Ecole de l'art de vivre

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Sachez ce qu’est l’Amour!

Sachez ce qu’est l’Amour!

Sachez ce qu’est l’Amour!

Appel pour la Vie

Aimer, c’est aller vers un autre pour l’aider, vers un être humain, un animal, une plante, une matière, une œuvre!
Mais cette offrande vers un autre est une extension, un élargissement de soi-même allant à la rencontre d’un tiers, qui provoque une décrispation interne, une accélération de la vibration intérieure et par là une élévation de la chaleur interne. Vous ressentez cette accélération dans l’émotion qui vous gagne dans un acte d’amour et vous ressentez le réchauffement dans le Bonheur qui vous envahit.
Dans cette vibration accrue, dans ce dégagement libérateur d’un esprit humain, une Force nouvelle et haute, la Force de la Lumière, peut pénétrer en lui, car ce n’est que dans le Don en Amour que s’éveille la faculté de recevoir et de progresser!
Et quel sera l’effet de la nouvelle Force reçue? Elle soutient l’élargissement de l’esprit provoqué par l’amour et elle consolide le nouvel espace intérieur ainsi gagné.
C’est ainsi que grandit le germe spirituel de l’être humain pour s’épanouir en une forme plus haute, en une noble forme humaine, en une mûrissante personnalité spirituelle.
Tel est le développement que l’être humain doit viser, durant sa pérégrination cosmique, et réaliser dans la pression croissante de la Force acquise. Voilà qui lui permettra, lors de son retour dans sa Patrie spirituelle, de résister à la toute-puissante Pression de la Force du Créateur dans le Paradis et de subsister éternellement comme esprit conscient de lui-même.

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La Grande Pyramide révèle son Secret

La Grande Pyramide révèle son Secret

La Grande Pyramide révèle son Secret

– Extraits –

Considérations sur la Santé
«Le rythme de la vie du corps est troublé par une nourriture mal adaptée! Le sang devient impur, et circule mal dans les veines», tel était l’enseignement de Magog.
Les trois Initiés, capables de voir avec leurs yeux animiques, observaient des petits doigts qui travaillaient assidûment. Ils détachaient les fils presque invisibles dont était constitué le «ruban d’argent» reliant le corps gros-matériel au corps astral. C’étaient ces mêmes petits doigts des entéaux Manen qui avaient tissé autrefois ce lien fin-matériel.
Il y a deux sortes de Manen: Les grands et les petits. Tous portent de longues tuniques vert clair avec des capuchons blancs, serrés sous le menton par des lacets, pareils à ceux des enfants.
Les petits Manen mesurent à peine une cinquantaine de centimètres. Les autres, beaucoup plus grands, sont aussi présents lors de la mort physique d’un humain. Les petits détachent le ruban d’argent reliant le corps gros-matériel au corps astral, pendant que les grands dénouent le cordon de liaison entre le corps astral et l’âme.
Rien ne se noue ni ne se dénoue sans intermédiaire. Partout et au bon moment, des mains laborieuses s’activent pour faire le travail nécessaire.
«Tout ce qu’un être humain fait à autrui, créature humaine ou animale, que ce soit pour le Bien ou pour le mal, il ne le fait qu’à lui-même!»
«La souffrance éveille le cœur! Et les larmes du repentir lavent la faute!» – Thisbé -.
«Vis de telle sorte que nul ne souffre par Ta faute! Et vis de telle façon que nul ne pèche à cause de Toi!» – Thisbé –
«Les maladies surgissent lorsque l’esprit et le cerveau du corps physique ne collaborent plus l’un avec l’autre, mais quand ils agissent l’un contre l’autre.» (Sargon – Suprême-Grand-Prêtre de la Chaldée)
«Des maladies répugnantes, comme celles que Tu vois ici, ne peuvent se former que chez des gens négligents qui pèchent contre la Loi céleste. Le mal surgit lorsque la Foi pure se trouble.» (Sargon)
«Tout dans le monde a une odeur qui lui est propre. A plus forte raison chaque maladie, et surtout la mort. Avant que celle-ci n’ait lieu, une décomposition commence.»

