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En revivant le passé

En revivant le passé

En revivant le passé

Les scènes se passent dans le Nord du Brésil, sur les rives du fleuve São Francisco, dans une ferme semi-abandonnée. Toute la propriété n’est pas à l’abandon, mais seulement la grande maison et ses abords, lieux « hantés », et, pour cette raison, déserts.
Dans la maison principale, autrefois une opulente demeure, il manque les portes et les fenêtres. Les murs de la bâtisse ont aussi souffert des effets du temps. Aujourd’hui, ils menacent de s’effondrer. Dans les fentes prolifèrent des lézards de couleur jaune luisant.
À cent mètres de distance subsistent les décombres d’une ancienne sanzala, recouverts de diverses plantes grimpantes, qui donnent l’impression d’un énorme tombeau.
De luxuriantes plantes verdoient autour d’un puits voisin. Il est nécessaire de lui  retirer les buissons entourant sa « bouche » pour apercevoir les beaux azulejos de l’époque coloniale qui en garnissent le tour.
A droite de ces ruines, fleurissent des ipês séculaires, qui contrastent, par leurs fleurs annuelles d’un coloris or vibrant, avec la tristesse des décombres.
À gauche, il semble avoir eu, au cours des bons temps, un splendide verger. Il reste des orangers et des cédratiers piquetés de vers, à côté de cognassiers décadents.
Du côté Sud survivent des spécimens de cocotiers, échantillons de ce que fut une palmeraie qui s’étendait jusqu’au fleuve.
De tous côtés, des arbres séculaires. Ils ont dû, par le passé, être florissants; aujourd’hui, les pauvres sont en train de disparaître. Sur leurs branches dénudées se posent vautours, hiboux et chauve-souris.
La monotonie du paysage s’interrompt soudain par la royale présence d’une jeune fille assise sur un banc de pierre à côté de l’entrée principale de la mansarde. Elle contemple, absorbée, le panorama vert émeraude des environs, en elle l’on ressent la nostalgie envers celui qui a, dans une autre vie, autrefois passé ses jours en ce lieu.

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La transcommunication, une variante du spiritisme

La transcommunication, une variante du spiritisme

La transcommunication, une variante du spiritisme

La salle de la conférence était comble pour ce congrès sur le thème de la transcommunication, car les organisateurs avaient invité plusieurs auteurs connus spécialisés dans la communication avec les morts. Quatre cents personnes venues de tous les coins du pays écoutaient avec une certaine religiosité les propos des expérimentateurs. Les explications et les expériences des uns et des autres mettaient en évidence les progrès de la transcommunication sur le plan de la connaissance de l’au-delà, des rapports avec les défunts et des différentes techniques utilisées. Les amateurs et les spécialistes de cette parascience puisent leurs ressources dans le spiritisme et la technique. Ils jurent d’avoir un mobile puissant et louable pour justifier leur action: apporter la preuve que l’au-delà existe parce que les morts parlent et, simultanément, parvenir à démontrer que la vie continue autrement après la mort. Les intervenants assuraient qu’ils abordaient cette pratique avec beaucoup d’humilité et d’amour. Un tel discours ne pouvait que recevoir l’approbation générale du public, par ailleurs déjà acquis. Un orateur évoqua les problèmes et les peurs vécus, quelques auditeurs témoignèrent aussi de quelques dangers. Ces témoignages étaient accueillis avec une grande attention par le public. Mais la force d’attraction du sensationnel l’emportait sur le bon sens et sur l’intuition. C’est un peu comme pour les accidents de la route. Ces histoires n’arrivent qu’aux autres… pourquoi s’y attarder !
Il régna un moment pathétique lorsqu’une dame témoigna de sa terrible expérience expliquant qu’elle était hantée par la voix de son mari qui l’implorait de venir le rejoindre dans la mort, il exigeait d’elle qu’elle se donne la mort, tout comme il l’avait fait quelque temps auparavant. Au fil des mois, continua-t-elle à raconter, d’autres voix étaient venues la perturber. Elle sentait comme un trou à l’arrière de sa tête (elle désigna son cervelet avec sa main droite). Elle sentait que par ce trou, des voix s’engouffraient dans son cerveau. Réduite à ne dormir que deux à trois heures par nuit, elle en était venue, à son corps défendant, à vivre un horrible calvaire tant elle était soumise, à chaque heure du jour et de la nuit, à ces voix venues d’outre-tombe. Certains auditeurs, fort attentionnés, lui conseillèrent de prier, ce qu’elle semblait ne jamais faire ou ne pas savoir faire. Un intervenant proposa au public de réaliser une prière collective silencieuse, dans l’espoir de pouvoir libérer cette femme de ses liens nocifs avec l’au-delà.
Plus tard, lors de son intervention, un expérimentateur affirma avec le sourire qu’il était un “drogué” de la transcommunication, qu’il était accoutumé et que, pour rien au monde, il n’arrêterait sa pratique. Il en connaissait en partie les dangers en ayant déjà subi un préjudice qu’il n’osa pas décrire. Mais rien n’y ferait, c’était devenu sa folle passion, même si pourtant, quelque chose le mettait en garde, il continuerait…
Face à l’attitude et au comportement d’un certain public, il y a nécessité de faire œuvre salutaire en expliquant quels sont les phénomènes réellement en jeu dans le processus de la transcommunication. Commençons en précisant qu’il s’agit d’une variante moderne du spiritisme.

