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Nourris par l’Esprit

Nourris par l’Esprit

Nourris par l’esprit

« Je désire vous parler d’une expérience datant d’environ huit ans. J’avais laissé agir l’Esprit comme bon lui semblait Je ne résistais à rien et laissais les circonstances m’enlever des biens ou m’en apporter. Les biens qui m’appartenaient, je ne les défendais pas lorsque d’autres tentaient, à leur sujet, de faire valoir des droits ou de me tromper. J’avais compris que je ne pouvais être fidèle à l’Esprit en m’obstinant à jouer un rôle actif en tant qu’«individu séparé», plongé dans le monde des affaires.

J’avais consacré mon temps à guérir et à faire pour les autres ce qu’ils me demandaient. Jamais je n’avais sollicité ou accepté un salaire. Pouvais-je leur vendre de la Vérité pour de l’argent? Spontanément, j’ai renoncé à tout ce que j’avais amassé pendant trois années de dur labeur, depuis que j’avais quitté l’Église Adventiste. Je n’avais même plus réclamé l’acquittement de mes créances. J’arrivai à une période de mon existence où il me fallait choisir: Ou bien travailler pour des gages, me faire payer l’exercice de mon art de guérir et mon enseignement, ou bien mendier et, à défaut, mourir de faim.

Y avait-il une autre solution? À ce moment, je voulais que l’Esprit me prouvât sa faculté de connaître mes besoins et de les satisfaire, par les actes de personnes qui n’auraient point conscience des motifs de leur intervention. J’avais la conviction que, inspirées par Dieu, elles agiraient bien plus sagement qu’elles ne l’eussent fait en écoutant leur sens propre. Je ne m’ouvris à personne de ce que j’allais faire. J’habitais à ce moment une maison que j’avais construite, mais dont j’avais remis l’acte de propriété à un prêteur. Il m’était impossible de lui payer les intérêts, sauf en obligeant mes propres débiteurs à observer leurs engagements envers moi, alors qu’ils n’étaient point en mesure de le faire. Mais je ne voulais pas saisir leurs biens et mettre ces malheureux sur le pavé. Dès lors, je préférai renoncer à mon foyer. Quelqu’un devait porter le blâme. Je le pris donc sur moi pour le bien de mes semblables.

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Soumission à la Vie

Soumission à la Vie

Soumission à la Vie

« Donc je me dis: – Je me soumettrai à la Vie, à Dieu, à Celui Qui crée et soutient les choses. Je ne sais pas bien qui Il est, ce qu’Il est, ni où II est, mais Il doit être. Une résolution décisive se forma en moi : Je chercherai désormais à discerner le Devoir plus élevé du moment et je m’y conformerai. C’est ici précisément que la Vie me guida autrement qu’Elle ne guide la plupart presque toujours ; lorsque les hommes deviennent conscients de leur pouvoir de comprendre et de démontrer, ils se détournent des choses situées au-dessous d’eux. Ils ne cherchent à connaître que ce qui est élevé. Leur effort tend à construire en hâte le bâtiment et à y mettre la tour le plus vite possible. Je fus poussé dans une direction opposée. Je voulais apprendre à connaître les choses qui sont au-dessous de moi. Je voulais savoir sur quoi je me tenais. Je voulais aller jusqu’au fond et connaître tous les éléments dont les choses sont composées. Je ne désirais pas vivre mentalement à un niveau plus haut que celui de ma vie pratique, de ma vie de tous les jours. Je ne voulais m’attacher qu’à des pensées et à des principes dont je pouvais faire usage dans la vie quotidienne. À cette époque, j’avais acheté un terrain à Battle Creek et me mis à bâtir. C’était pour moi un travail nouveau mais je croyais pouvoir faire tout ce que je me propose de faire. Je commençai par creuser pour faire une citerne et une cave ensuite je traînai des pierres pour les fondations et les murs. Puis ce fut le travail de charpentier, et ainsi de suite jusqu’à ce que la maison fut achevée et que j’eus fini d’apprendre exactement comment une maison se fait. Pour ma construction intérieure, je commençai de même par la base afin de savoir exactement ce que serait le bâtiment achevé. Je multipliai les expériences, Un maître riche de connaissance et de sagesse ne m’eût pas mieux foré. Je travaillais durement, tôt et tard, chaque jour. Et cependant, l’autre partie de mon être recevait aussi son enseignement. Des Vérités se révélaient à ma conscience. Chaque fois que je les découvrais, j’étais appelé à soigner tel ou tel malade dont le mal précisément avait besoin de la Vérité que je venais de saisir. La révélation était suivie de la démonstration et ainsi la construction s’élevait. »

