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Nourris par l’Esprit

Nourris par l’Esprit

Nourris par l’esprit

« Je désire vous parler d’une expérience datant d’environ huit ans. J’avais laissé agir l’Esprit comme bon lui semblait Je ne résistais à rien et laissais les circonstances m’enlever des biens ou m’en apporter. Les biens qui m’appartenaient, je ne les défendais pas lorsque d’autres tentaient, à leur sujet, de faire valoir des droits ou de me tromper. J’avais compris que je ne pouvais être fidèle à l’Esprit en m’obstinant à jouer un rôle actif en tant qu’«individu séparé», plongé dans le monde des affaires.

J’avais consacré mon temps à guérir et à faire pour les autres ce qu’ils me demandaient. Jamais je n’avais sollicité ou accepté un salaire. Pouvais-je leur vendre de la Vérité pour de l’argent? Spontanément, j’ai renoncé à tout ce que j’avais amassé pendant trois années de dur labeur, depuis que j’avais quitté l’Église Adventiste. Je n’avais même plus réclamé l’acquittement de mes créances. J’arrivai à une période de mon existence où il me fallait choisir: Ou bien travailler pour des gages, me faire payer l’exercice de mon art de guérir et mon enseignement, ou bien mendier et, à défaut, mourir de faim.

Y avait-il une autre solution? À ce moment, je voulais que l’Esprit me prouvât sa faculté de connaître mes besoins et de les satisfaire, par les actes de personnes qui n’auraient point conscience des motifs de leur intervention. J’avais la conviction que, inspirées par Dieu, elles agiraient bien plus sagement qu’elles ne l’eussent fait en écoutant leur sens propre. Je ne m’ouvris à personne de ce que j’allais faire. J’habitais à ce moment une maison que j’avais construite, mais dont j’avais remis l’acte de propriété à un prêteur. Il m’était impossible de lui payer les intérêts, sauf en obligeant mes propres débiteurs à observer leurs engagements envers moi, alors qu’ils n’étaient point en mesure de le faire. Mais je ne voulais pas saisir leurs biens et mettre ces malheureux sur le pavé. Dès lors, je préférai renoncer à mon foyer. Quelqu’un devait porter le blâme. Je le pris donc sur moi pour le bien de mes semblables.

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Soumission à la Vie

Soumission à la Vie

Soumission à la Vie

« Donc je me dis: – Je me soumettrai à la Vie, à Dieu, à Celui Qui crée et soutient les choses. Je ne sais pas bien qui Il est, ce qu’Il est, ni où II est, mais Il doit être. Une résolution décisive se forma en moi : Je chercherai désormais à discerner le Devoir plus élevé du moment et je m’y conformerai. C’est ici précisément que la Vie me guida autrement qu’Elle ne guide la plupart presque toujours ; lorsque les hommes deviennent conscients de leur pouvoir de comprendre et de démontrer, ils se détournent des choses situées au-dessous d’eux. Ils ne cherchent à connaître que ce qui est élevé. Leur effort tend à construire en hâte le bâtiment et à y mettre la tour le plus vite possible. Je fus poussé dans une direction opposée. Je voulais apprendre à connaître les choses qui sont au-dessous de moi. Je voulais savoir sur quoi je me tenais. Je voulais aller jusqu’au fond et connaître tous les éléments dont les choses sont composées. Je ne désirais pas vivre mentalement à un niveau plus haut que celui de ma vie pratique, de ma vie de tous les jours. Je ne voulais m’attacher qu’à des pensées et à des principes dont je pouvais faire usage dans la vie quotidienne. À cette époque, j’avais acheté un terrain à Battle Creek et me mis à bâtir. C’était pour moi un travail nouveau mais je croyais pouvoir faire tout ce que je me propose de faire. Je commençai par creuser pour faire une citerne et une cave ensuite je traînai des pierres pour les fondations et les murs. Puis ce fut le travail de charpentier, et ainsi de suite jusqu’à ce que la maison fut achevée et que j’eus fini d’apprendre exactement comment une maison se fait. Pour ma construction intérieure, je commençai de même par la base afin de savoir exactement ce que serait le bâtiment achevé. Je multipliai les expériences, Un maître riche de connaissance et de sagesse ne m’eût pas mieux foré. Je travaillais durement, tôt et tard, chaque jour. Et cependant, l’autre partie de mon être recevait aussi son enseignement. Des Vérités se révélaient à ma conscience. Chaque fois que je les découvrais, j’étais appelé à soigner tel ou tel malade dont le mal précisément avait besoin de la Vérité que je venais de saisir. La révélation était suivie de la démonstration et ainsi la construction s’élevait. »

