Ecole de l'art de vivre

Bible

Abonnez-vous à notre infolettre

Fil Telegram

Réseaux Sociaux

Articles récents

  1. Très belle Vidéo d'images accompagnant l'ouvrage" Un regard dans un autre Monde et la défaillance de l'humanité". Puissent-elles réveiller le…

  2. Merci pour l'article. Faire la différence entre les sentiments et l'amour de l'âme n'est pas chose aisée. Deux notions qui…

  3. "L'ESPRIT DE FAMILLE" L'esprit de famille, dès qu'il respecte la liberté de chacun tout en s'imprégnant d'une certaine noblesse, ne…

  4. Oui, très enrichissant, et parfois vouloir aider sur la base de sentiments sans élan intuitif peut parfois déboucher sur une…

Le don des larmes

Le don des larmes

Le don des larmes

« Larmes des femmes, l’arme des femmes. »

« Dieu parle, il faut qu’on Lui réponde
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré. »
– Alfred de Musset – « Tristesse »

A l’évidence – même s’il a pu aussi exister des « pleureuses » professionnelles » versant des « larmes de crocodile », le fait de pleurer implique normalement (en cas de pleurs sincères) que le pleureur est touché intérieurement. Toutefois, de même qu’il y a deux sortes d’émotions il y a aussi deux sortes de pleurs, les pleurs suscités par les mouvements de l’âme et ceux qui ne résultent que d’épanchements exclusivement sentimentaux.
Le « don des larmes » (en latin « gratia lacrimarum » – « donum lacrimarum »), est une notion qui – selon Wikipédia – ferait référence à « l’efficacité des pleurs et des larmes spirituelles dans la prière ». Il s’agit toutefois d’une fausse notion, car, d’une part, en fonction des Lois de la Création, et en particulier de la Loi de la Pesanteur Spirituelle – les larmes, en tant que simple manifestation corporelle, ne peuvent pas être qualifiées de « spirituelles », et, d’autre part, elles ne peuvent avoir aucune « efficacité » dans la Prière (l’efficacité de la Prière dépend exclusivement de sa légèreté et donc de sa pureté) mais témoignent juste vers l’extérieur du bouleversement intérieur de celui ou celle qui pleure.

lire plus
La Parabole du Bon Samaritain selon Edmond Rostand

La Parabole du Bon Samaritain selon Edmond Rostand

La Parabole du Bon Samaritain selon Edmond Rostand

« PIERRE
Que nous demandes-Tu, Rabbi?
JÉSUS
D’être parfaits.
On se sent allégé quand on porte mon faix.
Portez-le. Chérissez le prochain.
PIERRE
Ce qu’on nomme
Le prochain, est-ce donc un vil païen?
JÉSUS
Un homme,
Qui de Jérusalem allait à Jéricho,
Rencontra des voleurs. On le frappe, on le blesse,
Ses cris demeurent sans écho,
Et, le croyant mort, on le laisse.
Il n’est plus qu’une plaie, il gît;
Le sang fuit de son corps comme le vin d’une outre.
Passe un prêtre. Il voit là ce corps, ce sol rougi.
II passe outre.
Passe un lévite. Il voit cet œil où meurt le jour.
II passe outre, à son tour.
Passe un Samaritain. Il voit la pauvre tête
II s’arrête. »

lire plus
Le rôle de l’âme

Le rôle de l’âme

Le rôle de l’âme

Esprit et âme

Nous avons déjà eu l’occasion de définir ce qu’est l’esprit, ce qu’est l’âme et ce qui devrait caractériser le corps. Une fois – comme nous l’avons déjà vu – clairement établi que l’esprit est le seul réellement Vivant dans l’être humain et qu’à ce titre l’on ne chantera jamais assez les louanges de l’esprit, nous voudrions, cette fois, dans la personnalité humaine, davantage préciser le rôle de l’âme… Oui, sachant que l’esprit est son noyau – le seul {principe} réellement et éternellement vivant en l’être humain -, quel est le rôle spécifique de l’âme?

L’âme – qui contient l’esprit et ne serait rien sans lui – est, pour ainsi dire, la caisse de résonance de l’esprit. Ou bien son cœur. Penser, par exemple, à l’âme d’un violon se trouvant au cœur de la caisse de résonance de l’instrument. Cette caisse de résonance est utile aussi longtemps que l’esprit n’est pas assez fort pour pouvoir s’en passer. Qui, en plus de celles de l’esprit, chantera aussi temporairement les louanges de l’âme?