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L’Effacement du moi

L’Effacement du moi

L’Effacement du moi

Jacob Beilhart

Introduction
L’effacement du moi dont il s’agit ici n’a pas de rapport avec le nirvana bouddhiste. Il ne s’agit, en effet, nullement d’effacer le Je spirituel dans le sens d’une dissolution du Je dans une configuration plus vaste, bien au contraire, il s’agit uniquement de l’effacement de l’ego permettant seul – justement! – l’émergence de l’esprit.
Et c’est Jacob Beilhart qui parle…:
« Une nouvelle fois, je vais ici, pour me faire comprendre, vous confier l’expérience de ma vie.
M’inspirant de l’enseignement de certaines écoles spiritualistes, j’étais arrivé à vivre dans cet « état de silence » dont elles font grand cas. Et ce ne fut certes point sans effort. Je ne mangeais pas de viande, je ne buvais ni thé, ni café, ni alcool. Je m’abstenais de beaucoup d’aliments et ne prenais que deux repas par jour. Je maintenais mon esprit fixé sur ce que je désirais et je demeurais éloigné des bruits du monde. Cela dura plusieurs plusieurs années.
J’enseignais et je guérissais des malades. J’exerçais une influence certaine sur ceux que j’approchais.
J’avais des ambitions personnelles en ce qui concernait mon activité pour le bien de tous et je portais un un tas de fardeaux pour moi-même et pour les autres.
Je n’attachais de valeur ni à l’argent ni à la renommée. Je ne les recherchais point. Toute mon énergie tendait à obtenir personnellement le pouvoir de faire de grandes choses pour l’humanité. Ceux qui souffraient ne cessaient de louer ma bonté.
De la table où j’écris ceci j’entends par la pensée vos exclamations: « Cet idéal était le plus élevé qui soit! ». Eh bien je vous le déclare, ce n’est point l’idéal le plus élevé et cela ne pouvait me donner satisfaction. Ce n’est qu’un pas sur la route conduisant à la vie plénière et le silence du moi est encore tout autre chose.

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Des enfants réincarnés témoignent

Des enfants réincarnés témoignent

Des enfants réincarnés témoignent

Nous nous sommes ici déjà plusieurs fois penché  sur le cas des enfants qui se souviennent d’une vie antérieure, comme, par exemple, Shanti Devi. Voici encore d’autre témoignages également très frappants…
Toutes les explications qui pourraient être trouvées pour tenter d’expliquer cela autrement que par la réincarnation sont autrement plus « tirées par les cheveux »…!

« La Réincarnation » / Au pire, c’est un thème de film fantastique, au mieux un sujet difficile à prendre au sérieux. Et pourtant, il existe des personnes qui se souviennent d’histoires ne leur appartenant pas. Des histoires vérifiables, dont les détails sont soumis au verdict de ceux qui ont connu les personnes défuntes. Parfois, les similitudes ne s’arrêtent pas à la mémoire, mais touchent aussi le physique: les personnes se ressemblent, alors que rien ne les relient.

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L’abrègement de la vie terrestre

L’abrègement de la vie terrestre

L’abrègement de la vie terrestre

Ceux qui ont lu ou vu « Nosso Lar » [« Notre Demeure »] du médium brésilien Chico Xavier se souviennent peut-être de la scène où le héros – le médecin sur Terre André Luiz –  se retrouve dans l’Au-delà et est violemment critiqué et discriminé par son entourage parce qu’il est considéré comme un « suicidé ». Pourtant – si l’on considère son histoire terrestre (son incarnation immédiatement précédente) – l’on peut voir qu’il ne s’est nullement infligé lui-même, de façon pro-active, une mort violente. Mais il apparaît alors que – bien que médecin – il a négligé les besoins de son corps et cela a suffi pour qu’il soit considéré comme un suicidé. Cela ne donne-t-il pas à réfléchir?

