Ecole de l'art de vivre

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La Providence existe-t-elle?

La Providence existe-t-elle?

La Providence existe-t-elle?

Y a-t-il une Providence?
Souvent, par les êtres humains croyants, la Providence est conçue, de façon quelque peu arbitraire, comme une succession d’Interventions Divines dans le déroulement de certains événements de la vie sur Terre et, en particulier, de la destinée humaine sur Terre.
Y a-t-il une libre volonté?
C’est aussi une telle croyance en la Providence Divine qui, entre autres, est aussi souvent utilisée pour remettre en cause jusqu’à l’existence d’une libre volonté chez l’être humain.
La Providence existe
Il est toutefois exact de dire qu’il existe une Providence Divine. Dans l’Omnisagesse Divine réside, en effet, la Providence!
« Providence » n’est cependant pas équivalente avec l’idée humaine que la Guidance spirituelle serait au service des êtres humains s’imaginant plaire à leur Dieu, dans le seul but de leur épargner de nombreux désagréments.
Origine historique de la Notion de Providence
«Providence» est un mot d’origine latine («providentia»), composé de «pro-» «en avant» et «videre» «voir», qui signifie au sens propre: «acte de voir quelque chose par avance», que l’on peut définir par le mot «prévoyance».
En voici une définition encyclopédique: « La Providence est une forme d’Action divine sur le monde. Elle est caractérisée par une volonté, non humaine et transcendante, accompagnant les actions humaines vers des horizons bienveillants de justice et de paix. » (Source), une définition à laquelle – même si elle ne va pas au fond de la chose – nous pouvons momentanément souscrire.

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Des êtres humains exemplaires

Des êtres humains exemplaires

Des êtres humains exemplaires

Étant donné qu’au sens strict Dieu Seul est Saint, et que ni l’église ni aucun être humain n’a autorité pour décréter qu’un être humain serait un « saint », nous avons déjà vu que le « culte des saints » n’est pas justifié et ne le sera jamais.

Par contre, rechercher des êtres humains exemplaires pour les proposer en exemples à d’autres êtres humains, afin de promouvoir l’Ascension spirituelle du plus grand nombre en une joyeuse émulation, voilà qui a du sens!

C’est ainsi que, dans le répertoire des ainsi dénommés « saints » de l’église catholique, certains sont sûrement à écarter pour cause de mysticisme (dans la Création, où les Lois de Dieu sont naturelles, simples et claires il n’y a pas de place pour le mysticisme), mais beaucoup d’autres – même parmi les simples « bienheureux » – offrent certainement des exemples édifiants à suivre…

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Savoir ou avoir l’air de savoir?

Savoir ou avoir l’air de savoir?

Savoir ou avoir l’air de savoir?

Arrias – qui sait tout – fait … une rencontre!

Introduction de la Rédaction
Sur la page « Le droit de mentir » se trouve un commentaire qui mérite de figurer en article.
Le voici…
A propos du mensonge
A propos du mensonge… «La vérité attend. Seul le mensonge est pressé!».
Ne se délecte-t-on pas de ce «Caractère» de la Bruyère (1645-1696, académicien), ce si charismatique personnage d’Arrias qui met en scène l’un de nos propres et pires défauts!
Car «L’intellect est plus malin que nous!». Et Arrias en est le virtuose! Il manipule avec doigté tous les leviers du faux-principe pour gonfler un égo avide de reconnaissance: le mensonge en premier lieu, avec des démonstrations magistrales, de la flatterie et de la flagornerie, de l’habileté et de la ruse, du panache et de la séduction…!
Il parade, tel le paon devant sa cour de volatiles, mais lorsqu’il est démasqué ainsi qu’un enfant qui nie avoir trempé ses doigts dans le pot de Nutella mais dont la bouche laisse des traces indélébiles, il esquive magistralement, ce qui aggrave son cas jusqu’à ce qu’un coup fatal lui soit porté!
«Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Elle met du temps mais finit toujours par arriver».
Ô Arrias, mon semblable, comment vas-tu t’en sortir, maintenant!?
Bruno

Arrias a tout vu
« Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi; c’est un homme universel, et il se donne pour tel: il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à la table d’un grand d’une cour du Nord: il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent; il s’oriente dans cette région lointaine comme s’il en était originaire; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes; il récite des historiettes qui y sont arrivées; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier, jusqu’à éclater.