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À l’ombre d’une petite chapelle

À l’ombre d’une petite chapelle

À l’ombre d’une petite chapelle

Roselis von Sass

À l’époque de Don Pedro se trouvait une grande et longue maison dans l’une des villes les plus fleuries de Sao Paulo. Au cours du temps, la maison a été transformée pour devenir finalement un bureau d’une Fondation de bienfaisance. Cette maison qui avait suscité peu d’attention jusque là est devenue célèbre d’un instant à l’autre, ou de façon plus précise «bruyante», parce que les employés de cette Fondation affirmaient entendre des bruits inexpliqués. Ou mieux dit, la maison était «hantée».
Au sujet de la cause et de la raison de ces étranges évènements, beaucoup a été dit. Quelques-uns ont parlé de vieux cimetières, d’assassinats,  de cruelles punitions infligées à des esclaves et aussi ont été cités des cas d’âmes liées à la Terre… De plus, quelqu’un s’est souvenu avoir entendu aussi parler d’une petite chapelle qui, probablement, existait à l’endroit où la maison hantée a été construite. L’on a encore entendu dire, entre autre, que cette petite chapelle avait un rapport avec un certain assassinat… En fait, personne n’y comprenait rien.
Un juge de paix retraité pourrait raconter l’histoire de cette chapelle, parce qu’elle avait été construite par l’un de ses ancêtres. Cependant, il a préféré se taire. Plus tard, néanmoins, il a décidé de narrer l’histoire comme il l’avait entendu raconter par son père. Le juge a pris cette décision parce qu’un jour est arrivé l’un de ses petits-fils, un homme déjà marié qui raconta, au sujet de cette chapelle, une histoire fantastique:
– Il y a environ deux cents ans, habitait avec sa famille l’ancêtre Domingos Pina, un très riche commerçant portugais dans la grande ville de Piratininga. Avec eux habitait aussi un jeune homme indien, Antonio, qui accompagnait toujours les grands fils de la famille dans leurs longues promenades à cheval. Il est arrivé, un jour, que l’unique fille du commerçant, Maria Vitoria, a disparu avec Antonio.
Néanmoins, bien que Antonio fût instruit comme l’était tout Portugais à cet époque, parce qu’il était allé à l’École des Missionnaires, le père de la jeune fille n’a pas accepté leur comportement. Il a maudit sa fille et l’a déclarée morte.
Quelques années après, Domingos Pina a légué son affaire à son fils aîné et a déménagé avec tout le reste de la famille et d’autres familles portugaises et espagnoles dans le centre de la région. Il a déménagé, parce qu’il avait entendu parler, par un ami, de l’existence d’une merveilleuse région avec de belles forêts, avec de l’eau en abondance et des terres très fertiles.

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Le Sixième Sens

Le Sixième Sens

Le Sixième Sens

Roselis von Sass

Il y a beaucoup de personnes qui, à travers des avertissements de leur guide spirituel, ont pu être préservées de graves accidents. À ces personnes a été ainsi accordé un délai supplémentaire sur Terre, afin qu’elles puissent se réveiller et trouver le Chemin de la Lumière de la Vérité.
Le récit qui va suivre décrit un avertissement particulier, à partir duquel un couple a été préservé d’un accident fatal.
Un grand accident aérien s’est produit, il y a un certain temps, proche d’une localité d’Amérique du Sud. L’avion est tombé dans un marécage de façon tellement désastreuse qu’il n’y a pas eu de possibilité de sauvetage. L’avion ayant pris feu, tous les passagers sont morts, brûlés. Quelques jours après ont été trouvés les corps carbonisés et grotesquement tordus.
La nouvelle de la tragédie a été divulguée à la radio et les journaux ont montré des photos et des descriptions individuelles des victimes. À partir de la description individuelle, nous avons su que dans l’avion sinistré s’y trouvaient un avocat, un prêtre, un médecin, une infirmière, une danseuse, un négociant en diamants et quelques employés de casino. De plus, se trouvaient encore quatre membres de l’équipage. Ces personnes, elles aussi, ont été retrouvées carbonisées.
Dans ce même avion, un couple aurait dû voyager. La dame, cependant, a eu tellement peur, un jour avant le départ, que son mari a reporté le voyage. Plus tard, cet homme disait toujours que la peur de sa femme lui avait sauvé la vie. Il a été impressionné par la nouvelle de l’accident, mais rapidement tout fut oublié.
Différente a été la réaction de son épouse: oui, elle a eu peur, mais le «pourquoi» de cette peur, elle n’a pas pu l’exprimer dans l’immédiat. Il aurait ri et se serait même moqué d’elle. Cependant, après cet horrible événement, maintenant, elle pouvait en donner la raison…
– «Ce n’est pas facile de retransmettre ce vécu. C’est vrai que j’ai entendu parler très souvent de rêves prémonitoires ou de visions. Mais que moi-même puisse avoir une vision, je n’y aurais jamais pensé. La veille de ce voyage, à la tombée de la nuit, je suis rentrée dans la chambre de ma fille pour chercher une valise. Subitement, mes jambes sont devenues tellement lourdes qu’en arrivant dans la chambre j’ai eu besoin de m’asseoir. Un bourdonnement est arrivé dans mes oreilles et une pression étouffante s’est abattue sur moi. Je me suis appuyée sur le dossier de la chaise et j’ai fermé les yeux. À peine les yeux fermés, je me suis aperçue que d’autres yeux, des yeux intérieurs, s’ouvraient et j’ai vu la chambre dans laquelle j’étais assise légèrement différente.
Avec ce regard intérieur, je remarquai qu’un avion s’arrêtait à la hauteur du balcon. La porte était ouverte et il semblait que j’étais obligée de me lever et d’entrer dans l’avion qui, apparemment, m’attendait…