Il y a certainement un bon moment pour mourir, c’est lorsque – comme il est dit dans la Bible au sujet, par exemple, de Abraham, il est « rassasié d’années ». Dans l’idéal cela ne devrait jamais être à cause d’une déficience du corps mais à cause de la nostalgie de l’esprit à s’élever vers la Lumière et vers sa Patrie spirituelle, le Paradis. Hélas, une telle mort bienheureuse, de nos jours, est devenue très exceptionnelle. Dans plus de 99% des cas – en dehors des morts accidentelles, les gens décèdent parce que – devenu de plus en plus déficient – leur corps « n’en peut plus ».

Plus précisément, il n’émet plus une radiation suffisante pour permettre à l’âme, par attraction magnétique, de rester à l’intérieur de lui. Il n’y eut, en effet, entre le corps et l’âme, jamais de fusion mais seulement une jonction temporaire due à l’attraction mutuelle de leurs irradiations respectives. La force – ou l’intensité – de cette attraction varie en fonction de différentes circonstances. Par exemple, elle est plus grande pendant la première moitié de la vie (processus d’incarnation croissante) que pendant la seconde (processus d’excarnation progressive). De même elle est plus grande le jour que la nuit, où un relâchement se produit naturellement dans la jonction. A ce sujet, il est bien connu que « Le sommeil est le petit frère de la mort. ». C’est ainsi qu’il est aussi possible de dire que, d’une certaine manière, « l’on se réincarne tous les matins »!

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C’était il y a 80 ans – 6 Août 1945 – 6 Août 2025 – La première bombe atomique sur Hiroshima

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C’était il y a 80 ans – 6 Août 1945 – 6 Août 2025
La première bombe atomique sur Hiroshima

Une histoire bouleversante – Retiendrez-vous vos larmes?

Regardez cette vidéo commémorative ci-dessous (c’est aujourd’hui le 80ème anniversaire d’Hiroshima). Que voyez-vous? Que ressentez-vous? C’est l’histoire d’un vieux couple âgé de 98 ans, tous deux musiciens, tous deux survivants du premier holocauste nucléaire. Ils s’étaient aimés lorsqu’ils étaient jeunes, puis perdus pendant 80 ans. Ils se sont retrouvés et ont réuni leurs talents. Incroyable, non? Est-ce émouvant? Que ressentez-vous?

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Amour spirituel ou amour sentimental?

Amour spirituel ou amour sentimental?

Amour spirituel ou amour sentimental?

« C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge
Mais plus fort, chaque jour, je serrerai ta main,
Car vois-tu, chaque jour, je t’aime davantage,
 Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain. »

– Rosemonde Rostand – Rosemonde Gérard –

Un célèbre quatrain
Apposée sur le côté droit de la porte d’entrée principale de la Villa Arnaga de Cambo les Bains – dans le Pays Basque -, construite à l’initiative et selon les directives du poète et dramaturge Edmond Rostand – le célèbre auteur de l’immortel Cyrano de Bergerac – la plaque visible ci-dessus reproduit un quatrain de son épouse Rosemonde Rostand, plus connue sous son nom de poétesse de Rosemonde Gérard.

