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Devenir libre!
L’on dit souvent qu’il faut se libérer de nombreuses entraves signifiant plein de choses extérieures… Il faut surtout devenir libre, ce qui est assez différent, car se libérer peut simplement signifier mettre de côté un obstacle extérieur, alors que devenir libre cela se passe fondamentalement en soi-même.
De quoi faut-il devenir libre?
Déjà de la fausse science, de la science sans conscience.
L’écrivain français François Rabelais a écrit: «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme!».
Et l’on pourrait ajouter: «Et du corps!».
Beaucoup connaissent cette pressante mise en garde, mais qui en tient compte?
Aujourd’hui, après l’effondrement successif de toutes les grandes civilisations du passé, la «civilisation» – États-Unis, c’est-à-dire l’extrême Occident [1], en tête – est devenue mondiale, de sorte que son effondrement aussi sera mondial. «Nous allons dans le mur!», comme l’on dit. Qui s’en rend compte? Qui s’en soucie?
À chaque fois, parce que les causes sont toujours les mêmes, le processus est toujours le même: Naissance, croissance, floraison, fructification et … effondrement!
L’effondrement survient toujours juste après la fructification. Or les fruits de la civilisation mondiale, totalement dominée par «l’hypertrophie de la grande cervelle» et sa «technoscience», apparaissent maintenant sous forme de destruction délibérée de la Nature, de pollution généralisée de l’Air, de la Terre et de l’Eau (les biotopes), d’organismes génétiquement modifiés, (OGM), de manipulations du vivant, de procréations artificielles, de clones d’«homme bionique», de micropuces électroniques sous-cutanées, avec la perspective d’un – maintenant tout proche – «meilleur des mondes», sous forme d’êtres humains robotisés, esclaves volontaires d’une «machine mondiale» – la bête [2] -, contrôlant à distance, par implant ou puce interposé(e), chacun de leurs faits et gestes.
Que de problèmes générés par l’intellect humain, sa soi-disant «science» d’apprentis-sorciers, et ses «biotechnologies», «nanotechnologies», ou «technobiologies» «de pointe»!
Comment les résoudre? Encore par la pensée intellectuelle?
Le grand physicien Albert Einstein, découvreur de la «Théorie de la Relativité», a fort pertinemment dit :
“You cannot solve a problem with the same sort of thinking that created the problem.”.
Ce qui veut dire:
«Vous ne pouvez solutionner un problème avec la même manière de penser
que celle qui a créé le problème.».
Ce qui est parfaitement logique!
Cette fausse manière de penser, c’est la pensée exclusivement intellectuelle [3], dont l’Inspiration authentiquement spirituelle ne constitue pas la base.
Il faut donc, maintenant, penser autrement, penser à partir de l’Intuition spirituelle, qui, elle seule, est infaillible.
L’écrivain anglais Aldous Huxley, auteur du célèbre «Meilleur des Mondes», a justement dit:
«Au cours de l’évolution, la Nature s’est donné une peine extrême pour que chaque individu soit différent de tous les autres. (…) Physiquement et mentalement, chacun d’entre nous est un être unique. Toute civilisation qui, soit dans l’intérêt de l’efficacité, soit au nom de quelque dogme politique ou religieux, essaye de standardiser l’individu humain, commet un crime contre la nature biologique de l’homme.».
Et nous pouvons ajouter: aussi et surtout contre sa Nature spirituelle !
Or, ces deux conseils de bon sens absolument basiques ne sont nullement suivis: La civilisation mondiale actuelle ne se contente pas de vouloir standardiser les êtres humains – ce qui est déjà un immense crime contre le genre humain [4] -, elle est aussi en train de s’approprier entièrement le vivant sur notre planète – par exemple, en brevetant les gènes! -, et en prétendant aussi le(s) modifier.
Or, à Qui appartient la Nature?
Aux êtres humains? Nullement! Car les êtres humains n’ont aucunement participé à sa formation. La Nature, qui existait bien avant eux, est un Cadeau du Créateur de Tout, mais un Cadeau pour lequel nous avons seulement un droit d’usage mais nullement un droit de propriété, car nous ne sommes que les hôtes de la Terre et de la Nature et non les propriétaires.
