Ecole de l'art de vivre

Regards sur le Monde

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La Maternité

La Maternité

La Maternité

« Tu dois honorer Père et Mère. » – Quatrième Commandement –

La Maternité! Exaltée par les poètes, célébrée par les artistes, encensée par les moralistes, chantée par les musiciens, magnifiée par les peintres et les sculpteurs!
Certes, la Paternité est aussi une belle chose, mais la Maternité! Synonyme de bienveillance, de protection, de douceur, de soins attentifs:
« Ô l’Amour d’une mère! Amour que nul n’oublie!
Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie!
Table toujours servie au paternel foyer!
Chacun en a sa part et tous l’ont tout entier! »
– Victor Hugo –

Ce qu’ils ont dit de l’amour maternel:
Sur ce sujet comme sur bien d’autres, difficile de s’exprimer mieux que Victor Hugo, mais, avec plus ou moins de justesse, de nombreux {autres} auteurs se sont exprimés avec enthousiasme au sujet de l’amour maternel:
«L’amour d’un père est plus haut que la montagne.
L’amour d’une mère est plus profond que l’océan.»
– Proverbe japonais –
«Il n’y a qu’un amour profond, sincère, inaltérable, c’est l’amour maternel.»
– Alexandre Dumas, fils –
«L’amour maternel est le seul amour qui se rapproche un peu
de l’Amour Divin.»
– Henri-Frédéric Amiel –
«Dans l’amour de la femme pour l’homme,
il reste toujours quelque chose de l’amour maternel.»
– André Maurois –
«L’amour maternel naît avec l’enfant lui-même, c’est un instinct pur.»
– André Maurois –
«L’amour maternel, c’est un amour sans réserve
qui ne demande aucune récompense.»
– André Maurois –
«L’amour maternel est la plus haute figure de l’Amour vrai.»
– Christian Bobin –
«L’amour maternel ne connaît point de bornes.»
– Charles Dubois –
“Rien n’orne une femme comme la maternité.” 
– Alexandre Kazantsev –
«L’amour maternel, il n’y a rien de plus beau ni de plus grand.»
–  Benoît Lacroix –
Etc., etc.

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«Ignatius, ou une causerie   sous le châtaignier»  –  «Juliette»

«Ignatius, ou une causerie  sous le châtaignier» – «Juliette»

«Ignatius, ou une causerie sous le châtaignier» – «Juliette»

Page 67 à 76, chapitre 4, «Juliette» – Extrait N°2.

– ROMAN INITIATIQUE –
Ami lecteur!
Nous avons précédemment présenté un personnage singulier, Ignatius, tiré d’un roman initiatique, qui, en réalité, n’est pas une fiction mais une narration qui met en scène des personnages réels, quelque peu «habillés» pour les besoins de l’ouvrage…
Ici, intervient une enfant de 8 ou 9 ans dont la vivacité d’esprit la conduite à des interrogations qui invitent à de profondes réflexions: le temps, l’espace, la Création, la matière…!
L’action se déroule dans le sud de la France sur la terrasse d’une place ensoleillée où quelques amis sont réunis autour d’une table pour parler, un peu à la manière du «Neveu de Rameau» de Denis Diderot…
Chapitre 4 – Juliette.
Cheveux hirsutes à la façon d’un hérisson paniqué qui traverse la route, l’épique professeur Ignatius ne se rendait pas compte du volume incroyable de sujets qu’il était en train de dépaqueter.
Il venait d’ouvrir une boite à notions comme on décapsule une boite de sardines hermétiquement fermée depuis des siècles. Il se sentit alors obligé de s’extraire lui-même de ses propres formules gribouillées à la craie blanche sur le tableau vert de la classe de son cours de philo, conscient qu’il fallait offrir comme viatique à ses élèves une ultime image avant que ne se mette à hurler la sonnerie de la récré.
Imaginez que la grande, l’immense Création se situe sous la partie divine qui, elle-même, est à l’extérieur du cadre.
Quel cadre?
On y arrive, un peu de patience, je vous prie!
La partie divine, est-elle partout?
Certes non! Si l’on peut imaginer une partie créée, ou une création, cela sous-entend qu’il y a une autre chose qui ne l’est pas, qui n’est pas créée, qui est de facto incréée. Elle n’est donc pas une partie; elle n’est ni limitée, ni délimitée. J’aime à citer que «c’est un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part…».
Pourquoi un cercle?
Parce que c’est la première forme visible naturelle! regarder une pierre qui tombe dans l’eau, elle forme un cercle, quelle que soit sa forme ou l’endroit de sa chute…
C’est peu compréhensible.
Naturellement! Si un animal ne pourra jamais saisir la pensée humaine, un être humain ne pourra guère plus espérer saisir les Desseins du Très-Haut? Étant assujetti à l’espace-temps comme l’est son cerveau, l’homme ne peut appréhender le monde que dans les limites autorisées par la constitution de son intellect!
C’est du bon sens; il y a par là-même des choses que l’on ne comprendra jamais…
C’est le début de l’humilité!
Donc?
Cette création est donc divisée en trois parties distinctes. Prenez l’image d’une fontaine à trois bassins, sur trois niveaux, comme celle d’Aix en Provence, que vous connaissez bien Mademoiselle Sibylla!
Fort bien, c’est exact!