La « Médaille d’Amour »
A partir de deux derniers vers de ce célèbre quatrain a été réalisée la célèbre « Médaille d’Amour ».
Sur le site officiel de la Maison Augis, nous découvrons l’histoire de la « Médaille d’Amour » comme suit: 
« Découvrez la Médaille d’Amour, ode à l’amour et bijou iconique de la Maison Augis.
«Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.».
Les vers sont transcrits sous la forme du rébus «+ qu’hier – que demain». 
La Médaille d’Amour en or est portée par tous les amoureux ravis d’afficher leur grand Amour autour du cou.
La Médaille d’Amour naît en 1907, dans les ateliers lyonnais de la Maison A. Augis.
Son créateur Alphonse Augis, fils du fondateur de la Maison, a alors l’idée de transcrire les vers d’un célèbre poème de Mme Rosemonde Gérard intitulé «Les Vieux» datant de 1889, véritable déclaration d’amour à son mari Edmond Rostand.
Afin de témoigner sa reconnaissance à Mme Rostand (Mme Gérard de son nom de jeune fille), Alphonse Augis a fait réaliser dans ses ateliers, deux exemplaires uniques sertis de diamants et recouverts d’émail bleu.
Hautement symbolique, la médaille est entourée d’une couronne de lierre, lierre dont la devise célèbre est «je meurs ou je m’attache», est retenue dans les serres d’unaiglon, rappelant le grand succès d’Edmond Rostand.
Le deuxième exemplaire de cette magnifique médaille, a quant à lui, été offert par Alphonse Augis à son épouse Antoinette Augis. Une magnifique preuve d’amour de la part de son créateur!
La Médaille d’Amour l’Essentielle reprend exactement le dessin réalisé par Alphonse Augis pour adapter les vers de Madame Rosemonde Gérard Rostand, épouse de l’écrivain Edmond Rostand. »
« C’est en 1907 que naît la Médaille d’Amour dans les ateliers lyonnais de la Maison Augis.
Médaille ronde estampée sur de l’or 18 carats, sa finition est réalisée à la main. Le diamant du signe + et le rubis synthétique sont caractéristiques de ce modèle historique.
Elle est gravée et striée pour faire ressortir l’iconique phrase « + qu’hier – que demain », illustrant les deux vers de Rosemonde Gérard Rostand:
« Car, vois-tu, chaque jour, je t’aime davantage. Aujourd’hui plus qu’hier, et bien moins que demain. ». »
La phrase du célèbre poème « Lorsque nous serons vieux » de Rosemonde Gérard-Rostand est présentée comme « iconique ». Comme tout cela est romantique! Et bon pour les affaires!
Certes pour le sentiment, c’est une jolie phrase, appréciée par la foule sentimentale! Mais qu’en est-il sur le plan spirituel?

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Le rôle de l’âme

Le rôle de l’âme

Le rôle de l’âme

Esprit et âme

Nous avons déjà eu l’occasion de définir ce qu’est l’esprit, ce qu’est l’âme et ce qui devrait caractériser le corps. Une fois – comme nous l’avons déjà vu – clairement établi que l’esprit est le seul réellement Vivant dans l’être humain et qu’à ce titre l’on ne chantera jamais assez les louanges de l’esprit, nous voudrions, cette fois, dans la personnalité humaine, davantage préciser le rôle de l’âme… Oui, sachant que l’esprit est son noyau – le seul {principe} réellement et éternellement vivant en l’être humain -, quel est le rôle spécifique de l’âme?

L’âme – qui contient l’esprit et ne serait rien sans lui – est, pour ainsi dire, la caisse de résonance de l’esprit. Ou bien son cœur. Penser, par exemple, à l’âme d’un violon se trouvant au cœur de la caisse de résonance de l’instrument. Cette caisse de résonance est utile aussi longtemps que l’esprit n’est pas assez fort pour pouvoir s’en passer. Qui, en plus de celles de l’esprit, chantera aussi temporairement les louanges de l’âme?

L’âme et le psychisme
La vie animique (du latin « anima »: « âme ») ou psychique (du grec « psyché: « âme ») d’un être humain se passe – comme les adjectifs synonymes (les deux qualificatifs ont le même sens « relatif à l’âme ») l’indiquent -: dans son âme. Naturellement, il n’y aurait pas d’âme s’il n’y avait pas d’esprit, et pas de psychisme sans le spirituel. Mais, lorsque l’esprit lui-même ne peut pas être immédiatement et directement atteint, en tant qu’étape incontournable, le psychique est le chemin vers le Spirituel.
L’âme et l’émotion

Comme nous l’avons déjà vu, il y a deux sortes d’émotions. Les émotions-impulsions qui proviennent de l’âme – qui sont des mouvements de l’âme – et les émotions – pouvant aussi être appelées « affects » (relevant de la vie affective) – jaillissant dans le cerveau intellectuel (le cerveau antérieur) et pouvant donc être qualifiées de sentimentales. Il est très important de ne pas confondre les deux!