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L’abus du Nom Sacré

L’abus du Nom Sacré

L’abus du Nom Sacré

L’après-midi était bien avancée et la conversation très animée. Je me trouvais en compagnie de quatre amis. Motivés par le plaisir de se rencontrer, ils avaient répondu à mon invitation. Depuis le début du repas, nous avions évoqué plusieurs sujets professionnels, politiques et culturels. L’un de mes amis évoqua le devenir des personnes célèbres (artistes, sportifs, hommes politiques). Il expliquait l’étonnement qu’il éprouvait chaque fois qu’une “vedette” voyait son existence bouleversée par un événement inattendu. Tel numéro un du tennis avait perdu toute sa fortune, tel boxeur mondialement connu avait tué sa femme, tel pilote de formule 1 avait été brûlé sur tout le corps, tel chanteur disparaissait à la fleur de l’âge. Les exemples ne manquaient pas.
La discussion s’orienta vers la destinée qui hisse certaines personnes vers les sommets du vedettariat ou de la célébrité. Monter si haut dans l’échelle sociale et se retrouver, un jour, confronté à la réalité de Monsieur ou Madame “tout le monde”! Pris dans le feu de la conversation et ne voulant pas être en reste de propos, je rappelai, à mon tour, le cas de ce boxeur noir, âgé de 19 ans, qui, au début des années 60, remporta le titre de champion du monde de la catégorie poids lourd.
Je le revoyais crier sa joie à la face du public, tout gonflé du sentiment de sa puissance, qu’il pensait inaltérable. Je demandai à mes amis s’ils se remémoraient ce que ce boxeur – aujourd’hui atteint d’une maladie inguérissable – avait hurlé à la foule. Aucun ne s’en souvenait.
Je mimai alors le comportement du boxeur en me redressant et en levant les bras au ciel comme lors d’une invocation et me mis à crier: «Je suis le dieu de la boxe!». Chose étrange, en formulant cette phrase, je me sentis gagné par le plaisir de paraître, et cela uniquement parce que mes amis ignoraient cette information.
Cette impression orgueilleuse qui m’avait échauffé le cerveau l’espace de quelques instants disparut, bien vite remplacée par un frisson glacé qui me parcourut toute la moelle épinière. Simultanément, je fus envahi par une puissante intuition: je sus que je venais de commettre un sacrilège en abusant du Saint Nom.