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Une authentique Image de Jésus?

Une authentique Image de Jésus?

Une authentique Image de Jésus?

L’Icône de la Sainte Face dans la Cathédrale de Laon

Le Mandylion

«Ô, Christ Dieu, celui qui a confiance en Toi ne périra pas.»
– Roi Abgar d’Edesse. –

« Icône serbe de la Sainte Face datant du XII-XIIIème siècle et conservée dans le transept Nord de la Cathédrale de Laon, Aisne, France. Le tableau représente la figure biblique sur un mouchoir déplié avec l’inscription en slavon « Visage du seigneur sur un linge ». L’œuvre aurait été acquise par Jacques de Troyes [NDLR: dit « Pantaléon »], archidiacre de Laon, qui deviendra pape en 1261 sous le nom de Urbain VI. Il aurait fait don de l’icône à sa sœur Sybille, abbesse du monastère cistercien de Montreuil en Thiérache. L’icône fait l’objet d’un pèlerinage, qui se perpétue lorsque l’ordre religieux déménage en 1636 à Laon. A la suite de la disparition de l’abbaye durant la Révolution française, l’icône est intégrée au trésor de la Cathédrale. Elle a été restaurée à plusieurs reprises (1931, 1982 et 1988). »

« Le Mandylion du roi Abgar {d’Edesse} est la représentation la plus authentique du Christ, parce qu‟elle a été obtenue par le contact immédiat avec le Visage de Jésus… » – Source.

Histoire du roi Abgar d’Edesse
« Selon la légende, le roi Abgar (NDLR: Abgar V), qui souffrait d’un mal incurable, aurait adressé une lettre au Christ, dont il avait appris les Miracles. Il  invitait le Christ à abandonner les Juifs indignes et à venir se fixer en Osroène. Dans la réponse qu’Il lui aurait faite, le Christ aurait promis de dépêcher, après son Ascension, un Disciple qui guérirait Abgar. Ce fut Thaddée, l’un des soixante-douze Disciples.
À noter que L. Ælius Septimius Abgar VIII (177-214) se convertit réellement au Christianisme, et dès la période sassanide, l’Osroène fut un centre important de la diffusion du Christianisme en Orient. Certains historiens font même remonter la pénétration du Christianisme en Osroène au 1er siècle. »

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Liberté – Égalité – Fraternité – Par August Manz