L’âme et l’Intuition

Dans l’Au-delà – où n’existent plus ni intellect ni sentiment – l’âme de vit que dans l’Intuition. Que ce soit dans l’Au-delà ou dans l’En-deçà, à l’instar de l’esprit dont elle est le cœur – une âme manifeste une fine vibration d’intuition. L’intuition de l’âme est juste modulée et amplifiée par le corps fin-matériel – l’enveloppe ou corps de l’âme -. Mais – ne pas confondre! – le sentiment n’est pas l’Intuition!

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Affichez vos couleurs!

Affichez vos couleurs!

Affichez vos couleurs!

« Fais de Toi lentement et patiemment le plus irremplaçable des êtres. »
– André Gide –

« Que personne ne considère son semblable en le trouvant plus beau que lui-même, afin de l’imiter,
car nul être humain n’a été créé sans porter en lui une certaine {forme de} Beauté. »
– Source –

« Le Petit Prince, qui assistait à l’installation d’un bouton énorme, sentait bien qu’il en sortirait une apparition miraculeuse,
 mais la fleur n’en finissait pas de se préparer à être belle, à l’abri de sa chambre verte.
  Elle choisissait avec soin ses couleurs. »
– Antoine de Saint-Exupéry – « Le Petit Prince » – Chapitre VIII. –

Regardez le monde et les êtres humains autour de vous! Trop souvent, le noir, le gris, le sombre dominent… Généralement, les couleurs sombres servent soit à exprimer le deuil soit à se protéger. Trop souvent, le noir, le gris, le sombre dominent… Généralement, les couleurs sombres servent soit à exprimer le deuil soit à se protéger. Mais ce qu’elles expriment surtout – le plus souvent – c’est le désir d’anonymat ou celui de se fondre dans la masse de la foule moutonnière et sans âme.
Un tel comportement va clairement à rebours de l’Évolution. L’être humain a le devoir de développer sa propre personnalité consciente, laquelle se constitue par le développement de ses facultés personnelles (voir la Parabole des Talents ou des Mines). Soyons des êtres vivants, dans la merveilleuse Création de notre Dieu!
Si un être humain devient la copie de son prochain, alors il perd sa raison d’être. Si deux êtres sont absolument identiques, alors, sur les deux, il y en a un de trop! C’est le fait d’être « unique au monde » qui confère à chaque être humain le droit d’exister!