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Karma – Par Roselis von Sass

Karma – Par Roselis von Sass

Karma – Par Roselis von Sass

Presque toutes les souffrances et maladies ont leur origine hors du terrestre. Cela signifie que l’être humain, déjà avant sa naissance, entre dans sa nouvelle vie, chargé des germes les plus variés. Pour cette raison, c’est tout à fait juste de parler de karma ou de maladie karmique. Un karma, cependant, présuppose des naissances terrestres répétitives. À la place de «karma», l’on pourrait peut-être utiliser plus justement le mot «réciprocité». Parce que c’est toujours la même Loi qui accompagne l’être humain dans toutes ses pérégrinations dans les matières. Partout, il devra récolter ce qu’il a semé, jadis ou récemment. Ses œuvres le suivent, qu’elles soient bonnes ou mauvaises!
Cependant, aujourd’hui, il arrive que l’être humain, avant tout, croit à une injustice ou à une impénétrabilité de la Volonté de Dieu, pour ne pas avoir besoin de se soucier d’un éventuel retour sur Terre. Bien que ce soit seulement à travers ses incarnations renouvelées qu’il arrive à la floraison de toutes ses capacités spirituelles. Toutefois, ce sont ses différentes incarnations sur Terre qui lui donnent la possibilité de se libérer de ses erreurs et faiblesses pour, un jour, alors, arriver revenir pur et sans charge dans sa Patrie paradisiaque.
Considérons le cas d’un enfant qui naît aveugle, sourd ou avec un quelconque autre défaut. En voyant cette créature, chacun de nous devrait être obligé de réfléchir à: Où se trouve la Justice? Comment peut-il arriver qu’un enfant, apparemment innocent, arrive dans le monde, déjà puni? Le fait qu’un enfant puisse déjà arriver ainsi handicapé, c’est la preuve qu’il n’est pas innocent; au contraire, il est arrivé chargé de fautes provenant de plusieurs vies terrestres antérieures. Conjointement avec l’enfant souffrent aussi les parents. Oui, leur souffrance est beaucoup plus forte que celle de leur enfant. Cependant, il y a en cela une parfaite Justice, parce que les parents, dans ce cas précis, ont participé à la faute qui est en relation avec le lourd fardeau de leur enfant. En levant les voiles du passé, nous pourrions percevoir nettement quelle est la faute dans laquelle ces trois êtres humains s’ont restés emmêlés.
Maintenant, cela dépend principalement des parents, si, à travers cet enfant, ils peuvent réparer cette faute de jadis. L’état intérieur des parents libère spirituellement aussi l’enfant de son fardeau. En aspirant à la Lumière, la souffrance leur apportera la reconnaissance, pouvant ainsi par leur faute antérieure leur apporter encore de pures bénédictions. Parce que parfait et juste est tout ce qui provient de la Sacrée et Sainte Volonté de Dieu! Pas même un seul cheveu de l’être humain ne sera touché sauf si, un jour, il a donné l’occasion pour cela. Ce qui est valable pour un individu, il en est de même pour les peuples entiers.