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Le vieil homme doit mourir!

Le vieil homme doit mourir!

Le vieil homme doit mourir!

L’effacement du « moi »

« Le vieil homme » est un nom biblique pour désigner l’ego. L’ego est la caricature de l’esprit. Le Chemin de l’évolution vise à la mort du vieil homme, donc à l’effacement du moi et à la disparition de l’ego.
Mais comment l’ego se manifeste-t-il? Voici quelques exemples:
Lorsque, observant le spectacle d’un malheur inattendu, un être humain déclare: « Que Dieu admette pareille chose, est, pour moi, incompréhensible! ». « Pour moi » veut dire ici: « pour mon ego ». Car l’esprit, lui, sait, que tout ce qui arrive est juste et a sa raison d’être.
Lorsque – faisant partie de ceux dont Bernard Shaw a dit « Je ne vois pas bien pourquoi ceux qui croient aux électrons se considèrent comme moins crédules que ceux qui croient aux anges » – un être humain affirme que le Monde invisible n’existe pas précisément parce qu’il est invisible à ses yeux gros-matériels, il est la proie de son ego.
Si des enfants disent: « Évidemment que mes parents doivent se soucier de moi; car, oui, c’est eux qui m’ont mis au monde! Ce n’est tout de même pas de ma faute si je suis sur Terre. », c’est une attitude typique de l’ego, car l’esprit, lui, sait que chaque être humain en parcours évolutif sur Terre l’est à sa propre demande.
Lorsqu’un être humain voient les fautes des autres mais pas les siennes, c’est parce que toutes les frontières autour de son cher « moi » – donc de son cher ego – sont devenues trop étroites! C’est pour cela qu’échouent tant de bonnes choses, car les frontières de l’ego, c’est à chacun de lui-même les faire éclater, de l’intérieur.
« Seigneur, fais de moi ce que Tu veux! » L’on entend souvent, lors des cérémonies d’inhumation, des cantiques chantant cela. Mais ce n’est pas le « Je » spirituel qui chante cela, mais seulement l’ego! Car seul l’ego est capable de croire que Dieu pourrait S’adonner à des actes arbitraires. L’esprit, lui, sait, qu’à chaque être humain arrive précisément ce qu’il s’est lui-même gagné en fonction des Lois de la Création.
« Rends-Toi! » dit le vainqueur au vaincu. Ainsi il veut dire: « Livre-Toi à moi, à ma merci, donc sans conditions, afin que je puisse, à mon gré, disposer de Toi, même de Ta vie ou de Ta mort! ». Seul l’ego peut dire cela. L’esprit, lui, sait qu’être vainqueur ne l’autorise pas à agir arbitrairement, et il aura la victoire très modeste!
Si un être humain questionne: « Que dois-je faire, moi, pour réellement suivre le bon chemin! », c’est une question posée par l’ego, parce que l’être humain cherche volontiers à se rendre tout plus difficile que cela ne l’est en réalité. Il a besoin de la singulière manie de tout rendre difficile, étant donné qu’il ne possède pas en lui-même la force de pratiquer avec sérieux et zèle ce qui est simple. La force qu’il est capable de déployer en lui-même n’y suffit plus.
L’ego a besoin d’obstacles pour parvenir au but, ce n’est qu’ainsi qu’il arrive encore à rassembler sa force, ce qu’il n’est plus capable de faire, s’il le voit simplement devant lui. Pour se libérer de l’ego, il faut apprendre à sauter … sans obstacles!
De même qu’un corps affaibli a besoin d’un remède stimulant pour lui permettre d’exercer son activité, de même l’ego a besoin, pour atteindre un But, de l’excitant que représente pour lui la conscience de devoir surmonter quelque chose, afin de pouvoir ainsi bander ses forces! 
Même chez l’être humain de bon vouloir, il subsiste, trop souvent, en son for intérieur le plus intime, une certaine réticence; et cette réticence, n’est, en réalité, rien d’autre que le reflet de son cher « moi » – donc de son ego, sous une forme ou sous une autre, et qu’il tente de maintenir avec une incroyable ténacité surpassant même la force du meilleur vouloir.
Il se tient profondément caché, cet ego, si profondément, que l’on pourrait souvent croire qu’il a disparu. Mais, trop souvent, il est encore là et, par en-dessous, depuis son repaire, il jette ses  filets aux moments où l’être humain s’y attend le moins. En beaucoup de choses il s’insinue et, lors de décisions particulières, qui doivent être prises à l’improviste et rapidement, le cher « ego » passe même, maintes fois, ouvertement, avant l’accomplissement du Devoir!
Volontairement, avec ses caractéristiques ou ses désirs propres, l’ego ne s’abandonne jamais totalement, pas même lorsqu’il est confronté à une extrême souffrance. En toutes circonstances, l’ego veut avoir son mot à dire et s’impose, notamment, dans le soi-disant amour – en réalité un amour sentimental – qu’il éprouve et veut faire valoir pour l’un de ses prochains, et qu’il place au-dessus de tout, sans que l’être humain concerné arrive précisément à la conscience de cette faiblesse qu’il porte en lui.
Trop souvent les êtres humains ne font que se vautrer dans des formations fantastiques, qui ont leur point d’origine dans l’asphyxiant bourbier résultant de leurs propres désirs, qui les conduisent à vénérer leur cher « ego ».
Alors, que faire pour effacer le « moi » – qui n’est qu’une caricature du Je spirituel -, que faire pour faire disparaître l’ego? Quel chemin prendre pour libérer le « Je » réel (l’esprit) de la tyrannie de l’ego?