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Expérience de mort partagée

Expérience de mort partagée

Expérience de mort partagée

Outre l’Expérience de Mort Imminente (EMI) – ou Expérience Proche la Mort (EPM) -, le Dr Raymond Moody a, le premier, étudié {ce que – faute de mieux – l’on appelle maintenant} l’Expérience de Mort Partagée (EMP) (Shared Death Experience) (SDE), mais que l’on ferait mieux d’appeler « Expérience de vie partagée au-delà de la mort » ou bien « Expérience de l’Adieu ». Dans « Glimpses of Eternity » (2010) il fait part de témoignages: certaines personnes qui assistent au décès d’un parent ou autre éprouvent, au moment de la mort de ce proche, des vécus communs avec le mourant, de nature spirituelle. En particulier, par empathie, ces personnes vivantes font l’expérience d’une sortie hors du corps (out-of-body-experience), ou bien elles perçoivent un Flot de Claire Lumière, ou bien elles voient, elles aussi, se dérouler le film de vie du mourant (« mémoire panoramique »).
Le Dr Raymond Moody raconte:
«À la fin de mes études de médecine, j’ai commencé à entendre des récits de mort empathique ou partagée… On me décrivait, par exemple, des pièces qui changeaient de forme et se remplissaient d’une Lumière mystique – chose dont je n’avais jamais entendu parler au sujet des expériences de mort imminente. Mais, parmi tous les éléments récurrents de cette nouvelle forme d’expérience, celui qui me surprenait le plus était la capacité de certaines personnes à voir le film de la vie de la personne mourante… Il existe des expériences de mort partagée plus déconcertantes encore, celles où le phénomène est vécu par plusieurs personnes présentes au chevet du mourant.» – Dr Raymond Moody – (Source)
Récit type d’expérience de mort partagée
Le Dr Raymond Moody a élaboré un récit qui regroupe les principaux éléments de l’expérience de mort partagée:
«Une femme appelée Jane est assise auprès de son mari, en phase terminale d’un cancer, après trente ans de vie commune. Il a perdu conscience et, d’après le médecin qui le soigne, sa mort est imminente… Tandis qu’elle le regarde, une brume blanche s’élève et se dissipe dans l’air au-dessus de lui… Soudain, la chambre s’éclaire et s’emplit d’une Lumière blanche dans laquelle dansent des particules. Jane, qui se sent un peu étourdie, comprend tout à coup qu’elle a quitté son corps et qu’elle flotte non loin du plafond de la chambre. Elle se voit en bas, assise auprès du corps inanimé de son mari, à ce qui lui paraît, car elle sent, en même temps, sa présence non loin d’elle. Elle tourne la tête et le voit qui lui sourit… Le couple continue à planer tandis que des scènes de leur vie surgissent autour d’eux. Ils voyagent dans leur passé en voyant défiler ces fragments dont certains se présentent de façon panoramique… Parmi ces scènes, se trouvent des séquences dont Jane ne fait pas partie, des scènes de la vie de son mari… Ensemble, ils se déplacent vers un coin de la chambre qui n’est plus à angle droit. Toute la pièce a changé de forme et semble continuer à se transformer… C’est peut-être dû à cette ouverture, à ce tube qui semble se dilater près du plafond, comme une porte vers un ailleurs. Jane et son mari y pénètrent…[et] débouchent dans un paysage édénique. Autour d’eux, tout n’est que beauté… Jane et son mari marchent sur un sentier qui descend vers un cours d’eau. Comme ils s’en approchent, Jane se rend compte qu’elle ne peut pas aller plus loin… Elle est heureuse pour son mari qui ne souffre plus et n’a plus de corps mortel. Elle prend congé de lui et, en un éclair, se retrouve dans son corps de chair et d’os, assise auprès de celui, inerte, de son mari.»
Caractéristiques des expériences de mort partagées
Les travaux du Dr Moody ont permis de déterminer un certain nombre de caractéristiques de l’expérience de mort partagée. Nous allons les passer en revue ci-dessous, en y ajoutant nos commentaires..
– Les « experienceurs » (tout comme pour les NDE ou EMI, l’on appelle ainsi ceux qui vivent ce genre d’expériences) perçoivent soudain des « entités spirituelles » entrant dans la chambre. Les expérienceurs voient ces apparitions, qui semblent être les proches décédés de la personne mourante, entrer dans la chambre au moment du décès.
Commentaire: Des personnes déjà décédées (les « entités spirituelles », c’est-à-dire des esprits désincarnés), proches ou amies, venant à la rencontre du nouveau défunt avec qui elles ont toujours des liens fin-matériels, rien que de très normal.
– Les « experiencers » voient  la supposée «essence spirituelle» du mourant en train d’abandonner son corps terrestre. Les expérienceurs rapportent, dans certains cas, apercevoir une sorte de « brume » (blanchâtre ou grisâtre) qui s’échappe du corps du défunt et constitue parfois une supposée « réplique transparente » de la personne qui vient de décéder.
Commentaire: Ce qui est ici – par ignorance de la véritable Structure de la Création – est appelé «essence spirituelle» du mourant est plutôt, en fait, son corps astral (corps gros-matériel moyen) ou, peut-être, parfois, dans de plus rares cas, – éventuellement – son corps fin-matériel. L’esprit lui-même – donc l’«essence spirituelle» -, sur Terre, n’est, en fait, pratiquement jamais vu par personne.
