Ecole de l'art de vivre

La peur de la mort – Par Roselis von Sass

par | 20 Nov 2023 | Roselis von Sass, Devenir Libre, Eveil Spirituel, Notions Justes | 0 commentaires

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La peur de la mort

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La mort, y penses-Tu?

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Roselis von Sass, auteur brésilienne d’un genre très particulier, elle-même aujourd’hui décédée [1], à sa saisissante manière, dans l’article ci-dessous, s’exprime sur la peur de la mort:

 

La majeure partie de l’humanité souffre, aujourd’hui, d’une inexplicable angoisse devant la mort. C’est exactement la même chose, qu’il s’agisse de croyants ou d’incroyants. à ce sujet, ils sont tous à l’unisson. Même ceux qui possèdent déjà un haut Savoir ne sont pas libres de cette angoisse. Si cela était possible, la plupart écarteraient d’eux-mêmes, de façon générale, chaque pensée relative à une mort terrestre durant le temps de leur vie. Cependant, les avertissements selon lesquels, sur Terre, tout est éphémère ne frappent que trop souvent. Une partie des êtres humains craint le fait de mourir proprement dit. Une autre craint d’être enfermé(e) dans un cercueil, profondément sous terre. Qui peut savoir si, bien que mort, l’on ne ressent pas encore quelque chose? Cependant, la très grande majorité a peur de ce qui arrive ensuite. Devant l’incertain «après», personne n’a encore pu donner de renseignements à ce sujet.

Pourtant:

La mort proprement dite d’un être humain est toujours indolore. [2]

C’est tout à fait la même chose, quelle que soit la cause de la mort. Aussi peu l’être humain a-t-il ressenti quelque chose au sujet de sa naissance, aussi peu ressentira-t-il quelque chose au sujet de sa mort. Le moment où l’âme se sépare du corps terrestre lui arrive tout à fait inconsciemment. La mort, donc la libération de l’âme du corps terrestre n’est pas, non plus, autre chose qu’une naissance dans un Monde dans lequel le Je proprement dit de l’être humain terrestre doit ensuite vivre.

Maintenant, si le fait de mourir est si peu sensible et s’accomplit de manière inconsciente pour l’être humain ainsi que sa naissance, d’où vient alors cette peur qui pèse sur de si nombreux êtres humains ?

La peur devant la mort est le pressentiment qu’il règne une Justice à laquelle personne ne peut se soustraire! Ce pressentiment que tout n’a pas cessé avec la mort du corps est bien vivant chez la plupart des êtres humains. Et la vie se poursuit, il est donc bien possible que chacun doive récolter ce qu’il a semé. En réalité, l’être humain n’a pas peur de la mort, mais il a peur devant sa responsabilité, donc de la Justice!

Chez beaucoup, cette crainte de la mort est assurément fondée. Un hypocrite, après sa prise de congé terrestre, ne pourra pas être conduit dans la Joie paradisiaque, aussi peu qu’un fraudeur ou qu’un crasseux matérialiste. Le monde dans lequel ces sortes d’êtres humains naîtront est déterminé comme étant une vallée de larmes et de souffrances.

Que de fois arrive-t-il, bien souvent, que des êtres humains, quelque temps avant de devoir quitter la Terre, commencent à faire les dévots, bien qu’ils aient auparavant souri avec condescendance à l’égard des croyants en Dieu. Cette hypocrite bigoterie ne provient, elle aussi, que de la peur devant le Règne de la Justice.

Il en va tout autrement chez ceux qui, durant leur vie terrestre, n’ont pas oublié leur Créateur et ont mené leur vie en conséquence. Leur Patrie à venir sera paisible. Des êtres humains de ce genre, au moment de leur mort, ne sont presque pas affectés, ou alors très peu, par des douleurs. Leur guérison leur apparaît soudain comme toute proche, même si, durant des mois, ils sont demeurés allongés, très malades. Ils commencent, de nouveau, à forger des plans remplis d’Espoir, souvent même aussi des projets de voyages. L’avenir leur apparaît à nouveau baigné dans une lumière rose.

L’intuition remplie d’Espérance de ces mourants est tout à fait justifiée. Seulement ils ne savent pas que leurs plans chargés d’espérances ne s’accompliront pas dans ce Monde mais dans celui dans lequel ils naîtront bientôt. Leurs projets de voyages ne sont en fait que le pressentiment de la pérégrination que leur âme entreprendra prochainement.

Et puisque leur nouvelle Patrie sera belle et paisible, c’est la raison pour laquelle, déjà ici sur Terre, tout leur apparaît meilleur. La peur que ces êtres humains ressentiront devant la mort ne sera que tout à fait minime. Elle ne se rapportera qu’à ce qu’il y a de mystérieux dans le phénomène de la mort. Jamais elle n’agira de manière à tourmenter, puisque la Justice n’apportera que de la Joie à ce genre d’esprits humains.

En tous cas, chaque être humain devrait, sa vie durant, penser plus souvent à son départ de la Terre. Et pas seulement si la maladie l’avertit dans ce sens. Tant de mauvais vouloirs et aussi d’actes générateurs de corruption s’interrompraient si l’être humain avait plus souvent devant les yeux le fait que, dans tous les cas, il récoltera dans sa future patrie ce qu’il a semé sur la Terre!

– Traduit de l’allemand –

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Article de Roselis von Sass publié en langue allemande en 1956.

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Roselis von Sass

(São Paulo – Brésil)

 

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Notes:

[1] Roselis von Sass, née en 1906, est décédée le 16 Juin 1996.

[2] A ce sujet, l’écrivain français Georges Barbarin a écrit « Le livre de la mort douce » (Éditions Adhyar).

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