Liberté – Égalité – Fraternité – Par August Manz

Liberté, Égalité, Fraternité

Par August Manz

Ce fut lors de la Révolution française qu’a été forgée cette formule devenue célèbre. Cette devise, celle d’un formidable mouvement renversant tout l’ancien monde, promettant à l’humanité un bonheur perpétuel sur Terre, semblait résoudre un vieux problème de l’humanité, la problématique du vivre ensemble en communauté, dans la famille et la nation.
Car l’être humain asservi devait désormais jouir de la liberté, liberté de toute contrainte et de tout carcan. Chacun devait pouvoir vivre comme il le voulait. Et aucune distinction de statut ni de naissance ne devait exister à l’avenir, personne ne devait plus être subordonné à un autre. Tous les êtres humains devaient être équivalents et jouir de mêmes droits. Mais, pour couronner ce nouvel ordre des choses, l’humanité toute entière devait embrasser un lien unificateur d’amour fraternel.
Est-ce qu’une situation idéale serait ainsi atteinte? Les révolutionnaires de l’époque le croyaient et, pour autant qu’ils furent animés de cet idéal, ils espéraient parvenir également à cet objectif. Mais rien que le cours des événements de cette époque-là a manifestement démontré que c’étai{en}t des revendications insensées, dont la mise en œuvre était impossible et qu’elles étaient obligées de se briser sur la puissance de la réalité de l’existence, les Lois de la Création, comme sur un rocher de granite, dévoilant ainsi la vacuité de leur contenu.
Mais, bien que l’histoire de la Révolution française ait déjà enseigné que cette devise évoque une utopie absurde, elle hante pourtant toujours les pensées de rêveurs nébuleux, qui se laissent séduire par le clinquant extérieur de cette rhétorique, sans reconnaître le contenu chargé de ténèbres, le véritable visage de cette tentation de Lucifer.
À la tentative fragile pour concrétiser ces idées, succéda alors, en France, le régime de terreur de tyrans sanguinaires. Puis un régime militaire imposant l’ordre avec violence et coercition, provoquant une période de guerre dans une totale confusion et une totale dévastation.

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Perspectives – Par Hermann Lohr

Perspectives – Par Hermann Lohr

Perspectives (Points de Vue) – Par Hermann Lohr

Introduction
Regarder le monde avec un autre œil, voilà la caractéristique d’un esprit en éveil. Mais il ne s’agit pas seulement de regarder, il nous faut « descendre dans l’arène » et ne pas seulement demeurer sur les gradins. Sans quoi, à être le spectateur de sa vie et de celle des autres (position intellectuelle confortable), on demeure a côté de la vraie vie et l’on se prive de ce qui fait la valeur de la vie: l’Amour.

La retransmission de l’expérience vécue
Quelqu’un veut-il relater une profonde expérience vécue? En ce cas il lui faut avoir recours à son intellect, qui la ramènera à des normes rétrécies. Plus est grande la faculté d’une personne à restituer à un lecteur son expérience, plus éminent est son don d’artiste.
Mais à son lecteur, il ne peut jamais offrir son expérience dans toute sa profondeur. Son devoir consiste alors à sonder les âmes nobles. Il faut, à celles-ci, par la suite, poursuivre isolément plus avant, car celui qui ne se contente que de lire subordonne le monde de ses pensées à celui d’un autre. Celui qui se contente seulement de la rétrospective dune expérience, quelle que soit la forme de cette rétrospective, se prive de sa propre expérience, donc de la chose la plus importante de la vie. II reste ainsi à l’écart de ce qu’il rencontre et ne touche jamais son être.
L’Apocalypse à la TV
Un tel lecteur est semblable au visiteur d’une ménagerie qui trouve, entre le lion et lui-même, une grille de protection. Et, dans notre civilisation actuelle, partout des grilles sont érigées. Vient-on à remarquer dans les journaux une recrudescence d’événements saisissants que, peu a peu est érigée une grille de protection contre le sentiment de sympathie que nous éprouvons. Sommes-nous totalement différents de ce bourgeois a qui Goethe fait dire:
« Je ne me sens jamais si bien qu’un jour de fête au Soleil,
Au cours d’une conversation sur la guerre et ses clameurs
Lorsque là-bas en Turquie les peuples s’entretuent (*) 1
On reste à la fenêtre, savourant son petit verre,
Regardant couler le fleuve et glisser les bateaux bariolés
Puis on regagne sa maison, bénissant la tranquillité et le temps de paix. »
Mais Goethe lui-même était-il si différent? A-t-il répondu à la question de savoir s’il aurait fallu qu’une telle pratique le gêne? L’effort de notre humanité consiste à se mettre, autant que possible, hors d’atteinte de tout ce qui est désagréable. Nous nous esquivons devant l’expérience à faire.