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Simon Belvalo – Le destin d’un paresseux

Simon Belvalo – Le destin d’un paresseux

Simon Belvalo

Le destin d’un paresseux

Conte de André Fischer

Le temps, cette année, était favorable au coton. Cependant Roger Vic, administrateur du domaine d’Aïrdé, hésitait à aller voir le propriétaire de la plantation. Il suivit l’ombre des palmiers qui contournait la cour au sable chaud et éblouissant, et s’approcha lentement du bungalow blanc aux encadrements bleu clair. Roger Vic se demandait s’il parviendrait à décider Simon Belvalo à parer au danger!
Il trouva le planteur installé comme d’habitude à la véranda. Le petit homme aux paupières lourdes et aux chairs flasques était allongé sous un ventilateur qui remuait l’air de ses pales fatiguées.
Belvalo reçut cordialement son administrateur. Cela encouragea Vic à parler franchement:
– Les noirs ne veulent plus écouter Bourkha-Barhoo!
– Et après?, demanda Simon Belvalo, surpris.
– Et après? Voilà sept semaines, ne l’oubliez pas, que nous n’avons plus de quoi les payer. Il y a longtemps qu’ils nous auraient mis en morceaux, n’était ce curieux sorcier qui les exhorte à la patience. Mais maintenant ils exigent leur dû et Bourkha-Barhoo, paraît-il, ne parvient plus à les calmer.
– Bourkha-Barhoo, le Maestro des Serpents!, scanda Belvalo avec un net accent italien. Écoute-moi bien, Vic, aucun blanc ne l’a jamais vu, cet illuminé, et il existe aussi peu que Barbe-Bleue de vos contes de France. Va, promets double paye aux noirs, et qu’ils attendent la récolte!
*
Roger Vic ne retourna pas à la plantation, mais s’enferma dans sa case et prépara son départ d’Aïrdé. Que n’aurait-on pu faire de ces terres, les seules du Haut Niger où le coton réussissait à merveille! Mais si le maître est un fainéant, de malins aventuriers ont tôt fait de vider ses poches. Et Belvalo aimait trop jouer au grand seigneur pour prendre les avertissements au sérieux. Non, Vic ne tenait pas à voir la fin de cette histoire.
*
Simon Belvalo, originaire de Sicile, avait dix ans lorsque ses parents acquirent en 1869 la plantation d’Aïrdé. Puis, jusqu’à sa quarante-deuxième année, il passa son temps entre l’Afrique et les plages mondaines d’Italie et de France. Après la mort de ses parents, en 1902, le domaine périclita rapidement.

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Le Jugement Dernier serait-il vraiment proche?

Le Jugement Dernier serait-il vraiment proche?

Le Jugement Dernier serait-il vraiment proche?

