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On ne badine pas avec l’amour!

On ne badine pas avec l’amour!

On ne badine pas avec l’amour!

« On ne badine pas avec l’amour! », tel est le titre d’une pièce de théâtre de l’écrivain romantique Alfred de Musset, publiée en 1834.

Dans Wikipédia nous apprenons que:

« En mars 1834, Musset quitte Venise seul après le drame de la rupture avec George Sand quand elle l’abandonne et part avec le médecin Pagello. Commence alors une correspondance amicale «plus ardente que l’amour» entre les deux amants séparés, où Musset informe qu’il projette d’écrire leur histoire, «de bâtir un autel, fût-ce avec ses os» à George, qui sera le futur roman La Confession d’un enfant du siècle. Mais François Buloz, le directeur de la Revue des deux Mondes, lui fait une commande d’une comédie dans la continuité d’Un spectacle dans un fauteuil, laissant le poète désabusé, ne sachant même pas «comment lui faire une malheureuse comédie». C’est donc sans enthousiasme qu’il commence l’écriture d’On ne badine pas avec l’amour, finissant deux mois plus tard, pour enfin se tourner vers le projet de son roman.

La liaison passionnée qu’il a entretenue avec George Sand a nourri en grande partie la pièce, ainsi la scène 5 de l’acte II reprend des passages des lettres écrites par George Sand lors du conflit amoureux («Tous les hommes sont menteurs, inconstants…») ». (Source)

C’est – plus précisément – en Juillet 1834 que Musset publie « On ne badine pas avec l’amour ». Dans cette pièce la réplique de Perdican, sur la sainteté de l’amour (acte II, scène 5) est inspirée de sa correspondance avec George Sand: «J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.».

En lisant la pièce…

Quelques répliques d’anthologie…

Sur la vanité de la science:

Perdican: «Les sciences sont une belle chose, mes enfants; ces arbres et ces prairies enseignent à haute voix la plus belle de toutes, l’oubli de ce qu’on sait.».

Sur les souvenirs d’enfance (Qui n’a pas éprouvé cela?):

« Comme ce lavoir est petit! Autrefois il me paraissait immense; j’avais emporté dans ma tête un océan et des forêts; et je retrouve une goutte d’eau et des brins d’herbe. ».

Sur l’amour et le mariage:

« Pourquoi nous marier? Voilà ta main et voilà la mienne, et, pour qu’elles restent unies ainsi jusqu’au dernier soupir, crois-tu qu’il nous faille un prêtre? Nous n’avons besoin que de Dieu. ».

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Trépassé

Trépassé

Trépassé

Une âme est ici, seule, et qui ne comprend pas,
Parce qu’elle croyait que tout cesse au trépas.
L’homme qui gît ici, allongé sur sa couche,
S’opposa à la mort, en un duel très farouche.

Mais, comme Tu le sais, la mort survient toujours,
Chacun est convaincu qu’elle viendra un jour.
Cela n’est pas parce que l’on en chasse l’idée
Que l’échéance ultime en sera retardée.

Donc, surpris, il regarde autour de lui et voit…
Sa dépouille mortelle; il crie à pleine voix
A ceux qui le veillent qu’il est encore en vie,
Mais il n’en est aucun qui sente sa survie.

Oppressé, il hurle, personne n’y prend garde,
C’est le corps inerte que tous, bornés, regardent,
Ce corps qui fut le sien, mais lui est étranger,
Ce corps qui, désormais, ne peut plus l’héberger.

Sa femme, agenouillée, près de son lit, sanglote,
Il prononce son nom, tandis que l’on chuchote,
Aucune parole, ni aucun geste, rien,
Rien ne transparaît plus de leurs antiques liens.

Il la secoue, crie, mais… ce qu’il déplace ainsi,
C’est son corps le plus fin, qui aussi est assis,
Et non son corps grossier; mais, pas davantage, elle
N’a jamais supposé plus loin que sa cervelle.