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La vie monastique

La vie monastique

La vie monastique

Depuis des siècles s’est épanouie la vie monastique. Dans la Chrétienté beaucoup de monastères, de couvents, d’églises, d’abbayes, d’abbatiales en témoignent. Qu’est que le monachisme?
« Le monachisme est l’état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde. Cela concerne les moines, au masculin, et les moniales, au féminin. Le mot vient du grec ancien monos qui signifie «solitaire» et plus particulièrement «célibataire». La première institution connue du monachisme est celle du bouddhisme theravada, il y a vingt-cinq siècles. Dans le bouddhisme, le monachisme est l’un des trois refuges, particulièrement propice à la méditation qui constitue le cœur de la pratique. »
En Occident se développe principalement un Monachisme chrétien. D’un point de vue spirituel – qui est toujours le nôtre -, ce qui nous intéresse ici n’est fondamentalement pas l’histoire du Monachisme, très longue et très complexe, mais plutôt d’essayer de discerner ce en quoi la vie monastique peut – encore aujourd’hui – aider ou, au contraire, contrarier le développement d’une authentique vie spirituelle…
Ce qui est bon dans la vie monastique:
– La pratique du Silence, le Grand Secret. Au sujet du Silence l’Enseignement de Siddharta Bouddha est le suivant:
« Lorsque vous en serez arrivés à ce point, alors il vous sera donné la Faculté d’aller écouter-attentivement à l’intérieur de vous-même. Du Grand vous sera alors révélé. Rien de ce que vous pensez, mais ce sera tel que l’Éternel vous le fera annoncer! Dans le Silence Il laisse Ses Serviteurs nous parler. Celui qui peut se plonger en lui-même, que ce soit dans la Méditation ou dans la Prière, entendra les Voix et saura qu’il est dès ici-bas lié à l’Au-delà. Avec cela, toutefois, il est devenu un être humain nouveau. Avec cela il aura surmonté toutes les convoitises, toute la souffrance! ».
– La mise en place d’une discipline de vie. Par exemple, « Devenir un Disciple du Christ exige une très grande … Discipline! ».
– La vie en communauté. Même si – du fait de l’aplatissement spirituel ambiant – une retraite passagère peut avoir sa pleine raison d’être, l’être humain n’est fondamentalement pas fait pour durablement vivre en solitaire. La vie en commun permet la révélation des défauts et le polissage mutuel. Un être humain seul peut faussement s’imaginer être dépourvu de défauts.
Les vœux religieux
Les vœux religieux sont des préceptes particuliers de la religion chrétienne. Pour devenir un meilleur Chrétien ou une meilleure Chrétienne, un Chrétien ou une Chrétienne peut, par un engagement public ou privé, s’engager à les suivre.
Les trois principaux vœux sont:
Le vœu de pauvreté
Certes, Jésus a dit: « Il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. ». Certes, l’attachement aux richesses matérielles terrestres n’est pas bon et peut détourner de nombreux êtres humains de leur Salut éternel, mais cela suffirait-il  pour faire de la pauvreté une vertu? La réponse est non. Le culte de la pauvreté pour elle-même peut facilement conduire à des excès comme l’ascétisme, le martyre volontaire, ou même le fanatisme religieux.
Ce que la Lumière attend des Aspirants à la Lumière ce n’est pas le complet renoncement à la richesse, aux biens matériels et aux jouissances c’est juste la maîtrise et la juste attitude vis-à-vis des biens matériels. C’est, dans l’ordre des priorités, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
Le vœu d’obéissance
Obéir, oui, mais à qui? Obéir au Pape ou au Supérieur du couvent n’est pas la même chose qu’obéir à Dieu. Or l’Apôtre Pierre a dit: « Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes. » (Actes des Apôtres V, 29).
C’est ce qui est illustré dans le roman « Trois amours » de A.J. Cronin, où l’héroïne Lucy Moore, après avoir connu l’échec dans son amour conjugal et dans son amour maternel, soumise au vœu d’obéissance en vigueur dans son couvent, se heurtera à l’étroite rigidité intellectuelle de la vie monastique.
Le vœu de Chasteté
La Chasteté est une grande Vertu, mais elle ne se confond nullement avec l’abstinence sexuelle. Faire un vœu de Chasteté pourrait avoir du sens, si la Chasteté était correctement comprise. Faire vœu de renonciation à aimer une femme pour un religieux ou un homme pour une religieuse ne rapproche pas forcément de son Dieu. Il n’est pas demandé à l’être humain de renoncer à l’amour humain, mais juste, dans l’ordre de priorité, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
A quoi sert-il, à un prêtre ou à un moine, de faire « vœu de {soi-disant} chasteté » et de renoncer à se marier avec une femme, si c’est pour ensuite tomber dans la pédophilie? La Chasteté ce n’est pas s’abstenir de relations charnelles, c’est garder le foyer de ses pensées pur.

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La Nuit de Feu de Blaise Pascal