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La Vérité sur la monogamie joyeuse

La Vérité sur la monogamie joyeuse

La Vérité sur la monogamie joyeuse

Le Mariage serait-il une institution dépassée? Toujours est-il qu' »il ne fait plus recette » et de moins en moins rêver, quoi que… Mais qu’en est-il selon la Volonté Divine? Comme le pensait Sigmund Freud – le fondateur de la psychanalyse -, l’homme serait-il naturellement polygame? Mais si, par exemple, un homme a quatre femmes, cela n’implique-t-il pas – mathématiquement – trois autres hommes en célibat forcé?

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Le rôle de l’âme

Le rôle de l’âme

Le rôle de l’âme

Esprit et âme

Nous avons déjà eu l’occasion de définir ce qu’est l’esprit, ce qu’est l’âme et ce qui devrait caractériser le corps. Une fois – comme nous l’avons déjà vu – clairement établi que l’esprit est le seul réellement Vivant dans l’être humain et qu’à ce titre l’on ne chantera jamais assez les louanges de l’esprit, nous voudrions, cette fois, dans la personnalité humaine, davantage préciser le rôle de l’âme… Oui, sachant que l’esprit est son noyau – le seul {principe} réellement et éternellement vivant en l’être humain -, quel est le rôle spécifique de l’âme?

L’âme – qui contient l’esprit et ne serait rien sans lui – est, pour ainsi dire, la caisse de résonance de l’esprit. Ou bien son cœur. Penser, par exemple, à l’âme d’un violon se trouvant au cœur de la caisse de résonance de l’instrument. Cette caisse de résonance est utile aussi longtemps que l’esprit n’est pas assez fort pour pouvoir s’en passer. Qui, en plus de celles de l’esprit, chantera aussi temporairement les louanges de l’âme?