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Savoir et Conscience

Savoir et Conscience

Savoir et Conscience

Lucien Siffrid

Il y a deux sortes de «savoir»: Le savoir intellectuel et le Savoir spirituel. Le Savoir de l’Esprit n’a aucun rapport avec le savoir de l’intellect, pas même la moindre ressemblance. Il ne peut pas être saisi par l’intellect. Encore moins la Conscience peut-elle être comprise par l’intellect, car c’est le Savoir du «G», cela signifie: {Savoir} de l’Esprit, de la Loi, de DIEU. Ce Savoir, cette conscience qui repose en nous, n’est en rien {quelque chose d’}appris, en rien {quelque chose de} propre à nous, dans le sens terrestre. Tout aussi peu, les facultés reposant en nous ne sont pas nos {facultés}, mes facultés. Notre unique propriété est la décision {de déterminer} si nous développons ces dons ou {si nous les laissons} s’atrophier.

Un ne pas vouloir développer et utiliser ses Facultés dans le Sens des Lois de la Création est un péché contre l’Esprit. Les Facultés ont été plongées en nous par la Lumière dans le but de conduire l’humanité, la Création entière, à la Lumière. Par la Lumière elles nous ont été données, à la Lumière elles doivent servir, à la Lumière nous devons, au sujet de leur utilisation, rendre compte. Si je fais de ces Facultés seulement prêtées mes propres Facultés, l’indispensable Cycle du Donner et du Recevoir s’interrompt. Nous nous rendons coupables. Le péché contre l’Esprit, contre la Loi, contre la Force, contre la Vie, ne peut pas être pardonné: dans la Loi de l’Effet de Réciprocité, les conséquences du vouloir propre, inévitablement, retombent sur nous.

Le Savoir de l’Esprit et la Conscience se manifestent par la pure Intuition, qui nous saisit avec une extrême acuité, qui nous dit la claire Vérité, qui nous fait trembler dès que nous laissons place à une pensée impure, que nous commettons un acte égoïste, que nous nous abandonnons à un quelconque penchant. Le Savoir et la Conscience constituent la base solide, le fondement sur lequel doit être érigé le magnifique édifice de la maîtrise du destin de la vie. Ils sont la vivante conviction de la réalité, de «ce qui est», à partir de laquelle toute vie afflue vers nous. Le savoir intellectuel et l’édifice d’apparat édifié sur lui ne peuvent jamais avoir cette capacité porteuse, cette résistance. Le savoir de l’intellect – même de premier ordre – n’a pas de fondements éternels; il est empilé sur le terrain chancelant de concepts éphémères se modifiant constamment.

Savoir et Conscience, je les ai, lorsque, par exemple, à mon adversaire, à qui je dois la plus grande partie de mon évolution, j’envoie des pensées d’amour. Il est, en réalité, mon ami. Car il est celui qui m’ôte le travail le plus difficile de tous, {celui} de demeurer éveillé: je dois énergiquement me ressaisir pour ne pas lui offrir un point faible. N’est-ce pas digne d’un merci? Sans lui, serais-je parvenu à telle ou telle reconnaissance? Le fait qu’il me poursuive avec des intentions déloyales, que ses motivations ne soient pas morales, est, pour moi, pour ma propre évolution, tout à fait insignifiant, car cela n’en vient pas à l’exécution par l’action de ses motivations déloyales.

L’accomplissement de la Parole du Christ: «Aime Ton prochain comme Toi-même!» réside dans le fait que j’ai pu reconnaître dans l’adversaire, qui est mon prochain, qu’il m’aide sans le savoir. Il agit à partir du degré auquel il s’est lui-même «placé». Il s’agit donc de sa «loi». à cette répercussion de la Loi, qui place chaque être humain dans la réalité tissée par lui, donc dans sa réalité, s’applique l’amour de celui qui a reconnu.