Roselis von Sass

L’Horloge de l’Univers fait maintenant signe à l’humanité. Et ce signal signifie que le temps de développement destiné à l’espèce humaine a expiré. Bien long fut le temps accordé à chacun. Plusieurs centaines de millénaires furent accordées à chacun… L’humanité entière devrait avoir acquis un degré déterminé d’évolution spirituelle. Dans l’En-Deçà ainsi que dans l’Au-delà!
Or, cela n’a pas eu lieu. La plupart ont suivi la mauvaise direction et se sont adaptés à un faux rythme de vie! Et ainsi se trouvent-ils maintenant, face à leur Créateur, médiocres, immatures et pauvres d’Amour. Ils sont telle l’ivraie qui, puisque inutile, doit être emportée par le vent.
Tout cela paraît bien méchant et semble ne point s’accorder avec l’idée fantaisiste que se firent les êtres humains de l’Amour de Dieu…
L’Horloge de l’Univers, néanmoins, ne se soucie guère des valeurs ou des dépréciations humaines. Lorsque expira le Délai pour le développement, elle le signala, et par ce Signal commença le Jugement Dernier.
Lorsque cela eut lieu, nous comptions sur la Terre l’année de “1929”. Quatre décennies se sont écoulées [NDLR: « O Livro do Juizo Final » – « Das Buch des Gerichtes » – « Le Livre du Jugement Dernier » a été publié en 1969] depuis que le retentissant et brûlant signal de l’Horloge de l’Univers a vibré à travers toutes les couches de matière grossière fine autour de la Terre, en faisant tressaillir tous les êtres de la Nature…
Quatre décennies! Guerres, révolutions et maladies atteignirent l’humanité. Et des fleuves de sang et de larmes ont coulé. Néanmoins, les événements survenus jusqu’ici représentent d’insignifiants préludes face à ce qui se déroulera encore.
Nous sommes [NDLR: en 1969] à la moitié du Jugement Dernier. La seconde phase prend maintenant son début… (…) Que c’est long! Oui, c’est bien long pour les êtres humains qui se croient eux-mêmes {être} le centre de l’Univers.
Pour l’horaire de l’Univers, cependant, un millénaire terrestre n’est qu’une brève pulsation de temps.

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La réincarnation de l’adolescente décédée

La réincarnation de l’adolescente décédée

La réincarnation de l’adolescente décédée

C’était bien elle, assise sur le rebord de la fontaine de pierre se détachant sur un fond de ciel lumineux. L’eau jaillissante de la source dessinait une succession de cercles qui s’estompaient à la périphérie de l’étendue d’eau pour réapparaître au centre en un rythme harmonieux. Je contemplais cette paisible animation et je ressentis en un éclair la plénitude du mouvement parfait des cycles éternels.
Ma jeune belle-sœur rayonnait. Joyeuse, elle me souriait. Depuis sa mort survenue dix années auparavant nous ne nous étions encore jamais rencontrées en rêve. J’avais souvent pensé à elle avec le regret de n’avoir pas eu le temps de lui apporter toute l’aide voulue dans sa quête naissante de la vérité. Je m’assis à sa gauche, heureuse de la retrouver. Elle posa gentiment sa joue contre la mienne. Toute à ce nouveau bonheur, je lui dis.: «Je vais pouvoir t’apporter ce que je n’ai pas eu le temps de te donner auparavant.»
Je me levai et lui saisis les mains pour la regarder bien en face, car, depuis le début de notre rencontre, je ne parvenais pas à distinguer la partie droite de son visage. J’en compris immédiatement la raison, car cette partie était sans traits, semblable à une tâche d’ombre. Au même instant, je sus intuitivement ce que cela signifiait: ma belle-sœur allait prendre une fois encore un nouveau corps charnel. Elle allait se réincarner sur Terre. Cette impression fut si forte que je m’éveillai aussitôt.
Cette expérience m’avait tant bouleversée qu’au matin je n’en parlai pas à mon mari. J’avais depuis longtemps déjà la conviction de l’existence des vies successives sur Terre. Je préférai cependant conserver le silence, car il m’était difficile d’annoncer un événement si extraordinaire sans “preuves”. Mais… il était prévu que les choses se passent autrement. Dès la nuit suivante, ce fut au tour de mon mari de rêver…