La Nuit de Feu de Blaise Pascal

La Nuit de Feu de Blaise Pascal
Le Mémorial

Une expérience spirituelle particulièrement puissante
A l’évidence, dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 novembre 1654, Blaise Pascal a vécu une forte expérience spirituelle, qui a marqué toute sa vie.
« Le Mémorial est une œuvre de Blaise Pascal datée du lundi 23 novembre 1654. Écrit pendant la nuit du 23 au 24 novembre, dite la Nuit de feu, ce texte d’une extrême brièveté est l’un des classiques de la spiritualité catholique et chrétienne en général.
Ces quelques lignes où Pascal exprime sa conversion à la personne de Jésus-Christ au moment même où il la vit ont valeur de paradigme, en raison des termes qu’il emploie mais aussi du caractère fulgurant de cette expérience mystique. Constamment réédité et commenté depuis la fin du XVIIe siècle, le Mémorial contient une triple invocation à Dieu régulièrement citée: «Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants…».
La description concise de l’expérience vécue
Et voici le texte du Mémorial:
«L’an de Grâce 1654,
Lundi, 23 novembre, jour de saint Clément, pape et martyr, et autres au martyrologe. Veille de saint Chrysogone, martyr, et autres. Depuis environ dix heures et demie du soir jusqu’à environ minuit et demi. Feu.
«Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.». Non des philosophes et des savants. Certitude, Certitude. Sentiment. Joie. Paix. Dieu de Jésus-Christ. Deum meum et Deum vestrum [« Mon Dieu et votre Dieu »]. «Ton Dieu sera mon Dieu.» Oubli du monde et de Tout, hormis Dieu. Il ne se trouve que par les Voies enseignées dans l’Évangile. Grandeur de l’âme humaine. «Père juste, le monde ne T’a point connu, mais je T’ai connu.» Joie, Joie, Joie, pleurs de Joie. Je m’en suis séparé: «De reliquerunt me fontem aquæ vivæ.» [« Ils m’ont laissé une source d’eau vive. »] «Mon Dieu, Me quitterez-vous?» Que je n’en sois pas séparé éternellement. «Cette (???) [NDLR: Il semble manquer un mot] est la Vie éternelle, qu’ils Te connaissent Seul Vrai Dieu et Celui Que Tu as envoyé, Jésus-Christ.» Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m’en suis séparé, je L’ai fui, renoncé, crucifié. Que je n’en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les Voies enseignées dans l’Évangile. Renonciation totale et douce. Soumission totale à Jésus-Christ et à mon directeur. Éternellement en Joie pour un jour d’exercice sur la Terre. Non obliviscar sermones tuos [« Je n’oublierai pas Tes Discours »], Amen.»
Avant et après la Nuit de Feu
L’expérience spirituelle – inadéquatement qualifiée de « mystique », car, à vrai-dire, dans la Création, il n’y a rien de mystique – du lundi 23 novembre 1654, qui se produit «depuis environ dix heures et demie du soir jusques environ minuit et demi», marque un tournant décisif dans la vie et l’œuvre de Pascal. C’est l’expérience fondatrice de sa vie.

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Observation de la nature humaine avec La Rochefoucauld

Observation de la nature humaine avec La Rochefoucauld

Observation de la nature humaine avec La Rochefoucauld

« Une Maxime, c’est le maximum de sens dans le minimum de mots. »

La louange
Introduction
La vocation première du site de l’École de L’Art de Vivre c’est, bien sûr, la Transmission des Valeurs spirituelles. Ce n’est donc fondamentalement pas un site consacré à la Littérature en tant que telle. Mais lorsque des Valeurs spirituelles peuvent être mises en évidence à partir des œuvres de « grands auteurs », classiques, romantiques ou modernes, alors il est aussi bienvenu et opportun de pouvoir s’y référer…
De nouveau, nous nous intéressons à l’écrivain François de La Rochefoucauld et à ses célèbres Maximes. Déjà nous avons vu ce qu’il pensait du soi-disant mépris de la mort. Aujourd’hui, nous nous intéressons à ce qu’il dit au sujet des louanges.
La Rochefoucaud est réputé pour être un pessimiste. Il ne se fait aucune illusion concernant la « nature humaine ». Derrière chaque apparente « bonne action », il suppose l’existence d’une motivation cachée, beaucoup moins avouable.
D’un point de vue spirituel – qui est toujours le nôtre! -, quel intérêt? Eh bien, il nous apparaît qu’à la lecture de certaines Maximes de La Rochefoucauld beaucoup de lecteurs auront l’occasion de procéder à leur propre examen de conscience [NDLR: Page privée; nécessite, pour être vue, d’être enregistré(e) et connecté(e)] concernant leurs motivations cachées…
C’est la notion d’abnégation ou de désintéressement ou encore d’altruisme (en allemand « Selbstlosigkeit », littéralement « (fait d’être) sans soi-même ») qui doit être ici au cœur de l’examen de conscience auquel chaque lecteur/lectrice a le devoir de procéder pour lui/elle-même.
La louange selon La Rochefoucauld
Pour cette fois, concentrons-nous sur les louanges… Voici ce qu’en dit La Rochefoucauld:
143 « C’est plutôt par l’estime de nos propres sentiments que nous exagérons les bonnes qualités des autres, que par l’estime de leur mérite; et nous voulons nous attirer des louanges, lorsqu’il semble que nous leur en donnons. »
Commentaire: Selon L.R. (La Rochefoucauld), lorsqu’un être humain en complimente un autre, en réalité sa motivation n’est pas une sincère admiration des réels mérites d’autrui, mais plutôt dans le secret espoir que l’autre, pour nous remercier de nos compliments, ne manquera pas de nous « renvoyer l’ascenseur »… Alors, qu’en est-il vraiment?