Comment pourrait-elle ressentir ce contact,
Puisqu’elle ne sait pas que tout ça c’est exact?
Une indicible angoisse accroît sa déchéance,
Tremblant, il s’affaisse, puis il perd connaissance…

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Les Droits et les Devoirs de l’être humain

Les Droits et les Devoirs de l’être humain

Les Droits et les Devoirs de l’être humain

« Que celui qui veut se prévaloir de ses Droits ait d’abord conscience de ses Devoirs, car Droits et Devoirs doivent s’équilibrer, si l’être humain veut vivre selon la Volonté Divine. »

« Personne ne jugera son prochain et personne n’exigera que son prochain juge autrui. »

« Chacun suivra son chemin et s’exprimera dans sa langue, afin qu’il ne devienne pas la copie de son prochain. »

« Que personne ne considère son semblable en le trouvant plus beau que lui-même, afin de l’imiter, car nul être humain n’a été créé sans porter en lui une certaine {forme de} Beauté. »

« Je vous donne le Commandement suprême dont doivent découler tous les autres Commandements!: »

« L’ACCOMPLISSEMENT DES DEVOIRS ENVERS DIEU! »

« L’accomplissement des Devoirs envers le prochain en résulte, ainsi que l’accomplissement des Devoirs des êtres humains envers les animaux et les plantes. »

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Les deux sortes d’émotions

Les deux sortes d’émotions

Les deux sortes d’émotions

Au sujet des émotions – dont l’on parle souvent -, en langue française il est possible de distinguer deux sortes d’émotions: Les émotions ou impulsions de l’âme qui sont les véritables émotions et les émotions de genre sentimental procédant, en fait, de l’affect.
Pour clairement établir la différence entre les deux il suffit de réfléchir à ce qui suit. Les actes humains peuvent être classés en deux catégories: Les actes réfléchis et les actes impulsifs. Les actes réfléchis sont prémédités par l’intellect, alors que les actes impulsifs ne le sont pas.
Supposons un être humain qui commet un crime. Il tue un autre être humain. Supposons que cela soit pour s’emparer de sa richesse. Devant un tribunal humain il sera généralement sévèrement puni pour cela. Supposons maintenant que ce même être humain commette un crime passionnel; par exemple un homme tue un rival désirant la même femme que lui ou bien il tue la femme qui est l’«objet» de sa passion, parce qu’elle lui résiste.
Tel est, par exemple, le sujet du célèbre roman de Prosper Mérimée ou opéra «Carmen» de Georges Bizet. Dans ce deuxième cas il est frappant d’observer que, dans un tribunal, la justice humaine fera volontiers preuve de mansuétude en considérant, par exemple, que l’«amour» de l’inculpé ayant agi de façon impulsive, est une circonstance atténuante.
Que se passe-t-il lorsque la justice humaine, dans le cadre de ses lois terrestres, ne sanctionne pas un acte contraire aux Lois de la Création comme elle le devrait? Eh bien, dans ce cas, la juste Rétribution se fera autrement, en conséquence des Lois spirituelles, mais elle se fera quand même, puisque, naturellement, les Lois Divines ne se laissent troubler par rien. C’est pourquoi personne ne devrait jamais se désoler lorsque, dans un sens ou dans l’autre, la justice humaine se montre défaillante. La Compensation se fera de toute manière!

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La libre volonté existe-t-elle?

La libre volonté existe-t-elle?

La libre volonté existe-t-elle?