L’âme et le psychisme
La vie animique (du latin « anima »: « âme ») ou psychique (du grec « psyché: « âme ») d’un être humain se passe – comme les adjectifs synonymes (les deux qualificatifs ont le même sens « relatif à l’âme ») l’indiquent -: dans son âme. Naturellement, il n’y aurait pas d’âme s’il n’y avait pas d’esprit, et pas de psychisme sans le spirituel. Mais, lorsque l’esprit lui-même ne peut pas être immédiatement et directement atteint, en tant qu’étape incontournable, le psychique est le chemin vers le Spirituel.
L’âme et l’émotion

Comme nous l’avons déjà vu, il y a deux sortes d’émotions. Les émotions-impulsions qui proviennent de l’âme – qui sont des mouvements de l’âme – et les émotions – pouvant aussi être appelées « affects » (relevant de la vie affective) – jaillissant dans le cerveau intellectuel (le cerveau antérieur) et pouvant donc être qualifiées de sentimentales. Il est très important de ne pas confondre les deux!

L’âme et l’Intuition

Dans l’Au-delà – où n’existent plus ni intellect ni sentiment – l’âme de vit que dans l’Intuition. Que ce soit dans l’Au-delà ou dans l’En-deçà, à l’instar de l’esprit dont elle est le cœur – une âme manifeste une fine vibration d’intuition. L’intuition de l’âme est juste modulée et amplifiée par le corps fin-matériel – l’enveloppe ou corps de l’âme -. Mais – ne pas confondre! – le sentiment n’est pas l’Intuition!

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A Moi la Vengeance, à Moi la Rétribution!

A Moi la Vengeance, à Moi la Rétribution!

A Moi la Vengeance, à Moi la Rétribution!

Lorsque l’être humain s’érige en Juge au point de vouloir prendre la place de … Dieu!

“Que nul d’entre vous ne médite en son cœur de mal contre son prochain…
 Car ce sont là des choses que J’exècre, dit l’ÉTERNEL.”
– Zacharie VIII, 17 –

Vengeance ou Pardon?
Plus que par les histoires de Pardon, les êtres humains sont souvent fascinés par les histoires de vengeance, laquelle serait « un plat qui se mange … froid! ». La littérature et le cinéma sont remplies de telles histoires de vengeance. Il s’agit, bien sûr, ici de vengeance humaine, car avec la supposée « Vengeance » Divine il s’agit naturellement de tout autre chose, il s’agit, en réalité, en ce cas, de la Justice!
Le comte de Monte-Cristo
Notre but n’est assurément pas ici de faire une anthologie – et encore moins une apologie – de la vengeance. Afin de reconnaître ce qui est spirituellement juste, nous allons juste évoquer l’une des plus célèbres histoires de vengeance, portée plusieurs fois à l’écran: « Le comte de Monte-Cristo » d’Alexandre Dumas.
La plus récente adaptation du célèbre roman d’Alexandre Dumas père, également intitulée « Le Comte de Monte-Cristo », qui met en scène l’acteur Pierre Niney dans le rôle du comte de Monte-Cristo, est probablement l’une des plus réussies.
Il est une maxime qui dit justement: « L’on ne peut pas être juge et partie. ». C’est pourtant ce que veut faire Edmond Dantès lorsque – grâce à la coopération de l’abbé Faria injustement incarcéré comme lui au Château d’If, au large de Marseille – il parvient à s’évader et, grâce au trésor à lui légué par l’abbé Faria sur l’île de Monte-Cristo, devient immensément riche.
A partir de ce moment-là, la vengeance d’Edmond Dantès se déroule d’une manière implacable. Tous ceux qui l’ont trahi, tombent les uns après les autres, et le lecteur – ou le spectateur – est invité à admirer le machiavélisme du plan qui lui permet de triompher de ses ennemis, de les condamner à la ruine, et/ou de les pousser dans la tombe.