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Au sujet du mépris de la mort

Au sujet du mépris de la mort

Au sujet du mépris de la mort

François de La Rochefoucauld

L’on découvre ici que l’auteur des « Maximes » tenait la mort pour « le plus grand de tous les maux » et que « tout homme qui la sait voir telle qu’elle est (NDLR: dont, manifestement, lui-même!), trouve que c’est « une chose épouvantable » et « la plus rude de toutes les épreuves », de sorte que ceux qui affectent de mépriser la mort, en réalité, ne connaissent pas la « grandeur de leur mal ».
Voici donc ce que – à la fin de ses « Maximes » -, au sujet du « mépris de la mort », dit François de La Rochefoucauld:.
« Après avoir parlé de la fausseté de tant de vertus apparentes, il est raisonnable de dire quelque chose de la fausseté du mépris de la mort.
J’entends parler de ce mépris de la mort que les païens se vantent de tirer de leurs propres forces, sans l’espérance d’une meilleure vie. Il y a différence entre souffrir la mort constamment, et la mépriser.
Le premier est assez ordinaire; mais je crois que l’autre n’est jamais sincère.
On a écrit néanmoins tout ce qui peut le plus persuader que la mort n’est point un mal; et les hommes les plus faibles, aussi bien que les héros, ont donné mille exemples célèbres pour établir cette opinion.
Cependant je doute que personne de bon sens l’ait jamais crue; et la peine que l’on prend pour en persuader les autres et soi-même fait assez voir que cette entreprise n’est pas aisée.
On peut avoir divers sujets de dégoûts dans la vie, mais on n’a jamais raison de mépriser la mort; ceux mêmes qui se la donnent volontairement ne la comptent pas pour si peu de chose, et ils s’en étonnent et la rejettent comme les autres, lorsqu’elle vient à eux par une autre voie que celle qu’ils ont choisie.
L’inégalité que l’on remarque dans le courage d’un nombre infini de vaillants hommes vient de ce que la mort se découvre différemment à leur imagination, et y paraît plus présente en un temps qu’en un autre.
Ainsi il arrive qu’après avoir méprisé ce qu’ils ne connaissent pas, ils craignent enfin ce qu’ils connaissent. Il faut éviter de l’envisager avec toutes ses circonstances, si on ne veut pas croire qu’elle soit le plus grand de tous les maux.
Les plus habiles et les plus braves sont ceux qui prennent de plus honnêtes prétextes pour s’empêcher de la considérer. Mais tout homme qui la sait voir telle qu’elle est, trouve que c’est une chose épouvantable.

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Le syndrome du spectateur

Le syndrome du spectateur

Le syndrome du spectateur

Soyez des Acteurs et non seulement des spectateurs!

Le « syndrome du spectateur », c’est quoi? C’est la maladie de l’âme de celui ou celle qui reste, là, indifférent(e), les bras ballants, à regarder en simple spectateur, sans rien dire ni rien faire.

Par exemple, un visiteur vient sur un site Internet, prend connaissance d’une page, y trouve peut-être de l’intérêt, voire davantage, par exemple une nourriture pour son intériorité. Peut-être même y revient-il plusieurs fois, ou même régulièrement…?

Mais, à chaque fois, il repart – totalement ignorant de la Loi du Donner et du Recevoir – sans jamais laisser quelque trace que ce soit, pas le moindre commentaire, aucune prise de contact, rien.

Il ne prend pas part à un échange, n’apporte pas son concours à la recherche d’une vérité difficile à établir, comme cela se passe sur cette page…

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