L’âme et le psychisme
La vie animique (du latin « anima »: « âme ») ou psychique (du grec « psyché: « âme ») d’un être humain se passe – comme les adjectifs synonymes (les deux qualificatifs ont le même sens « relatif à l’âme ») l’indiquent -: dans son âme. Naturellement, il n’y aurait pas d’âme s’il n’y avait pas d’esprit, et pas de psychisme sans le spirituel. Mais, lorsque l’esprit lui-même ne peut pas être immédiatement et directement atteint, en tant qu’étape incontournable, le psychique est le chemin vers le Spirituel.
L’âme et l’émotion

Comme nous l’avons déjà vu, il y a deux sortes d’émotions. Les émotions-impulsions qui proviennent de l’âme – qui sont des mouvements de l’âme – et les émotions – pouvant aussi être appelées « affects » (relevant de la vie affective) – jaillissant dans le cerveau intellectuel (le cerveau antérieur) et pouvant donc être qualifiées de sentimentales. Il est très important de ne pas confondre les deux!

L’âme et l’Intuition

Dans l’Au-delà – où n’existent plus ni intellect ni sentiment – l’âme de vit que dans l’Intuition. Que ce soit dans l’Au-delà ou dans l’En-deçà, à l’instar de l’esprit dont elle est le cœur – une âme manifeste une fine vibration d’intuition. L’intuition de l’âme est juste modulée et amplifiée par le corps fin-matériel – l’enveloppe ou corps de l’âme -. Mais – ne pas confondre! – le sentiment n’est pas l’Intuition!

lire plus
La Tunique de Jésus

La Tunique de Jésus

La Tunique de Jésus

La Tunique portée par Jésus lors de la passion

En France, dans l’église d’Argenteuil, dans le Val d’Oise, près de Paris, se trouverait – présentée comme « sainte » – la véritable Tunique portée par Jésus lors de la passion. Il existerait certaines preuves de son authenticité. Elle n’est montrée aux fidèles et au public que rarement. C’est le cas, en cette année 2025, du 18 Avril au 11 Mai 2025. L’on appelle cela « l’ostension ».

Le culte des reliques

C’est l’occasion de nous interroger au sujet du « culte des reliques ». D’un point de vue spirituel, selon les Lois et les Commandements de Dieu, d’une façon générale, le culte des reliques c’est juste de l’idolâtrie. Certes – si elle est authentique -, tout comme la Coupe utilisée par Jésus lors de la Cène et ayant ensuite servi à recueillir Son Sang au pied de la croix, la Tunique de Jésus est un souvenir sacré de l’Œuvre de Rédemption du Fils de Dieu et mérite d’être considérée avec respect. Mais, en aucun cas, elle ne doit être vénérée ni – encore moins – adorée. L’Adoration, en effet, doit toujours être réservée à Dieu Seul.

lire plus
Les conditions de la correction fraternelle

Les conditions de la correction fraternelle

Les conditions de la correction fraternelle

La pratique d’une vie exemplaire
Entre autres, les Chrétiens  se sont engagés à pratiquer les Vertus et à mener une vie exemplaire. C’est fondamentalement un effort spirituel personnel et donc individuel. Étant donné, toutefois, qu’il n’y a de Chrétien que de co-Chrétien, personne ne peut suivre le bon Chemin sans aussi se préoccuper {de celui} des autres, c’est-à-dire du prochain.
Il convient, toutefois, de bien distinguer deux domaines bien distincts, celui du Chemin spirituel personnel (la raison pour laquelle il ou elle est venu(e) sur Terre) de chaque Aspirant(e) à la Vérité et l’aspect humain. Dans le domaine de sa vocation propre, chaque Aspirant à la Lumière est absolument intangible. Personne ne peut lui conseiller quoi que ce soit quant à ce qu’il ou elle aurait à faire ou pas. C’est uniquement une « affaire » entre lui ou elle et la Lumière.
Par contre, sur le plan humain, comme à tout autre être humain, des remarques peuvent lui être faites si son comportement laisse à désirer et/ou est préjudiciable pour autrui, s’il se montre grossier ou mal élevé, etc.
De même, indépendamment de sa personne, s’ils contiennent des erreurs ou des faussetés, ses paroles ou ses écrits peuvent et même doivent – s’ils en sont capables – être rectifiés par ceux qui en ont connaissance.

La nécessité de la Correction fraternelle
La correction fraternelle peut être considérée comme un Devoir. C’est ainsi que, dans la Bible, Dieu explique au Prophète Ézéchiel que ne pas avertir son frère qui pèche mortellement, c’est de facto se rendre aussi coupable que lui (Ézéchiel III, 7-9):
7 « Et Toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la Maison d’Israël. Tu dois écouter la Parole qui sort de Ma Bouche, et les avertir de ma part.
8 Quand Je dis au méchant: Méchant, Tu mourras!, si Tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et Je Te redemanderai son sang.
9 Mais si Tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu’il ne s’en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et Toi Tu sauveras Ton âme. ».
Plus encore que la crainte pour son propre Salut, ou même que le souci plus noble du bien commun, ce qui motive la Correction fraternelle, c’est le sincère et véritable Amour pour le frère (ou la sœur). Le mot « frère » mérite d’être approfondi.