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L’esprit de famille

L’esprit de famille

L’esprit de famille

Les Buddenbroocks

Sur le présent site de l’École de L’Art de Vivre le sujet de la famille – y compris du bon et mauvais côté de l’esprit de famille – a déjà été abordé. Ce que nous désirons, cette fois, c’est donner un exemple particulièrement signifiant du mauvais côté de l’esprit de famille, en attirant l’attention sur une saga romanesque – adaptée au cinéma – de l’auteur allemand Thomas Mann, une œuvre de jeunesse pour laquelle il reçut le prix Nobel de littérature en 1929:

Les Buddenbrocks

Il ne s’agit donc pas d’un bon exemple, mais, tout au contraire, du « parfait » exemple de ce qu’il ne faut pas faire. Nous n’allons pas ici raconter toute l’histoire de cette famille installée dans la ville hanséatique de Lübeck, y compris celle de son déclin, car notre objectif ici est nettement plus circonscrit.

Il s’agit plutôt d’attirer l’attention sur l’attitude du père de famille de la deuxième génération Johann (Jean vis-à-vis de sa fille Antonie (« Tonie »), à qui il dit, en substance: « Nous ne sommes pas nés pour satisfaire notre bonheur personnel. Nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes mais sommes juste les maillons d’une chaîne qui nous rattache à nos ancêtres. Toi-même tu ne saurais t’imaginer sans la lignée de ceux qui nous ont précédés. ».

