COURRIER DU LECTEUR
A PROPOS DU TRAVAIL SUR SOI….
Quand «quelque chose me dérange ou même me choque», il y a 2 conceptions des choses, 2 types de comportements:
Celui qui occulte le dérangement et passe son chemin: c’est le rôle des psy, qui vendent du «bien-être».
Cela pose la question de savoir pourquoi il est choqué… C’est cela qui nous intéresse ici!
J’ai beaucoup lu et entendu de «choses» sur ce thème, malheureusement trop souvent abordé selon les «commandements» de la psychologie moderne comportementaliste, aussi ai-je entrepris, à la demande de plusieurs personnes, de vous proposer ma propre synthèse, en fonction de mon propre vécu.
Lorsque je parle de psychologie comportementaliste (euphémisme volontaire!), c’est observer que cette approche ne tient compte que de nos comportements, sachant qu’ils sont influencés plus que majoritairement par le monde extérieur qui impose ses normes de bien-pensance, de conformité, de reconnaissance, etc… c’est-à-dire basée sur un mode de vie exempt de soucis et de contradiction, dont la finalité n’est pas de comprendre le fonctionnement du monde mais d’avoir un quotidien ronronnant enchâssé dans un confort matériel et affectif et sécurisant!
Mais notre écoute intérieure sincère se brouille dans le vacarme de la rue jusqu’à ce que cette capacité s’anesthésie totalement…. D’autres articles développent ce thème, aussi je ne m’étendrai pas plus avant ici. Simplement, les classifications et «les normes psychologiques» imposée par notre culture occidentale matérialiste (américano-européenne) font tendre nos sociétés vers une réelle «psychiatrisation» de la société*, pour faire état de notre dernière conversation…!
Beaucoup me disent leur mal-être et leur impuissance face aux Événements qui s’accélèrent et leurs sentiments parfaitement justifiés d’être prisonniers… Oui, bien sûr! Mais prisonniers de quoi, et surtout de qui…?
Alors, et c’est à la mode, on leur suggère de «lâcher prise» et de «travailler sur soi»!
Que fait-on alors avec ces injonctions candides sorties de la bouche d’un thérapeute sur l’heure du départ en week-end?!
Ce qu’il ressort du mal-être qui nous assaille et traité avec des conclusions hâtives qui font office de pansement sur une jambe de bois est que tout ceci est toujours de la faute* de quelqu’un d’autre, de leur faute: de la faute de nos parents, des décisionnaires politiques, économiques, religieux, financiers, sociaux… sous-entendu, en premier lieu, de Dieu, qui laisse faire tout cela! Et que toutes ces institutions et ces mauvaises personnes rendent l’homme-gnou prisonnier d’une matrice dont il ne peut sortir! Peu savent qu’ils sont en prison, mais le seul fait de l’avoir compris permet déjà de déclencher le processus salvateur!
Car d’aucuns se plaignent toujours que la «nature» (la distribution!) les a desservis et que plus ils avancent sur leur chemin, plus les obstacles sont fréquents; Mais se sont-ils posé la question de savoir pourquoi ils s’étaient incarnés sur cette planète, dans ce continent, dans cette race, dans ce pays, dans cette culture/religion, dans cette région, dans cette famille (le zoom est terminé!)?
Là peut ainsi commencer le travail d’initiation et remonter vers le monde des causes!
Bref!
- La première étape est donc de se rendre déjà compte que nous sommes dans une prison maquillée aux couleurs de la liberté* et comprendre quelles sont les règles internes qui la régissent… (cf. les autres articles sur l’architecture de nos sociétés).
- La seconde étape est d’avoir la volonté de sortir de cette forteresse trompeuse que l’on a toujours cautionnée par faiblesse ou par incurie…
- La troisième étape est la volition, c’est-à-dire l’aptitude à construire sa nouvelle maison (sa nouvelle vie), en lui offrant un éclairage spirituel qui permet de donner une direction à son existence. Mais le chemin est long et parsemé d’embûches (Cf. schéma au bas de l’article).
Or la Lumière venant du Haut ne sera réellement opérative pour éclairer notre «sous-sol» (fondations) que si l’on balaye déjà devant notre porte et en éliminant les scories!
Si l’on doit se libérer, c’est que nous sommes enchaînés! La vraie connaissance est un risque à courir, à l’image du pêcheur patient qui a ferré un poisson: est-ce une truite qui va le nourrir (la Connaissance) ou bien un piranha qui va le dévorer puis le tuer (le savoir intellectuel emmagasiné). Comment faire?