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L’abus du Nom Sacré

L’abus du Nom Sacré

L’abus du Nom Sacré

L’après-midi était bien avancée et la conversation très animée. Je me trouvais en compagnie de quatre amis. Motivés par le plaisir de se rencontrer, ils avaient répondu à mon invitation. Depuis le début du repas, nous avions évoqué plusieurs sujets professionnels, politiques et culturels. L’un de mes amis évoqua le devenir des personnes célèbres (artistes, sportifs, hommes politiques). Il expliquait l’étonnement qu’il éprouvait chaque fois qu’une “vedette” voyait son existence bouleversée par un événement inattendu. Tel numéro un du tennis avait perdu toute sa fortune, tel boxeur mondialement connu avait tué sa femme, tel pilote de formule 1 avait été brûlé sur tout le corps, tel chanteur disparaissait à la fleur de l’âge. Les exemples ne manquaient pas.
La discussion s’orienta vers la destinée qui hisse certaines personnes vers les sommets du vedettariat ou de la célébrité. Monter si haut dans l’échelle sociale et se retrouver, un jour, confronté à la réalité de Monsieur ou Madame “tout le monde”! Pris dans le feu de la conversation et ne voulant pas être en reste de propos, je rappelai, à mon tour, le cas de ce boxeur noir, âgé de 19 ans, qui, au début des années 60, remporta le titre de champion du monde de la catégorie poids lourd.
Je le revoyais crier sa joie à la face du public, tout gonflé du sentiment de sa puissance, qu’il pensait inaltérable. Je demandai à mes amis s’ils se remémoraient ce que ce boxeur – aujourd’hui atteint d’une maladie inguérissable – avait hurlé à la foule. Aucun ne s’en souvenait.
Je mimai alors le comportement du boxeur en me redressant et en levant les bras au ciel comme lors d’une invocation et me mis à crier: «Je suis le dieu de la boxe!». Chose étrange, en formulant cette phrase, je me sentis gagné par le plaisir de paraître, et cela uniquement parce que mes amis ignoraient cette information.
Cette impression orgueilleuse qui m’avait échauffé le cerveau l’espace de quelques instants disparut, bien vite remplacée par un frisson glacé qui me parcourut toute la moelle épinière. Simultanément, je fus envahi par une puissante intuition: je sus que je venais de commettre un sacrilège en abusant du Saint Nom.

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La mer des tentations

La mer des tentations

La mer des tentations

Une mer de tentations submerge le monde, et l’humanité nage à l’envi dans les eaux saumâtres et pestilentielles des plaisirs à saisir dans un engouement qui frise la folie. Chacun s’y ébat avec délectation, avec jalousie à l’égard de ceux qui jouissent beaucoup plus des objets multiformes du plaisir: argent, sexe, dominations, pouvoirs, luxe et luxure.
La tentation par le biais de la publicité, son âme damnée, avec sa flèche ténébreuse qui incite-excite sans cesse le réseau social de la consommation. La tentation électrise tout, galvanise tout. Dans les entreprises, elle se diffuse comme un poison dans l’eau, son nom: la croissance, avec ses objectifs pour une quête matérialiste constante du “toujours plus”, avec ses outils combatifs: objectifs commerciaux, manipulations, promesses, mensonges, séductions, images télévisuelles numérisées.
Dans le quotidien des gens, elle crée une tension constante pour le désirable que possède l’autre, ajuste les comportements des uns pour ressembler aux images colportées par d’autres. Elle est abrutissement, car la tentation est la reine du nivellement par le bas.
Asseyons-nous, un instant, à la terrasse d’un café pour y voir défiler la foule. Elle se déplace comme un seul homme, conditionnée par son téléphone et son style vestimentaire américanisé, ghettoïsé. La tentation est au centre des échanges et des discussions, il y a toujours quelqu’un à jalouser ou à déblatérer, quelque chose de quelconque à désirer ou à moquer.
La tentation enlise les âmes humaines dans le mouroir des illusions matérielles où se construit désormais la grande motivation existentielle. Elle domine aussi l’éducation, en servant à nourrir le corps enseignant: «Étudiez, il n’y a que de cette façon que vous réussirez dans la vie!».

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Réincarnation et absence de souvenirs