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Vivre et Aimer

Vivre et Aimer

Vivre et Aimer

Lucien Siffrid

Les deux mots «Aimer» [«Lieben»] et «Vivre» [«Leben»] renferment tout le mystère de notre existence. L’un est impensable sans l’autre. Aimer est porté par la Vie – la vie ne se vit qu’en aimant, c’est-à-dire par l’effet d’un pur Amour dont l’Origine est spirituelle, voire divine.
Mais qu’a fait l’être humain de ces deux nobles Notions? N’est-ce pas abuser de la pure Notion «Aimer» que de d’abord l’utiliser pour décrire l’amour corporel, voire l’instinct sexuel, et de déclarer {ensuite} que c’est de l’Amour dont il s’agirait? Quant à la Notion de «vie», elle ne signifie, pour nous, rien d’autre que le fonctionnement des organes, la vie végétative physique, le {fait de} manger, {de} boire et {de} s’adonner aux plaisirs. Mais pour celui qui creuse un peu et pour le chercheur sérieux, la langue, qui – comme tout ce qui existe dans la Création – nous est donnée en cadeau, nous révèle la véritable signification des deux Notions «aimant» et «vivant».
Une troisième Notion est la «Lumière» qui, comme un Cierge allumé, est placée dans notre vie afin de faire appel à notre libre volonté pour enflammer notre «vie» et la transformer en «Amour», pour allumer le pur Feu de l’Adoration de Dieu. Dès l’école, chaque enfant apprend que Dieu Seul est {l’}Amour et {la} Vie. Pour élever notre vie humaine au niveau de l’Adoration de Dieu, nous devons nous ouvrir au Courant de la Lumière Divine. Nous devons accepter la Lumière dans notre vie, ce qui signifie: transformer la vie en Amour! Cela se produit par un complet ajustement aux incorruptibles Lois de la magnifique Création de Dieu; c’est la véritable Adoration de Dieu.
C’est par Amour que Dieu a créé le Monde dans son éclat et sa diversité, dans lequel nous, les êtres humains, pouvons vivre dans le but de {pouvoir y effectuer} notre développement. C’est donc l’Amour qui, continuellement, nous inonde, qui nous donne de chauds rayons de Soleil, la lumière magique des étoiles au cours des nuits sans nuages, l’air aromatique des montagnes qui nous donne de nouvelles impulsions de vie chaque fois que nous inspirons après avoir consciemment expiré, la magnificence des fleurs dont nous apprécions les couleurs, les formes et les parfums, le vaste océan bleu, en bref: le merveilleux Monde dans son ensemble – tout cela pour que nous puissions en profiter.

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Le Papillon

Le Papillon

Le Papillon

Conte proposé par André Fischer

D’après une suggestion de Pierre Leprieur

Un jour apparut
 un petit trou dans un cocon;
 un homme,
 qui passait par-là,
 à tout hasard,
s’arrêta, de longues heures, pour observer
 le papillon,
qui s’efforçait de sortir
par ce petit trou.
Après un long moment…
c’était comme si le papillon avait abandonné,
et le trou demeurait toujours aussi petit.
On aurait dit
que le papillon avait fait
tout son possible
et qu’il ne pouvait plus rien essayer d’autre.
Alors l’homme
décida d’aider le papillon:
Il prit un canif et ouvrit le cocon.
Le papillon sortit aussitôt!
Mais son corps était maigre et engourdi;
ses ailes étaient peu développées
et bougeaient à peine…

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Le Fondement Spirituel de l’Art