Et bien aussi longtemps que nous resterons soumis à l’intellect et que nous ne lutterons pas pour réveiller l’esprit, nous resterons prisonniers:
- Des instincts et pulsions basiques issus de notre mémoire animale
- Des affects et sentiments «senti-menteurs»!
- Du doute cartésien ou le poison mortel du «scepticisme septicémique»!
- De l’imagination débridée et des fantaisies subjectives que d’aucuns confondent avec l’intuition et qui nous attachent aux personnages que l’on a créés!
Le moteur actuel de l’homme, l’intellect*, est appréhendé comme étant la plus haute autorité (dans le sens auteur), mais le considérant ainsi, nous ne serons jamais victorieux dans le combat avec nous-mêmes.
Le fait de travailler sur soi de façon intellectuelle ne délivre jamais des liens qui nous enchaînent au monde matériel limité et périssable qui nous entrave mais dont nous avons cependant le plus grand besoin.
Car nous devons comprendre que l’Esprit, noyau intérieur de l’être humain, est le vrai Maître et est plus fort que l’intellect. Aussi, est-ce l’Heure où les Prophéties méritent d’être réétudiées et où l’être humain doit se plier … et se conformer aux Lois Cosmiques inébranlables du Genre Semblable, de l’Effet de Réciprocité et de la Pesanteur, ainsi que leurs corollaires? C’est l’Heure de l’Accomplissement (résultat des semailles datant de milliers d’années) tant annoncée qui s’opère par le Jugement Dernier*, car nous savons qu’il y a déjà eu de nombreux Jugements…
« …est-ce l’heure ou les prophéties méritent d’être réétudiées et ou l’être humain doit se plier…) Si il s’agit peut-être de l’heure de l’Accomplissement annoncé…etc…??
Les ténèbres, que nous servons méticuleusement et quotidiennement sont régies par ces mêmes Lois, aussi vont-elles plier l’échine, comme nous…
Travailler sur soi consiste simplement à intégrer ce qui est écrit plus avant. Comment?
En démasquant nos égos pour les «décapiter»:
- Identifier et contrôler l’Adversaire, le faux principe*: la tentation et le défoulement
- Contrôler nos propres créations: pensées, paroles et actes* (Cf. schéma), soumis à la loi de réciprocité des effets et nous rendant totalement responsables… Il convient de considérer que le langage (le Verbe, propre de l’homme) est sacré et peut être constructeur ou destructeur… Soigner son langage est un Devoir…
- Ne pas se laisser influencer par les courants* que nous avons absorbés trop facilement: ceux produits par notre entourage sociétal: familial, éducatif, culturel, médiatique, idéologique (croyances religieuses et politiques surannées, fausses prophéties…), etc…
- Maîtriser nos instincts et la relativité de nos sens: «le monde est une illusion créée par la conspiration de nos sens» – Cf. articles sur les mécanismes publicitaires.
- Analyser si l’on est dans le «paraître» ou l’«être». Pour «lequel» des deux travaillons-nous?
- …
Examiner ce qui est faux en nous et à l’extérieur de nous est le début du Travail! Et le travail n’est, en aucun cas, la curiosité qui séduit les vagabonds de l’intellect qui se perdent alors dans le labyrinthe inextricable des théories!
Un exemple, très parlant, pour compléter cette auto-observation et examiner nos propres comportements d’achats; quel est réellement le motif de l’achat d’une auto, d’une paire de chaussure, etc…? Est-ce un achat stimulé (dictés par des excitants extérieurs…) ou un achat motivé (venant de l’intérieur) entrainant un comportement rationnel, logique, pensé, personnel, etc…?
Le principe de tentation parle ici de lui-même, et le véritable travail sur soi consiste avant tout à démasquer ses propres mécanismes qui sont huilés par l’habitude, le plaisir, la satisfaction dans l’immédiat, la facilité… bref l’endormissement spirituel!
Il nous a pourtant été donné des outils dont on mésuse: le traitement des sept péchés capitaux (ou agrégats psychologiques ou encore «têtes de légions») et l’observation stricto sensu des Commandements de Dieu. On les trouve dans les fondements de tous les enseignements purs (infiltrés, depuis bien longtemps, par l’idéologie luciférienne) et dans toutes les civilisations: Amérindienne, Indoue, Tibétaine, Égyptienne, Arabe, Judéo-chrétienne, Chinoise, etc…
L’animal intellectualisé, erronément appelé Homme, au service du stérile progrès moderniste, ce coquin spéculateur, avorton du Père Cosmique, fripouille de l’intellect auto-suffisant aveugle, esclave citoyen bipède et illustre ignorant pédant et cultivé septique, robot humanoïde dégénéré transhumaniste*, n’en tient pas compte! Car il est au-dessus des Lois!