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La féminité est un trésor

La féminité est un trésor

La féminité est un trésor

 « L’Éternel-Féminin nous entraîne vers les Hauteurs. »
– Johann Wolfgang von Goethe –

« Je conviendrai bien volontiers que les femmes nous sont supérieures, si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales. »
– Sacha Guitry –

« Si l’on éduque un homme, l’on éduque un individu, si l’on éduque une femme, l’on éduque un Peuple.
– Mère Térésa –

En soi, la féminité {authentique} est un trésor. Ou – devrait-on dire? – était un trésor. Déjà un appel à la féminité a été lancé. La question de l’habillement des femmes a aussi été examinée. La pudeur est un sujet en soi. Pourquoi certaines femmes éprouvent-elles le besoin intérieur de se voiler? Quelle est la raison d’être profonde de la « galanterie »? Quelle est la plus grande Vertu de la femme? Quelle est la Mission de la femme?
Mais où sont donc passées les femmes? Il semble qu’en à peine un demi-siècle elles aient quasi-complètement disparu de la surface de la Terre. N’y a-t-il plus que des androgynes? S’il n’y a plus de femmes, il n’y a plus d’hommes, non plus. A moins qu’au contraire, sur la Terre, il n’y ait plus que des hommes? S’agit-il de travestissement ou de quoi d’autre? Que se passe-t-il?
L’habit fait-il le moine? D’après le célèbre proverbe « L’habit ne fait pas le moine », la réponse est non, mais il est clair qu’il y contribue. La robe fait-elle la femme? Non, mais elle y contribue. La robe longue fait-elle la pudeur? Non, mais cela contribue à lui permettre d’exister. Le voile fait-il la femme? Non, mais, pour celles qui le ressentent, cela peut y contribuer. Un langage châtié fait-il la femme? Non, mais il sera toujours une marque de distinction et de raffinement.
Que voit-on aujourd’hui autour de nous? Des mi-hommes mi-femmes? Non, plutôt des ni-hommes ni-femmes. Une indifférenciation sexuelle voulant non seulement abolir toutes les frontières entre les sexes mais même complètement les nier en allant jusqu’à inventer de toutes pièces le genre ou le sexe soi-disant « neutre ».  Lorsque le simple bon sens ne suffit plus à reconnaître l’évidence naturelle de la Vérité, où va-t-on?
Où mène la surenchère actuelle? Si l’homme fume la cigarette, la femme avide d' »égalité » ou de « parité » doit-elle, pour faire ses preuves, fumer le cigare? Si l’homme boit du whisky la « nouvelle femme émancipée » doit-elle carburer à la vodka? Si l’homme se laisse aller dans son langage, la femme doit-elle « jurer comme un charretier » et faire de la surenchère dans la grossièreté et le cynisme? Jusqu’où l’imitation de l’homme par la femme ira-t-elle?

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La Galanterie

La Galanterie

La Galanterie

La Galanterie! La galanterie n’est fondamentalement pas une notion spirituelle. Dès le début, elle est teintée d’ambiguïté. C’est pourquoi il est difficile et même impossible d’en faire l’éloge inconditionnel. Donc, prudence, En France, pays de la galanterie, c’est surtout au XVIIème siècle que l’on voit éclore puis s’imposer la galanterie, laquelle souhaite simultanément régir les relations entre femmes et hommes, mais aussi les comportements à adopter dans la bonne société et même la littérature.
D’un point de vue étymologique le mot «galanterie» serait indirectement dérivé du vieux verbe «galer», signifiant «se réjouir», «prendre du bon temps». C’est donc, à la base, un concept que l’on pourrait qualifier d’épicurien. On n’est donc pas fondamentalement dans la progression spirituelle.
Selon l’article « Galanterie » sur Wikipédia:
«La galanterie est un code de conduite autour de l’être aimé, souvent sous la forme de propos ou compliments flatteurs à l’égard des femmes. Vécue par beaucoup comme une forme de politesse et de savoir-vivre, elle est aussi considérée comme un moyen de séduction.».
L’ambivalence de la notion est donc ici confirmée. La politesse et le savoir-vivre, c’est très positif, alors que la séduction c’est clairement ténébreux.