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Expérience de mort partagée

Expérience de mort partagée

Expérience de mort partagée

Outre l’Expérience de Mort Imminente (EMI) – ou Expérience Proche la Mort (EPM) -, le Dr Raymond Moody a, le premier, étudié {ce que – faute de mieux – l’on appelle maintenant} l’Expérience de Mort Partagée (EMP) (Shared Death Experience) (SDE), mais que l’on ferait mieux d’appeler « Expérience de vie partagée au-delà de la mort » ou bien « Expérience de l’Adieu ». Dans « Glimpses of Eternity » (2010) il fait part de témoignages: certaines personnes qui assistent au décès d’un parent ou autre éprouvent, au moment de la mort de ce proche, des vécus communs avec le mourant, de nature spirituelle. En particulier, par empathie, ces personnes vivantes font l’expérience d’une sortie hors du corps (out-of-body-experience), ou bien elles perçoivent un Flot de Claire Lumière, ou bien elles voient, elles aussi, se dérouler le film de vie du mourant (« mémoire panoramique »).
Le Dr Raymond Moody raconte:
«À la fin de mes études de médecine, j’ai commencé à entendre des récits de mort empathique ou partagée… On me décrivait, par exemple, des pièces qui changeaient de forme et se remplissaient d’une Lumière mystique – chose dont je n’avais jamais entendu parler au sujet des expériences de mort imminente. Mais, parmi tous les éléments récurrents de cette nouvelle forme d’expérience, celui qui me surprenait le plus était la capacité de certaines personnes à voir le film de la vie de la personne mourante… Il existe des expériences de mort partagée plus déconcertantes encore, celles où le phénomène est vécu par plusieurs personnes présentes au chevet du mourant.» – Dr Raymond Moody – (Source)
Récit type d’expérience de mort partagée
Le Dr Raymond Moody a élaboré un récit qui regroupe les principaux éléments de l’expérience de mort partagée:
«Une femme appelée Jane est assise auprès de son mari, en phase terminale d’un cancer, après trente ans de vie commune. Il a perdu conscience et, d’après le médecin qui le soigne, sa mort est imminente… Tandis qu’elle le regarde, une brume blanche s’élève et se dissipe dans l’air au-dessus de lui… Soudain, la chambre s’éclaire et s’emplit d’une Lumière blanche dans laquelle dansent des particules. Jane, qui se sent un peu étourdie, comprend tout à coup qu’elle a quitté son corps et qu’elle flotte non loin du plafond de la chambre. Elle se voit en bas, assise auprès du corps inanimé de son mari, à ce qui lui paraît, car elle sent, en même temps, sa présence non loin d’elle. Elle tourne la tête et le voit qui lui sourit… Le couple continue à planer tandis que des scènes de leur vie surgissent autour d’eux. Ils voyagent dans leur passé en voyant défiler ces fragments dont certains se présentent de façon panoramique… Parmi ces scènes, se trouvent des séquences dont Jane ne fait pas partie, des scènes de la vie de son mari… Ensemble, ils se déplacent vers un coin de la chambre qui n’est plus à angle droit. Toute la pièce a changé de forme et semble continuer à se transformer… C’est peut-être dû à cette ouverture, à ce tube qui semble se dilater près du plafond, comme une porte vers un ailleurs. Jane et son mari y pénètrent…[et] débouchent dans un paysage édénique. Autour d’eux, tout n’est que beauté… Jane et son mari marchent sur un sentier qui descend vers un cours d’eau. Comme ils s’en approchent, Jane se rend compte qu’elle ne peut pas aller plus loin… Elle est heureuse pour son mari qui ne souffre plus et n’a plus de corps mortel. Elle prend congé de lui et, en un éclair, se retrouve dans son corps de chair et d’os, assise auprès de celui, inerte, de son mari.»
Caractéristiques des expériences de mort partagées
Les travaux du Dr Moody ont permis de déterminer un certain nombre de caractéristiques de l’expérience de mort partagée. Nous allons les passer en revue ci-dessous, en y ajoutant nos commentaires..
– Les « experienceurs » (tout comme pour les NDE ou EMI, l’on appelle ainsi ceux qui vivent ce genre d’expériences) perçoivent soudain des « entités spirituelles » entrant dans la chambre. Les expérienceurs voient ces apparitions, qui semblent être les proches décédés de la personne mourante, entrer dans la chambre au moment du décès.
Commentaire: Des personnes déjà décédées (les « entités spirituelles », c’est-à-dire des esprits désincarnés), proches ou amies, venant à la rencontre du nouveau défunt avec qui elles ont toujours des liens fin-matériels, rien que de très normal.
– Les « experiencers » voient  la supposée «essence spirituelle» du mourant en train d’abandonner son corps terrestre. Les expérienceurs rapportent, dans certains cas, apercevoir une sorte de « brume » (blanchâtre ou grisâtre) qui s’échappe du corps du défunt et constitue parfois une supposée « réplique transparente » de la personne qui vient de décéder.
Commentaire: Ce qui est ici – par ignorance de la véritable Structure de la Création – est appelé «essence spirituelle» du mourant est plutôt, en fait, son corps astral (corps gros-matériel moyen) ou, peut-être, parfois, dans de plus rares cas, – éventuellement – son corps fin-matériel. L’esprit lui-même – donc l’«essence spirituelle» -, sur Terre, n’est, en fait, pratiquement jamais vu par personne.