Réincarnation et absence de souvenirs

Réincarnation et absence de souvenirs

André FISCHER

Le mot «réincarnation» suscite des réactions très diverses. Rarement c’est l’indifférence, le plus souvent l’approbation, qui s’accompagne étrangement d’une certaine Joie.
Mais, la plupart du temps, le mot suscite le rejet! Si l’on demande la raison, l’on entend presque toujours la même objection: «S’il y avait une réincarnation, l’on devrait tout de même pouvoir se souvenir des vies antérieures!».
Absolument illogique cette objection ne l’est pas forcément. A titre de comparaison: nous considérons comme vrais des événements passés de notre vie actuelle, par exemple des voyages, des rencontres ou des incidents, précisément parce que nous pouvons nous en souvenir. Si, en revanche, nous ne les retrouvons pas dans notre mémoire, nous avons aussitôt un certain doute quant à leur authenticité.
Mais, dans le cas de la réincarnation, la situation est différente, car le {fait de} ne pas se souvenir des phases antérieures de l’existence n’est pas la preuve d’une vie terrestre unique de notre moi, mais a une raison sérieuse et profonde. Pour la comprendre, nous devons d’abord chercher à saisir clairement le sens de la vie terrestre.
Ce n’est qu’alors que la lumière sera faite sur le {fait de} ne pas se souvenir. Un «fait»? Pas tout à fait! Il existe, en effet, de nombreux cas de personnes qui se souviennent de leurs vies antérieures, et souvent de manière très précise. Mais il faut reconnaître qu’il s’agit d’un petit nombre d’exceptions… même si un seul cas de rappel – si l’on veut être rigoureux – suffit à prouver la possibilité de vies antérieures.
Pour être tout à fait honnête, ne devons-nous pas admettre que presque tout le monde a déjà perçu en lui une sorte de reconnaissance de ce qu’il a déjà vécu? La plupart du temps, ces faibles «faux souvenirs» sont rejetés sans autre forme de procès ou classés dans le domaine de l’insignifiant en tant qu’états de conscience insignifiants.
Est-ce bien normal? Ou bien le processus, aussi imprécis soit-il, ne devrait-il pas être pris plus au sérieux? Maintenant, si nous essayons de comprendre un peu plus clairement le sens de la vie terrestre, nous pourrons également mieux répondre à cette question.
(…) Une vie terrestre s’effectue par l’incarnation d’une âme dans un corps humain {gros-}matériel. L’origine du corps est bien connue. Mais d’où vient l’âme? D’où vient son noyau, l’esprit humain vivant?

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Le Temps de la Fin attire l’esprit vers le Commencement

Le Temps de la Fin attire l’esprit vers le Commencement

Le Temps de la Fin attire l’esprit vers le Commencement

Un fait n’est jamais évident: Chacun forge son propre destin individuel par le biais de ses choix, de ses désirs, de ses pensées, de ses actions et de ses décisions. Que chacun puisse intervenir directement à la construction de sa propre histoire personnelle ne semble pas s’imposer d’emblée chez la plupart des gens. Cela s’explique sans doute parce qu’il y faut préalablement une condition: ce “chacun” a besoin de prendre conscience de sa réelle constitution, de son véritable “JE” qui est esprit. Lui est l’être vivant, le seul appelé à devenir et rester le seul maître à bord de son vaisseau charnel sur cette Terre qui ne cesse d’exercer ses deux rotations. Dans la plupart des cas, l’intellect dicte ses exigences et ses désirs jusqu’à se targuer d’être spirituel. Mais vivre en esprit, tous les grandes figures extatiques l’ont dit ou écrit, il y faut un cœur pur et une vie saine qui seuls donnent accès à la véritable expérience du vivant. C’est par l’esprit éveillé et le partage d’expériences avec autrui que l’être humain, chaque jour, peut se rendre meilleur. Et ce court texte est l’annonce d’une quête, d’une humble recherche dans ce qui est le plus merveilleux en soi-même, et qui, parfois, peut toucher au grandiose.

Toute quête laisse entrevoir qu’une bataille intérieure se joue toujours au tréfonds de l’être. Ses effets sont rarement visibles immédiatement, mais ils possèdent le pouvoir de raccrocher l’esprit à son origine. C’est un état d’être qui agit tel un mortier de scellement à la Lumière. Certes, le juste accomplissement est encore à venir, peut être ne se manifestera-t-il pas ici sur Terre, au cours de cette vie. Cependant, pétri de bonne volonté, l’état intérieur constant est un véritable aimant – au sens magnétique et au sens de l’amour – qui attire à soi des myriades lumineuses, sortes de délicates petites étincelles qui élaborent et tissent un nouveau devenir à plus tard ici-bas ou dans l’au-delà avec un autre prochain passage sur Terre.