Or, qui peut croire que le Créateur de la Nature (a-t-on déjà vu une chose se créer toute seule? [5]), seul légitime Propriétaire de la Terre et de ce qu’elle porte et abrite, puisse être d’accord avec les manipulations des apprentis-sorciers humains?
Il y a longtemps que cette simple évidence a été oubliée par la science intellectuelle humaine…
Les «scientifiques» sans conscience, en une inqualifiable présomption, croient et s’imaginent qu’ils peuvent améliorer le Cadeau du Créateur qu’est la Nature! Quelle incroyable prétention! Un crapaud qui dirait à un gros rocher, se trouvant sur son chemin, «écarte-toi de là!» serait moins ridicule que de tels présomptueux.
Pour eux, ainsi que pour les politiciens se trouvant derrière, tous les organismes (végétaux, animaux, humains) sont tout simplement des « ressources à exploiter » – comme, du reste, la Nature dans son ensemble – et ce au mépris de toute considération autre que la course aux profit immédiat et exclusivement matériel. Une vision à très court terme, qui, même en termes financiers, ne va pas plus loin que le bout de leur nez… Car, sans parler du reste – qui est pourtant, et de loin, le plus important – la destruction du Patrimoine naturel – qui est le Bien commun de tous – a aussi un coût financier. Que donnent les multinationales à tous ceux qu’elles privent de cadre de vie, d’air pur, d’eau limpide, de terre propre, de forêts et de paysages? Rien!
Pour nous, c’est-à-dire l’ensemble des êtres humains de cette planète, compte tenu de l’énorme décalage qui s’est creusé entre notre capacité de nuisance techno-scientifique toujours croissante et notre conscience, toujours plus faible et décroissante, la conséquence de ce que nous faisons est que nous sommes en train de créer, pour la planète, les conditions d’une totale et dernière extinction de masse, dont la nôtre propre.
Lao-Tsé, il y à 25 siècles, dans le Tao Te King, a dit:
«Vouloir conquérir le Monde et le manipuler,
c’est courir à l’échec, je l’ai vécu d’expérience.
Le Monde est Réalité spirituelle,
que l’on n’a pas le droit de manipuler.
Qui le manipule le fait périr,
à qui veut s’en saisir il s’échappe.».
Jean Servier, professeur d’ethnologie et de sociologie, dans son ouvrage «L’homme et l’invisible», écrit:
«L’histoire a un sens pour les sauterelles, les lemmings [6] et la race blanche: elle débouche sur un suicide collectif, préventif de la «planétarisation» d’une espèce. Chaque individu voit pourtant, dans cette ruée ultime, une démarche vers un mieux-être. Plus les lemmings s’éloignent de leur point de départ, disent les naturalistes, plus ils sont excités. Rien ne peut les arrêter; devant un obstacle ils sifflent et même aboient de colère.
Nous-mêmes, bien éloignés, maintenant, de notre origine, nous avons le sentiment profond que rien ne doit venir entraver notre marche vers ce que nous nommons le «progrès». Car, nous, hommes de l’Occident, ne faisons rien d’autre que de courir vers la mer, vers la mort en troupeaux serrés. À chaque guerre le tourbillon dans lequel nous sommes entraînés s’enfonce davantage, augmentant notre progrès matériel, amenuisant nos dernières valeurs spirituelles, anéantissant l’humanité jusque dans le cœur de l’homme.».
Cette vision de l’être humain suicidaire rappelle celle de certains animaux – tels les baleines ou les dauphins s’échouant parfois volontairement sur les plages -. Les spécialistes du comportement animal ayant examiné ces cas ont effectivement conclu au suicide, voire au suicide collectif, lorsqu’ils sont plusieurs, mais sans pour autant s’expliquer ni expliquer cet étrange comportement…
L’explication est pourtant étonnamment simple, lorsque l’on sait que le comportement des animaux, de façon générale, se conforme à celui des êtres humains, influencés qu’ils sont par les formes-pensées humaines… De ce fait, lorsque les êtres humains jugent le comportement animal ou même celui du Créateur, c’est, en réalité, le leur propre qu’ils jugent…, un comportement, le plus souvent, réellement peu glorieux… Les suicides des animaux ne font que nous montrer une image de notre propre comportement, la folie réellement suicidaire de l’humanité!