Quant à la « réplique transparente », c’est, en fait, exactement l’inverse. En effet, le corps astral (la « brume transparente ») n’est pas une réplique du corps gros-matériel terrestre (le corps physique) mais bien, tout au contraire, son modèle. Autrement dit, ce n’est pas le corps astral qui est un double du corps physique, mais c’est, tout au contraire, à l’inverse, le corps terrestre gros-matériel (le corps physique) qui est fait en fonction du corps de matière grossière moyenne.
– Perception d’une « Lumière brillante et mystique ». Cette Lumière « surnaturelle », qui éclaire la chambre, est perçue par les expérienceurs comme étant une Source de Pureté, d’Amour, de Paix et de réconfort.
Commentaire: Une « Lumière mystique » cela ne veut pas dire grand chose. D’une façon générale, il n’y a pas de place à la mystique dans la Création. C’est quoi la « mystique »? En général, ceux qui emploient ce mot ne savent pas de quoi précisément ils parlent. Voici la définition de Wikipédia: « La mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes. ». Nous pourrions surtout ajouter: Est mystique toute personne qui a du goût pour les mystères. Mais les êtres humains n’ont pas besoin de mystères, au contraire, ils ont besoin de clarté. Or les Lois, qui régissent la Création, ne sont pas mystiques mais au contraire, tout à fait claires, afin qu’il puissent se repérer et s’orienter en fonction d’elles.
Par conséquent, si une brillante Lumière se manifeste (ce qui est tout à fait possible), cette Lumière ne peut pour autant être qualifiée de « mystique » . Cela peut être un « Être de Lumière » qui est tellement radiant et lumineux que, vu de plus bas, sa forme n’est pas visible mais qu’il n’est juste perceptible qu’en tant que rayonnement.
– Les personnes présentes (appelées « experiencers ») peuvent participer à la revue de vie du défunt. Les expérienceurs peuvent voir des scènes de la vie de la personne en train de décéder. Ces scènes forment parfois un hologramme qui entoure le lit du trépassé.
Naturellement, pour ceux qui le vivent, c’est là une expérience tout à fait marquante. Cette possibilité de voir en images les grands épisodes de la vie de la personne en partance pour l’Au-delà pré-suppose, bien évidemment, une grande proximité intérieure avec le défunt.
– Impression de changement dans la structure de la chambre. Les expérienceurs rapportent parfois que, lorsque l’autre personne décède, ils semblent pénétrer dans un autre plan de réalité qui ne se conforme pas aux règles de la géométrie tridimensionnelle. Par exemple, la chambre d’hôpital cubique semble «se muer» en quelque chose d’autre, elle peut prendre l’apparence d’un entonnoir; et les expérienceurs peuvent avoir l’impression de se retrouver à l’extérieur de leur corps physique et de percevoir la chambre à partir d’un angle qu’il est impossible de décrire avec les mots du langage ordinaire.
Ce soit-disant « changement dans la structure de la chambre » – en tant que perception toute subjective – correspond en fait à l’ouverture des organes des sens fin-matériels des personnes vivant l’expérience de mort partagée. Ils se mettent à voir un autre monde complètement imperceptible aux sens gros-matériels terrestres et qui ne peut être appréhendé qu’avec les organes de matière fine correspondants.
– Découverte d’un paysage pouvant être qualifié d' »irréel » et de « paradisiaque ». L’expérienceur découvre un paysage où tout n’est que Beauté. Il peut aussi entendre une musique éthérée tellement sublime qu’il est impossible de la décrire avec des mots.
Ce « paysage {soi-disant} « irréel » » est, bien évidemment, un paysage fin-matériel, donc constitué avec des matériaux d’une autre nature, d’un autre genre et perceptible uniquement avec les organes des sens de même genre correspondants. Si le paysage – bien qu’il appartienne encore au monde de la matière (matière fine) et non au Paradis proprement dit, quant à lui de genre purement spirituel – peut être qualifié de « paradisiaque », c’est tout simplement parce que, dans les plans plus élevés de la matière fine, règne déjà la Lumière.
– Accompagnement de la personne décédée vers la Lumière. Certains expérienceurs affirment avoir eux-mêmes aussi quitté leur corps gros-matériel terrestre, au moment où l’être humain qu’ils accompagnaient est terrestrement mort (= son corps est devenu inanimé), et avoir réintégré leur «enveloppe corporelle» alors que la personne décédée entrait dans la Lumière.»
Oui, c’est tout à fait cela. Lors de l’expérience de vie partagée au moment de la transition d’une âme terrestrement incarnée vers l’Au-delà (= libération vis-à-vis du corps gros-matériel terrestre), parfois, l' »experiencer » ne reste pas lui-même dans son corps physique terrestre mais en sort dans le but évident de pouvoir pleinement vivre l’expérience sans l’entrave de la chair, donc sans l’emprise du corps terrestre. Une fois le décédé complètement parti dans l’Au-delà et donc ainsi devenu invisible, il y revient tout naturellement, et cela d’autant plus que le cordon d’argent a, sans interruption, constamment relié l’âme et le corps.