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I comme Icare

I comme Icare

. I comme Icare . L'intuition ne semble pas être répandue chez la plupart de nos contemporains. En tous cas elle n'est pas très forte, ou bien ils ne l'écoutent pas. C'est, en tous cas, ce que tendraient à démontrer des expériences sur la soumission humaine conduite...

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L’Aide véritable

L’Aide véritable

L’Aide véritable

« Aime Ton prochain comme Toi-même! »
« Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous ai aimés. »
– Jésus –

Le Chemin du véritable Amour c’est la Pureté.
Il est beaucoup d’initiatives – très médiatisées – censées être inspirées par le « Cœur », mais qu’en est-il vraiment?
En ce moment, par exemple, en France – juste à titre de possible exemple parmi bien d’autres -, les « grands médias » promeuvent à fond les « Restos du Cœur » fondés par un célèbre humoriste, avant qu’il ne décède tragiquement, lors d’un accident de moto.
A première vue, du point de vue de l’intellect et du sentiment, rien que de très louable. La justification serait qu’il s’agirait de remédier à la situation suivante: « En France, 9 millions de personnes sont en situation de privation matérielle et sociale, un niveau jamais atteint depuis la création de cet indicateur. ».
L’on se préoccupe donc de la « privation matérielle et sociale » d’un nombre importants d’êtres humains. En vertu du proverbe « Ventre affamé n’a pas d’oreilles » cela peut avoir une certaine justification, car, pour pouvoir toucher le cœur et l’esprit d’un être humain, il peut être indiqué, dans un premier temps – comme pont vers des Valeurs plus élevées -, de pourvoir à ses besoins gros-matériels terrestres les plus immédiats, comme boire, manger, dormir.
Dans le passé, l’on a ainsi pu observer de nombreux exemples de « charité chrétienne », comme, entre autres, ceux offerts par Martin de Tours, Vincent de Paul, Mère Térésa, Sœur Emmanuelle, l’Abbé Pierre et ses centres « Emmaüs », et bien d’autres encore…
Toutefois, ce que nous examinons ici c’est l’Aide véritable qui peut être apportée à un être humain en situation de détresse. Répondre aux besoins du corps terrestre et aussi à ses « besoins sociaux », cela peut déjà être bien, mais c’est loin d’être suffisant.
Car c’est, avant tout, d’une aide globale dont a besoin un « misérable », c’est-à-dire une aide prenant en compte la totalité de ce qu’est un être humain, et pas seulement son enveloppe extérieure la plus grossière.

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Pourquoi y a-t-il tant de souffrance sur la Terre? – Par Roselis von Sass

Pourquoi y a-t-il tant de souffrance sur la Terre? – Par Roselis von Sass

Pourquoi y a-t-il tant de souffrance sur la Terre?
Par Roselis von Sass

C’est précisément la souffrance qui, de nos jours, oblige l’humanité à s’occuper un peu plus de son existence dans la Création. Il n’est plus possible à personne de vivre sourd et aveugle et de se mettre à part, car la souffrance arrive, d’une façon ou d’une autre, pour chacun. Soit riche, soit pauvre.., personne ne demeure préservé!
Pourquoi tant de souffrance sur la Terre? Pourquoi, d’ailleurs, l’être humain vient-il au monde? Rien que pour souffrir et mourir aussitôt après un plus grand ou plus petit nombre d’années? Où se trouve là le sens de la vie? Et pourquoi un Jugement Dernier et un Règlement des comptes? Et que dire du libre vouloir que — selon ce qu’on sait — possède l’être humain, s’il se trouve exposé à tous les coups du destin?
Pourquoi Dieu permet-Il tant d’injustices sur Terre? Les êtres humains furent-ils créés uniquement pour souffrir? Et cependant ne sont-ils tous point fils de Dieu? Mais alors, pourquoi trouvons-nous tant d’inégalités parmi les créatures?
Pourquoi d’un côté la pauvreté et de l’autre la richesse et l’abondance? Pourquoi est-il des personnes jolies et d’autres laides? Et pourquoi des enfants « innocents » naissent-ils estropiés? Ces grosses différences ne laisseront-elles point surgir des doutes quant à la Justice de Dieu?

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