Alors, en ces temps du Règlement définitif des comptes, il souffre pour (inconsciemment) se purifier, car il n’a pas d’autre choix…
Fait-il une sincère auto-observation de ses défauts, de ses habitudes, de son mode et style de vie (confort, surconsommation, usage de la technologie (flambeau de l’intellect qui conduit au formatage d’un homme nouveau, mécanisé, transhumaniste («le New-Age*), pouvoir de l’image, choix des loisirs et des lectures, ainsi que les conditionnements divers, etc…)?
Travailler sur soi et comprendre le monde dans lequel nous vivons ne nécessite, en aucune façon, de se retirer de tout, tout en se détournant du combat pour l’existence, mais de laisser le travail quotidien en chacune de nos actions devenir un Service qui obéit fidèlement à la Volonté du Créateur. A chacun cependant de percevoir ce qu’Il veut!
L’auto-observation consiste à optimiser les fonctions de chaque partie du cerveau* en les rendant équilibrées, afin qu’elles n’entrent pas en crise (et pourquoi pas d’ailleurs!). Assurément, lorsque quelqu’un décide de s’engager dans la voie de l’auto-observation, c’est le signal sans équivoque qu’il doit accepter la terrible réalité de sa propre psychologie, mais cela signifie qu’il a un motif fondamental qui justifie la décision de sortir d’urgence d’un état intolérable! Par exemple, la mauvaise gestion de sa nature inférieure (instincts, sentiments et pensées mal gérés et mal dirigés…). Le mental est basé sur les cinq organes sensoriels (et aux nombreux sens interactifs – la synesthésie -), donc il ne peut chercher et trouver la Vérité.
Par exemple et sans développer plus avant, la non-maîtrise de nos instincts (cerveau reptilien: domination, reproduction, défense, territoire, etc…) nous renvoie à un statut d’animal primitif. Un sentiment de vengeance ou une colère non canalisée nourrit ainsi les furies dans le bas astral. L’hyper-rationalité entraîne un état d’esprit rigide, cartésien, prisonnier des Nornes et, à l’inverse, une imagination débordante fait perdre pied avec la réalité.
Car le cerveau humain dispose d’un outil extraordinaire, comparable à un logiciel d’ordinateur intelligent, qui enregistre les données qu’on lui apporte et les traite en fonction de la puissance (force + vitesse) que l’on y met, c’est-à-dire la Volonté/Volition à se sortir d’une problématique, d’un vice, d’une dépendance, etc…. On peut qualifier ce logiciel de: «Mémoire anti-virus!».
Dès lors où l’on a identifié la source du mal, le logiciel se met en route et enregistre les données, afin que le mal, petit à petit, s’estompe pour s’annihiler totalement. Ainsi, quelqu’un qui observe une colère récurrente et prend l’initiative de la traiter peut rapidement recouvrer son équilibre et transformer cette émotion réactive en sagesse. Sachant que la colère nourrit les égrégores des furies, ne pas la traiter renforce encore cet égrégore jusqu’au jour où, si l’on fait un prolongement extrême de cet instinct défensif ou agressif non maîtrisé, cela pourrait conduire qu’au meurtre!
La véritable remise en question est une vraie révolution (360°), une juste rébellion; non pas externe, car elle conduit au chaos, à la destruction et à la guerre, mais interne, qui conduit au Christ Intime. Elle conduit aussi à la radiation sans pareille du scepticisme, arme intellectuelle qui tue la foi et embouteille dans le Moi Inférieur la conscience qui aspire pourtant à se débarrasser de tout superflu: désirs égotiques, envies, peurs, attentes, appétits, etc… Alors et seulement alors, l’on peut envisager de prononcer le mot de « Liberté ».
Le scepticisme (ainsi que les croyances aveugles) est l’horrible venin de « Saint-Thomas »; pourtant, l’air existe et on ne le voit pas, le corps éthérique vitalise l’homme et bien peu le discernent; l’île mystérieuse de «Nontrabada» n’est plus visible à l’œil nu, pourtant d’aucuns la perçoivent, les entéaux et les licornes sont réduits à de simples figures légendaires… La liste est longue!