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L’incroyable histoire de Shanti Devi

L’incroyable histoire de Shanti Devi

L’incroyable histoire de Shanti Devi

– L’enfant réincarnée de Delhi –

Par Patrice Van Eersel

« Il n’est pas plus surprenant d’être né deux fois qu’une. »
– Voltaire –

Introduction de l’École de L’Art de Vivre
Rendre accessibles aux êtres humains spirituellement ouverts (pour les autres l’on ne peut, hélas, rien faire!) de grandes Vérités est l’une des principale raisons d’être de l’École de L’Art de Vivre. Indubitablement, la Réincarnation fait partie de ces grandes Vérités. Simple et naturelle évidence pour les uns, elle constitue un insondable mystère doublé d’une totale révolution conceptuelle pour le plus grand nombre… Et – comme nous allons le voir ci-dessous – même là où l’on est censé y croire, c’est loin d’être aussi évident que cela le devrait…
C’est pourquoi nous sommes particulièrement réjouis de partager ci-dessous l’histoire de Shanti Devi, car la Vérité y ressort avec tellement d’évidence qu’il est à possible de faire quoi que ce soit de plus pour ceux qui – sous l’implacable domination de leur propre intellect – voudront encore nier la simple et naturelle évidence… Eh oui, la Création tout entière est régie par des Lois qui sont juste l’Omnisage Expression de l’Omnisainte Volonté du Créateur. Celui qui les refuse se ferme à lui-même toute perspective de Salut…

Introduction de Patrice van Eersel
Pour six cent millions d’hindous, la réincarnation est une évidence. Elle constitue l’un de leurs plus anciens principes religieux. Quelles qu’aient pu être leurs influences, les conquérants musulmans, puis chrétiens, eurent peu d’impact sur la croyance des Indiens dans les Lois régissant le retour des âmes dans la matière. Régulièrement, il faut le dire, des phénomènes frappants de «souvenirs de vie antérieure» viennent dynamiser la croyance ancestrale. L’histoire (…) {ci-dessous} est de celles qui alimentent les plus grandes interrogations.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas parce que la culture indienne admet depuis fort longtemps l’idée de réincarnation que celle-ci est plus facile à intégrer en Inde qu’ailleurs. L’extraordinaire et très émouvante histoire de Shanti Devi nous montre à quel point, même là-bas, l’hypothèse d’un «retour d’incarnation» – que le dogme et les croyances en vigueur disent pourtant plausible et même normal – peut s’avérer épineux dans la vie quotidienne, prenant les habitudes humaines trop abruptement à rebrousse-poil.
Commentaire de l’EDLADV: Qu’il s’agisse de vie après la mort ou de réincarnation, si la foi était vivante en eux, tout cela paraîtrait à tous parfaitement naturel. Le fait que ce ne soit pas le cas, montre à quel point leur soi-disant « foi », en réalité, est superficielle.
Mais le cas de Shanti Devi était trop beau, trop fort, trop éclatant, pour que les Indiens ne finissent par s’incliner et n’en fassent une figure d’école. Que le Mahatma Gandhi lui-même s’y soit intéressé – —cela se passe dans les années trente -, qu’il ait rencontré la fillette, qu’une commission d’enquête au-dessus de tout soupçon ait été nommée, que cette dernière ait rendu un rapport catégorique… tout cela rend l’exemple de Shanti Devi tout à fait remarquable et, sans doute, unique en son genre. Trente et quarante ans plus tard, quand ils entreprendront chacun une grande enquête sur les cas de réincarnation en Inde, le chercheur suédois Sture Lônnerstrand et le chercheur américain Ian Stevenson vont tout naturellement mettre le cas Shanti Devi en avant.

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