Nous avons voulu, en une fausse conception de la liberté – car «Seul est libre celui qui vit selon les Lois de Dieu» -, être «libres de faire ce que nous voulions» (sic!) et voilà les fruits que nous récoltons déjà et allons, pour notre totale prise de conscience du mal engendré par nous, continuer de récolter jusqu’à la lie…
En reconnaissant ces fruits de la domination de l’intellect pour ce qu’ils sont – des fruits pourris – et en les rejetant, nous allons, peut-être, enfin réussir à reconnaître, grâce à la nature des fruits en question, la valeur – ou, plutôt, l’absence de valeur ou non-valeur – de l’arbre qui les a produits…
Cet arbre n’est autre que l’«arbre de la connaissance du bien et du mal», dont la Genèse [7] précise qu’il est «précieux pour ouvrir l’intelligence»… Il s’agit ici de l’intelligence purement intellectuelle.
Par l’usage exclusif de l’intellect étroitement limité à l’espace et au temps exclusivement matériels et terrestres, dans les domaines de la Vie, nous avons déjà produit des fruits pourris, qui ne peuvent apporter que maladie et mort à ceux qui les consomment. Les fruits à venir, pour ceux qui n’ont pas déjà reconnu les premiers, seront encore bien pires…
Rejetant les fruits pourris, qui nous permettent de distinguer le Bien du mal, et reconnaissant l’arbre de l’intellect comme leur auteur, nous pouvons aussi maintenant également rejeter l’arbre lui-même – lequel, du fait de sa limitation intrinsèque, ne pourra jamais produire autre chose -, au profit de l’Arbre de Vie…
Mais les puissants moyens de désinformation des «mass media» essayent, maintenant, plus que jamais, dans l’attente que les toits de leurs salles de rédaction leur tombent sur la tête, de faire largement accroire que, grâce à la science humaine intellectuelle, tout n’a jamais été aussi rose que dans le meilleur des mondes qui arrive…
Soyons toujours conscients de l’impérieuse nécessité de ne surtout jamais croire a priori ce qui nous est donné par les «mass media» – c’est-à-dire les moyens d’information de masse destinés aux masses, donc aux foules, comme étant la « vérité » – et de devoir soumettre toute «in-formation» (qui n’est, bien souvent, que de l’«ex-formation», voire même de la «dé-formation») à un «soupesage» personnel intuitif précis et rigoureux, de même qu’à un contrôle – donc à une vérification des informations – auprès de sources sûres.
De telles sources indépendantes – parce que non à la solde des pouvoirs politico-financiers en place -, se trouvent dans certains journaux [8] luttant contre la «pensée unique» et, surtout – de nos jours -, dans de nombreux sites Internet [9] luttant contre toutes les manifestations de l’hydre intellectuelle, aussi longtemps que «la bête» n’a pas encore réussi à complètement étouffer ces voix contraires…
Roger Bacon, scientifique anglais, a écrit:
«Ne lisez pas pour contredire ou pour réfuter, ni pour croire ou pour accepter sans approfondir, mais pour peser et pour réfléchir.».
Attendre encore plus, différer encore sa prise de conscience et sa transformation, c’est déjà avoir perdu, c’est déjà appartenir au troupeau des suiveurs et se condamner à faire partie du cheptel humain destiné à l’abattoir…
Gurdjieff, ainsi que le rapporte son disciple Ouspensky dans «Fragments d’un enseignement inconnu», a dit:
«S’il se trouve deux ou trois hommes éveillés parmi une multitude d’endormis, ils se reconnaissent immédiatement, alors que les endormis ne les distingueront pas. Deux cent hommes conscients, s’ils estimaient leur intervention nécessaire, pourraient changer toutes les conditions d’existence sur la Terre.».
Prenons-en bien conscience:
Aujourd’hui est le premier jour du reste de notre vie.
Gandhi a dit:
«Vous devez incarner le changement que vous souhaitez voir se produire dans le Monde.».
Ce que nous croyons vrai est souvent faux!
Ce que nous croyons faux est souvent vrai!
Libérons-nous de tous les faux concepts nés des faux conditionnements
de tous les faux pouvoirs.
Ouvrons les yeux, les oreilles et, surtout, le Cœur!
Devenons libres en esprit!
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