Le mental inférieur, instrument de l’intellect, ignore la réalité, mais, en plus, il ne sait pas qu’il l’ignore! Le sacrifice, véritable supplice de Tantale, est de décapiter sciemment ses égos et de les offrir «aux dieux»… Ainsi, la vie au quotidien se régit par l’Esprit et non par l’égo! Car les égos font la compétition entre eux et se contredisent: l’égo du savoir veut apprendre, lire et stocker l’information issue de la curiosité, celui du mouvement faire de la compétition sportive, celui du plaisir séduire, celui de la discorde créer des conflits, celui de la possession matérielle emmagasiner de l’inutile, celui de la reconnaissance s’adapter au collectif ou au plus offrant, celui de la distinction se positionner en tant qu’être unique, etc…
C’est la loi des multiples facettes psychologiques/pathologiques qui transforme l’homme en une marionnette dont les ficelles sont manipulées par nos propres égos. Aussi, le faible, le tiède, dira toujours que c’est la faute des autres: du gouvernement, du système éducatif, législatif ou judiciaire, de la télévision, de « Mac Do », des étrangers… Mais jamais de la sienne! Or nous savons que ce qui se passe à l’extérieur est le strict reflet de notre état intérieur!
On peut scinder le mental en 3 parties distinctes (ce n’est encore qu’un outil intellectuel!):
- Le mental sensoriel inférieur, illusoire, qui est la perception externe et conduit au matérialisme, au scientisme, au romantisme, au don-juanisme, au culte du corps, au plaisir immédiat, etc…
- Le mental intermédiaire inférieur (ou la «morale provisoire» de Descartes), qui a formé les religions (relié – fausses reliances -), les croyances, les dogmes, les idéologies, etc…
- Le mental intérieur ou supérieur, qui est lié à la Vérité. Il est le médiateur de la conscience universelle, afin qu’elle puisse s’exprimer dans le quotidien. Confère schéma plus bas.
Ceci n’est qu’une classification presque puérile.
La foi authentique perçoit le réel, elle est l’expérience directe et peut parfois donner accès aux mondes invisibles et aux vies antérieures, aux mystères de la vie et de la mort, tandis que la croyance est fausse et aveugle: elle appartient aux dogmes et/ou à un collectif d’auteurs souvent imposteurs.
La cruelle réalité est là: Bercés par les chants lucifériens de la Circé ensorceleuse du plaisir («la Circé tyrannique aux dangereux parfums…»! chère à Baudelaire!), nous vivons comme des bêtes intellectualisées qui avons perdu le nord, avons éteint notre capacité de réaction et de discernement, notre volonté propre et notre libre volonté, ainsi que l’a prédit l’Apocalypse (Apocalypse XIII). Le manque de volonté propre à nous dominer et a bien utiliser notre libre volonté a transformé notre corps du désir (le vouloir/égo) non plus en véhicule de progression mais en traitres, dont les 3 plus célèbres ont conduit à l’assassinat de la Vérité et de la Perfection Incarnées:
- Judas, le traitre du désir, du pouvoir et du vouloir propre à placer Jésus sur un Trône terrestre: trahison, vanité, présomption, corruption, orgueil.
- Le grand sanhédrin Caïphe, le traître de la mauvaise volonté: ne pas vouloir se remettre en question et ne pas accepter la Parole Vivante transmise par Jésus: «j’ai raison!». C’est le symbole de la haine de la Vérité.
- Pilate, le traître du mental: la non-décision, symbole de la tiédeur: «Je m’en lave les mains»: l’échappatoire, la fuite, le non engagement. C’est le stratège égoïste, qui assure indifféremment ses arrières …
Les 3 traîtres, pourtant «appelés» pour planifier le chemin terrestre du Christ, sont devenus inhumains: sans amour ni compassion, ils ont préféré crucifier la Perfection pour conserver leurs prérogatives. La couronne d’épines sertie sur le Crâne du Parfait peut symboliser leurs égos respectifs malveillants qui les animent, préférant les faire porter au «coupable» Jésus, qui a accepté une mort publique afin d’exposer au grand jour nos 3 traîtres intérieurs. Aussi les 3 traitres (nous-mêmes, bien sûr) ne cherchent que les pouvoirs temporels et périssables, refusant l’intemporel de l’Enseignement du Seigneur de la Perfection…
Aussi, faut-t-il attendre béatement l’effondrement total d’un monde dont les fondations sont chancelantes ainsi que celles de l’ostentatoire Venise qui a jadis brillé par le commerce et les arts, mais aussi par la luxure, et qui aujourd’hui s’enfonce et se décompose inexorablement dans la vase méphitique?
BR
2e partie: à propos de la LOI de l’EFFET de RÉCIPROCITÉ
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Note:
(*) Les astérisques renvoient à d’autres essais et synthèses.
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