Peu à peu, brique après brique spirituelle, l’édifice intérieur renouvelé se dessine autour de l’esprit devenu apte à un futur résurrectionnel. Le but n’est pas encore atteint mais l’esprit est appelé à s’élever, à vibrer autrement, à rayonner les nouvelles couleurs et à former les nouveaux sons de son enveloppe animique. Lui ne le sait pas encore, tout juste perçoit-il plus de joie en lui-même, car la Lumière travaille à l’édifier dans le sens du beau. Ce nouveau vêtement est semblable à une clé qui libère et ouvre vers plus de clarté, plus de légèreté. La clé déverrouille la porte qui mène à la voie de la résurrection, vers l’atteinte, un jour, à l’immortalité dans l’éternité. Désormais son libre arbitre (NDLR: libre volonté) est ascendant, formateur des conditions de sa métamorphose que pressent l’intuition. Très loin, très haut, s’éclaire une image de la créature archétypale humble et cristalline que l’esprit doit devenir. Cette clé du changement tend son libre arbitre vers plus de progrès intérieur, il forme des pensées et des décisions conformes aux Lois de Dieu. Un libre arbitre régénéré dont le pouvoir révèle les contours de l’esprit vainqueur – de lui-même – qui, un jour, sera autorisé à franchir la porte du Royaume spirituel. La clé offre à son esprit une indépendance réalisatrice nouvelle dans le respect harmonieux de la Loi de la Vie. Elle le dirige vers le radieux sommet de l’achèvement de sa longue pérégrination. Et déjà, il n’est plus que gratitude, n’aspirant qu’à se rallier à l’étendard de la Vérité afin de s’y déployer dans sa Lumière.

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Pierre – Rocher – Roc

Pierre – Rocher – Roc

Pierre – Rocher – Roc

Par Salem Yahi

Le premier élément qui nourrit le sens de “pierre” en tant que mot et nom se lit dans Exode qui mentionne la Loi et les Commandements gravés dans la pierre; et dans une étroite interaction un chef d’œuvre de morale destiné à l’humanité est créé. «Le Seigneur dit à Moïse: “Monte vers moi sur la montagne et reste là, pour que je te donne les tables de pierre: la Loi et le Commandement que j’ai écrits pour les enseigner.”».
Moïse et les Tables de la Loi
La pierre est une indication de l’immuabilité que représentent les Paroles divines qui y sont inscrites, le temps peut s’écouler, longtemps, très longtemps avant qu’elles ne puissent s’effacer. Cette pierre est solide capable de supporter la chaleur, le froid, l’humidité et la sécheresse, temps et éléments n’ont que peu de prise sur les Paroles qui y sont ciselées. À l’être humain, il est indiqué que sa chair passera mais que la Loi demeurera pour les siècles à venir, traversant les générations, comme témoin de la présence de Dieu et des premiers pas d’Israël.  Mais la pierre à son talon d’Achille: elle peut être brisée par le geste de colère qui se dresse face à l’ignominie morale et l’ingratitude humaines. «Puis ayant achevé de parler avec Moïse, il lui donna les deux tables de la charte, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu.»
Les Paroles inscrites dans la pierre par le “Doigt de Dieu” ont comme propriété d’en élever le niveau de vibration pour en faire un socle sacré que seules des mains choisies et appelées pourront toucher. On comprend dès lors pourquoi Dieu dit à Moïse: «Si tu m’élèves un autel de pierre, tu ne le bâtiras point en pierres taillées; car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la profanerais.». La pierre est à l’état naturel, non soumise à la transformation par l’homme, ses propriétés sont donc inaltérées par la main de l’homme, nous verrons plus avant la force symbolique qu’elle recèle.
L’écrit qui marque la pierre est un ensemble de dix Paroles, un décalogue, dont la vertu est de réaliser l’alliance entre Dieu et les hommes: «Et il écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles. Or, quand Moïse descendit du mont Sinaï, ayant à la main les deux tables de la charte, quand il descendit de la montagne, il ne savait pas, lui Moïse, que la peau de son visage était devenue rayonnante en parlant avec le Seigneur.». Le Livre « Deutéronome » apportera une reformulation complète de l’événement de l’alliance divine avec l’humanité caractérisant fortement la dimension symbolique de la pierre: «Quand je suis monté sur la montagne pour recevoir les tables de pierre, les tables de l’alliance que le Seigneur avait conclue avec vous, je suis resté sur la montagne quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain ni boire d’eau. Le Seigneur m’a donné les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, où étaient reproduites toutes les paroles que le Seigneur avait prononcées pour vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. C’est au bout de quarante jours et de quarante nuits que le Seigneur m’a donné les deux tables de pierre, les tables de l’alliance.».

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