Par Jean Choisel

Qu’invoquent comme raisons ceux qui affirment l’existence de la libre volonté?
« Subissant ainsi tant d’influences de toutes sortes qui façonnent ses états d’âme sans qu’il le sache, conditionnent son être petit à petit, lui imposant une direction, l’y poussant et finalement le déterminant à son insu, les savants demandent non sans raison où pourrait donc encore résider la libre volonté [NDLR: généralement appelé « libre arbitre » par les philosophes] dans l’être humain? Comme, jusqu’à ces derniers temps, la science n’avait pas encore pu apporter de réponse satisfaisante à cette question, la plupart des savants et des philosophes matérialistes refusent encore de croire à l’existence de la libre volonté.
Par contre, les philosophes idéalistes, les moralistes, les hommes de loi, les théologiens et les poètes affirment eux – souvent d’ailleurs non quelque embarras! – que, «quelque part» au fond de lui-même, l’homme doit nécessairement être libre. Cette prise de position – plus morale que scientifique, disent les savants – se comprend aisément. En effet, pour que l’être humain soit responsable de ses actes, il faut de toute nécessité qu’il puisse se décider librement. Car si les décisions que prend un homme ne sont pas entièrement libres, on ne peut évidemment pas lui imputer la responsabilité de ses actes.
Or, la vie au sein des sociétés humaines exige absolument que les hommes soient considérés comme responsables de leurs actes. Faute de quoi la vie en société deviendrait rapidement impossible; elle ne serait bientôt plus régie que par la loi de la jungle, c’est-à-dire par la raison du plus fort. Même les malfaiteurs les plus endurcis reconnaissent à l’évidence la responsabilité de l’individu en général.
De plus, les châtiments que la société inflige à ceux qui ont enfreint ses lois ne seraient que monstrueuses injustices si les délinquants n’étaient pas libres mais obligés, c’est-à-dire déterminés d’agir d’une façon plutôt que d’une autre. Car – répétons-le – pour que l’homme soit responsable, il faut de toute nécessité, et il suffit, qu’il soit libre et non pas déterminé.
C’est pourquoi nos moralistes, législateurs, philosophes, etc., défendant les fondements même de toute vie en société, éprouvent non sans raison que, au fond, l’homme doit nécessairement être doté d’une libre volonté. Quoi qu’il en soit, savants et philosophes – négateurs et partisans de la libre volonté – demeurent le plus souvent perplexes et songeurs sur la nature même de cette insaisissable libre volonté.

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Paul et la Réincarnation

Paul et la Réincarnation

Paul et la Réincarnation

« Timothée dit, un jour:
– « Paul, crois-Tu que les Grecs auraient jadis trouvé la Foi à Jérusalem si Jésus ne leur avait pas parlé dans un langage approprié? ».
Ces paroles firent réfléchir Paul. Certes, il n’y avait pas assisté personnellement, mais il avait souvent entendu de quelle façon merveilleuse Jésus S’était adapté aux conceptions des Grecs. Le Disciple ne devait-il pas agir de la même manière que le Maître?
Et il fit savoir qu’il défendrait publiquement le Nouvel Enseignement sur le marché d’Athènes devant tous ceux qui avaient des objections sincères à opposer.
Alors la foule afflua. Les érudits, les représentants de toutes les écoles étaient réunis en rangs serrés. Paul se tenait seul au centre. Il avait passé toute la nuit en Prière et sa demande avait été exaucée. Une merveilleuse Clarté émanait de tout son être et l’homme maladif fit une grande impression.
Cette Clarté pénétra tout ce qu’il disait. Il ne se lassait pas de répondre aux interpellations les plus diverses. Si, au début, les gens questionnaient par amour de la discussion, au cours de la journée s’était éveillé en eux le désir d’une meilleure Connaissance et leurs questions se modifièrent en conséquence.
Lorsque Paul s’en aperçut, une Joie immense le gagna. Il résuma tout ce qu’il avait dit jusqu’alors en un discours assez long, qui se termina par ces paroles:
– « Dieu n’est pas loin de chacun de nous, car nous vivons, nous agissons et nous sommes en Lui! ».
Des cris joyeux éclatèrent. Les hommes étaient comme ivres de tout ce qu’il leur était donné d’entendre.
Deux jeunes gens soulevèrent Paul et le portèrent sur leurs épaules jusqu’à la maison du chef de l’école la plus renommée. L’Apôtre devait partager le repas des savants.
D’abord, il voulut refuser; puis une voix lui chuchota:
– « Jésus ne S’est-Il pas mis à table avec les hommes? ».
Et il se rendit compte qu’il pouvait continuer à expliquer en détail ce qu’il avait commencé à leur dire en gros auparavant.

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Maternité

Maternité

Maternité

Par Eva-Margret Stumpf

La maternité peut être développée par chaque femme,
Elle n’a pas besoin d’être mère elle-même.

Combien de nombreuses tâches il y aurait pour les femmes, une fois qu’elles se seraient libérées de l’erreur de croire que la maternité corporelle est leur unique objectif! Poussez donc {plus loin}! – Vers la Liberté et la Dignité spirituelles! Ne vous laissez pas tenir emprisonnées dans le domaine corporel! Conquérez la véritable indépendance! Vous suivez en cela des chemins complètement faux!

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