que le péché soit ou non contre soi il convient d’aller pareillement trouver le pécheur et de le reprendre.
Mais combien de fois un pécheur doit-il être pardonné, notamment s’il s’agit de la même faute? A cette question aussi Jésus répond:
«Prenez garde à vous-mêmes! Si Ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet un péché contre Toi, et que sept fois de suite il revienne à Toi en disant: “Je me repens”, Tu lui pardonneras.» (Luc XVII, 3-4).
Le pardon doit donc être donné non seulement sept fois de suite mais même – en cas de besoin – soixante-dix-sept-fois sept fois. Encore faut-il, toutefois, bien sûr, que la demande de pardon soit sincère. Une demande de pardon dépourvue de sincérité, du fait de son état intérieur hypocrite, ne permet naturellement pas au demandeur d’en recevoir tout le réel bénéfice.
En lisant les Évangiles il est possible de voir que Jésus Lui-même corrige Ses Apôtres à différentes reprises: Par exemple, Il les réprimande lorsqu’ils font preuve de jalousie en voyant quelqu’un chasser les démons au Nom de Jésus (Marc IX, 38-40). De même Il blâme sévèrement l’Apôtre Pierre en lui disant que sa façon de penser n’est pas celle de Dieu mais celle des êtres humains (Matthieu XVI, 23). Pareillement, il stoppe net l’ambition de la mère de Jacques et de Jean – fils de Zébédée – accompagnant leur mère, corrigeant avec Amour leur incroyable présomption. Le même épisode est aussi rapporté – avec, en plus, la référence au Baptême – dans l’Évangile de Marc (Marc X, 35-40).

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