Quant à la « réplique transparente », c’est, en fait, exactement l’inverse. En effet, le corps astral (la « brume transparente ») n’est pas une réplique du corps gros-matériel terrestre (le corps physique) mais bien, tout au contraire, son modèle. Autrement dit, ce n’est pas le corps astral qui est un double du corps physique, mais c’est, tout au contraire, à l’inverse, le corps terrestre gros-matériel (le corps physique) qui est fait en fonction du corps de matière grossière moyenne.
– Perception d’une « Lumière brillante et mystique ». Cette Lumière « surnaturelle », qui éclaire la chambre, est perçue par les expérienceurs comme étant une Source de Pureté, d’Amour, de Paix et de réconfort.
Commentaire: Une « Lumière mystique » cela ne veut pas dire grand chose. D’une façon générale, il n’y a pas de place à la mystique dans la Création. C’est quoi la « mystique »? En général, ceux qui emploient ce mot ne savent pas de quoi précisément ils parlent. Voici la définition de Wikipédia: « La mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes. ». Nous pourrions surtout ajouter: Est mystique toute personne qui a du goût pour les mystères. Mais les êtres humains n’ont pas besoin de mystères, au contraire, ils ont besoin de clarté. Or les Lois, qui régissent la Création, ne sont pas mystiques mais au contraire, tout à fait claires, afin qu’il puissent se repérer et s’orienter en fonction d’elles.
Par conséquent, si une brillante Lumière se manifeste (ce qui est tout à fait possible), cette Lumière ne peut pour autant être qualifiée de « mystique » . Cela peut être un « Être de Lumière » qui est tellement radiant et lumineux que, vu de plus bas, sa forme n’est pas visible mais qu’il n’est juste perceptible qu’en tant que rayonnement.
– Les personnes présentes (appelées « experiencers ») peuvent participer à la revue de vie du défunt. Les expérienceurs peuvent voir des scènes de la vie de la personne en train de décéder. Ces scènes forment parfois un hologramme qui entoure le lit du trépassé.
Naturellement, pour ceux qui le vivent, c’est là une expérience tout à fait marquante. Cette possibilité de voir en images les grands épisodes de la vie de la personne en partance pour l’Au-delà pré-suppose, bien évidemment, une grande proximité intérieure avec le défunt.
– Impression de changement dans la structure de la chambre. Les expérienceurs rapportent parfois que, lorsque l’autre personne décède, ils semblent pénétrer dans un autre plan de réalité qui ne se conforme pas aux règles de la géométrie tridimensionnelle. Par exemple, la chambre d’hôpital cubique semble «se muer» en quelque chose d’autre, elle peut prendre l’apparence d’un entonnoir; et les expérienceurs peuvent avoir l’impression de se retrouver à l’extérieur de leur corps physique et de percevoir la chambre à partir d’un angle qu’il est impossible de décrire avec les mots du langage ordinaire.
Ce soit-disant « changement dans la structure de la chambre » – en tant que perception toute subjective – correspond en fait à l’ouverture des organes des sens fin-matériels des personnes vivant l’expérience de mort partagée. Ils se mettent à voir un autre monde complètement imperceptible aux sens gros-matériels terrestres et qui ne peut être appréhendé qu’avec les organes de matière fine correspondants.
– Découverte d’un paysage pouvant être qualifié d' »irréel » et de « paradisiaque ». L’expérienceur découvre un paysage où tout n’est que Beauté. Il peut aussi entendre une musique éthérée tellement sublime qu’il est impossible de la décrire avec des mots.
Ce « paysage {soi-disant} « irréel » » est, bien évidemment, un paysage fin-matériel, donc constitué avec des matériaux d’une autre nature, d’un autre genre et perceptible uniquement avec les organes des sens de même genre correspondants. Si le paysage – bien qu’il appartienne encore au monde de la matière (matière fine) et non au Paradis proprement dit, quant à lui de genre purement spirituel – peut être qualifié de « paradisiaque », c’est tout simplement parce que, dans les plans plus élevés de la matière fine, règne déjà la Lumière.
– Accompagnement de la personne décédée vers la Lumière. Certains expérienceurs affirment avoir eux-mêmes aussi quitté leur corps gros-matériel terrestre, au moment où l’être humain qu’ils accompagnaient est terrestrement mort (= son corps est devenu inanimé), et avoir réintégré leur «enveloppe corporelle» alors que la personne décédée entrait dans la Lumière.»
Oui, c’est tout à fait cela. Lors de l’expérience de vie partagée au moment de la transition d’une âme terrestrement incarnée vers l’Au-delà (= libération vis-à-vis du corps gros-matériel terrestre), parfois, l' »experiencer » ne reste pas lui-même dans son corps physique terrestre mais en sort dans le but évident de pouvoir pleinement vivre l’expérience sans l’entrave de la chair, donc sans l’emprise du corps terrestre. Une fois le décédé complètement parti dans l’Au-delà et donc ainsi devenu invisible, il y revient tout naturellement, et cela d’autant plus que le cordon d’argent a, sans interruption, constamment relié l’âme et le corps.

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