Le Fondement Spirituel de l’Art

Le Fondement Spirituel de l’Art

Pas d’homme sans art
Chacun s’accorde généralement à reconnaître à l’art un pouvoir particulier: celui de dispenser la beauté. Tout être humain touché par une œuvre d’art parcourt, l’espace d’un instant, grâce au talent de l’artiste, un chemin qui le conduit vers le beau et qui éveille la nature supérieure de son être, son esprit. L’œuvre d’art laisse en lui une empreinte ineffaçable, un moment intense d’émotion. C’est la marque du vivant, d’un mouvement ascendant vers les sphères supérieures. On est amené à penser que nul ne peut ressentir la beauté sans en porter nécessairement en lui une parcelle, même infime. En avoir conscience jusqu’à entrer en contact avec elle, c’est prendre conscience d’un niveau plus délicat de l’existence. Grâce à sa lumineuse présence, l’art éclaire l’imagination et le cœur de l’homme et ouvre progressivement son âme à la magnificence du monde de l’esprit. Il peut en éprouver un émerveillement infini et découvrir que rien n’est plus essentiel que l’art. [NDLR: A commencer par … L’Art … de Vivre!]
L’art est le canal par lequel s’écoulent l’Amour et l’intelligence cosmiques. L’artiste les capte, les transforme selon sa nature intérieure et les diffuse. Son œuvre est réussie lorsqu’elle émeut celui qui la contemple ou l’écoute. Bouleversé, il se trouve projeté très haut dans un monde plus léger, plus riche de sensations intuitives et d’intense expressivité. Par son pouvoir mystérieux, l’art élève, redresse et éduque, offrant une direction unique à emprunter, celle de la beauté qui mène vers les sommets. Délicate légèreté de l’esprit et fine nuance de l’âme, la substance de l’art se nourrit de la rosée céleste qui rafraîchit l’être humain. Au plus haut de ce qu’on peut éprouver spirituellement, l’art est cette puissante et chaude manifestation dont les effets élèvent l’être intérieur et qui, d’un seul coup, l’embrase: il ressent que la beauté sur Terre n’existe que pour louanger l’Être suprême: Dieu. Au cours des âges, l’art a toujours su émouvoir l’homme, telle une œuvre magique et secrète qui agite puissamment son âme en quête de la Vérité. L’acte créateur de l’artiste témoigne du don qu’il a de représenter, de faire figurer, dans la matière, les splendeurs de la vie spirituelle, certes toujours teintées de ses propres expériences vécues. C’est une force qui trouble en profondeur parce qu’elle contient des valeurs éminentes dont le rôle est d’aider à la promotion du genre humain. Sans lui, il n’existerait rien de construit et de durable. L’humanité n’aurait pu évoluer spirituellement.
Dans l’introduction de son livre “Sens et Destin de l’Art” René Huygue (Éditions Flammarion) a défini le champ de vie de l’art:
«Nombreux sont ceux pour qui l’art n’est qu’un jeu, supérieur, certes, mais un jeu, un amusement; nombreux sont ceux qui ne le révèrent que par conformisme et avec un secret mépris pour son “inutilité”. Certains ne sont pas loin de le considérer comme un luxe.
Pourtant l’art est une fonction essentielle de l’homme, indispensable à l’individu comme aux sociétés et qui s’est imposé à eux comme un besoin dès les origines préhistoriques. L’art et l’homme sont indissociables. Pas d’art sans homme, mais peut-être également pas d’homme sans art. Par lui, l’homme s’exprime plus complètement, donc se comprend et se réalise mieux. Par lui, le monde devient plus intelligible et accessible, plus familier. Il est le moyen d’un perpétuel échange avec ce qui nous entoure, une sorte de respiration de l’âme assez analogue à celle, physique, dont ne peut se passer notre corps. L’être isolé ou la civilisation qui n’accèdent pas à l’art sont menacés d’une secrète asphyxie spirituelle, d’un trouble moral.».

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En revivant le passé

En revivant le passé

En revivant le passé

Les scènes se passent dans le Nord du Brésil, sur les rives du fleuve São Francisco, dans une ferme semi-abandonnée. Toute la propriété n’est pas à l’abandon, mais seulement la grande maison et ses abords, lieux « hantés », et, pour cette raison, déserts.
Dans la maison principale, autrefois une opulente demeure, il manque les portes et les fenêtres. Les murs de la bâtisse ont aussi souffert des effets du temps. Aujourd’hui, ils menacent de s’effondrer. Dans les fentes prolifèrent des lézards de couleur jaune luisant.
À cent mètres de distance subsistent les décombres d’une ancienne sanzala, recouverts de diverses plantes grimpantes, qui donnent l’impression d’un énorme tombeau.
De luxuriantes plantes verdoient autour d’un puits voisin. Il est nécessaire de lui  retirer les buissons entourant sa « bouche » pour apercevoir les beaux azulejos de l’époque coloniale qui en garnissent le tour.
A droite de ces ruines, fleurissent des ipês séculaires, qui contrastent, par leurs fleurs annuelles d’un coloris or vibrant, avec la tristesse des décombres.
À gauche, il semble avoir eu, au cours des bons temps, un splendide verger. Il reste des orangers et des cédratiers piquetés de vers, à côté de cognassiers décadents.
Du côté Sud survivent des spécimens de cocotiers, échantillons de ce que fut une palmeraie qui s’étendait jusqu’au fleuve.
De tous côtés, des arbres séculaires. Ils ont dû, par le passé, être florissants; aujourd’hui, les pauvres sont en train de disparaître. Sur leurs branches dénudées se posent vautours, hiboux et chauve-souris.
La monotonie du paysage s’interrompt soudain par la royale présence d’une jeune fille assise sur un banc de pierre à côté de l’entrée principale de la mansarde. Elle contemple, absorbée, le panorama vert émeraude des environs, en elle l’on ressent la nostalgie envers celui qui a, dans une autre vie, autrefois passé ses jours en ce lieu.

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