Toutefois, la pratique de la correction fraternelle ne doit pas consister à juger ou à accuser, mais à aider.

lire plus
Le Seigneur conclut une Alliance avec Abraham

Le Seigneur conclut une Alliance avec Abraham

Le Seigneur conclut une Alliance avec Abraham

Voici un Passage du Livre de la Genèse plutôt énigmatique:

« En ces jours-là,
le Seigneur parla à Abraham dans une Vision.

Il le fit sortir et lui dit:
«Regarde le Ciel,
et compte les étoiles, si Tu le peux…»

Et Il déclara:
«Telle sera Ta descendance!».

Abram eut Foi dans le Seigneur
et le Seigneur estima qu’il était juste.

Puis Il dit:
«Je suis le Seigneur,
qui T’ai fait sortir d’Our en Chaldée
pour Te donner ce pays en héritage.»

Abram répondit:
«Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir
que je l’ai en héritage?»

Le Seigneur lui dit:

«Prends-moi une génisse de trois ans,
une chèvre de trois ans,
un bélier de trois ans,
une tourterelle et une jeune colombe.»

Abram prit tous ces animaux,
les partagea en deux,
et plaça chaque moitié en face de l’autre;
mais il ne partagea pas les oiseaux.

lire plus
La dernière chance

La dernière chance

La dernière chance

Souvent l’on voit des catastrophes – tempêtes, tornades, éruptions volcaniques, tremblements de terre, raz-de-marées, glissements de terrain, etc. qui s’abattent sur de pauvres gens « à l’autre bout du monde » et l’on peut se poser la question « Quel karma avaient-ils? » ou bien « Qu’ont-ils fait pour mériter cela? Étaient-ils pires que nous? ».

Un épisode de l’Évangile de Luc nous permet de répondre à cette question, c’est celui du massacre des Galiléens par Pilate et de l’effondrement de la Tour de Siloé:

« 01 À ce moment, des gens qui se trouvaient là rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
02 Jésus leur répondit: «Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort?
03 Eh bien, je vous le dis: pas du tout! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même!
04 Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem?
05 Eh bien, je vous le dis: pas du tout! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même!».

Puis, « dans la foulée », l’Évangéliste enchaîne avec la Parabole du figuier:

« 06 Jésus dit encore cette Parabole: «Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.
07 Il dit alors à son vigneron: “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol?”.
08 Mais le vigneron lui répondit: “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
09 Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, Tu le couperas.”». (Luc XIII, 1-9.)

lire plus
La Parabole du Bon Samaritain

La Parabole du Bon Samaritain

La Parabole du Bon Samaritain

Lorsqu’un malheur arrive à un prochain, nombreux sont ceux qui pensent que c’est à cause de son karma ou qu’il a manqué de vigilance.

Il est dit, toutefois, que nous serons jugés sur l’Amour. Or Jésus était l’Incarnation de l’Amour.

Si l’on considère la Parabole du Bon Samaritain, donnée par Jésus:

« 25 Un docteur de la loi se leva et dit à Jésus pour le mettre à l’épreuve: «Maître, que dois-je faire pour hériter de la Vie éternelle?» 26 Jésus lui dit: «Qu’est-il écrit dans la Loi? Qu’y lis-Tu?» 27. Il répondit: «Tu aimeras le Seigneur, Ton Dieu, de tout Ton cœur, de toute Ton âme, de toute Ta force et de toute Ta pensée, et Ton prochain comme Toi-même.». 28 «Tu as bien répondu», lui dit Jésus. «Fais cela et Tu vivras.». 29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: «Et qui est mon prochain?». 30 Jésus reprit la parole et dit: «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba entre les mains de brigands qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s’en allèrent en le laissant à moitié mort. 31 Un prêtre qui, par hasard, descendait par le même chemin vit cet homme et passa à distance. 32 De même aussi un Lévite arriva à cet endroit; il le vit et passa à distance. 33 Mais un Samaritain qui voyageait arriva près de lui et fut rempli de compassion lorsqu’il le vit. 34 Il s’approcha et banda ses plaies en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. 35 Le lendemain, [à son départ,] il sortit deux pièces d’argent, les donna à l’aubergiste et dit: ‘Prends soin de lui, et ce que Tu dépenseras en plus, je Te le rendrai à mon retour.’. 36 Lequel de ces trois Te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?»] 37 «C’est celui qui a agi avec bonté envers lui», répondit le docteur de la Loi. Jésus lui dit [donc]: «Va et agis de la même manière, Toi aussi.». » (Luc X, 25 – Traduction de Louis Segond).

lire plus